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Rôle du médecin généraliste dans la promotion de l'activité physique et ses bénéfices pour les patients présentant un syndrome dépressif

Rôle du médecin généraliste dans la promotion de l'activité physique et ses bénéfices pour les patients présentant un syndrome dépressif PDF Author: Céline Georges
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Languages : fr
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Book Description
La dépression, syndrome dépressif ou épisode dépressif caractérisé, concerne 280 millions de personnes à travers le monde selon l'OMS. On estime qu'une personne sur cinq présentera un épisode dépressif sur la vie entière. Le traitement le plus fréquent inclut la psychothérapie et/ou le traitement médicamenteux antidépresseur. La littérature récente souligne l'efficacité de l'activité physique comme thérapeutique à part entière dans la prise en charge du syndrome dépressif. Les activités physiques et sportives sont reconnues comme des thérapeutiques non médicamenteuses par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis 2011. Nous avons souhaité effectuer un état des lieux des connaissances détenues par les patients dépressifs sous antidépresseur, sur les bienfaits de l'activité physique et son intérêt dans la prise en charge de leur pathologie. Nous avons cherché à savoir si l'activité physique leur avait été conseillée par leur médecin, et, le cas-échéant, si cela avait eu un impact sur leur comportement. Réalisation d'une étude quantitative, descriptive. Distribution dans 26 pharmacies d'officine de la région Rhône-Alpes et Grand Est, de 205 questionnaires destinés aux patients dépressifs sous traitement antidépresseur. Analyse statistique descriptive sur les réponses obtenues, après codage. Obtention de 93 réponses au questionnaire. La population étudiée était majoritairement représentée par des femmes (67 %). L'âge moyen des répondants était de 48 ans. Le médecin prescripteur était majoritairement le médecin généraliste (65 % des cas). Plus de la moitié des patients interrogés déclaraient n'avoir reçu aucune information sur l'intérêt et les bienfaits de l'activité physique pour leur pathologie (62 %). Parmi les patients ayant été informés, près de la moitié déclaraient que l'information délivrée par leur médecin avait eu un impact positif sur leur comportement. 75 % des patients étaient d'accord avec l'idée qu'un conseil en activité physique prodigué par leur médecin traitant les motiverait à pratiquer une activité physique. Pour les patients qui avaient reçu des informations et un conseil en activité physique, l'impact sur leur comportement était modéré. Le médecin traitant était le principal prescripteur du traitement antidépresseur. Les résultats mettent en évidence le manque d'informations et de conseils en activité physique délivrés par les médecins aux patients dépressifs.

Rôle du médecin généraliste dans la promotion de l'activité physique et ses bénéfices pour les patients présentant un syndrome dépressif

Rôle du médecin généraliste dans la promotion de l'activité physique et ses bénéfices pour les patients présentant un syndrome dépressif PDF Author: Céline Georges
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Book Description
La dépression, syndrome dépressif ou épisode dépressif caractérisé, concerne 280 millions de personnes à travers le monde selon l'OMS. On estime qu'une personne sur cinq présentera un épisode dépressif sur la vie entière. Le traitement le plus fréquent inclut la psychothérapie et/ou le traitement médicamenteux antidépresseur. La littérature récente souligne l'efficacité de l'activité physique comme thérapeutique à part entière dans la prise en charge du syndrome dépressif. Les activités physiques et sportives sont reconnues comme des thérapeutiques non médicamenteuses par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis 2011. Nous avons souhaité effectuer un état des lieux des connaissances détenues par les patients dépressifs sous antidépresseur, sur les bienfaits de l'activité physique et son intérêt dans la prise en charge de leur pathologie. Nous avons cherché à savoir si l'activité physique leur avait été conseillée par leur médecin, et, le cas-échéant, si cela avait eu un impact sur leur comportement. Réalisation d'une étude quantitative, descriptive. Distribution dans 26 pharmacies d'officine de la région Rhône-Alpes et Grand Est, de 205 questionnaires destinés aux patients dépressifs sous traitement antidépresseur. Analyse statistique descriptive sur les réponses obtenues, après codage. Obtention de 93 réponses au questionnaire. La population étudiée était majoritairement représentée par des femmes (67 %). L'âge moyen des répondants était de 48 ans. Le médecin prescripteur était majoritairement le médecin généraliste (65 % des cas). Plus de la moitié des patients interrogés déclaraient n'avoir reçu aucune information sur l'intérêt et les bienfaits de l'activité physique pour leur pathologie (62 %). Parmi les patients ayant été informés, près de la moitié déclaraient que l'information délivrée par leur médecin avait eu un impact positif sur leur comportement. 75 % des patients étaient d'accord avec l'idée qu'un conseil en activité physique prodigué par leur médecin traitant les motiverait à pratiquer une activité physique. Pour les patients qui avaient reçu des informations et un conseil en activité physique, l'impact sur leur comportement était modéré. Le médecin traitant était le principal prescripteur du traitement antidépresseur. Les résultats mettent en évidence le manque d'informations et de conseils en activité physique délivrés par les médecins aux patients dépressifs.

