Les mesures prises pour améliorer l'attractivité de la Médecine Générale et faciliter l'instalation des médecins généralistes en France PDF Download
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Book Description
La Médecine Générale est la spécialité au centre des soins de santé primaires. Elle est donc indispensable au bon fonctionnement du système de soins. Cependant, son attractivité est en plein déclin. Le vieillissement de la démographie médicale, l'exigence toujours accrue des patients, la surcharge administrative et le manque de reconnaissance expliquent cette diminution. Ainsi, depuis 2004, des mesures ont été prises visant à corriger cette baisse et à améliorer l'installation de praticiens. Ces mesures sont aussi bien législatives, que régionales voire initier par les médecins eux-mômes. Le médecin traitant est devenu la clé de voûte du système de santé. La création d'un DES de Médecine Générale a permis une amélioration de la qualité des soins de santé primaire. Il reste encore de nombreuses voies pour continuer d'améliorer l'attractivité de la Médecine Générale et faciliter l'installation de nouveaux praticiens : diminuer la surcharge administrative, développer la recherche en Médecine Générale, faire découvrir aux étudiants plus tôt ce qu'elle est et représente. Si de nombreuses initiatives ont été prises pour améliorer l'attractivité de la Médecine Générale, il faut poursuivre le trava entrepris.
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La Médecine Générale est la spécialité au centre des soins de santé primaires. Elle est donc indispensable au bon fonctionnement du système de soins. Cependant, son attractivité est en plein déclin. Le vieillissement de la démographie médicale, l'exigence toujours accrue des patients, la surcharge administrative et le manque de reconnaissance expliquent cette diminution. Ainsi, depuis 2004, des mesures ont été prises visant à corriger cette baisse et à améliorer l'installation de praticiens. Ces mesures sont aussi bien législatives, que régionales voire initier par les médecins eux-mômes. Le médecin traitant est devenu la clé de voûte du système de santé. La création d'un DES de Médecine Générale a permis une amélioration de la qualité des soins de santé primaire. Il reste encore de nombreuses voies pour continuer d'améliorer l'attractivité de la Médecine Générale et faciliter l'installation de nouveaux praticiens : diminuer la surcharge administrative, développer la recherche en Médecine Générale, faire découvrir aux étudiants plus tôt ce qu'elle est et représente. Si de nombreuses initiatives ont été prises pour améliorer l'attractivité de la Médecine Générale, il faut poursuivre le trava entrepris.
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Malgré de multiples réformes gouvernementales et mesures locales, la démographie médicale est disparate et l'accès aux soins est inégal sur le territoire. Les nombreuses et diverses actions, sont souvent mal connues et ne bénéficient qu'à peu de médecins, par manque d'information et d'accompagnement des professionnels dans leur installation. Nous avons réalisé une étude descriptive, de janvier à août 2017, auprès de 14 institutions nationales et 299 institutions régionales, départementales et locales. L'objectif de notre étude était de répertorier les différentes actions proposées par les effecteurs de santé pour faciliter l'installation des jeunes médecins généralistes. La découverte de la médecine générale et des territoires sous dotés était promue par le développement des stages en ambulatoires, en PMI et dans les hôpitaux périphériques. Les stages étaient favorisés par la mise en place d'aides matérielles ou financières, et par la formation de maitres de stage universitaires. Le travail coordonné entre les professionnels de santé était développé par les maisons de santé pluridisciplinaires, les centres de santé et les réseaux de soins coordonnés. Des institutions cofinançaient ces structures et leur équipement, ou accompagnaient les médecins pour constituer les dossiers administratifs. La télémédecine était également favorisée et développée, pour répondre aux besoins des patients et limiter l'isolement des territoires ruraux. L'attrait de la médecine générale était favorisé par l'amélioration des conditions d'exercice, la diversification des missions du médecin généraliste et de ses modes de rémunération. L'installation était facilitée par des incitations financières nationales ou territoriales, des exonérations fiscales, une rémunération minimum garantie, une meilleure protection sociale, et un accompagnement personnalisé. La communication centralisée par les ARS était incomplète et floue sur de nombreux territoires. Les moyens utilisés par les institutions territoriales étaient principalement internet grâce à des sites dédiés à l'installation ou sur le site des institutions. Des évènements d'information ou de rencontres entre professionnels ou institutions et étudiants étaient organisés sous forme de soirée, de weekend, de cours ou lors d'évènements spécifiques. Notre étude montre qu'il existe une multitude d'actions variées et disparates à l'échelle nationale, régionale, départementale et locale. Une évaluation du coût et de l'efficacité de chaque mesure permettrait de cibler les actions efficaces pour limiter l'inégalité d'accès aux soins primaires sur le territoire, à moyen et long terme, tout en respectant la liberté d'exercice des médecins.
