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Les adolescents et la contraception

Les adolescents et la contraception PDF Author: Jana Labudova
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 68

Book Description
Les adolescents utilisent la contraception. Néanmoins, le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les adolescents restes stable. Pourquoi tant d'échec de la contraception? Décrire les connaissances des adolescents aurillacois sur les différentes méthodes contraceptives et identifier le rôle du médecin généraliste vu par ces mêmes adolescents dans leur prise en charge sur les thèmes de la sexualité et de la contraception. Etude prospective, auprès de 172 adolescents, à l'aide d'un questionnaire, diffusé lors des actions sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, l'interruption volontaire de grossesse et l'éducation sexuelle organisée par le centre de planification d'Aurillac. 172 adolescents inclus; 75(43,6%) filles, 97 (56,4%) garçons; d'âge moyen de 15,7 ans; 10 de 1ère (5,8%), 33 de 2nd (19,4%), 55 de 4ième (31,4%) et 75 (43,6%) de l'Institut de Formation Professionnelle et Permanente (IFPP); 86 (51,5%) ont eu un rapport sexuel. 161 (93,3%) déclarent avoir un médecin généraliste; seulement 21 (12,9%) parlent de sexualité et 25 (15,4%) de la contraception avec leur médecin généraliste. Les adolescents ont une connaissance de la contraception, mais la mise en pratique est moins assimilée. Le médecin généraliste n'est pas l'interlocuteur privilégié de l'adolescent. Pourtant, le cabinet médical offre un lieu privilégié, autant pour les filles que pour les garçons, et permet une bonne écoute, une personnalisation et une répétitivité de l'information et préserve leur intimité. Il reste beaucoup de progrès à faire pour améliorer la prévention à la contraception. L'accessibilité et l'ouverture du dialogue adolescent - médecin généraliste pourrait améliorer l'information et la pratique de la contraception, aider l'adolescent pour répondre au mieux à ses demandes et ses besoins.

Les adolescents et la contraception

Les adolescents et la contraception PDF Author: Jana Labudova
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 68

Book Description
Les adolescents utilisent la contraception. Néanmoins, le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les adolescents restes stable. Pourquoi tant d'échec de la contraception? Décrire les connaissances des adolescents aurillacois sur les différentes méthodes contraceptives et identifier le rôle du médecin généraliste vu par ces mêmes adolescents dans leur prise en charge sur les thèmes de la sexualité et de la contraception. Etude prospective, auprès de 172 adolescents, à l'aide d'un questionnaire, diffusé lors des actions sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, l'interruption volontaire de grossesse et l'éducation sexuelle organisée par le centre de planification d'Aurillac. 172 adolescents inclus; 75(43,6%) filles, 97 (56,4%) garçons; d'âge moyen de 15,7 ans; 10 de 1ère (5,8%), 33 de 2nd (19,4%), 55 de 4ième (31,4%) et 75 (43,6%) de l'Institut de Formation Professionnelle et Permanente (IFPP); 86 (51,5%) ont eu un rapport sexuel. 161 (93,3%) déclarent avoir un médecin généraliste; seulement 21 (12,9%) parlent de sexualité et 25 (15,4%) de la contraception avec leur médecin généraliste. Les adolescents ont une connaissance de la contraception, mais la mise en pratique est moins assimilée. Le médecin généraliste n'est pas l'interlocuteur privilégié de l'adolescent. Pourtant, le cabinet médical offre un lieu privilégié, autant pour les filles que pour les garçons, et permet une bonne écoute, une personnalisation et une répétitivité de l'information et préserve leur intimité. Il reste beaucoup de progrès à faire pour améliorer la prévention à la contraception. L'accessibilité et l'ouverture du dialogue adolescent - médecin généraliste pourrait améliorer l'information et la pratique de la contraception, aider l'adolescent pour répondre au mieux à ses demandes et ses besoins.

Place du médecin généraliste dans l'information et la prévention en matière de contraception et de sexualité chez les adolescents

