Ressenti des personnes âgées sur les déterminants de leur entrée en établissement d'hébergement et sur le rôle du médecin traitant PDF Download
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Book Description
Lors de l'entrée en établissement le consentement de la personne âgée doit être recherché et respecté. Mais le plus souvent, la décision d'entrer en établissement n'est pas prise par le résident lui-même. Notre étude vise à s'attacher au ressenti de la personne âgée sur les déterminants l'ayant conduite à une entrée en établissement et à définir les rôles que pourrait avoir le médecin traitant, pour une meilleure prise en compte des souhaits de la personne âgée. Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de personnes âgées entrées depuis moins de 3 mois ou sur liste d'attente pour un établissement d'hébergement ; puis une analyse par regroupement thématique a été réalisée. Quinze entretiens ont été réalisés. Des déterminants ressentis comme rationnels sont retrouvés, ainsi que des déterminants liés au domicile, à soi ou à l'entourage. Le rôle du médecin traitant est variable, le plus souvent fonction de son rôle habituel dans sa relation avec la personne âgée et peu remis en question. Le processus de décision peut être associé à une gestion des risques et le ressenti d'une décision personnelle ou non est complexe. Le médecin généraliste doit contribuer à délivrer le plus tôt possible une information sur l'entrée en établissement ainsi que sur les solutions alternatives, dans le cadre d'une réflexion plus générale sur la perte d'autonomie. Son rôle est également de veiller au respect des choix de la personne âgée et la remise du certificat médical à l'inscription doit être l'aboutissement de la réflexion.
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Lors de l'entrée en établissement le consentement de la personne âgée doit être recherché et respecté. Mais le plus souvent, la décision d'entrer en établissement n'est pas prise par le résident lui-même. Notre étude vise à s'attacher au ressenti de la personne âgée sur les déterminants l'ayant conduite à une entrée en établissement et à définir les rôles que pourrait avoir le médecin traitant, pour une meilleure prise en compte des souhaits de la personne âgée. Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de personnes âgées entrées depuis moins de 3 mois ou sur liste d'attente pour un établissement d'hébergement ; puis une analyse par regroupement thématique a été réalisée. Quinze entretiens ont été réalisés. Des déterminants ressentis comme rationnels sont retrouvés, ainsi que des déterminants liés au domicile, à soi ou à l'entourage. Le rôle du médecin traitant est variable, le plus souvent fonction de son rôle habituel dans sa relation avec la personne âgée et peu remis en question. Le processus de décision peut être associé à une gestion des risques et le ressenti d'une décision personnelle ou non est complexe. Le médecin généraliste doit contribuer à délivrer le plus tôt possible une information sur l'entrée en établissement ainsi que sur les solutions alternatives, dans le cadre d'une réflexion plus générale sur la perte d'autonomie. Son rôle est également de veiller au respect des choix de la personne âgée et la remise du certificat médical à l'inscription doit être l'aboutissement de la réflexion.
Author: Georges Arbuz Publisher: Librinova ISBN: Category : Social Science Languages : fr Pages : 478
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L’accompagnement d’un parent âgé dans les dernières années de sa vie se déroulait autrefois à domicile. Lorsque son état de santé se dégradait, il s’alitait, assisté par ses proches et veillé par les sœurs d’un ordre religieux. Les voisins venaient lui rendre visite, le médecin de famille suivait l’évolution de sa maladie et le prêtre de la paroisse lui administrait le sacrement des malades. Après son décès, une messe de funérailles était célébrée suivie de son inhumation dans le caveau familial du cimetière. Longtemps reconduite d’une génération à la suivante, cette pratique a évolué dans la deuxième partie du XXe siècle avec le recours à des professionnels formés dans les écoles d’infirmières et d’aides-soignantes. Le déménagement des aînés dans des établissements qui, s’ils étaient moins austères que les asiles et les hospices d’autrefois, présentaient des contraintes qui empêchaient de répondre à tous les besoins des sujets hébergés. Devant l’importance de ce changement, nous nous sommes intéressés à ses causes ainsi qu’à la prise en compte par les professionnels des modalités de cette évolution. Nous avons réfléchi avec eux aux améliorations des conditions de séjour et des pratiques d’accompagnement à réaliser pour mieux répondre tant aux attentes des sujets âgés et de leurs proches qu’à celles de la société dans son ensemble.