Analyser la prescription de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif par le médecin généraliste

Analyser la prescription de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif par le médecin généraliste PDF Author: Aurélie Blanc
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Languages : fr
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Book Description
Objectifs : évaluer la place et les pratiques de prescription d'activité physique par les médecins généralistes installés en ex-région Midi-Pyrénées, dans le cadre du syndrome anxio-dépressif ; identifier les freins et les leviers à la prescription d'activité physique dans le panel thérapeutique du syndrome anxio-dépressif. Matériel et méthode : étude quantitative par questionnaire anonyme diffusé par mail via l'URPS Occitanie. Questionnaire envoyé aux médecins généralistes installés en ex-région Midi-Pyrénées. Recueil de données du 3 juin 2022 au 3 août 2022. 169 réponses ont été collectées. Résultats : les médecins répondeurs étaient en majorité des femmes (66,9%), entre 30 et 40 ans (39,6%), exerçant en zone semi-rurale (43,2%). Dans leur prise en charge du syndrome-dépressif, 92.3% des médecins déclaraient établir une prescription de soins non médicamenteux. L'activité physique était citée à 42.6%, taux inférieur à la psychothérapie (93,2 %) et les médecines douces (63,6%). En parallèle, 82,8 % des médecins utilisaient également une prise en charge médicamenteuse, par anxiolytiques (85,4%) et par antidépresseurs (85,4%). Concernant l'indication de prescription, les médecins déclaraient prescrire l'activité physique dans le cadre à la fois de l'anxiété et la dépression à 76.4%. Cette prescription se faisait de façon orale pour plus de 90 % des praticiens, seuls 2,4 % faisait une prescription écrite selon le protocole FITT. Cette prescription n'était pas privilégiée chez les patients ayant une ALD en lien avec un syndrome anxio-dépressif pour 89,9 % des médecins. Les principaux freins à la prescription d'activité physique étaient le défaut de remboursement par la sécurité sociale (55,6%) et le manque de personnels ou centres effecteurs (55%). Les médecins se sentaient aussi peu formés sur l'utilisation de l'activité physique (47.9%) et manquaient de modèle type d'ordonnance (44,4%). Conclusion : la place de l'activité physique dans le syndrome anxio-dépressif est présente chez les médecins interrogés mais encore faible par rapport à ses nombreux bénéfices et son impact sanitaire important. La notion de prescription reste encore floue, quasi totalement orale. Or, il est démontré que la prescription écrite de l'activité physique engendrerait une meilleur adhérence et observance du patient. Le médecin généraliste, au centre du système de dépistage et de prévention, doit intégrer l'activité physique dans son panel thérapeutique comme une option de premier choix dans la prévention et le traitement du syndrome anxio-dépressif. Prescription écrite, conseils, suivi durable et bienveillant sont nécessaires pour aider le patient à réaliser de façon optimale cette activité physique thérapeutique et pérenniser les bénéfices. Un médecin généraliste formé et convaincu pourra plus facilement promouvoir ce soin. Cette étude ouvre la perspective d'études supplémentaires afin de mieux cerner les changements sociétaux et dans l'organisation du système de santé nécessaires afin de permettre une acceptation par tous de la complémentarité de l'activité physique.