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La médecine générale plait aux internes qui font un stage dans le Nord Cantal. Cependant ils préfèrent ne pas s'y installer par la suite. Ceci est d'autant plus problématique que cette région du Cantal, déjà considérée comme désertifiée par l'URCAM, risque de voir sa situation s'aggraver avec le départ à la retraite de nombreux praticiens. Cette étude avait pour but de décrire ce qu'est le métier de médecin généraliste rural, d'en définir les points attractifs et non attractifs et de réfléchir à comment l'améliorer. Etude qualitative qui s'est déroulée d'avril à août 2008. 11 médecins généralistes ont été interviewés au cours d'un entretien semi-directif. Les réponses étaient enregistrées par dictaphone et les notes prises simultanément. Les médecins interrogés devaient être installés en libéral dans le Nord Cantal, ne pas être remplaçant et ne pas avoir d'activité salariée exclusive. Ces entretiens ont eu lieu au cabinet de chaque médecin. Ils ont été transcrits et analysés de façon thématique. Les médecins se plaisaient tous dans leur activité. Ils la trouvaient riche et variée, c'est l'image du médecin de famille. Ils tiraient tous une grande satisfaction de leur relation avec leur patient. Le cadre de vie était considéré comme agréable et reposant. Par ailleurs, ce métier a évolué, les services d'urgences se sont développés et les médecins ne sont plus autant isolés que par le passé. Afin de lutter contre le surmenage au quotidien, les médecins se sont adaptés : la permanence des soins a amélioré le confort de vie, la part des visites a diminué, celle des consultations a augmenté. L'exercice de groupe est actuellement celui qui attire la nouvelle génération plus soucieuse de préserver sa vie de famille qu'auparavant. La médecine rurale est attractive mais l'image du médecin de campagne a changé. Pour la rendre encore plus attractive, il faut tenir compte des aspirations des jeunes médecins, favoriser les regroupements médicaux et continuer à améliorer les conditions de travail. Il faut également la faire découvrir aux jeunes, que ce soit au cours de la formation initiale ou lors des remplacements.
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Introduction : L'installation des médecins et l'accès aux soins de premiers recours se sont invités au grand débat national de 2019. La baisse du nombre de médecins généralistes en activité régulière et l'augmentation de l'activité salariale au profit de l'activité libérale expliquent en partie, la difficulté d'accès aux soins primaires. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les facteurs déterminants à l'installation des médecins et également avancer des mesures incitatives pour favoriser l'installation de jeunes médecins. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de médecins généralistes bourguignons primo-installés entre 2015 et 2019. L'analyse thématique a été réalisée selon le principe de la théorisation ancrée. Le nombre d'entretien n'a pas été décidé avant l'étude. La saturation des données a été obtenue au treizième entretien. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. L'échantillon contenait huit hommes et cinq femmes. Six médecins étaient installés en Saône-et-Loire, quatre dans l'Yonne, et trois en Côte d'Or. La plupart des médecins n'ont pas présenté d'hésitations à s'installer. Leurs principales inquiétudes concernaient : le processus d'installation, le mode d'exercice et la compatibilité avec leur vie personnelle. Concernant les déterminants à l'installation, les médecins priorisaient le refus de l'isolement professionnel et personnel, le rôle du conjoint et de la famille, l'ancrage territorial et l'exercice pluriprofessionnel. La lassitude du remplacement et le remplacement régulier avaient également joué un rôle dans leur décision d'installation. Huit médecins avaient reçu des aides financières à l'installation. Ces dernières ne représentaient pas un facteur déterminant pour les médecins. Pour inciter les jeunes médecins à l'installation, les médecins participants ont avancé différentes idées. L'amélioration du processus à l'installation était la mesure la plus partagée. Ils proposaient la création d'une structure ou d'un référent unique pour faciliter les démarches administratives et favoriser l'accompagnement humain. L'allègement des tâches non médicales, la prise en compte de l'évolution de la médecine avec une modification de l'ethos professionnel, la réforme des aides financières, la poursuite des stages en médecine périphérique et la revalorisation de la médecine générale se trouvaient également cités par les médecins. Discussion : Les déterminants se classaient en trois catégories : dimension territoriale, dimension familiale et dimension professionnelle. Les deux premières s'avéraient primordiales dans les déterminants à l'installation. Le remplacement présentait une étape obligatoire dans l'installation. Les guichets uniques ont été développés depuis 2018 dans seulement quelques régions, leur efficience devra être étudiée dans de prochains travaux. Les stages de médecine générale doivent se poursuivre et l'interrogation d'une quatrième année d'internat s'avère légitime. Elle permettrait en effet de poursuivre la revalorisation de la médecine générale demandée par les médecins.