Author: Nicolas Bur Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Avec le vieillissement de la population, l"organisation des EHPAD est au centre des préoccupations. Le degré de dépendance au moment de l"entrée en institution augmentant, le rôle des infirmières et l"implication des médecins traitants dans les EHPAD sont essentiels. Ces derniers ont vu leur place, ainsi que celle des autres intervenants libéraux, redéfinie par la réglementation. Cette intervention pose un certain nombre de problèmes d"ordre relationnel et organisationnel. Or, pour réaliser correctement leurs missions, médecins traitants et infirmières d"EHPAD doivent collaborer. L"objectif de notre travail était de connaître leur perception de la visite, de leur collaboration, et leurs attentes réciproques afin de les comparer. Pour cela, nous avons réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 15 médecins et de 17 infirmières issues de 9 EHPAD différents dans les Vosges. Les résultats montrent que ce sont deux professionnels complémentaires, qui apprécient travailler ensemble et qui s"estiment pour leurs compétences respectives. Néanmoins, on constate qu"ils ne sont pas toujours sur la même longueur d"onde concernant leurs attentes, notamment parce que le contact relationnel est difficile à établir par manque de disponibilité réciproque, mais également du fait d"un mode de travail diamétralement opposé : en équipe pour les infirmières, en solitaire pour les médecins. Les attentes des IDE sont d"abord d"ordre relationnel alors que les médecins sont plutôt focalisés sur l"aspect purement technique de la prise en charge. Les attentes principales des médecins reposent, non pas sur un accompagnement systématique en chambre, mais plutôt sur une connaissance parfaite du patient, surtout sur les aspects du quotidien. Ils attendent donc de bonnes transmissions entre infirmières. Enfin, plusieurs pistes d"améliorations ont été également soulevées.
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Introduction : Un tiers des personnes âgées (PA) dépendantes vivent en institution. L'entrée en établissement d'hébergement pour PA dépendantes (EHPAD) est un événement souvent traumatique et non choisi par la PA. Le médecin généraliste (MG) a un rôle central dans la prise en charge de la PA. Objectif: Déterminer les facteurs favorisant une entrée en EHPAD et analyser la vision des MG sur cette problématique. Méthode : Etude quantitative, descriptive par questionnaires, d'avril à juin 2013, auprès de PA hospitalisées en service de gériatrie. Enquête qualitative auprès de 16 MG, de juin à septembre 2013, par entretiens semi-dirigés individuels. Résultats : 94 PA ont été inclues : sex-ratio : 0,52, âge moyen : 84 ans. 74% bénéficiaient d'aides professionnelles, la moitié vivait seules. 2/3 sont rentrées à domicile, dont 1/4 contre avis gériatrique et 2/3 après refus d'entrer en EHPAD. Un tiers a été institutionnalisé, dont la moitié après consentement. La dénutrition (p=0,024) illustrée par l'IMC≤18kg/m2 et l'albuminémie≤30g/L ainsi que la sévérité du déclin cognitif paramétrée par le MMS (p=0,007) favorisaient l'entrée en institution, à l'inverse du genre féminin (p=0.014). 16 MG ont été interrogés. Les aidants leur semblaient essentiels au maintien à domicile mais leur épuisement favorisait l'entrée en EHPAD. L'anticipation a été jugée importante mais complexe, devant de multiples freins, d'autant que leur vision de l'EHPAD était majoritairement négative. Une amélioration des structures et de la qualité des soins en EHPAD était souhaitée par les MG. Conclusion : L'entrée en EHPAD est multifactorielle et complexe pour la PA et le MG, acteur important de l'anticipation. Des efforts sont à fournir pour améliorer l'image des EHPAD, faire participer la PA et sa famille dans cette évolution et pour développer la communication entre les différents intervenants afin d'améliorer la qualité de vie des PA dépendantes.
