Prise en charge et implication des médecins généralistes dans l'IVG médicamenteuse PDF Download

Author: Marie Freund
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Introduction : Malgré la diffusion d'un protocole permettant la pratique des IVG médicamenteuses chez les praticiens libéraux, la majorité des IVG s'effectuent actuellement dans les réseaux hospitaliers alors que les conditions pourraient être réunies pour une pratique à domicile. Avec un nombre constant des demandes d'IVG ces dernières années, et la surcharge des milieux hospitaliers, nous avons trouvé pertinent d'évaluer l'implication et les prises en charges actuelles des médecins généralistes. Matériel et méthode : Ce travail s'est effectué à l'aide d'une thèse qualitative comprenant 13 médecins généralistes exerçant dans différents secteurs de l'Alsace sur une période d'un an (Sept 2020 à Sept 2021). L'objectif principal étant de déterminer l'implication et la prise en charge des généralistes concernant les demandes d'IVG. Dans un second temps, nous étudierons le niveau de satisfaction et les pistes d'amélioration proposés par les praticiens. Résultat : Les généralistes délèguent rapidement aux centres hospitaliers la poursuite des soins des patientes. La consultation est vue comme une consultation complexe mobilisant nombres de ressources. Ils disent souffrir d'un manque de communication avec le milieu hospitalier et d'un manque d'information. Conclusion : Il apparait que les généralistes trouvent pertinents la création d'un réseau libéral pour améliorer la prise en charge et l'implication du généraliste dans les demandes d'IVG. Ils y voient un bénéfice tant pour les patientes que pour eux-mêmes.

Author: Laura Ruzza
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Introduction. En avril 2020, pour s'adapter à l'épidémie de COVID-19, la HAS élabore un protocole permettant la prise en charge des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier jusqu'à 9 SA. La pérennisation de ces recommandations hors état d'urgence sanitaire introduit indéniablement des questionnements concernant la place du médecin généraliste dans la prise en charge d'une IVG en région Grand Est où la pratique en cabinet libéral est habituellement l'une des plus faibles de France. Matériel et méthode. Étude quantitative, transversale et descriptive réalisée à partir d'un questionnaire fermé à réponses multiples diffusé auprès des médecins généralistes. Résultats. 145 médecins généralistes ont participé à notre enquête. Le COVID-19 semble avoir été responsable d'une hausse des demandes d'IVG auprès des médecins généralistes en raison notamment de difficultés de prise en charge dans les centres de référence. La quasi-totalité de ces requêtes respectait le délai légal pour l'IVG médicamenteuse en ambulatoire (

Author: Souheila Fredj
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Pendant longtemps, les pouvoirs politiques, religieux ainsi que le corps médical et l’opinion publique se sont acharnés à aggraver les pressions exercées sur l’avortement. Aujourd’hui, la possibilité de recourir à un avortement n’est pas offerte à toutes les femmes. Dans le Monde, une femme sur deux risque sa vie en choisissant de ne pas poursuivre une grossesse qu’elle n’a pas désirée. Des efforts de libéralisation sont en cours et des progrès restent à faire en termes de légal sation de l’Interruption Volontaire de Grossesse. En France, bien que légalisé depuis, 35 ans, le droit à l’avortement reste un acquis fragile pour les femmes. Les techniques sont de plus en plus fiables, sûre et faciles d’utilisation, mais le désengagement continu des établissements et des professionnels de santé en restreignent l’accès, et le parcours des femmes est plus long et plus compliqué lorsqu’elles s’adressent à leur médecin généraliste. La Seine-Saint-Denis a été le premier département de France ayant rendu possible la pratique de l’IVG par méthode médicamenteuse hors établissement de santé en 2004. Le médecin généraliste a désormais la possibilité de pratiquer l’IVG par méthode médicamenteuse utilisant l’association mifépristone/misoprostol, que ce soit en cabinet de médecine libérale ou en centre de planification. Une plus grande implication de sa part permettra de garantir la pérennité de l’avortement, d’améliorer la prise en charge des femmes et leur accès à l’IVG. Notre étude prospective menée en 2007, portant sur le vécu par les femmes de l’avortement médicamenteux, nous a permis de montrer que l’avortement médicamenteux peut ne pas être douloureux et que la durée de la douleur intervient plus que son intensité dans le vécu physique et psychologique de la méthode. Le protocole d’IVG médicamenteuse en médecine de ville doit pouvoir être amélioré, par l’administration systématique d’antalgiques à intervalles réguliers et par l’amélioration de l’intervalle de prise entre la mifépristone et le misoprostol par exemple.