Promotion de l'activité physique par les médecins généralistes des Hauts-de-France

Promotion de l'activité physique par les médecins généralistes des Hauts-de-France PDF Author: Pauline Vanhoutte
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Languages : fr
Pages : 87

Book Description
CONTEXTE : La pratique régulière d'une activité́ physique est recommandée par l'OMS. La prévention et l'éducation pour la santé font partie des missions des médecins généralistes. La population française a, de manière générale, une activité́ physique insuffisante. Certaines études analysent les pratiques des médecins généralistes dans ce domaine, sans pour autant s'intéresser au point de vue des patients. METHODE : Nous proposons une étude qualitative non interventionnelle. Nous avons conduit des entretiens semi-dirigés sur un échantillon de patients majeurs, tous suivis par un médecin généraliste. Notre objectif était d'évaluer leur ressenti concernant la promotion de l'activité physique par leur médecin traitant. RESULTATS : Nous avons inclus 13 patients, pour autant d'entretiens. Les patients voient leur médecin généraliste comme un interlocuteur de choix en matière de promotion de l'activité physique. La qualité de leurs relations est d'ailleurs primordiale à cet effet. Certains patients, porteurs d'affections chroniques, dont l'activité physique constitue l'un des traitements, ont regretté n'avoir jamais reçu ces consignes ou conseils. D'autres, pour qui l'activité physique relève davantage de l'hygiène de vie, ont tendance à la voir comme un choix personnel, qui ne peut pas être dicté par un tiers, médecin traitant compris. La plupart des conseils donnés aux patients sont des conseils simples. CONCLUSION : La promotion de l'activité physique ne fait pas encore partie des sujets systématiquement abordés par le médecin généraliste dans le cadre du suivi régulier de ses patients. C'est du moins ce que ces derniers expriment. Cependant le rôle du médecin généraliste dans la coordination de ce type de démarche est vu comme central. Malgré tout, les patients n'ont pas toujours conscience des bienfaits d'une activité physique régulière, particulièrement lorsqu'il s'agit d'une démarche préventive.

L'activité physique pratiquée par le patient dépressif

L'activité physique pratiquée par le patient dépressif PDF Author: Emmanuelle Robin
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Languages : fr
Pages : 80

Book Description
Introduction : Le syndrome dépressif touche en France 3 millions de personnes par an. Les antidépresseurs et la psychothérapie sont recommandés en 1ere intention et diverses interventions non médicamenteuses (INM) en complément. Parmi elles, l'activité physique est recommandée en France depuis 2017 comme simple mesure d'hygiène à associer aux traitements. D'autres pays l'utilisent plus largement. Les preuves du bénéfice de l'activité physique dans le traitement ou la prévention de la dépression ne cessent de croitre. Cependant, il n'existe actuellement que peu d'approches sur le vécu des patients dans ce contexte. Objectif : Comprendre l'influence de l'activité physique sur la maladie dépressive en interrogeant l'expérience vécue des patients. Méthode : Etude qualitative phénoménologique. Les patients dépressifs suivis en ambulatoire ou en institution ont été interrogés après un consentement éclairé. L'activité physique était recommandée par leur médecin ou pratiquée par eux même. Un guide d'entretien centré sur l'expérience vécue a facilité le recueil de verbatims jusqu'à saturation des données. Ils ont été analysés par la méthode semio-pragmatique avec triangulation des chercheurs. Résultats : 11 patients ont été interrogés. Les 4 catégories conceptualisantes sont : L'activité physique est une parenthèse dans le vécu de la maladie dépressive en permettant de quitter le statut de malade. Cette influence est bénéfique par la médiation du corps et est donc spécifique vis-à-vis d'une autre activité de loisir : estime de soi, dépense entrainant un bien être global et une extériorisation des idées négatives. Ce bénéfice n'est retrouvé que s'il existe un partage dans un groupe bienveillant. L'activité physique doit être adaptée au patient, à ses goûts et à ses capacités souvent altérées par la dépression elle-même ou par les traitements médicamenteux. Au total, les patients considéraient que l'activité physique améliorait spécifiquement leur humeur sans être l'unique réponse thérapeutique. Discussion : Cette étude qualitative originale, dont les critères de validité sont respectés, renforce l'idée d'un bénéfice de l'activité physique sur le vécu de la maladie dépressive par une approche compréhensive. Au-delà du bienfait par la distraction, la notion de plaisir, le partage, commune à toute activité de loisir, l'impact physique est spécifique sur le bien-être global. Ce lien entre le psychisme et le corps doit être considéré. L'accompagnement individualisé des patients et la bienveillance du groupe sont les conditions nécessaires à une efficacité. Les médecins doivent s'impliquer dans la promotion de cette INM dont l'évaluation est à poursuivre.

