Quels sont les freins des médecins généralistes à l'utilisation d'une trousse d'urgence dans leur pratique quotidienne ? PDF Download
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INTRODUCTION : Les trousses d'urgence des médecins généralistes sont souvent carencées dans leur contenu. Une étude est réalisée, avec comme objectif d'évaluer les freins des médecins généralistes à la bonne tenue de leur trousse d'urgence. MATERIEL et METHODE : Dix médecins ont participé à une étude qualitative, basée sur des réunions de groupe ou des réunions individuelles. Le but de ce types de travail est de connaître le ressenti des interrogés, avec une approche réflexive. Le logiciel Nvivo a été utilisé pour analyser les entretiens. RESULTATS : Le contenu des réunions a permis de distinguer trois thèmes : la diminution de l'activité d'urgence en médecine générale, la composition des trousses des interrogés, les freins à la tenue de la trousse. Les difficultés retrouvées ont été les problèmes de conservation, de péremption, les difficultés logistiques, la perte de conviction de l'intérêt des trousses d'urgence. CONCLUSION : Il existe de nombreux freins à la réalisation de la trousse d'urgence, qui rendent sa constitution et son entretien difficile. Des solutions sont proposées, comme la participation d'un prestataire à l'élaboration de la trousse, ou une formation spécifique
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INTRODUCTION : Les trousses d'urgence des médecins généralistes sont souvent carencées dans leur contenu. Une étude est réalisée, avec comme objectif d'évaluer les freins des médecins généralistes à la bonne tenue de leur trousse d'urgence. MATERIEL et METHODE : Dix médecins ont participé à une étude qualitative, basée sur des réunions de groupe ou des réunions individuelles. Le but de ce types de travail est de connaître le ressenti des interrogés, avec une approche réflexive. Le logiciel Nvivo a été utilisé pour analyser les entretiens. RESULTATS : Le contenu des réunions a permis de distinguer trois thèmes : la diminution de l'activité d'urgence en médecine générale, la composition des trousses des interrogés, les freins à la tenue de la trousse. Les difficultés retrouvées ont été les problèmes de conservation, de péremption, les difficultés logistiques, la perte de conviction de l'intérêt des trousses d'urgence. CONCLUSION : Il existe de nombreux freins à la réalisation de la trousse d'urgence, qui rendent sa constitution et son entretien difficile. Des solutions sont proposées, comme la participation d'un prestataire à l'élaboration de la trousse, ou une formation spécifique
Author: Anne Brohet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 458
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La trousse d’urgence est un outil portatif diagnostique et thérapeutique usuel au médecin généraliste quel que soit son secteur d’activité ; en effet, devant une situation clinique urgente, l’obligation de moyens impose au médecin d’administrer les premiers soins dans l’attente des secours médicalisés. Cependant, la disparité des remarques des médecins sur ce sujet, la plupart tendant vers une obsolescence du rôle du médecin et de sa trousse dans la prise en charge des urgences, a incité à dresser un état des lieux. Ce travail a consisté en une enquête menée auprès de 100 médecins généralistes de Picardie sous forme de questionnaire, visant à faire une mise au point sur les situations cliniques urgentes qu’ils rencontrent actuellement, le matériel et la thérapeutique qu’ils utilisent pour y faire face, et leur rapport à l’urgence d’une manière plus générale. L’analyse de cette étude a permis de constater que la trousse d’urgence était toujours indispensable au quotidien du médecin généraliste de Picardie. En effet, les médecins généralistes de Picardie restent confrontés à un grand nombre de situations cliniques urgentes voir vitales, avec toutefois une moindre fréquence de ces dernières pour le secteur urbain. Cependant, le contenu des trousses n’est pas toujours adapté, les produits de confort tendant à prendre le pas sur les produits de l’urgence grave. Les médecins ruraux et les jeunes médecins sont mieux équipés et/ou plus interventionnistes que leurs