Author: Pauline Claeys
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En 1989, la France fut le premier pays occidental à utiliser la Mifépristone offrant aux femmes une alternative à l'avortement chirurgical: la méthode médicamenteuse. Depuis la loi Guigou-Aubry de 2001, sa prescription est désormais possible dans les cabinets de ville. Cependant, cette pratique demeure marginale et sa répartition reste très inégale au niveau régional comme national. La région Nord-Pas-de-Calais ne compte que 23 médecins conventionnés, qui sont en majorité installés dans la métropole lilloise et qui assurent la quasi-totalité de l'activité en ville dans cette région. Notre étude quantitative et descriptive, réalisée à l'aide d'un questionnaire envoyé à 300 médecins libéraux de la région, 200 généralistes et 100 gynécologues, a pour objectif principal une évaluation des connaissances des médecins libéraux à propos de l'IVG médicamenteuse en ville. Le taux de questionnaires analysés est de 49.3%. La quasi-totalité des gynécologues connait l'existence de l'IVG en ville, mais plus d'1 médecin généraliste sur 2 ignore cette pratique pourtant autorisée depuis plus de 10 ans en France. Plus de 8 médecins généralistes sur 10 interrogés déclarent n'avoir jamais bénéficié d'informations sur ce sujet mais les 2/3 sont favorables à participer à des formations. 2/3 des médecins ayant participés à l'étude (la moitié des gynécologues et les trois-quarts des médecins généralistes) ne connaissent pas le délai légal autorisant la pratique de l'IVG chirurgicale en France mettant en lumière le manque de connaissance global de la population interrogée sur ce sujet. Les plus jeunes médecins généralistes semblent cependant mieux informés. Le médecin généraliste a une place de choix pour favoriser le développement des prises en charge en ville et améliorer la prise en charge globale des IVG. Il apparait ainsi important d'intégrer ce sujet dans le premier cycle des études de médecine, de favoriser la création de plus nombreux DU ayant attrait à la régulation des naissances. Au niveau régional, privilégier le choix de ce sujet au sein des FMC, favoriser une mise à jour et une diffusion plus large des dossiers guide, proposer des journées de formation en partenariat avec l'ARS et promouvoir la création d'un réseau ville-hôpital semblent autant de projets qui pourraient contribuer à former les médecins généralistes pour améliorer la prise en charge des IVG dans la région Nord Pas de Calais.

Author: Amandine Cazzola
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Introduction : L'IVG médicamenteuse en ambulatoire est autorisée depuis 2004 en France et concerne environ mille patientes par an à La Réunion. Seulement onze médecins généralistes sont agréés pour les réaliser. L'objectif principal de cette étude était de fournir des indicateurs sur le parcours de soins des patientes réalisant une IVG médicamenteuse par un médecin généraliste à la Réunion, de l'accès aux examens complémentaires au délai de la prise en charge ainsi que l'accès aux autres professionnels de santé. Méthode : Il s'agissait d'une enquête épidémiologique, descriptive et transversale sur une période de trois mois en 2017. Résultats : Sept médecins généralistes ont inclus 71 patientes dans cette étude. La décision de réaliser une IVG pour les femmes de l'échantillon était une décision rapide (inférieure à 2 jours) dans plus de la moitié des cas. Le premier médecin consulté était un médecin généraliste dans 80 % des situations. La durée entre la décision de réaliser une IVG et la première prise médicamenteuse de mifépristone était de 7,5 jours en moyenne. Le nombre moyen de consultations était de 2,8, de prises de sang 1,3 et d'échographies 1,5. 16 patientes avaient réalisé la consultation post IVG. Discussion : Cette enquête sur le parcours de soins des patientes réalisant une IVG médicamenteuse en ambulatoire par un médecin généraliste, dresse un état des lieux à La Réunion, des conditions d'accès et de prise en charge des femmes. Ces résultats sont autant de pistes pour une meilleure connaissance des IVG, donc une meilleure prévention et une réalisation optimale.