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Introduction : le devenir des personnes âgées est un sujet majeur d'actualité, l'importance d'une refonte du système d'aides et de services en adéquation avec les besoins et les volontés de la population est connue, et cette refonte est en cours. Il n'empêche que l'opinion des personnes âgées est encore demandée trop souvent tardivement lorsque la perte d'autonomie est déjà avancée et que les prises en charge peuvent alors se faire dans la précipitation. Le médecin traitant apparaît le plus souvent comme le premier intervenant face au sujet de la perte d'autonomie, surtout lorsqu'il a assuré le suivi de son patient sur de longues années. La présente étude s'interroge donc sur l'implication des personnes âgées en bonne santé par rapport à une potentielle perte d'autonomie future ; elle se concentre en particulier sur leurs représentations et leurs ressentis face à cette situation. Elle s'intéresse ensuite à l'approche de ce sujet avec leur médecin traitant et cherche à connaître les attentes des patients vis-à-vis de ce professionnel. Méthode : il s'agit d'une étude qualitative, ayant permis de réaliser 15 entretiens semi-dirigés, individuels, de patients âgés en bonne santé, à partir de l'âge de 65 ans ; les critères d'inclusion étaient l'absence d'aide à domicile et l'autonomie dans le quotidien. Le recueil et les entretiens se sont faits dans trois cabinets de médecins traitants. Chaque patient a été interrogé dans la salle de consultation habituelle de son médecin. Résultats : les comportements des personnes âgées dites en bonne santé sont variés autour de leur implication sur une perte d'autonomie future : anticipation extrême, tabou du sujet mais plan d'avenir tracé, déni et refus du sujet avec souhait d'attendre le dernier moment pour agir... Des ressentis sont aussi mentionnés autour de leurs expériences de la perte d'autonomie, de la prévention du vieillissement, de la notion d'être utile jusqu'à la fin de sa vie, et du rôle joué par le conjoint et la famille dans la perte d'autonomie. D'autre part, il est mis en évidence que le sujet n'est que rarement abordé avec le médecin traitant, en amont de la perte d'autonomie. Les attentes sont nombreuses envers le médecin traitant mais concernent souvent une perte d'autonomie déjà effective et ne se rattachent qu'au rôle « de soin » du médecin traitant. Discussion : une différence notable entre santé ressentie par le patient âgé et santé réellement constatée par le médecin est mise en avant. Deux catégories principales de personnes apparaissent, découlant de facteurs variés comme le tempérament, le sexe, la santé et l'autonomie réelles, le rejet ou non d'une dépendance. Enfin plusieurs hypothèses sont avancées sur un lien possible entre un âge moins avancé et une implication plus importante dans l'anticipation d'une future perte d'autonomie. La recherche, par les médecins traitants, de signes de fragilité mais surtout la prévention de la perte d'autonomie sont majeures et semblent non suffisantes actuellement. Les raisons de la difficulté à aborder le sujet en médecine générale sont nombreuses. Il s'agit toujours d'un sujet tabou, méconnu. Le rôle du médecin traitant semble être d'éveiller une réflexion chez le patient sur son devenir, pour que ce sujet revienne plus facilement dans les consultations futures et que le médecin puisse y apporter une aide adaptée. Une recherche sur les moyens d'allier prévention de la perte d'autonomie et médecine générale pourrait ouvrir de nouvelles perspectives d'avenir.
Author: Philippe Colin Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 154
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Rentrer en institution pour y finir ses jours est probablement une des décisions les plus importantes qu'un être humain aura à prendre de toute son existence. Cruciale sur le plan humain, l'admission des personnes âgées en institution est aussi un réel enjeu de santé publique car le vieillissement de la population conduira inévitablement à une augmentation du nombre de demande d'institutionnalisation au cours des prochaines années. Notre étude prospective s'est intéressée au processus d'admission en institution pour personnes âgées. Elle repose sur l'analyse de 43 dossiers, réalisée dans les unités d'EHPAD du Centre Gériatrique de Champmaillot du CHU de Dijon entre janvier et mars 2011. Elle présentait trois objectifs: analyser les profils des futurs résidants et en dégager des catégories selon des caractéristiques bien établies, identifier les difficultés ressenties au cours de l'admission et préciser le rôle joué par le médecin traitant tout au long de cette démarche. Plusieurs résultats significatifs en émergeaient. Les entrants en EHPAD pouvaient effectivement être regroupés en trois groupes dont les caractéristiques (motifs d'entrée, durée pendant laquelle le maintien a domicile a été difficile,..) sont bien identifiées. Les principales difficultés ressenties étaient liées surtout à la lourdeur des procédures et au délai parfois très long entre demande et entrée dans la structure. Les difficultés financières étaient elles aussi prépondérantes. Souvent retrouvés dans la littérature, les problèmes socio-psychologiques, tel que le consentement, étaient curieusement sous représentés dans l'étude. Le rôle du médecin traitant était très variable et son intervention, lorsqu'elle a lieu, n'améliorait pas significativement la prise en charge lors de l'entrée en institution. Nous en avons conclu qu'il existe des profils particuliers chez les entrants en EHPAD, qu'une étude plus approfondie permettrait de mieux cerner leurs demandes et proposer une admission plus personnalisée et que, finalement, une formation théorique sur le dossier d'entrée (avec notamment une aide pour la grille AGGIR) pourrait améliorer la réalisation initiale et permettre une réduction des délais d'admission.