confrères. Les résultats obtenus ont incité à proposer le contenu d’une trousse d’urgence de base avec le minimum requis pour tout secteur d’exercice. Enfin, la plupart des généralistes considèrent, peut-être à tort, qu’à l’avenir leur trousse d’urgence va devenir obsolète parce que les interventions des urgentistes seront bien plus fréquentes. La plupart, pourtant, souhaiteraient intensifier les séances de FMC en matière d’urgence et un pourcentage non négligeable serait prêt à effectuer des stages réguliers dans les services d’accueil d’urgence. Le médecin généraliste a vu son rôle dans la prise en charge des urgences se modifier considérablement et s’amenuiser, au fil des ans, avec le développement des équipes spécialisées. Or, les urgences et les moyens mis en œuvre pour y faire face sont en perpétuelle évolution: c’est ainsi que l’on assiste actuellement au développement des moyens de télécommunication entre libéraux et urgentistes, optimisant ainsi la prise en charge du patient et la gestion du système de soins dans sa globalité. La composition de la trousse d’urgence évoluera donc inéluctablement dans les années à venir pour s’adapter à ces nouvelles modalités de prises en charge
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Introduction: Devant son rôle important dans la gestion des urgences, le médecin généraliste(MG) a besoin d'un matériel adapté face à l'imprévu. Une trousse médicale d'urgence entretenue avec une mise à jour régulière semble indispensable. L'objectif de cette étude est d'avoir un aperçu sur le vécu des situations d'urgence par les généralistes en 2017 dans le cadre de l'obligation des moyens, montrer que l'entretien et la mise à jour de la trousse médicale d'urgence est une tache pénible pour le MG et se poser la question si cela est un frein à son engagement dans les urgences. Méthodologie : étude descriptive semi quantitative : un questionnaire divisé en cinq parties a été diffusé via Google Doc par courriel électronique, aux médecins généralistes en cours d'exercice dans la région du Languedoc Roussillon. Résultats : au total 210 MG ont répondu à notre questionnaire. La formation à l'urgence est essentiellement lie à l'expérience personnelle (48%), ainsi que l'élaboration de la trousse d'urgence (90%) et sa mise à jour (77%). 68% des MG et 41% précisent respectivement un niveau de pénibilité d'entretien de la trousse et un niveau de frein à l'engagement dans les urgences supérieur ou égale à 5 sur une échelle de 0 à 10. Plus la pénibilité perçue est forte et plus elle est en lien avec la perception qu'elle représente un frein à l'engagement dans les situations urgentes de façon significative, p = 0,58, p
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Introduction : En 2022 plusieurs communes de Franche-Comté se situent encore à plus de trente minutes d'une aide médicale d'urgence. Le dispositif MCS, présent pour l'instant uniquement dans le département du Doubs, accuse une diminution progressive de son effectif depuis sa création en 2011. Objectif: Mettre en évidence les freins des médecins généralistes à s'engager dans le dispositif de Médecins Correspond SAMU (MCS) en Franche-Comté en 2022. Matériels et méthodes : Étude observationnelle prospective quantitative interrogeant par questionnaires les médecins généralistes exerçant à plus de trente minutes d'un SAMU et les médecins généralistes adhérant déjà au dispositif de MCS. Résultats: Parmi les 50 médecins exerçant en zone éligible au dispositif MCS, l'ensemble des 7 MCS du Haut-Doubs ont répondu à l'étude, et nous avons recueilli 25 réponses de médecins non correspondant SAMU. Les médecins correspondant SAMU du Haut-Doubs sont satisfaits de leur adhésion au dispositif notamment en ce qui concerne la formation annuelle (100%), l'approvisionnement en matériel d'urgence (85,7%), et la rémunération (100%). Pour 43% d'entre eux l'adhésion au dispositif a modifié leur pratique en médecine générale, leur permettant par exemple une meilleure prise en charge des urgences au cabinet. Parmi les médecins non-MCS, on note une forte méconnaissance du dispositif : 48% d'entre eux ignorent qu'ils sont situés en zone d'éligibilité MCS, et seulement 16% ont été contactés par l'ARS ou le SAMU pour intégrer le dispositif. Enfin, 36% des médecins non-MCS interrogés pourraient être intéressés par l'adhésion au dispositif à la suite de ce questionnaire. Conclusion: Le dispositif MCS constitue un des moyens pour améliorer l'accès à la prise en charge médicale d'urgence. Malgré les freins mis en avant au cours de ce travail, des solutions existent et doivent être mise en place afin de renforcer le dispositif dans le Haut-Doubs, mais aussi de l'étendre à l'ensemble de la Franche Comté
