Radiothérapie Conformationnelle Par Modulation D' Intensité Des Cancers de la Cavité Buccale Et de L' Oropharynx PDF Download
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Author: Cécile Mione Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 0
Book Description
Objectif: Evaluer les résultats carcinologiques de la radiothérapie conformationnelle parmodulation d'intensité (RCMI) post-opératoire des carcinomes épidermoïdes de la cavitébuccale et de l'oropharynx; avec un focus particulier sur les récidives locales et les différents modèles d'analyse de ces récidives. Matériels et méthodes: De 2011 à 2019, 167 patients ayant eu une RCMI post-opératoire pourun carcinome épidermoïde de la cavité buccale ou de l'oropharynx ont été analysés. Trente-quatre pourcents des patients avaient une marge R1et 42% des engainements périnerveux. La RCMI était réalisée selon une technique d'arcthérapie volumétrique (VMAT) avec 2 ou 3niveaux de dose (54, 60 et 66Gy en 30-33 fractions). Les volumes de récidive ont été délinéés sur le scanner diagnostique de la récidive puis recalés par une méthode déformable sur le scanner dosimétrique initial. Différentes méthodes d'analyse des récidives ont été comparées:1/ quantification du pourcentage de recoupe entre le Vrécidive et le CTV;2/ quantification du pourcentage de recoupe entre le Vrécidive et l'isodose 95% de la dose prescrite; 3/positionnement du barycentre du Vrécidive par rapport au CTV; 4/analyse mixte,géométrique et dosimétrique. Résultats: Le suivi médian était de 33 mois. A 2 ans, la survie globale et le contrôle local étaientrespectivement de 80% et 90%. Les facteurs influençant significativement la survie globale enanalyse multivariée étaient la présence d'effraction extra-capsulaire et la taille tumorale (T1-T2 vs T3-T4). Il y a eu 17 récidives locales. Le volume moyen des récidives était de 31,5cm3.Les facteurs influençant significativement le contrôle local en analyse multivariée étaient le stade T (T1-T2 vs T3-T4) et la présence d'engainements périnerveux. Le nombre de récidives «infield» était de 1, 9, 8 et 8, par les méthodes utilisant le CTV, l'isodose, le barycentre et mixte respectivement. Le nombre de récidive «marginal» était de 11,4,5et3, par les méthodes utilisant le CTV, l'isodose, le barycentre et mixte respectivement. Il n'existait aucune corrélation stricte entre les différentes méthodes d'analyse. Conclusion: Les résultats carcinologiques du VMAT post-opératoire des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale ou de l'oropharynx dans cette étude sont conformes aux données de la littérature. Il existe à ce jour plusieurs méthodes d'analyse des récidives publiées sans qu'aucune n'ait montré de supériorité par rapport aux autres. La méthode d'analyse des récidives employée peut affecter significativement les conclusions sur l'origine de celles-ci.
Author: Cécile Mione Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 0
Book Description
Objectif: Evaluer les résultats carcinologiques de la radiothérapie conformationnelle parmodulation d'intensité (RCMI) post-opératoire des carcinomes épidermoïdes de la cavitébuccale et de l'oropharynx; avec un focus particulier sur les récidives locales et les différents modèles d'analyse de ces récidives. Matériels et méthodes: De 2011 à 2019, 167 patients ayant eu une RCMI post-opératoire pourun carcinome épidermoïde de la cavité buccale ou de l'oropharynx ont été analysés. Trente-quatre pourcents des patients avaient une marge R1et 42% des engainements périnerveux. La RCMI était réalisée selon une technique d'arcthérapie volumétrique (VMAT) avec 2 ou 3niveaux de dose (54, 60 et 66Gy en 30-33 fractions). Les volumes de récidive ont été délinéés sur le scanner diagnostique de la récidive puis recalés par une méthode déformable sur le scanner dosimétrique initial. Différentes méthodes d'analyse des récidives ont été comparées:1/ quantification du pourcentage de recoupe entre le Vrécidive et le CTV;2/ quantification du pourcentage de recoupe entre le Vrécidive et l'isodose 95% de la dose prescrite; 3/positionnement du barycentre du Vrécidive par rapport au CTV; 4/analyse mixte,géométrique et dosimétrique. Résultats: Le suivi médian était de 33 mois. A 2 ans, la survie globale et le contrôle local étaientrespectivement de 80% et 90%. Les facteurs influençant significativement la survie globale enanalyse multivariée étaient la présence d'effraction extra-capsulaire et la taille tumorale (T1-T2 vs T3-T4). Il y a eu 17 récidives locales. Le volume moyen des récidives était de 31,5cm3.Les facteurs influençant significativement le contrôle local en analyse multivariée étaient le stade T (T1-T2 vs T3-T4) et la présence d'engainements périnerveux. Le nombre de récidives «infield» était de 1, 9, 8 et 8, par les méthodes utilisant le CTV, l'isodose, le barycentre et mixte respectivement. Le nombre de récidive «marginal» était de 11,4,5et3, par les méthodes utilisant le CTV, l'isodose, le barycentre et mixte respectivement. Il n'existait aucune corrélation stricte entre les différentes méthodes d'analyse. Conclusion: Les résultats carcinologiques du VMAT post-opératoire des carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale ou de l'oropharynx dans cette étude sont conformes aux données de la littérature. Il existe à ce jour plusieurs méthodes d'analyse des récidives publiées sans qu'aucune n'ait montré de supériorité par rapport aux autres. La méthode d'analyse des récidives employée peut affecter significativement les conclusions sur l'origine de celles-ci.