Place du médecin généraliste dans l'information et la prévention en matière de contraception et de sexualité chez les adolescents PDF Author: Pauline Carré
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Il existe plusieurs acteurs de l'éducation au sujet de la contraception et de la sexualité pour les adolescents : les parents, l'école et le médecin généraliste (MG). La CCP a été créée en 2017 avec pour missions de promouvoir la contraception et de prévenir la survenue de grossesses non désirées ainsi que les IST, auprès des jeunes filles de 15 à 18 ans. En 2022 cette indication a été élargie aux jeunes des deux sexes jusqu'à 25 ans révolus et vise alors la santé sexuelle et reproductive au sens large. L'objectif principal de notre étude était de connaitre le point de vue des MG concernant leur rôle comparativement aux parents et à l'école au sujet de la contraception et de la santé sexuelle des adolescents. Les objectifs secondaires étaient de connaitre les thèmes abordés en consultation, ainsi que les outils et supports utilisés. Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive et transversale auprès de MG de Basse-Normandie, via un questionnaire en ligne du 06/06 au 06/08/2022. Nous avons recueilli 121 réponses. Pour la contraception les MG se considèrent significativement plus légitimes que les parents (p = 3,4.10-4 ) et que l'école (p = 1,87.10-10). Pour la sexualité les MG se considèrent significativement plus légitimes que les parents (p = 3,9.10-2 ) et que l'école (p =8,05.10-9 ). Les thématiques intimes sont plus difficilement discutées que les questions purement médicales. Le MG fait figure de référence dans la prévention en matière de contraception et de sexualité auprès des adolescents. Il convient d'encourager le travail conjoint avec les écoles, et d'inclure les parents dans la prise en charge. Ces sujets s'intègrent dans la santé de l'adolescent en général.

Contraception et sida

Contraception et sida PDF Author: Christine Jaulin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 124

Book Description
C’est durant l’adolescence que la plupart des individus connaissent leur première expérience sexuelle, expérience qui peut parfois s’accompagner de risques pour la santé comme la contraction d’une maladie sexuellement transmissible ou une grossesse non désirée. C’est pourquoi nous avons effectué une enquête auprès de 120 élèves de terminale, afin d’évaluer les connaissances des adolescents sur ces risques et le rôle d’information du médecin généraliste. Il ressort de notre étude que, globalement, les adolescents sont conscients des risques et l’utilisation du préservatif durant les rapports est de plus en plus intégrée chez les deux sexes. En revanche, la manipulation de la pilule reste encore très mal assimilée par les jeunes filles. Par ailleurs, la bonne connaissance des moyens de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA résulte très fréquemment des informations reçues au lycée ou par les médias. Par contre, les adolescents parlent peu de ces sujets avec leur médecin, ce dernier n’étant cité qu’en 6ème position des sources d’information possibles. Cette carence du médecin explique en grande partie la méconnaissance, chez les filles, de la gestion de la contraception orale, 35 % d’entre elles se considérant peu ou mal informées au moment de sa prescription. Ce manque de communication est lié à différents facteurs : le manque de confiance de l’adolescent pour son médecin lorsque ce dernier est également celui des parents ; le manque d’écoute du médecin pour son patient ; l’absence d’initiative du médecin pour aborder ces sujets. Au terme de cette enquête, il apparaît indispensable, d’une part que les adolescents puissent choisir eux-mêmes leur médecin à partir d’un certain âge et, d’autre part, que les médecins accomplissent un effort de communication auprès d’eux

La place du médecin généraliste dans la première demande de contraception

La place du médecin généraliste dans la première demande de contraception PDF Author: Louise-Anne Cotta Bregent
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 144

Book Description
Face aux difficultés d'accès et d'utilisation de la contraception ainsi qu'au nombre croissant d'interruption de grossesse chez les adolescentes, les pouvoirs publics ont multiplié les canaux d'informations. Cependant, l'intégration de ces connaissances dans leur quotidien se heurte parfois à leurs représentations familiales ou culturelles. Une étude qualitative, par deux focus groups de lycéennes en terminale générale et professionnelle, s'est intéressée à leur vécu et leurs attentes de la consultation de demande de contraception avec leur médecin, et la place de celui-ci dans l'information sur la contraception et la sexualité. Elles sont dans l'attente d'une ouverture de la discussion par le médecin sur ce sujet ainsi que la prévention des IST. Une approche plus attentive auprès des adolescentes en filière professionnelle, plus volontiers en rupture familiale, est également souhaitable car elles sont souvent isolées dans leur démarche et donc plus vulnérables.

La place du médecin généraliste dans la première prescription de contraception

La place du médecin généraliste dans la première prescription de contraception PDF Author: Anne Gnecchi Forgues
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 124

Book Description
La contraception des adolescentes est un sujet parfois délicat à aborder en intrafamilial et le médecin généraliste a alors un rôle important à jouer. Ce travail de recherche vise à connaitre le point de vue des adolescentes et de leur mère sur la question de la place du médecin traitant dans la contraception et plus particulièrement dans la première contraception. A travers l'étude de 69 adolescentes et 48 mères, nous avons mis en évidence que 60% des adolescentes et 77% des mères seraient favorables à une implication plus grande du médecin traitant soit dans l'information soit dans la prescription de la première contraception soit dans les deux. cela doit inciter le praticien lors des consultations avec les adolescentes à engager la discussion à propos de leur contraception et leur proposer une consulattaion dédiée.

