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Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ?

Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ? PDF Author: François Berret
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Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ? Entretiens semi-directifs et focus groups de Maitres de Stage des Universités autour de leur pratique actuelle du tiers payant à l'heure où est débattue sa généralisation. Contexte : Le système de santé français a pour objectif de garantir un accès aux soins égalitaire et solidaire à toute la population. Or, la difficulté d'avance des frais par le patient avant son remboursement par les assurances maladie creuse les inégalités sociales. Les généralistes libéraux peuvent choisir d'utiliser le tiers payant pour dispenser le patient de l'avance des frais de santé. Au-delà du fait que cette pratique va devenir un droit pour toute la population d'ici 2017, qu'est-ce qui détermine actuellement les choix de ces médecins à pratiquer ou non le tiers payant ? Méthode : Etude qualitative de phénoménologie analysant 13 entretiens semi-directifs et 2 focus groups de Maitres de Stage des Universités de la région Nord-Pas-de-Calais, entre le 24 juin et le 18 juillet 2014. Elle repose sur un argumentaire élaboré, via les données d'un verbatim codé par fragments, grâce au logiciel de recherche QSR-NVivo10. Résultats : Le tiers payant est considéré comme une pratique répandue et fréquente chez tous les médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais. La pratique du tiers payant doit cependant se plier aux exigences de bon fonctionnement de l'entreprise libérale des médecins. Le tiers payant complexifie en effet la communication entre les différents payeurs du soin. Les généralistes emploient différents moyens de paiement, dont le tiers payant, pour améliorer l'accès aux soins des patients qu'ils jugent précaires. Ce discernement est revendiqué comme étant une compétence inhérente du médecin généraliste à prendre en charge le patient dans sa globalité. Par ailleurs, la décision du tiers payant résulte d'un processus de négociation entre le médecin et son patient. Le tiers payant révèle quelle importance le médecin donne au rapport à l'argent dans la relation de soins : de dépendance, d'aide ou de responsabilité. Enfin, les médecins veillent à promouvoir la valeur de leur travail. Pour certains, le paiement reste le déterminant de l'échange, vecteur des valeurs de l'acte médical. Pour d'autres, le tiers payant permet de dépasser le rapport financier en simplifiant la relation médecin-patient au seul soin. Conclusion : Au-delà d'un rapport d'ambivalence entre favoriser l'accès aux soins primaires et conserver une indépendance idéologique et pratique, propre à la profession libérale, l'utilisation ou non du tiers payant révèle une conception singulière de la médecine générale, tant sur le plan économique que dans la vision de l'aide à autrui.

Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ?

Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ? PDF Author: François Berret
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Quelles sont les motivations des médecins généralistes à pratiquer ou non le tiers payant en région Nord-Pas-de-Calais ? Entretiens semi-directifs et focus groups de Maitres de Stage des Universités autour de leur pratique actuelle du tiers payant à l'heure où est débattue sa généralisation. Contexte : Le système de santé français a pour objectif de garantir un accès aux soins égalitaire et solidaire à toute la population. Or, la difficulté d'avance des frais par le patient avant son remboursement par les assurances maladie creuse les inégalités sociales. Les généralistes libéraux peuvent choisir d'utiliser le tiers payant pour dispenser le patient de l'avance des frais de santé. Au-delà du fait que cette pratique va devenir un droit pour toute la population d'ici 2017, qu'est-ce qui détermine actuellement les choix de ces médecins à pratiquer ou non le tiers payant ? Méthode : Etude qualitative de phénoménologie analysant 13 entretiens semi-directifs et 2 focus groups de Maitres de Stage des Universités de la région Nord-Pas-de-Calais, entre le 24 juin et le 18 juillet 2014. Elle repose sur un argumentaire élaboré, via les données d'un verbatim codé par fragments, grâce au logiciel de recherche QSR-NVivo10. Résultats : Le tiers payant est considéré comme une pratique répandue et fréquente chez tous les médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais. La pratique du tiers payant doit cependant se plier aux exigences de bon fonctionnement de l'entreprise libérale des médecins. Le tiers payant complexifie en effet la communication entre les différents payeurs du soin. Les généralistes emploient différents moyens de paiement, dont le tiers payant, pour améliorer l'accès aux soins des patients qu'ils jugent précaires. Ce discernement est revendiqué comme étant une compétence inhérente du médecin généraliste à prendre en charge le patient dans sa globalité. Par ailleurs, la décision du tiers payant résulte d'un processus de négociation entre le médecin et son patient. Le tiers payant révèle quelle importance le médecin donne au rapport à l'argent dans la relation de soins : de dépendance, d'aide ou de responsabilité. Enfin, les médecins veillent à promouvoir la valeur de leur travail. Pour certains, le paiement reste le déterminant de l'échange, vecteur des valeurs de l'acte médical. Pour d'autres, le tiers payant permet de dépasser le rapport financier en simplifiant la relation médecin-patient au seul soin. Conclusion : Au-delà d'un rapport d'ambivalence entre favoriser l'accès aux soins primaires et conserver une indépendance idéologique et pratique, propre à la profession libérale, l'utilisation ou non du tiers payant révèle une conception singulière de la médecine générale, tant sur le plan économique que dans la vision de l'aide à autrui.

