Les adolescentes face au risque de grossesse non désirées et le rôle préventif du médecin généraliste PDF Download
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Book Description
INTRODUCTION : le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les 15-20 ans s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Les adolescentes pratiquent la contraception, intuitivement selon une norme contraceptive bien ancrée dans leur pratique. Comment le médecin généraliste peut il réduire le nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles? MATERIEL : le choix s'est porté sur une enquête quantitative prospective par questionnaires auprès de jeunes femmes de 15 à 20 ans et de médecins généralistes. RESULTATS : au total, 152 adolescentes âgées de 15 à 20 ans et 46 médecins généralistes ont été inclus. Il apparaît que les adolescentes ne font pas de leur médecin traitant - qui est également leur médecin de famille-, l'interlocuteur principal dans leur parcours contraceptif, par manque de confiance et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Les médecins généralistes, quant à eux, malgré des connaissances lacunaires en matière de contraception, se sentent à l'aise dans la prévention des grossesses non désirées des adolescentes. DISCUSSION : la place et le rôle du médecin généraliste sont en-deçà de ce que souhaiteraient les adolescentes. La crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret et de la gratuité, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l'ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont le garant d'une contraception efficace chez les adolescentes.
Book Description
INTRODUCTION : le nombre d'interruptions volontaires de grossesses (IVG) chez les 15-20 ans s'est stabilisé depuis quelques années, mais il reste encore des obstacles à une contraception efficace chez l'adolescente. Les adolescentes pratiquent la contraception, intuitivement selon une norme contraceptive bien ancrée dans leur pratique. Comment le médecin généraliste peut il réduire le nombre de grossesses non désirées chez les jeunes filles? MATERIEL : le choix s'est porté sur une enquête quantitative prospective par questionnaires auprès de jeunes femmes de 15 à 20 ans et de médecins généralistes. RESULTATS : au total, 152 adolescentes âgées de 15 à 20 ans et 46 médecins généralistes ont été inclus. Il apparaît que les adolescentes ne font pas de leur médecin traitant - qui est également leur médecin de famille-, l'interlocuteur principal dans leur parcours contraceptif, par manque de confiance et par méconnaissance des champs d'action du médecin généraliste. Les médecins généralistes, quant à eux, malgré des connaissances lacunaires en matière de contraception, se sentent à l'aise dans la prévention des grossesses non désirées des adolescentes. DISCUSSION : la place et le rôle du médecin généraliste sont en-deçà de ce que souhaiteraient les adolescentes. La crainte du manque de confidentialité et du non respect du secret vis-à-vis des parents ainsi que la pudeur des jeunes filles sont les principaux obstacles à une information et une consultation efficace en médecine générale. Le médecin généraliste doit pouvoir adapter sa consultation avec une adolescente : rappel du secret et de la gratuité, aménagement d'un temps seul avec l'adolescente, instaurer une relation de confiance avec la jeune fille et aborder systématiquement et sans jugement la sexualité et la contraception. Des notions de physiologie ainsi que des informations claires et précises sur l'ensemble des moyens de contraception et notamment sur la pilule et ses oublis sont indispensables à chaque prescription. Une amélioration de la formation des médecins généralistes, un accès à une contraception anonyme et gratuite pour les mineures sont le garant d'une contraception efficace chez les adolescentes.