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste

Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste PDF Author: Noémie Marguet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 87

Book Description
INTRODUCTION : le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les 15-20 ans s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Les adolescentes pratiquent la contraception, intuitivement selon une norme contraceptive bien ancrée dans leur pratique. Comment le médecin généraliste peut il réduire le nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles? MATERIEL : le choix s'est porté sur une enquête quantitative prospective par questionnaires auprès de jeunes femmes de 15 à 20 ans et de médecins généralistes. RESULTATS : au total, 152 adolescentes âgées de 15 à 20 ans et 46 médecins généralistes ont été inclus. Il apparaît que les adolescentes ne font pas de leur médecin traitant - qui est également leur médecin de famille-, l'interlocuteur principal dans leur parcours contraceptif, par manque de confiance et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Les médecins généralistes, quant à eux, malgré des connaissances lacunaires en matière de contraception, se sentent à l'aise dans la prévention des grossesses non désirées des adolescentes. DISCUSSION : la place et le rôle du médecin généraliste sont en-deçà de ce que souhaiteraient les adolescentes. La crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret et de la gratuité, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l'ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont le garant d'une contraception efficace chez les adolescentes.

Facteurs déterminant la demande de contraception chez les adolescents

Facteurs déterminant la demande de contraception chez les adolescents PDF Author: Domitille Boucharlat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 142

Book Description
L'adolescence, période d'évolution et de maturation, marque le début des relations sexuelles. L'importance du nombre d’IVG chez les jeunes met la question de la contraception des adolescents au coeur des préoccupations de santé publique. Les pratiques effectives des jeunes dans ce domaine étant mal connues, cette enquête cherche à évaluer les connaissances, perceptions et comportements des adolescents concernant la contraception. Une enquête qualitative par entretiens individuels a été réalisée chez des élèves de deux lycées professionnels de la région PACA. Ses résultats ont été analysés avec le logiciel NVivo9. 46 élèves de 15 à 18 ans ont été interrogés (36 filles, 10 garçons). L’analyse révèle qu’ils se sentent majoritairement bien informés, mais que leurs connaissances restent très souvent lacunaires voire fausses. Les principales sources d’information sont leurs parents et les médias. Ils apprécient les interventions extérieures au cadre scolaire menées par l’infirmière et le « planning ». Les adolescentes souhaitent idéalement être accompagnées par leur mère pour une première demande de contraception plutôt que d’aller de façon anonyme au « planning ». Le gynécologue reste l’acteur de santé de référence, le médecin généraliste est peu consulté. Pour les jeunes, l’accès à la contraception est limité par la communication familiale, la peur de la consultation et de l’examen gynécologique, leurs faibles moyens financiers. La communication familiale est l’élément clé de l’éducation sexuelle, le rôle informateurs des parents est donc à valoriser. Au niveau scolaire, les interventions variées, annuelles et précoces, favoriseraient le dialogue et remotiveraient les jeunes. Le médecin généraliste doit trouver sa place. Une consultation de prévention obligatoire permettrait de développer une relation de confiance, basée sur le secret médical et l’absence de jugement. Dans ce contexte, la maison des adolescents, centre d’accueil et d’écoute des mineurs, est une source à développer.

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale

Prescription initiale d'une contraception orale chez l'adolescente en médecine générale PDF Author: Emilie Parmentier-Fontaine
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 54

Book Description
La pilule est la méthode contraceptive médicale la plus répandue chez les jeunes femmes. Médecin de famille, le généraliste a une place de premier choix pour aborder la contraception avec l’adolescente. Comment procède-t-il? La réalisation d’une étude qualitative, à l’aide d’une enquête par 10 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes de la Somme installés en libéral, a permis de comprendre leur démarche. La prescription initiale de contraception va au-delà des critères médicaux. Même si l’examen médical est une étape incontournable, le médecin fait face à des obstacles. Il doit s’adapter à une relation triangulaire avec la maman révélant un biais de confidentialité et du motif réel de la demande. Il doit orienter son discours selon l’âge de la personne, son contexte socio-culturel, sa motivation et sa rigueur. Le facteur économique est prépondérant mais le défaut de connaissance est aussi important. Il doit délivrer une information idéalement complète sur la contraception, la contraception d’urgence et les IST. Pas simple en pratique, la démarche éducative reste peu utilisée et le manque de temps est réel. Il doit tenter de rendre l’adolescente autonome dans ses choix pour l’amener vers une contraception adaptée à ses besoins. Les autres formes de contraception que la pilule restent peu abordées, les croyances biaisant leur utilisation. Les connaissances du médecin sont fondées sur son expérience professionnelle et son vécu personnel, la formation initiale étant manquante la plupart du temps. Il faut poursuivre les efforts de remboursement, d’information à grande échelle, d’information par le médecin et le développement des connaissances des médecins.