Les positions des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais face à la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique

Les positions des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais face à la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique PDF Author: Stéphane Cousin
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Contexte La convention médicale de 2011 introduit un système de paiement à la performance dans les revenus des médecins : la Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP). Le généraliste est évalué sur 29 indicateurs lui permettant de recevoir une prime annuelle. A deux ans de sa mise en oeuvre, quelles sont les positions des médecins face au dispositif et ses modalités? Comment intègrent-t-ils la ROSP dans sa rémunération, sa relation avec la sécurité sociale et sa vie professionnelle ? Méthode : étude quantitative descriptive par questionnaire envoyé par e-mail à 491 généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais entre le 25 septembre et 5 novembre 2013. L'analyse des données était effectuée par le CERIM. Résultats : 109 réponses étaient analysées. Seuls 19% des généralistes étaient satisfaits de la ROSP trouvant à 49% les indicateurs de santé publique non pertinents, à 47 % le système de calcul injuste et à 78% la prime trop faible. 51,4% des médecins ne croyaient pas à un impact positif de la ROSP sur la qualité des soins. Plus le médecin était installé depuis longtemps, plus il risquait d'être insatisfait du dispositif (OR=0,04 IC [0-0,23] (p=0,00107) pour la tranche des 30-40 années d'installation). Les médecins ayant perçu plus de 5000 euros étaient plus satisfaits (OR 7,73 IC [1,88-45,29] (p= 0,00944)). Les objectifs de la ROSP étaient pour les généralistes : une surveillance des pratiques (69%), une maîtrise des dépenses de santé (62%), une récompense des bonnes pratiques (26%), une amélioration de la qualité et l'efficience des soins (23%) et la valorisation de la médecine générale (12%). Les rapports avec les CPAM étaient positifs pour 69% des généralistes. La ROSP remettait en cause leur indépendance pour 59% d'entre eux. Conclusion :Sceptiques sur les objectifs véhiculés par la ROSP et son efficacité sur la qualité des soins, insatisfaits par sa forme (indicateurs, système de calcul) et craignant une atteinte de leur indépendance professionnelle, les généralistes remettent en cause la ROSP.