Book Description
Introduction : En cas d'exérèse chirurgicale complète et d'absence de critère histologique de gravité, de nombreux cancers des VADS ne sont pas irradiés en post-opératoire, afin d'éviter les effets secondaires de la radiothérapie. Il n'y a cependant pas de consensus sur les critères de non-irradiation en ce qui concerne l'atteinte ganglionnaire, facteur pronostique majeur des cancers des VADS. Le but de cette étude est de comparer la survie et la qualité de vie des patients atteints de cancers pN1 de la cavité buccale et de l'oropharynx en fonction de leur traitement post-opératoire : radiothérapie, radiochimiothérapie ou surveillance. Matériel et méthode : Cette étude monocentrique rétrospective et descriptive a inclus des patients opérés de cancers de la cavité buccale et de l'oropharynx pN1 sans rupture capsulaire. Les tests du Log-Rank, de Cox et de Fisher étaient utilisés. Résultats : La survie des patients dans leur ensemble n'était pas significativement différente selon le traitement reçu. Au sein des patients de moins de 70 ans, la survie globale des patients irradiés était moins bonne que celle des patients non irradiés (p=0.0015), il n'y avait pas de différence au sein des plus de 70 ans. Le traitement adjuvant ne modifiait pas la survie des patients, qu'ils aient des critères histologiques de gravité ou non. Il ne modifiait pas non plus la qualité de vie. Conclusion : Le statut pN1 sans rupture capsulaire pourrait être un critère de non- irradiation post-opératoire des cancers de la cavité buccale et de l'oropharynx.
Author: Adélaïde Bitu Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 304
Book Description
La France est particulièrement impactée par le cancer de la cavité buccale en raison notamment de la forte consommation d'alcool. Le facteur de risque numéro un reste néanmoins le tabac. L'imprégnation alcoolo-tabagique explique en grande partie la survenue de cancer de la cavité buccale. Le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses est en étroit lien avec les consultations dentaires. Le chirurgien dentiste occupe un rôle prépondérant dans la recherche et la reconnaissance de lésions anormales. Le diagnostic est posé d'après le résultat de l'analyse histopathologique de la lésion après biopsie. En cas de lésions tumorales découvertes, le choix du traitement fait suite à une concertation pluridisciplinaire. Selon les caractéristiques de la tumeur, la sélection se porte sur la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie ou dans une moindre mesure sur la chimiothérapie. Associé au traitement du cancer, le sevrage alcoolique doit être instauré en parallèle. À l'officine, le patient atteint d'un cancer fait l'objet d'un accueil et d'une écoute appréciés. Le pharmacien est disponible pour discuter avec le malade de son traitement et des désagréments rencontrés. Le professionnalisme du pharmacien en fait un interlocuteur privilégié lors de la survenue d'effets indésirables liés aux traitements ou à l'évolution de la pathologie. Les conseils prodigués, additionnés à la thérapie suivie, visent à améliorer le confort et la qualité de vie du patient.
Book Description
Au cours des trente dernières années, le taux de survie à cinq ans pour les cancers de la bouche n'a que peu progressé, malgré les évolutions en termes d'anesthésie, de chirurgie, de radiothérapie et de chimiothérapie. La survie reste liée à un diagnostic tardif, entraînant une prise en charge à des stades avancés de la maladie. Cela explique le très mauvais pronostic des cancers des VADS. Nous commencerons par faire le point sur le cancer buccal tant au niveau de l'épidémiologie qu'au niveau de ses principales étiologies ; puis nous présenterons l'histologie de la muqueuse saine, dysplasique et enfin cancéreuse. Après avoir défini le dépistage, ainsi que les régions accessibles à l'examen odonto-stomatologique, nous détaillerons l'examen clinique, l'apparence normale des tissus sains et pathologiques. Nous avons choisi de présenter le dépistage tel qu'il est réalisé aujourd'hui classiquement en clinique, en s'appuyant sur l'inspection des régions concernées grâce à une éclairage adéquat par le scialytique, ainsi que sur la palpation. Puis nous le présenterons au travers d'un outil qui s'appuie sur l'auto-fluorescence des tissus observés, le VELscope®. Il ne remplace pas l'examen classique mais apporte des informations complémentaires à celui-ci
Author: Marianna De Camargo Cancela Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 365
Book Description
L’objectif de ces travaux est de connaître et évaluer les caractéristiques épidémiologiques des cancers de la cavité orale et de l’oropharynx. Ces deux localisations partagent des facteurs de risque en commun, et sont de fait souvent regroupées dans les études épidémiologiques. Cependant, la découverte de facteurs de risque spécifiques, telle l’infection par le virus du papillome humain pour les cancers de l’oropharynx, nous conduit à fournir des taux d’incidence spécifiques avec la classification anatomique de ces cancers. En réorganisant les données disponibles dans la base des données du Centre International de Recherche sur le Cancer, nous avons recherché les cas incidents au niveau mondial et recalculé les taux d’incidence dans les registres de 60 pays, pendant la période 1998-2002. La classification TNM n’est pas disponible dans les bases de données du CIRC. Nous avons identifié et contacté les registres du cancer qui ont déclaré son recueil. Cela nous a permis de créer et structurer une base des données innovante et inédite, dont les informations ont été analysées par rapport à la qualité. Finalement nous avons comparé la distribution de stades précoces et avancés dans 8 pays. Les résultats montrent que l’incidence des cancers de la cavité buccale et de l’oropharynx est très hétérogène au niveau mondial par rapport à la sous localisation des tumeurs, à l’âge d’incidence, au ratio homme/femme et au stade clinique.
Author: Cécile Mione
Author: Cécile Mione
Author: Bruno Biadala
Author: Pascal Miramont
Author: Cassandre Gasne
Author: Bernard Borowski
Author: 
Author: Adélaïde Bitu
Author: Julie Foggia
Author: Marianna De Camargo Cancela
Author: Jean-Paul Muller