Author: Caroline Charles Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 110
Book Description
Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse chez les mineures augmente depuis une quinzaine d’années. Pour les prévenir, plusieurs acteurs interviennent : les jeunes eux-mêmes, garçons et filles, les professionnels de santé, l’école, les parents, l’entourage amical, les médias. Le rôle des parents et l’éducation des garçons ont peu été étudiés ; nous avons centré notre travail sur ces deux axes. Nous avons réalisé deux questionnaires, l’un destiné aux parents de filles de 14 à 17 ans inclus, l’autre destiné aux parents de garçons de 14 à 24 ans inclus. Puis, nous avons réalisé des entretiens individuels semi-directifs auprès de sept pères de garçons de 14 à 24 ans inclus. Le taux de participation aux questionnaires destinés aux parents de filles a été de 6.5% et de 3% pour celui des parents de garçons. Les questionnaires ont été remplis à 83.7% par des mères, qui ont abordé les sujets de sexualité et de contraception avec leurs filles lorsqu’elles avaient 14 ans en moyenne. Les entretiens auprès des pères nous ont appris qu’ils ont peu abordé ces sujets avec leurs fils. Les parents ont sous-estimé le nombre de grossesses chez les mineures. Les mères ont placé en priorité les parents et les médecins pour éduquer les jeunes à la sexualité et à la contraception. Les pères ont cité l’école en priorité, avant le médecin et les parents. Les parents interrogés pensent que les parents ne jouent pas leur rôle dans la prévention des grossesses non désirées chez les mineures. Pourtant, ils ont dit se sentir à l’aise et avoir les connaissances nécessaires. Notre étude est originale car nous nous sommes intéressés à la prévention auprès des garçons. Les facteurs que nous avons repérés pour expliquer le peu d’implication des pères sont : le manque de discussion sur ces sujets avec leurs propres parents, des difficultés de communication avec les adolescents garçons, le sujet de la sexualité qui est encore tabou dans les familles. Les pères pensent que les garçons savent déjà tout sur la sexualité et la contraception. Ils ont aussi déclaré que la priorité est l’éducation des filles car le risque est plus grand pour elles. La place des parents est avant tout la discussion avant l’adolescence. Ils doivent s’adapter à leur enfant et trouver la bonne distance. Au moment de l’adolescence, le médecin généraliste a toute sa place dans l’éducation à la sexualité et à la contraception, en abordant le sujet lorsqu’il est seul avec l’adolescent. Le médecin généraliste peut aussi demander aux parents s’ils ont abordé le sujet avec leur enfant. Les médecins semblent avoir été peu concernés par les questionnaires : sont-ils suffisamment investis par ce sujet ?
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Le nombre d'interruptions volontaires de grossesse est en constante progression, particulièrement chez les mineures. Pourtant la contraception a connu une large diffusion depuis 30 ans. Notre étude a eu pour objectif de faire un état des lieux en 2006 des connaissances des médecins généralistes et de leurs jeunes patients en matière de contraception et de situations à risque de grossesse non désirée. Notre hypothèse est un manque de connaissance des jeunes en matière de contraception et de conduite à tenir en cas de rapport non protégé, de rupture du préservatif ou d'oubli de pilule associé à un manque d'information des médecins généralistes concernant ces questions. Nous avons mené une enquête prospective basée sur des questionnaires patients adressés à 300 médecins généralistes exerçant à Paris. Chaque médecin devait répondre à un questionnaire de pratiques puis inclure les deux prochains garçons et les deux prochaines filles âgés de 15 à 25 ans se présentant au cabinet médical et n'ayant pas de désir d'enfant au moment de l'enquête. Le taux de réponse de 10,7% nous a permis d'étudier les questionnaires de 32 médecins généralistes et de 128 patients. L'analyse des résultats a révélé un manque de connaissance des jeunes en matière de contraception avec une ignorance plus marquée encore chez les garçons. En cas d'oubli de pilule contraceptive, si le délai de rattrapage est dépassé, 35,9% des garçons ont déclaré ne rien faire ou ne pas savoir quoi faire et seul 10,9% des filles ont pensé à utiliser la contraception d'urgence orale. Les médecins généralistes ont mieux répondu que leurs patients mais ont également montré de nombreuses lacunes. En conclusion, les connaissances des jeunes sont insuffisantes pour éviter les grossesses non désirées. Nous proposons d'informer les jeunes plus précocement, sans distinction de sexe et de systématiser l'information par un contenu simplifié et répété.