Pratique du tiers-payant par les médecins généralistes en Midi-Pyrénées

Pratique du tiers-payant par les médecins généralistes en Midi-Pyrénées PDF Author: Adeline Liquière
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Contexte : la loi de santé prévoit la généralisation obligatoire du tiers-payant pour les médecins généralistes d'ici le 1/11/2017. Objectifs : les médecins généralistes de Midi-Pyrénées pratiquent-ils le tiers-payant en dehors des cas obligatoires actuellement, quelles sont leurs motivations et leurs difficultés ? Matériel et méthodes : enquête descriptive menée au moyen d'un questionnaire auprès de 498 médecins généralistes installés en Midi-Pyrénées tirés au sort. Résultats : 181 réponses soit un taux de 36%. 94% des médecins pratiquent le tiers-payant en dehors des cas obligatoires. Les actes réalisés en tiers-payant représentent 32% des actes et concernent essentiellement des patients en ALD (88%) et les patients en difficulté financière (72%). 55% le pratiquent uniquement sur la part obligatoire, 27% sur la part obligatoire et avec certaines mutuelles et 15% sur la part obligatoire et avec toutes les mutuelles. Leurs motivations sont : faciliter l'accès aux soins et le paiement aux patients les plus fragiles financièrement, supprimer l'aspect commercial dans la relation avec les patients, alléger leur gestion comptable et s'assurer d'être payé. La principale difficulté évoquée est la perte de temps liée à la vérification des remboursements (1h et 21 minutes hebdomadaires). 80 % des médecins rapportent une perte de revenu (187 euros mensuels). 75% des médecins pensent que la généralisation obligatoire du tiers-payant aura des conséquences négatives sur leur profession et sur la santé publique mais ceux qui le pratiquent le plus sont moins pessimistes. Conclusion : les médecins généralistes de Midi-Pyrénées pratiquent déjà le tiers-payant en dehors des cas obligatoires mais sont opposés majoritairement à sa généralisation dans les conditions prévues actuellement.

Evaluation de l'intérêt des visites de délégués médicaux au cabinet du médecin généraliste

Evaluation de l'intérêt des visites de délégués médicaux au cabinet du médecin généraliste PDF Author: Süreyya Demets
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Pages : 82

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Contexte : Les visites de délégués médicaux au cabinet du médecin généraliste sont utilisées depuis plusieurs années dans le but de diffuser l’information médicale. Dominées par l’industrie pharmaceutique, dont le but commercial est décrié, ces visites se diversifient et l’on voit apparaître des visites à but non-commercial dont l’objectif reste de faire évoluer les pratiques médicales. Méthode : Réalisation d’une enquête postale avec questionnaire semi-ouvert auprès de médecins généralistes de la Région Nord-Pas-de-Calais. Parmi eux, 150 avaient accepté de recevoir une visite à but non commercial, dans le cadre d’une étude de recherche clinique. Ils ont été comparés à 150 médecins qui avaient refusé cette visite. Résultats : 58,4% des médecins ont répondu à l’enquête. L’analyse montre que les principales sources d’information utilisées par les médecins sont la presse médicale spécialisée (64,7% la classent dans les trois premières sources d’informations utilisées), les réunions d’EPU et de FMC (56,7%) et les revues spécialisées (52,7%). Si les visites au cabinet ne prennent pas la tête de ce classement, elles sont un moyen d’information que les médecins généralistes utilisent largement (en moyenne 126,5/médecin généraliste/an). 74,6% des médecins généralistes considèrent qu’elles sont un moyen acceptable de recevoir des informations médicales mais en dénoncent le côté trop commercial. Les médecins disent majoritairement se tenir informés des études en cours (71,4%). Les médecins qui ont reçu un élève délégué médical déclarent plus souvent porter un grand intérêt à ce type de visite, par comparaison à leurs confrères qui n’en ont pas reçu (78,0% vs 54,8%, p