Connaissances et croyances des 13-15 ans sur la contraception

Connaissances et croyances des 13-15 ans sur la contraception PDF Author: Camille Grima-Jourdrain
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 56

Book Description
L'information circulant sur la contraception est massive et à la portée de tous grâce aux campagnes ministérielles et aux séances d'information sur la sexualité à l'école. La délivrance des moyens de contraception est devenue gratuite et confidentielle pour les mineures en pharmacie. Déterminer le niveau de connaissance sur la contraception de 13-15 ans. Réfléchir à la place du médecin traitant. Questionnaire soumis à 430 jeunes de 13-15 ans de la région lyonnaise. Il comportait 31 questions relatives aux différentes méthodes contraceptives disponibles, aux sources d'information et à leur expérience. Malgré un fort sentiment d'information leurs connaissances restent lacunaires. Seuls le préservatif et la pilule leurs seraient adaptés mais ils sont moins des 2/3 à savoir les manier. 9 jeunes sur 10 ne connaissent pas les modalités de prise de la contraception d'urgence. Pour se documenter, ils se réfèrent en premier lieu au collège et à leurs amis. Les médias et leur mère viennent ensuite. Les séances d'information manquent de régularité et n'améliorent pas assez leurs connaissances. 2 jeunes sur 3 en avaient bénéficié. Ceux qui peuvent discuter de contraception avec leurs parents sont privilégiés et sont plus enclins à parler avec leur médecin traitant. Les 13-15 ans connaissent mal la contraception. Le généraliste, médecin de famille, a sa place pour guider les parents dans leur rôle informatif. L'enseignement scolaire a besoin d'être encadré avec des objectifs de formation adapté à l'âge et des outils éprouvés à l'usage des intervenants

Représentations, connaissances et utilisation pratique des méthodes contraceptives chez les adolescents de la Somme

Représentations, connaissances et utilisation pratique des méthodes contraceptives chez les adolescents de la Somme PDF Author: Karine Cadix
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 103

Book Description
Introduction : Malgré la multiplicité des moyens contraceptifs, le taux d’interruption volontaire de grossesse reste constant en France. Notre objectif principal était de décrire les connaissances des adolescents de la Somme concernant les méthodes contraceptives, leurs moyens d’obtention et leur utilisation pratique. L’objectif secondaire était d’aborder leurs représentations en matière de sexualité et de contraception. Méthode : Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive pluri-centrique, basée sur des données recueillies à partir d’un questionnaire anonyme distribué dans des collèges, des lycées et des Centres de Planification et d’Education Familiale (CPEF) de la Somme. Le questionnaire abordait les thématiques de la sexualité et de la contraception chez les adolescents : leurs connaissances théoriques, leurs pratiques sexuelles et contraceptives ou encore leurs représentations. Les données ont été recueillies auprès de 560 adolescents de 13 à 18 ans. Résultats : Notre échantillon comprenait 57,3% de filles et 42,7% de garçons, dont l’âge moyen était 15,4 ± 1,37 ans. Ils étaient issus du collège pour 43,4% d’entre eux, du lycée pour 56,2% et des CPEF pour 3,8% de l’échantillon. Seuls 3,6% des adolescents avaient eu recours au médecin traitant pour obtenir des informations sur la contraception. Les connaissances théoriques du cycle étaient maîtrisées par 47,3 % des adolescents. Le préservatif était utilisé par 82% des adolescents lors du premier rapport sexuel qui avait lieu entre 13 et 15 ans pour 59,2% d’entre eux. Le premier rapport n’était pas protégé chez 12,6% des adolescents, associé à une conduite addictive dans 23,1% des cas. L’utilisation du préservatif n’était pas systématique au décours d’une relation stable pour 36,9% des adolescents. Parmi les adolescentes sous pilule, 45,8% déclaraient avoir eu au moins un oubli au cours des 3 derniers mois. La conduite à tenir en cas d’oubli de pilule était connue par 43,9% des adolescents. 10,5% des adolescents ne connaissaient pas les moyens d’obtention de la contraception d’urgence. 82,8% des adolescents interrogés considéraient le fait de se sentir prêt psychologiquement comme un préalable nécessaire au projet d’une grossesse, devant l’autonomie financière (55,1%) ou la fin du cursus scolaire (37%). Conclusion : Accepter la sexualité des adolescents, et intégrer les facteurs sociocognitifs influençant leurs comportements contraceptifs sont les préalables indispensables à la prescription d’une méthode contraceptive personnalisée. Le médecin traitant, du fait de sa place privilégiée au sein de la cellule familiale, a un rôle fondamental pour évaluer l’adéquation de la méthode contraceptive prescrite et détecter les situations à risque d’échec contraceptif.