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"Les personnes de plus de 60 ans représentent aujourd'hui 23% de la population, contre seulement 17% en 1960 (source : CNSA, 2015). Parmi eux, près de 600 000 vivent en maison de retraite ou Établissement d'hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Nous nous intéressons, dans cette étude, au choix d'hébergement des personnes âgées. Nous nous appuyons sur le constat que ni le coût ni la dépendance, ne peuvent justifier, à eux seuls, ce choix. Cette étude s'appuie sur l'analyse seconde des données de l'enquête Handicap-Santé volet ménage (2008) et volet institution (2009). Nous avons utilisé un modèle logistique pour démontrer le coût d'hébergement, de la dépendance physique et psychique et des caractéristiques socioéconomiques de l'individu sur la probabiblité de résider en EHPAD. Nos résultats suggèrent d'un part que l'âge, l'absence du réseau social, et la dépendance augmentent la probabilité de vivre en institution. D'autre part, le fait d'avoir des enfants, d'avoir un réseau social, d'avoir fait des études supérieures diminuent cette probabilité. En revanche, le coût de vivre en institution a un effet indéterminé sur le choix de la domiciliation. Enfin, l'analyse des déterminants en fonction du niveau de dépendance permet de mettre en exergue un rôle différent des facteurs socio-économiques suivant le niveau de dépendance de l'individu. " [source : résumé].
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Introduction : la dépression est un problème de santé publique. Chez la personne âgée celle-ci est plus compliquée à prendre en charge. D'après certaines études, la prévalence de la dépression serait plus importante dans les EHPAD. Ce travail consiste à recueillir le ressenti de personnes âgées résidentes d'EHPAD et souffrant de dépression sur leur prise en charge et le rôle de chaque intervenant pour ainsi obtenir des pistes d'amélioration. Méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés dans des EHPAD. Résultats : quinze entretiens ont été réalisés dans quatre EHPAD différents. Les personnes âgées pensent que leurs symptômes dépressifs sont soit normaux, soit inintéressants. Elles mettent beaucoup en relation les plaintes somatiques et les troubles du moral. On retrouve l'importance qui est donnée au soin du corps et à la proximité qu'elles ont avec le personnel. Pour ces résidents, le médecin généraliste est une personne de confiance, pour autant ils éprouvent des difficultés à lui parler de leur dépression. Le rôle de la psychologue est trop méconnu par certains résidents. Les patients sont globalement satisfaits de leurs traitements antidépresseurs, n'évoquant que peu d'effets secondaires mais au contraire un effet bénéfique sur le moral. L'environnement de l'EHPAD, par le côté familier de leur chambre, est rassurant, ils se sentent moins isolés qu'ils ne l'étaient parfois au domicile. L'entourage, lorsqu'il est présent, est un vrai facteur protecteur du syndrome dépressif. Malheureusement les personnes interrogées sont pour la plupart isolées. Conclusion : cette thèse a permis de mettre en lumière tous les intervenants et facteurs entrant dans la prise en charge de la dépression chez une personne âgée en EHPAD. Ces résultats permettent un début de piste d'amélioration dans la prise en charge des personnes âgées souffrant de dépression en EHPAD. C'est à nous médecin généraliste de faire le lien avec tous ces intervenants. Il est, par exemple, important que le médecin traitant pose des questions sur l'état du moral des patients à chaque consultation, que l'intérêt d'entretiens avec la psychologue soit régulièrement évoqué et de préserver la qualité des soins du corps.
Author: Anne-Sophie Villain
Author: Anne-Sophie Villain
Author: Aurélie Tanvert
Author: Georges Arbuz
Author: Nicolas Bur
Author: Victoire Cognat
Author: Chloé Archambaud
Author: Philippe Colin
Author: Elsa Perdrix
Author: Clémence Gavois
Author: Pierre-Médérik Soubiron