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Il n'existe pas de recommandations formelles concernant les médicaments devant être contenus dans la trousse d'urgence d'un médecin généraliste. De nombreuses listes sont disponibles, suggérant pour la plupart des trousses fournies, mais encombrantes et potentiellement inadaptées à la médecine générale ambulatoire. Nous avons mené une étude descriptive transversale à partir d'un questionnaire envoyé aux médecins généralistes de l'Orne, département rural et à la démographie médicale défavorable. L'objectif principal de ce travail était l'étude de la composition médicamenteuse de leur trousse d'urgence, et la proposition d'une trousse « type » au décours. L'objectif secondaire était la mise en évidence de facteurs susceptibles d'influencer la possession d'une trousse d'urgence. Nous n'avons pas mis en évidence d'influence significative de l'âge, du sexe, de la formation en médecine d'urgence, de la réalisation de visites à domicile, du délai d'intervention du SMUR, du mode et du lieu d'exercice sur la possession d'une trousse d'urgence par les médecins généralistes, sous réserve d'un effectif faible. Nous avons pu proposer à partir des résultats de notre étude une trousse fournie, d'un encombrement minime, comportant 16 médicaments essentiels et leurs moyens d'administration, pour un coût total estimé à 137,68 €.
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Introduction : La prévention quaternaire (P4) est une « action menée pour identifier un patient ou une population à risque de surmédicalisation, le protéger d'interventions médicales invasives, et lui proposer des procédures de soins éthiquement et médicalement acceptables ». L'objectif de l'étude était d'identifier les freins et les facteurs facilitants de la P4, selon les médecins généralistes (MG) interrogés. Méthodes : La méthode qualitative selon une approche inspirée de la théorisation ancrée a été utilisée. 14 entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés. Les MG ont été recrutés au fur et à mesure du recueil et de l'analyse des données, selon un échantillonnage raisonné théorique. Résultats : Les MG ont fait émerger une multitude de freins à la P4 : des freins intrinsèques au patient comme la demande insistante du patient, des freins intrinsèques au médecin tel que la peur du médecin, des freins extrinsèques au patient comme le système de soins actuel et des freins extrinsèques au médecin tel que l'existence de recommandations contradictoires. Les MG ont aussi évoqué plusieurs facteurs facilitants de la P4 : des facteurs facilitants intrinsèques au patient comme une bonne relation médecin-patient basée sur la confiance, des facteurs facilitants intrinsèques au médecin tel qu'être bon communiquant, des facteurs facilitants extrinsèques au patient tel que l'éducation du patient et des facteurs facilitants extrinsèques au médecin comme la centralisation et l'informatisation des informations médicales. La majorité des facteurs intrinsèques au patient et au médecin étaient des facteurs graduels dont l'expression variait de dimension le long d'un continuum et cela différemment d'un individu à un autre. Conclusion : Les résultats sont cohérents avec les données de la littérature. L'étude fait émerger de nouveaux freins et facteurs facilitants et approfondit certains facteurs déjà présents dans la littérature comme les causes de la demande insistante du patient. Ces freins et ces facteurs facilitants de la P4 agissent sur deux acteurs, que sont le médecin et le patient. Le médecin à un rôle majeur puisqu'il peut intervenir sur une majorité de freins liés au patient mais aussi sur ses propres freins. Les autres professionnels de santé ont aussi un rôle à jouer dans la P4.