Pratique d'une activité sportive et ses facteurs limitants dans une population d'adultes obèses

Pratique d'une activité sportive et ses facteurs limitants dans une population d'adultes obèses PDF Author: Elise Gallissot-Pierrot
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Languages : fr
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Introduction. L'activité physique fait partie intégrante de la prise en charge de l'obésité, mais en pratique beaucoup d'adultes obèses sont inactifs. Matériel et Méthodes. Il s'agit d'une étude descriptive de 95 adultes obèses consultant un médecin généraliste à Senones (Vosges). Ils ont rempli un questionnaire sur l'anxiété et la dépression, sur la qualité de vie liée à la santé, sur leur pratique d'activité physique et une balance décisionnelle sur les facteurs favorisant et limitant la pratique d'une activité physique. Résultats. Parmi ces patients, 24,2 % avaient un score élevé d'anxiété, 9,5 % un score élevé de dépression. La dépense énergétique liée aux activités physiques de loisirs était en moyenne de 1 435,8 +/- 1 891,4 MET-minutes (Metabolic Equivalent Task) par semaine. La qualité de vie liée à la santé somatique était plus élevée chez les personnes les moins obèses : 42,4 (sur 100) chez les personnes avec un Indice de Masse Corporelle (IMC) entre 30 et 35 kg/m2 et 37,7 chez les personnes avec un IMC supérieur ou égal à 35 kg/m2 (p = 0,03). Une dépense énergétique de loisirs de 100 MET de plus par semaine était associée à un score de dépression du questionnaire HAD plus bas de 14 points (p = 0,0419). Les facteurs limitant la pratique d'activité physique étaient le manque de motivation (67,4 % des sujets), les douleurs (49,5 %), le poids élevé (42,1 %), la dyspnée d'effort (33,7 %) et le manque de temps (31,6 %). Discussion. Le médecin généraliste est un acteur important dans la promotion de l'activité physique, notamment chez les patients obèses et chez ceux souffrant de dépression. L'utilisation de la balance décisionnelle permet d'identifier et de contourner les obstacles à la pratique d'une activité physique.

La promotion de l'activité physique par le médecin généraliste

La promotion de l'activité physique par le médecin généraliste PDF Author: Cédric Letertre
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Languages : fr
Pages : 268

Book Description
Une activité physique régulière constitue un outil médical de prévention avec un excellent rapport bénéfices/risques, pour de nombreuses pathologies. Pour encourager sa promotion, nous proposons un modèle d’intervention applicable en médecine générale :conseil minimal, dispensé rapidement en fin de consultation (modèle emprunté au sevrage tabagique) reprenant un des objectifs du Plan National Nutrition Santé : faire au moins 30 minutes d’activité physique modérée par jour. Cette intervention a été évaluée en Haute Savoie, en la soumettant à 300 patients adultes, venus consulter un des 13 médecins généralistes investigateurs, et ce quelques soient leur motif de consultation et leurs antécédents. Les critères de jugement étaient le niveau d’activité physique (questionnaire IPAQ), la qualité de vie (échelle SF 36) et l’autoévaluation de l’observance. Un suivi à trois mois a été possible chez 163 patients. On constate que 70% des patients sont capables de restituer le conseil minimal et 40% ont essayé de le mettre en application. On observe également une amélioration modeste des limitations physiques, des relations avec le milieu social et de la gêne due aux problèmes psychiques sur l’échelle SF 36 (p

Mode de vie actif : freins et motivations en population générale et pistes d'amélioration pour le médecin traitant