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Introduction : L'installation des médecins et l'accès aux soins de premiers recours se sont invités au grand débat national de 2019. La baisse du nombre de médecins généralistes en activité régulière et l'augmentation de l'activité salariale au profit de l'activité libérale expliquent en partie, la difficulté d'accès aux soins primaires. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les facteurs déterminants à l'installation des médecins et également avancer des mesures incitatives pour favoriser l'installation de jeunes médecins. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de médecins généralistes bourguignons primo-installés entre 2015 et 2019. L'analyse thématique a été réalisée selon le principe de la théorisation ancrée. Le nombre d'entretien n'a pas été décidé avant l'étude. La saturation des données a été obtenue au treizième entretien. Résultats : Treize entretiens ont été réalisés. L'échantillon contenait huit hommes et cinq femmes. Six médecins étaient installés en Saône-et-Loire, quatre dans l'Yonne, et trois en Côte d'Or. La plupart des médecins n'ont pas présenté d'hésitations à s'installer. Leurs principales inquiétudes concernaient : le processus d'installation, le mode d'exercice et la compatibilité avec leur vie personnelle. Concernant les déterminants à l'installation, les médecins priorisaient le refus de l'isolement professionnel et personnel, le rôle du conjoint et de la famille, l'ancrage territorial et l'exercice pluriprofessionnel. La lassitude du remplacement et le remplacement régulier avaient également joué un rôle dans leur décision d'installation. Huit médecins avaient reçu des aides financières à l'installation. Ces dernières ne représentaient pas un facteur déterminant pour les médecins. Pour inciter les jeunes médecins à l'installation, les médecins participants ont avancé différentes idées. L'amélioration du processus à l'installation était la mesure la plus partagée. Ils proposaient la création d'une structure ou d'un référent unique pour faciliter les démarches administratives et favoriser l'accompagnement humain. L'allègement des tâches non médicales, la prise en compte de l'évolution de la médecine avec une modification de l'ethos professionnel, la réforme des aides financières, la poursuite des stages en médecine périphérique et la revalorisation de la médecine générale se trouvaient également cités par les médecins. Discussion : Les déterminants se classaient en trois catégories : dimension territoriale, dimension familiale et dimension professionnelle. Les deux premières s'avéraient primordiales dans les déterminants à l'installation. Le remplacement présentait une étape obligatoire dans l'installation. Les guichets uniques ont été développés depuis 2018 dans seulement quelques régions, leur efficience devra être étudiée dans de prochains travaux. Les stages de médecine générale doivent se poursuivre et l'interrogation d'une quatrième année d'internat s'avère légitime. Elle permettrait en effet de poursuivre la revalorisation de la médecine générale demandée par les médecins.