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La trousse d'urgence fait partie du matériel “de base” du médecin généraliste. L'absence de recommandation officielle sur son contenu est source d'une grande disparité. Cette thèse présente une étude descriptive transversale observationnelle dont les données ont été recueillies entre le 1er avril 2022 et le 14 juin 2022. Parmi les médecins généralistes du Calvados qui constituaient la population source, 83 ont envoyé un questionnaire complet. L'objectif principal de cette étude était de déterminer le contenu de la trousse d'urgence des médecins généralistes du Calvados. Les objectifs secondaires étaient de mettre en évidence un éventuel impact de la pandémie de la covid 19 sur la composition de cette trousse et de déceler les autres facteurs l'influençant. Nous avons pu, après avoir relevé les taux de présence des composants de la trousse d'urgence, mettre en évidence un sentiment d'appauvrissement du contenu de cette trousse avec le temps lié à une baisse d'utilité ressentie par les médecins généralistes. La covid 19 a entraîné une hausse significative du taux de possession des masques et des saturomètres dans les trousses d'urgences des omnipraticiens calvadosiens mais elle a également stoppé l'appauvrissement de la composition de ces trousses. Enfin 2 facteurs ont pu être mis en évidence comme influençant significativement le contenue de la trousse d'urgence: le type d'installation: les généralistes installés en cabinet de groupes ont des trousses plus fournies que ceux installés seul et le délai d'intervention d'un SMUR: plus ce délai est important plus la trousse d'urgence des médecins généralistes est fournie. Si la covid 19 a pu stopper l'appauvrissement du contenu de la trousse d'urgence, qu'en sera-t-il dans les années à venir? Cette évolution est-elle le reflet d'une évolution des pratiques, d'un transfert d'activité entre métiers du soins ?
Author: Marie Delecluse Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 82
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Contexte : le médecin généraliste est au cœur du parcours de soins coordonnés (loi de 2004). Il est confronté aux urgences en assurant la permanence des soins. Ainsi une trousse d'urgence bien pensée peut être primordiale. Objectif : évaluer le contenu de la trousse d'urgence du médecin généraliste picard. Et analyser la différence de composition en fonction de l'âge, du lieu d'exercice ainsi que de la proximité d'une structure mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Méthode : étude quantitative prospective réalisée de mai à juin 2017 en Picardie par l'envoi d'un questionnaire par email. Résultats : le taux de réponses était de 17,4%. La trousse d'urgence du médecin généraliste picard comportait en moyenne 32 items. Les trois médicaments les plus présents étaient la ceftriaxone, les dérivés nitrés et le salbutamol à plus de 90% sans rapport significatif avec leur utilité. Le matériel minimal nécessaire était présent dans la majeure partie des trousses. Il a été mis en évidence des différences significatives de composition en fonction de l'âge. Parmi celles-ci 86% des médecins composaient leur trousse selon leur expérience professionnelle. L'étude n'a pas permis de mettre en évidence de différences significatives concernant le lieu d'exercice et l'éloignement du SMUR. Conclusion : la grande diversité de l'exercice médical impose des variations du contenu de la trousse d'urgence. L'étude n'a révélé que des tendances statistiques. Ceci permet un état des lieux et montre l'envie de formation de certains praticiens à ce sujet.
Author: Laura Bertin Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 136
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Contexte : Les médecins généralistes ressentent souvent un manque de maîtrise face à l'urgence. L'objectif principal de ce travail est d'évaluer les besoins des médecins généralistes concernant la formation à l'urgence. Méthode : Etude qualitative explorant les besoins de 17 généralistes brétilliens relatifs à la gestion de l'urgence par 3 focus groups intégralement retranscrits et analysés. Résultats : Afin d'entretenir et d'améliorer leurs connaissances médicales et compétences pratiques, les généralistes souhaiteraient une formation ajustée à leurs acquis, à leur mode d'exercice, au type d'installation, au matériel et à la proximité du SMUR. Il s'agirait aussi d'aborder les moyens d'évacuation, la gestion du stress ou le risque collectif. Conclusion : La formation à l'urgence des médecins généralistes devra s'adapter à tous les aspects de leur pratique quotidienne et répondre aux obligations de développement professionnel continu. Ainsi, l'AFGSU apparait être une bonne base de travail.
Author: Clémentine Lassée
Author: Clémentine Lassée
Author: Anne Brohet
Author: Georgette Fares
Author: Mathieu Becker
Author: François Huguet
Author: Jamel Fraj
Author: Dominique Gonçalves
Author: Émeric Vandenbussche
Author: Marie Delecluse
Author: Laura Bertin