Author: Charlotte Lefranc
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Introduction: Depuis de nombreuses années, la prise en charge des grossesses non désirées aboutissant souvent à une IVG est un problème de santé publique. Face au nombre important de cas d'IVG malgré un taux de couverture contraceptive élevé en France, de nombreuses actions ont été menées depuis près de 40 ans avec notamment la loi de 2001 et son décret d'application de 2004 proposant aux femmes une alternative à la réalisation de l'IVG médicamenteuse à l'hôpital. Pourtant, la part de ces IVG réalisées par les médecins généralistes reste relativement faible.Objectifs: Les objectifs de cette étude étaient de donner la paroles aux femmes afin qu'elles signalent les difficultés rencontrées lors de leur prise en charge et expriment leurs attentes en vue d'améliorer l'accès aux IVG médicamenteuses réalisées par les médecins généralistes. Méthode: Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 24 femmes de la région cannoise.Résultats: Les difficultés rencontrées par les femmes interrogées sont principalement une contraception absente ou inadaptée à l'origine de grossesse non désirée, la méconnaissance d'une offre de soins de proximité tant par les patientes que par les médecins de ville et la difficulté à trouver des coordonnées des médecins de ville pratiquant les IVG médicamenteuses. Une meilleure organisation de l'information des femmes et de leur médecin généraliste sur l'existence d'une réseau de proximité de généralistes, formés aux IVG médicamenteuses, par la réalisation d'une coordination ville-hôpital efficace pourrait améliorer la prise en charge de ces femmes. Conclusion: Il est nécessaire de sensibiliser tous les médecins généralistes sur cette activité par l'intermédiaire des formations médicales continues et du développement professionnel continu, des réunions en groupe de pairs et celles organisées par le centre hospitalier de référence. Il faut aussi les inciter à transmettre la liste des confrères formés lors des demandes d'IVG. Les femmes proposent de rendre ces listes accessibles sur des sites médicaux sur internet et de créer une application pour Smartphone localisant les médecins les plus proches.

Author: Marianne Rigal
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Pages : 388

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Contexte : Depuis 2004, l’IVG médicamenteuse est réalisable en cabinet libéral. En 2009, un avortement sur dix y est pratiqué, par un gynécologue dans 77% des cas. Pourquoi les omnipraticiens s’y investissent-ils peu ? Méthode : Vingt-et-un médecins généralistes de l’Oise sont interrogés via des entretiens semi-dirigés. Résultats : 2 médecins sont intéressés par cette pratique, 3 hésitent et seize ne l’envisagent pas. Les plus motivés semblent être : les femmes, les jeunes installés, ceux exerçant en groupe, les libéraux exclusifs, ceux réalisant entre 15 et 25 actes par jour. L’expérience en gynécologie, le fait de se former régulièrement et la demande d’IVG émanent de la patientèle n’aurait pas d’impact sur le désir d'en réaliser. Les médecins ne souhaitant pas faire d’IVG évoquent majoritairement des raisons morales ou éthiques dont une peur de la banalisation de l’acte en cabinet puis, des problèmes d’ordre organisationnel et ensuite, la crainte de complications médicales. Certains expliquent leur inappétence ou le manque d’intérêt pour leurs patientes. Plus rarement, le problème de l’image, la modification de la relation médecin-malade, la sélection involontaire de la patientèle et la faible rentabilité de cette pratique sont discutés. 18 professionnels y trouvent des points positifs : le meilleur vécu des patientes, la prise en charge facilitée et l’apport pour la santé publique en déchargeant l’hôpital. Conclusion : La majorité des médecins rencontrés ne désirent pas réaliser d’IVG en cabinet mais ne semblent pas y être opposés. La plupart le pratiquerait si l’accès se compliquait. Des propositions sont faites pour favoriser le développement de cette pratique.