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Introduction: pour endiguer la désertification médicale, les autorités de santé ont créé des mesures incitatives visant médecins généralistes et étudiants. L’objectif principal de notre travail a été d’étudier l’attractivité des mesures incitatives à l’installation des médecins généralistes primo-installés en Picardie. Après un état des lieux des connaissances de ces aides, nous avons évalué leur efficience comme solution pour accroître le nombre d’installations dans la région. Méthode : une étude quantitative, transversale et descriptive réalisée chez les médecins généralistes primo-installés en Picardie de mai 2019 à avril 2021 via un questionnaire en ligne. Résultats : parmi 137 médecins généralistes ayant répondu, 52,6% bénéficiaient d’une ou plusieurs aides mais moins de 20% ont été influencés dans leur choix d’installation. Les mesures les plus attractives étaient à 48,9% l’exonération de l’impôt sur le revenu et à 31,4% le Contrat d’Aide à l’Installation des Médecins. Discussion : si les généralistes Picards primo installés connaissaient les aides et les jugeaient attractives, elles les influençaient toutefois peu dans leur choix. Les déterminants à l’installation étaient en effet multifactoriels et ne se résumaient pas à de seules considérations financières. La connaissance trop tardive des aides diminue néanmoins leur rôle incitatif. Conclusion : la majorité des primo-installés est peu influencée par ces mesures certes attractives mais jugées peu incitatives comme déterminant principal à l’installation. Elles ne semblent pas en mesure d’accroître les installations en Picardie.
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Introduction : l'Aveyron, un département rural et enclavé d'Occitanie, semble se distinguer par son attractivité en affichant un solde positif d'installations de médecins généralistes. Depuis 2011, le département a développé pour ces professionnels une politique d'attractivité, portée par la Cellule Aide Médecin. Objectifs : l'objectif principal est d'identifier les déterminants et motivations qui amènent les médecins généralistes à s'installer en Aveyron. L'objectif secondaire est d'évaluer l'influence de la politique du Conseil départemental en matière d'attractivité. Matériels et méthode : nous avons réalisé une étude qualitative au moyen d'entretiens semi-dirigés, avec des médecins généralistes installés en secteur libéral depuis moins de cinq ans en Aveyron. Nous avons interrogé onze médecins de février 2020 à mai 2021. Résultats : quasiment tous les médecins ont manifesté un coup de cœur pour le département. Un terme ressort unanimement des entretiens : la qualité. Qualité d'accueil, qualité de formation, et qualité de vie personnelle et professionnelle, sont les trois grandes notions que l'on retient. Discussion : ces résultats sont fondés sur la convergence de cinq contextes, culturel, personnel, universitaire, professionnel et politique, qui interagissent les uns avec les autres. Leur but est d'intégrer les jeunes médecins à travers des événements conviviaux, des projets territoriaux et un accompagnement personnalisé. Conclusion : cette étude confirme que les collectivités territoriales ont un rôle important à jouer, et qu'un travail en équipe avec les médecins généralistes peut aider à améliorer l'attractivité d'un territoire.
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Introduction : dans les zones à faible densité médicale le maintien de la Permanence de Soins Ambulatoires est un objectif difficile. Les urgences sont en difficulté et les jeunes médecins s'installent peu en zone rurale. Nous nous sommes demandé si le développement d'un mode d'exercice mixte urgence-médecine générale pourrait améliorer l'offre de soins dans les Alpes-de-Haute-Provence. Méthode : nous avons réalisé une étude d'opinion auprès des médecins généralistes et urgentistes du 04 par un questionnaire préétabli pour recenser leur avis sur le développement d'un mode d'exercice mixte. Résultats : 68% des médecins interrogés sont favorables au développement de cet exercice. 72% pensent qu'il inciterait l'installation de médecins et 56% qu'il améliorerait la qualité des soins. Concernant l'amélioration de la qualité de vie des médecins et l'amélioration de l'accès aux soins attendues, les résultats sont plus mitigés (respectivement 37% et 45% d'opinions positives). Discussion : les médecins pensent majoritairement que l'offre de soins peut être améliorée par un mode d'exercice mixte. Ces résultats sont concordants avec les études notamment concernant l'incitation à l'installation puisque ce mode d'exercice est en accord avec les aspirations des médecins souhaitant s'installer. Concernant l'accès aux soins, les mesures actuelles prises pour améliorer la PDSA restent insuffisante et les médecins interrogés pensent pouvoir espérer une amélioration par le développement de ce mode d'exercice. La qualité de vie des médecins reste une source d'inquiétude mais une rémunération salariale semble être associée à une meilleure qualité de vie et le développement de ce mode d'exercice doit s'associer à un questionnement sur ce point. Enfin s'il demeure quelques craintes concernant le suivi des patients, le développement de dossiers médicaux partagés pourrait apporter une solution. Par ailleurs, les médecins pensent que le développement de ce mode d'exercice pourrait améliorer la qualité des soins. Conclusion : devant une situation critique où la densité médicale reste précaire avec des médecins en exercice, proches de la retraite et peu remplacés, le développement d'un mode d'exercice mixte urgences-médecine générale, pourrait, selon les médecins, améliorer l'offre de soins dans le département.