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C’est durant l’adolescence que la plupart des individus connaissent leur première expérience sexuelle, expérience qui peut parfois s’accompagner de risques pour la santé comme la contraction d’une maladie sexuellement transmissible ou une grossesse non désirée. C’est pourquoi nous avons effectué une enquête auprès de 120 élèves de terminale, afin d’évaluer les connaissances des adolescents sur ces risques et le rôle d’information du médecin généraliste. Il ressort de notre étude que, globalement, les adolescents sont conscients des risques et l’utilisation du préservatif durant les rapports est de plus en plus intégrée chez les deux sexes. En revanche, la manipulation de la pilule reste encore très mal assimilée par les jeunes filles. Par ailleurs, la bonne connaissance des moyens de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA résulte très fréquemment des informations reçues au lycée ou par les médias. Par contre, les adolescents parlent peu de ces sujets avec leur médecin, ce dernier n’étant cité qu’en 6ème position des sources d’information possibles. Cette carence du médecin explique en grande partie la méconnaissance, chez les filles, de la gestion de la contraception orale, 35 % d’entre elles se considérant peu ou mal informées au moment de sa prescription. Ce manque de communication est lié à différents facteurs : le manque de confiance de l’adolescent pour son médecin lorsque ce dernier est également celui des parents ; le manque d’écoute du médecin pour son patient ; l’absence d’initiative du médecin pour aborder ces sujets. Au terme de cette enquête, il apparaît indispensable, d’une part que les adolescents puissent choisir eux-mêmes leur médecin à partir d’un certain âge et, d’autre part, que les médecins accomplissent un effort de communication auprès d’eux
Author: Thoko Kaime Publisher: PULP ISBN: 0981442048 Category : African Charter on the Rights and Welfare of the Child Languages : en Pages : 260
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The African Charter on the Rights and Welfare of the Child: A socio-legal perspectiveby Thoko Kaime2009ISBN: 978-0-9814420-4-4Pages: xii 247Print version: AvailableElectronic version: Free PDF available.
Author: Publisher: UNICEF ISBN: 9280645862 Category : Health & Fitness Languages : en Pages : 68
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Today, around the world, there are 5 million young men and women living with HIV. Opportunity in Crisis: Preventing HIV from early adolescence to young adulthood examines the state of the HIV epidemic among young people, highlighting the challenges they face and presenting solutions informed by evidence of what works with different age groups and in different epidemic settings. The report outlines key steps towards building a continuum of HIV prevention that can help keep children HIV-free as they develop into young adults.
Author: James B. Jacobs Publisher: Oxford University Press ISBN: 0190286318 Category : Law Languages : en Pages : 224
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In the early 1980s, a new category of crime appeared in the criminal law lexicon. In response to concerted advocacy-group lobbying, Congress and many state legislatures passed a wave of "hate crime" laws requiring the collection of statistics on, and enhancing the punishment for, crimes motivated by certain prejudices. This book places the evolution of the hate crime concept in socio-legal perspective. James B. Jacobs and Kimberly Potter adopt a skeptical if not critical stance, maintaining that legal definitions of hate crime are riddled with ambiguity and subjectivity. No matter how hate crime is defined, and despite an apparent media consensus to the contrary, the authors find no evidence to support the claim that the United States is experiencing a hate crime epidemic--instead, they cast doubt on whether the number of hate crimes is even increasing. The authors further assert that, while the federal effort to establish a reliable hate crime accounting system has failed, data collected for this purpose have led to widespread misinterpretation of the state of intergroup relations in this country. The book contends that hate crime as a socio-legal category represents the elaboration of an identity politics now manifesting itself in many areas of the law. But the attempt to apply the anti-discrimination paradigm to criminal law generates problems and anomalies. For one thing, members of minority groups are frequently hate crime perpetrators. Moreover, the underlying conduct prohibited by hate crime law is already subject to criminal punishment. Jacobs and Potter question whether hate crimes are worse or more serious than similar crimes attributable to other anti-social motivations. They also argue that the effort to single out hate crime for greater punishment is, in effect, an effort to punish some offenders more seriously simply because of their beliefs, opinions, or values, thus implicating the First Amendment. Advancing a provocative argument in clear and persuasive terms, Jacobs and Potter show how the recriminalization of hate crime has little (if any) value with respect to law enforcement or criminal justice. Indeed, enforcement of such laws may exacerbate intergroup tensions rather than eradicate prejudice.
Author: Noémie Marguet
Author: Noémie Marguet
Author: Caroline Charles
Author: Morgane Goarzin
Author: Christine Jaulin
Author: UNESCO
Author: Thoko Kaime
Author: 
Author: HIpE
Author: Susan Greenhalgh
Author: James B. Jacobs