Author: Eglantine Nève
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Pages : 262

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Depuis 2004, les médecins généralistes peuvent passer une convention pour réaliser des IVG médicamenteuses à domicile. Pourtant, le développement de cette méthode est encore très inégal sur le territoire. Cette thèse correspond à une étude qualitative réalisée auprès de 18 généralistes ayant préparé un D.U. de gynécologie ou travaillant en centre d'orthogénie afin de tenter d'identifier les facteurs freinant ce développement. Ceux-ci peuvent être d'ordre pratique (accès à l'échographie, disponibilité, manque de formation, d'information), mais surtout moraux, essentiellement en raison des croyances existant sur l'avortement. La convention est aussi perçue comme une contrainte par de nombreux généralistes. Il est donc essentiel d'améliorer la diffusion des connaissances réelles sur l'IVG afin de la démarginaliser. Il faut également mieux informer les généralistes afin qu'ils voient plutôt cette convention comme la possibilité d'offrir une prise en charge plus complète à leurs patientes

Author: Amélie Denry
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Pages : 332

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Dix ans après le décret autorisant la pratique de l’IVG en cabinet de ville, il parait intéressant d’évaluer la place prise par le médecin généraliste à Paris. Une femme sur trois aura recours à une IVG dans sa vie et une IVG médicamenteuse sur cinq est faite en ville. Le rôle du généraliste parait donc essentiel dans cette pratique. La première partie de ce travail est une enquête quantitative auprès de 304 médecins généralistes parisiens. 76% des médecins interrogés ont une pratique gynécologique mais seulement 8% font des IVG au cabinet. Un médecin sur trois est intéressé pour en faire à l’avenir. Un des freins principaux est le manque de formation des médecins sur les modalités de l’IVG. Le facteur temps est mis en avant par un médecin sur trois. Seulement 13% ne se sentent pas concernés du fait de leurs convictions personnelles. L’enquête qualitative, auprès de 30 médecins, confirme ce manque de connaissance qui peut être à l’origine de préjugés sur l’IVG et sa pratique. Concernant les femmes, certaines idées reçues persistent comme la mauvaise gestion de la contraception, les IVG à répétition, par exemple. Les médecins qui ne pratiquent pas, reconnaissent tout de même leur rôle nécessaire en tant qu’accompagnant dans cette situation qu’ils jugent difficile et douloureuse. Les médecins actifs, quant à eux, sont satisfaits de cette continuité de soins et de leur présence à chaque étape de la vie de leurs patientes. Le généraliste a une place identifiée dans la pratique de l’IVG qu’il convient de renforcer par des formations aussi bien des médecins mais aussi de la population.

Author: Philippe Faucher
Publisher: Vuibert
ISBN: 2311661019
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 98

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Book Description
Un guide simple et concis pour les médecins, les gynécologues et les sages-femmes prescrivant l'IVG médicamenteuse. Cet ouvrage pratique est destiné aux médecins généralistes, aux gynécologues et aux sages-femmes qui pratiquent l'IVG médicamenteuse. Il explique, à travers 9 chapitres, tout ce que le praticien doit connaître sur l'IVG médicamenteuse : • les mécanismes d'action des médicaments ; • les protocoles dans l'avortement médicamenteux ; • les contre-indications et la toxicité du médicament ; • le diagnostic précoce des grossesses normales et pathologiques ; • les informations des patientes avant une IVG médicamenteuse ; • les effets secondaires et les complications possibles ; • le contrôle de l'efficacité d'un avortement médicamenteux ; • la contraception après un avortement médicamenteux ; • les modalités de réalisation des IVG médicamenteuses. Cette 3e édition prend en compte plusieurs modifications législatives votées depuis 2011. Grâce à une recherche bibliographique actualisée ainsi qu'aux recommandations récentes de plusieurs sociétés savantes, les auteurs ont mis à jour les règles de bonne pratique de l'IVG médicamenteuse, offrant ainsi un ouvrage de terrain pour une utilisation au quotidien. Les auteurs, Philippe Faucher et Danielle Hassoun, sont tous deux gynécologues-obstétriciens. P. Faucher est praticien hospitalier, responsable de l'Unité Fonctionnelle d'orthogénie de l'hôpital Trousseau (Paris). D. Hassoun a été responsable du centre d'IVG de l'hôpital Delafontaine (Saint-Denis).