Attractivité de la médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais

Attractivité de la médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais PDF Author: Lionel Avez
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Contexte : Bien que devenue une spécialité médicale, la médecine générale ne semble toujours pas attirer les étudiants en médecine. L'état sanitaire de la population du Nord-Pas-de-Calais est préoccupant, et cela risque de s'aggraver avec la baisse, chaque année, du nombre de médecins de premiers recours dans la région. Quelles sont les raisons qui expliquent ces problèmes de désaffection des médecins généralistes de la région, et de la désaffection des étudiants de la médecine générale ? Méthode: Afin de mieux comprendre les problèmes de démographie de la médecine générale, une enquête a été réalisée sous forme de questionnaires envoyés par mail, auprès des médecins de la région Nord-Pas-de-Calais qui ont fait leurs troisième cycle d'études médicales à Lille depuis l'année 2004. Résultats: La spécialité de médecine générale est peu attractive auprès des étudiants. Le secteur libéral et les secteurs ruraux ne les attirent pas non plus. Cela semble liée au fait que les médecins cherchent à exercer dans un environnement qui leur permet d'exercer dans de bonnes conditions de pratiques. Mais dans le contexte de féminisation de la médecine, cet environnement semble surtout devoir s'adapter aux contraintes professionnelles du conjoint qui est généralement cadre supérieur. Alors si la métropole lilloise attire les étudiants en médecine, le contexte socio-économique défavorable de la région, ne permet pas de les sédentariser. Conclusion: Les différentes mesures visant à lutter contre les inégalités territoriales d'accès aux soins, doivent être prises en considérant le médecin en tant qu'individu dans sa globalité, et non pas seulement en tant que professionnel médical.

Généralisation du tiers-payant

Généralisation du tiers-payant PDF Author: Clément David
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Pages : 91

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Introduction : La généralisation du tiers-payant a pour objectif de favoriser l'accès à la santé pour tous en luttant contre le renoncement aux soins. Cette mesure a suscité de nombreuses réactions du corps médical lors de son annonce dans le projet de Loi de santé. L'objectif principal de cette étude était d'explorer le ressenti des médecins généralistes concernant la généralisation du tiers-payant. Méthode : Une étude qualitative par focus group a été réalisée sur des médecins généralistes de l'Hérault volontaires. Résultats : Trois focus group ont été réalisés, 16 médecins généralistes interrogés. Leur ressenti est négatif quant à la généralisation du tiers-payant, notamment sur la part AMC. La majorité estime que la réforme n'est pas justifiée car le renoncement aux soins ne concerne pas la médecine générale, le système permet déjà d'aider tous les plus démunis, et que dans l'esprit des gens, on les soignera même s'ils ne peuvent pas payer. Ils considèrent que généraliser le tiers-payant peut altérer la relation médecin-patient par une perte de temps médical et une dévalorisation de l'acte. D'après eux, généraliser le tiers-payant provoquerait un risque inflationniste aussi bien lié au comportement des patients que des médecins, un risque financier pour le médecin lié essentiellement à la complexité du système de télétransmission et l'interface avec les mutuelles, et un risque de voir le système de santé se libéraliser. Certains médecins ont cependant avancé que le tiers-payant était conforme au principe d'une assurance maladie universelle. Ils proposent un tiers-payant non obligatoire avec un système de payeur unique, et de réunir tous les droits sur un seul support. Conclusion : Les médecins s'opposent à la généralisation du tiers-payant intégral proposée par le gouvernement. Entre temps, la Loi a été modifiée, et généralise le tiers-payant sur la part obligatoire uniquement, avec possibilité de le faire sur la part complémentaire. Des améliorations dans l'articulation AMO et AMC sont nécessaires pour un tiers-payant intégral sécurisé

Pratique du tiers payant intégral généralisé par les médecins généralistes en Aquitaine

Pratique du tiers payant intégral généralisé par les médecins généralistes en Aquitaine PDF Author: Adrien Maurice
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Contexte : le projet de loi visant à instaurer le tiers payant généralisé obligatoire a finalement été supprimé en 2017. Un grand nombre de médecins généralistes sont opposés à sa mise en place. Cependant, certains pratiquent déjà le tiers payant généralisé de façon intégrale, soit l'absence totale d'avance des frais pour tous leurs patients. Objectif : déterminer et décrire les motivations, les satisfactions et les difficultés ressenties des médecins généralistes pratiquant le tiers payant intégral généralisé en Aquitaine. Méthode : étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de médecins généralistes libéraux en Aquitaine pratiquant le tiers payant généralisé intégral. Après saturation théorique des données, une analyse du verbatim intégralement retranscrit a fait émerger des catégories signifiantes. Résultats : 12 entretiens ont été réalisés. Les médecins pratiquent le tiers payant généralisé intégral principalement pour faciliter l'accès aux soins pour tous et pour écarter l'argent de la consultation. Les médecins se disent satisfaits du tiers payant intégral qui leur permet à la fois de simplifier la relation médecin-patient au seul soin ainsi que d'alléger leur comptabilité. Les difficultés principales du tiers payant intégral résident dans sa lourdeur administrative et les difficultés de paiement par les mutuelles. En revanche, le tiers payant ne favoriserait ni le consumérisme médical, ni la dévalorisation de la profession ni la dépendance vis à vis des organismes payeurs. Conclusion : en raison de sa complexité technique et administrative, le tiers payant intégral apparaît difficilement généralisable en l'état actuel. L'instauration d'un interlocuteur unique permettrait de rendre recevable le tiers payant intégral au reste des médecins généralistes.