Mode de vie actif : freins et motivations en population générale et pistes d'amélioration pour le médecin traitant PDF Author: Kinga-Charlotte Battut
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Book Description
Ntroduction : les effets bénéfiques de l'activité physique (AP) tant sur la santé physique que mentale d'un individu ne sont plus à prouver, tout comme les effets délétères de l'inactivité physique et de la sédentarité. Pourtant un tiers des français ont une activité physique insuffisante au regard des recommandations. L'objectif principal de l'étude était d'identifier les freins et les motivations de la population générale, à la pratique de l'activité physique. L'objectif secondaire était de comprendre, à travers les attentes du patient, quel serait le rôle du médecin généraliste dans la promotion de l'activité physique. Matériel et méthode : étude qualitative réalisée à partir de 14 entretiens semi dirigés, auprès de sujets issus de la population générale, à Marseille et dans ses environs, de mai à décembre 2019. Ces entretiens exploraient la représentation et le ressenti de l'activité physique, les freins et les motivations à la pratique d'une activité physique et les attentes des patients envers leur médecin sur ce sujet. Ils ont fait l'objet d'une analyse de contenu inductive. La triangulation de l'analyse a été permanente. Résultats : la façon, dont les individus s'imaginent l'activité physique, à la fois sa définition et ses effets, correspond à leurs représentations. Une représentation erronée de la définition de l'AP peut entrainer une mauvaise perception du niveau d'AP par l'individu contribuant à une pratique insuffisante. Les représentations des effets de l'AP sont influencées au cours de la vie : l'AP vécue comme un plaisir dans l'enfance influençait positivement la pratique d'une activité physique à l'âge adulte et la conscience relative aux bienfaits sur la santé augmentait avec l'âge. Ces représentations de l'AP peuvent donner du sens à la pratique, qui devient une façon d'améliorer la confiance en soi, le bien-être, d'augmenter le sentiment d'appartenance à un groupe et d'accéder ou développer certains besoins comme la passion et le mouvement. L'environnement de l'individu à la fois physique et social influence la pratique de l'individu. La pratique d'une activité physique pouvait être vécue comme une injonction sociale. La troisième influence serait le système de soin : à la fois par la prévention de masse (politiques de santé) et par la prévention ciblée du médecin traitant. Cependant le rôle de prévention de ce dernier n'était pas une évidence pour tous les patients. Conclusion : l'éducation de la population générale à l'activité physique est déterminante pour promouvoir un mode de vie actif. Il existe un certain nombre de freins et de leviers à la pratique de l'activité physique sur lequel le médecin peut agir. Il s'agit d'aider et d'accompagner le patient notamment via l'entretien motivationnel à changer son regard sur l'activité physique, et à désacraliser le « sport-compétition » pour une approche plus libre et personnalisée de « sport bien-être ».

Activité Physique sur ordonnance

Activité Physique sur ordonnance PDF Author: Nikita Scoatariu-Thiébaut
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction. La promotion de l'activité physique devient un véritable enjeu de santé publique, dans le contexte de sédentarisation de notre société. Matériel et Méthodes. Il s'agit d'une étude descriptive multicentrique de 105 patients lorrains consultant leur médecin généraliste. Ils ont remplis un questionnaire sur leur niveau d'exercice physique, avec ses bénéfices et freins éventuels, et leur ressenti quant à la prescription sur ordonnance d'activité physique. Résultats. Parmi ces patients, la moitié n'avait aucune activité physique de loisirs, et seulement 15% d'entre eux, ont bénéficié des conseils d'un professionnel de santé pour commencer l'activité. Le sujet n'a jamais été abordé en consultation chez 35% des patients, dont l'IMC était supérieur à 25 kg/m2. Les facteurs limitant la pratique d'activité physique étaient le besoin de motivation (74% des sujets), l'influence de l'environnement (57%), une maladie ou un handicap (28%), un surpoids (21%), et le coût (28%) surtout dans les classes sociales moins aisées. 35% des patients ayant une pathologie préexistante (16,2 % des sujets), ne pensent pas que la pratique d'une activité physique puisse alléger leur traitement chronique. 22,5% des sujets ne sont pas plus convaincus d'initier une activité physique, même si elle était remboursée. Discussion. L'activité physique est bénéfique { tout âge, quand elle est pratiquée de manière raisonnée. En 2016, le conseil minimal ne suffit plus. Le médecin généraliste doit acquérir le savoir nécessaire, pour appréhender les patients à cette nouvelle forme de thérapeutique non-médicamenteuse, en collaboration pluridisciplinaire, dans un but d'amélioration de la qualité de vie.