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Introduction : la lutte contre l'inégalité de répartition des médecins sur le territoire est un enjeu majeur pour le gouvernement depuis plusieurs années. De nombreuses aides ont déjà été mises en place afin de palier à ces inégalités. Mon travail a consisté à étudier ces mesures incitatives à l'installation en zone sous-dotée par une étude observationnelle transversale dont l'objectif principal était d'évaluer les connaissances des internes de médecine générale d'Amiens sur ces aides. L'objectif secondaire était d'apprécier l'attractivité de celles-ci. Méthode : il a été réalisé une étude quantitative sur l'ensemble des internes de la faculté d'Amiens de la promotion 2017/2018 par le biais d'un questionnaire informatique. Résultats : au total, 111 internes ont répondu de novembre 2017 à février 2018. Les aides financières pour les étudiants en médecine étaient connues par 59.1% des internes, la mieux connue étant le CESP avec 97.3% des répondants. En revanche, seul 36.9% des internes étaient informés sur les aides à l'installation et au maintien de l'activité. Ces mesures étaient pourtant fortement appréciées par les différentes promotions d'internes. La meilleure mesure selon les internes amiénois était le Contrat d'Aide à l'Installation des Médecins. Les mesures incitatives n'avaient pas influencé le choix d'installation pour 81.1% des répondants bénéficiant ou souhaitant bénéficier d'une aide. Discussion : cette étude a montré que les internes de médecine générale d'Amiens étaient peu informés vis-à-vis des mesures incitatives à l'installation, alors qu'ils avaient un avis favorable sur celles-ci. Après avoir pris connaissance des aides via le questionnaire, ils étaient intéressés pour en bénéficier lors de leur future installation. Les mesures nécessitant le moins d'engagement suscitaient le plus d'intérêt. Il a été retrouvé un effet d'aubaine lié à ces mesures pour ces internes ayant déjà prévu au préalable de s'installer en zone sous-dotée. Conclusion : ces mesures incitatives paraissent encore méconnues mais attractives pour les internes de médecine générale. Un renforcement de la communication sur ses aides est à poursuivre pour les années à venir. Bien qu'insuffisantes pour corriger les inégalités de répartition des médecins généralistes sur le territoire français, elles permettent d'améliorer les conditions d'exercice professionnel des bénéficiaires et d'accélérer leur installation.
Author: Victor Cantiran Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : la Dordogne est un département particulièrement touché par la désertification médicale. Il n'existe que peu d'études sur les mesures prises pour attirer les médecins dans des zones sous-dotées telle que la Dordogne. Méthodes : recueillir l'opinion des médecins généralistes nouvellement installés en Dordogne sur les moyens mis en œuvre pour augmenter l'attractivité de ce département. Résultats : 53 médecins sur 81 ont répondu (65%). La réalisation d'un stage d'interne en médecine générale en Dordogne est la donnée qui a été jugée comme ayant le plus grand impact sur l'installation. Les mesures d'aide jugées positivement sont la ZRR (49% d'impact positif), les aides associatives (47% d'impact positif). Il semble que les médecins à diplôme étranger sont plus sensibles aux aides des collectivités locales. Discussion : l'attractivité d'un territoire est multifactorielle et aucune aide ne peut à elle seule influencer un choix d'installation dans une région donnée. Les mesures financières semblent avoir peu d'impact sur l'attractivité d'un territoire à l'exception de la ZRR. Il paraît nécessaire de prioriser les stages ambulatoires dans les zones sous-dotées en passant par le recrutement de maîtres de stage universitaire. Le regroupement des professionnels semble également une voie à explorer. Enfin, il apparaît que les collectivités locales ont un rôle important à jouer.
Author: Geoffroy Saint-Ellier
Author: Geoffroy Saint-Ellier
Author: Alexandre Desnouhes
Author: Cyril Genet
Author: Tifenn Manfroid
Author: Tifenn Manfroid
Author: Clémentine Briffoteau
Author: elise cros
Author: Sandra Pedrosa
Author: Romain Foucault
Author: Victor Cantiran