J'ai choisi d'exercer en secteur III, pourquoi ?

J'ai choisi d'exercer en secteur III, pourquoi ? PDF Author: Robin Cocq
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Contexte : Le nombre de médecins généralistes en soins primaires décroit actuellement de 1,5% par an. Les jeunes médecins plébiscitent le salariat et le remplacement, délaissant l'exercice libéral usuel. Un exercice méconnu, hors convention, progresse depuis 10 ans. Les praticiens fixent leurs honoraires librement mais leurs patients sont très mal remboursés par l'assurance maladie. L'objectif de ce travail est de déterminer les facteurs influençant le choix de l'exercice hors convention et de savoir s'il pourrait répondre aux problématiques d'installation des jeunes. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés individuels à été réalisée jusqu'à saturation des données auprès de 13 médecins généralistes non conventionnés du Nord-Pas-De- Calais. L'échantillon a été conduit en recherche de variation maximale. Ces entretiens ont fait l'objet d'une analyse thématique triangulée à l'aide du logiciel QSR Nvivo11. Résultats : Les médecins interrogés sont satisfaits par l'exercice en secteur III. Ils considèrent le paiement à l'acte et la liberté tarifaire comme les seuls moyens d'exercer leur art comme ils l'entendent. Ils partagent les travers actuels de la médecine générale décrits par les jeunes médecins à savoir une évolution démographique inquiétante aggravant la surcharge de travail préexistante, une lourdeur des tâches administratives et une absence de revalorisation de la rémunération, de plus en plus déconnectée des responsabilités engagées. Ils se considèrent plus indépendants que leurs confrères vis-à-vis de la sécurité sociale. Ils pratiquent des modes d'exercices particuliers et se déclarent donc moins soucieux de la permanence des soins. Ils reconnaissent peu s'investir dans la mission de médecin traitant. Conclusion : Bien que le secteur III réponde à de nombreuses problématiques pour leur exercice propre, les médecins interrogés le considèrent incompatible avec les missions du généraliste, et ne pensent pas qu'il soit une alternative valable pour les jeunes. Pour revaloriser la médecine générale, ils estiment qu'une évolution des modes de rémunération et de la nomenclature s'impose.

Influence de la généralisation du tiers payant intégral sur l'installation des futurs médecins généralistes du département du Nord