Rôle du médecin généraliste dans la motivation à la pratique d'une activité physique chez des patients de maladies chroniques

Rôle du médecin généraliste dans la motivation à la pratique d'une activité physique chez des patients de maladies chroniques PDF Author: Maximilien Durand
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Languages : fr
Pages : 77

Book Description
Introduction : le rôle bénéfique de l’activité physique (AP) dans les pathologies chroniques a été démontré dans de nombreuses études et le médecin généraliste (MG) apparait comme un des principaux acteurs afin de la promouvoir. L’objectif de cette étude était d’évaluer si un travail motivationnel du MG avait permis une augmentation du volume d’AP et/ou une amélioration de la qualité de vie (QDV) de patients atteints d’une pathologie chronique après six mois d’étude. Méthodes : étude quantitative réalisée à partir du questionnaire IPAQ d’évaluation du niveau d’AP et du questionnaire POMS d’évaluation de la QDV, avec comparaison des résultats entre le début (T0) et la fin d’étude (T6). Résultats : l’étude s’est déroulée du 25 juin 2020 au 31 décembre 2020. 20 MG et 53 patients du sud des Hauts-de-France étaient inclus. Il s’agissait d’une population active et sédentaire. Il n’y a pas eu de modification significative du niveau d’AP des patients en fin d’étude, ni de modification de l’état de l’humeur chez les patients. La totalité des MG utilisent des conseils oraux, mais aucun n’a utilisé de scores d’évaluation de l’AP, ou n’a eu recours aux réseaux sport-santé. Discussion : la réalisation d’une ordonnance et l’intérêt des MG pour les futures maisons sport santé pourraient être des facteurs favorisants la promotion d’AP des patients. Ces résultats s’inscrivent dans le contexte pandémique lié au covid-19 qui a pu modifier les observations faites. Conclusion : le travail des MG a permis de maintenir un niveau d’AP satisfaisant mais n’a pas permis de faire baisser le niveau de sédentarité. Une formation à l’entretien motivationnel ainsi que la naissance des maisons sport santé pourraient être des atouts pour améliorer le niveau d’AP et diminuer la sédentarité chez des patients atteints de maladies chroniques.

Opinions du patient sur la promotion et la prescription de l'activité physique réalisées par le médecin généraliste

Opinions du patient sur la promotion et la prescription de l'activité physique réalisées par le médecin généraliste PDF Author: Hélène Jandin Garry
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Languages : fr
Pages : 120

Book Description
Introduction : La loi santé du 26 janvier 2016 donne la possibilité au médecin traitant de prescrire une activité physique aux patients atteints d'une Affection de Longue Durée. L'objectif de cette étude est d'explorer les opinions du patient sur la promotion et la prescription de l'activité physique réalisées par le médecin généraliste. Matériel et méthode : Etude qualitative par focus groups auprès de patients suivis pour une Affection de Longue Durée, recrutés au sein de la maison médicale de Contres (Loir et Cher). La trame d'entretien explore les opinions du patient sur le rôle du médecin généraliste dans la promotion et la prescription de l'activité physique, son ressenti face à ce type de prescription, la forme de prescription que le patient souhaite, les facteurs limitants rencontrés pouvant influencer l'observance et la représentation de l'activité physique pour le patient. Résultats : Les patients estiment que la promotion de l'activité physique est le rôle du médecin généraliste. Les avis sur la prescription de l'activité physique sont partagés. Les formes de prescription attendues sont le conseil oral, l'orientation vers un coach sportif ou vers un groupe collectif, des brochures d'informations. Ils souhaitent que cette prescription soit adaptée à leur pathologie/capacité physique, à leurs compétences individuelles et qu'elle soit accompagnée d'explications afin d'en comprendre les objectifs. Plusieurs facteurs limitants sont rapportés par les patients. Le terme d'activité physique représente pour le patient les activités sportives, les tâches quotidiennes et les séances de kinésithérapie. Conclusion : Les patients estiment que la promotion de l'activité physique est le rôle du médecin généraliste. Concernant la prescription, certains sont prêts à la suivre, à condition qu'elle soit adaptée et individuelle.