Influence de la généralisation du tiers payant intégral sur l'installation des futurs médecins généralistes du département du Nord PDF Author: Alexandre Gegout
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Introduction : La généralisation du tiers payant intégral, mesure phare de la loi de modernisation de notre système de santé lancée en 2014, a reçu un accueil hostile de la part de la majorité des médecins et de leurs syndicats. Les arguments avancés contre la généralisation du tiers payant intégral se calquaient sur les habituels déterminants de l'installation des jeunes médecins. Ce travail s'est attaché à évaluer quel serait l'influence de la généralisation du tiers payant intégral sur l'installation des futurs médecins généralistes du Nord. Méthode : Enquête quantitative transversale, descriptive et comparative, menée du 25 Mai 2016 au 21 Juin 2016, via un questionnaire adressé par courriel par le Conseil National de l'Ordre des Médecins à 938 des 1073 médecins généralistes remplaçants du Nord de moins de 45 ans. Résultat : Le taux de participation était de 17,37% soit 15,2% de la population cible avec 163 questionnaires inclus. La généralisation du tiers payant intégral était considérée comme un frein à l'installation (p=0,0128) et diminuait significativement la volonté d'installation des médecins généralistes remplaçants de 10% (p=0,0002). Après l'annonce de la généralisation du tiers payant intégral, le délai d'installation augmentait de 4 mois et demi (p=0,047). Les facteurs influençant la non installation étaient l'augmentation de la charge de travail administratif (p=0,0001), l'augmentation des demandes de consultations pour motifs bénins (p=0,0348), l'altération de la relation avec les patients (p=0,0001), le risque de dépendance visà- vis des mutuelles (p=0,0286) et la considération que la généralisation du tiers payant intégral n'était pas une bonne mesure pour un accès équitable aux soins (p=0,0214). Conclusion : La généralisation du tiers payant intégral, telle qu'elle a été proposée, présente le risque d'aggraver la crise actuelle de la démographie médicale. D'une part en diminuant le nombre des installations des médecins généralistes et d'autre part en augmentant le délai avant leur installation. Soit l'exact opposé de son objectif initial : favoriser l'accès aux soins. Mais au-delà de la généralisation du tiers payant intégral, le vrai débat devrait porter sur les déterminants de la santé et la lutte contre les inégalités sociales de santé qui permettraient d'améliorer l'état de santé de la population.

Vécu des médecins généralistes et des pédiatres du Nord-Pas de Calais en tant que soignant de leur famille

Vécu des médecins généralistes et des pédiatres du Nord-Pas de Calais en tant que soignant de leur famille PDF Author: Sybille Cart
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Contexte : Les médecins sont fréquemment confrontés à des demandes de soins émanant de leurs propres familles. Que le médecin choisisse ou non d'accéder à cette demande, elle peut générer des difficultés et mettre à mal la relation affective avec le proche. Méthode : L'objectif de cette thèse est de recueillir les raisons pour lesquelles les médecins généralistes (MG) et les pédiatres choisissent ou non de suivre leurs familles et les difficultés rencontrées. L'étude a été menée en juin et juillet 2013 par questionnaires téléphoniques auprès de 50 MG et 51 pédiatres libéraux de la région Nord-Pas-de-Calais. Les données ont été analysées et comparées entre elles. Résultats : L'étude montrait que 69 % des médecins étaient médecin traitant (MT) déclaré d'au moins un des membres de leur famille avec une différence significative entre les MG et les pédiatres (92 [78-10] % vs 47 [33-61]%, OR 12,9). Les MG étaient plus souvent que les pédiatres MT de leur conjoint (86 [71-100] % vs 34 [19-49] %, OR 6,8), de leurs parents (45 [29-61] % vs 3 [0-20] %, OR 25,8), et de leurs enfants de plus de 16 ans (88 [72-10] % vs 49 [33-64] %, OR 4,3). Il n'y avait pas de différence pour les enfants de moins de 16 ans. La principale raison évoquée était le fait de posséder les connaissances médicales pour le faire (86 %), suivie par l'aspect pratique (80 %), et la demande des proches (56 %). Les raisons étaient différentes pour les MG et les pédiatres. Les raisons de ne pas suivre leur famille étaient : la crainte du manque d'objectivité (67 %), le souhait de se protéger (56 %) et le manque de connaissances (45 %), cette dernière raison étant plus souvent avancée par les pédiatres. Cinquante-sept pour cent des médecins éprouvaient des difficultés dans le suivi de leurs proches : manque d'objectivité (37 %), confrontation à une maladie grave (35 %), mauvaise compliance du proche (12 %), désaccord avec un confrère (9 %), déséquilibre des relations familiales (7 %). Seize pour cent des médecins ayant rencontré des difficultés modifiaient leur façon d'agir par la suite Conclusion : La majorité des médecins éprouvent des difficultés concernant la question du suivi de leur famille. Les références bibliographiques étudiées n'énoncent pas de conduite formelle à adopter, la décision de prise en charge étant un choix personnel, mais proposent des pistes réflexions.