La vaccination coqueluche chez la femme enceinte PDF Download
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Introduction : la résurgence de la coqueluche et le risque élevé de décès chez les nouveau-nés et les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés ont eu lieu dans plusieurs pays où le taux de couverture vaccinale était élevé et malgré la stratégie vaccinale cocooning. La vaccination maternelle contre la coqueluche peut protéger directement les jeunes nourrissons via le transfert d'anticorps maternels. Cette stratégie est considérée comme plus rentable et a récemment été recommandée dans plusieurs pays, avec des résultats encourageants publiés concernant l'efficacité et la tolérance. Nous avons évalué l'acceptabilité de cette stratégie et ses déterminants, chez les professionnels de santé. Méthodes : l'enquête a été réalisée en Loire-Atlantique. Les médecins généralistes aléatoirement tirés au sort, toutes les sages-femmes, les gynécologues et les étudiants de ces filières respectives ont été invités à remplir un questionnaire électronique et anonyme pour évaluer leurs connaissances et attitudes à l'égard de la coqueluche, de la vaccination maternelle et de la vaccination en général. Des analyses de régression logistique multivariée ont été réalisées pour déterminer les facteurs associés à l'acceptation de la vaccination maternelle contre la coqueluche. Résultats : au total, 67% et 58% ont répondu qu'ils recommandaientrespectivement la stratégie vaccinale cocooning et la vaccination contre la grippe pendant la grossesse, alors que 18% recommandaient des médicaments homéopathiques contre la grippe. Enfin, 647/694 travailleurs de la santé (93%, IC95%: 91-95) accepteraient d'effectuer une vaccination maternelle contre la coqueluche si elle était recommandée et bien argumentée. Dans l'analyse multivariée, les facteurs associés à l'acceptation de la vaccination maternelle contre la coqueluche étaient l'âge ≤ 45 ans (p = 0,04),la pratique actuelle de vaccination maternelle contre la grippe (p = 0,003), la pratique du cocooning (p = 0,009), croire que les vaccins inactivés sont inoffensifs pendant la grossesse (p = 0,004) et le refus des médicaments homéopathiques contre la grippe (p = 0,003). Il n'y avait aucune différence d'acceptabilité selon les groupes professionnels. Conclusion : malgré le manque de connaissances au sujet de la coqueluche chez les professionnels de santé prenant en charge des femmes enceintes, l'acceptabilité de la vaccination maternelle contre la coqueluche serait élevée, sous réserve de possibles biais de recrutement. Si cette recommandation était appliquée en France, l'information devrait se concentrer sur la sécurité des vaccins pour le foetus et pendant la grossesse.
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Introduction : la résurgence de la coqueluche et le risque élevé de décès chez les nouveau-nés et les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés ont eu lieu dans plusieurs pays où le taux de couverture vaccinale était élevé et malgré la stratégie vaccinale cocooning. La vaccination maternelle contre la coqueluche peut protéger directement les jeunes nourrissons via le transfert d'anticorps maternels. Cette stratégie est considérée comme plus rentable et a récemment été recommandée dans plusieurs pays, avec des résultats encourageants publiés concernant l'efficacité et la tolérance. Nous avons évalué l'acceptabilité de cette stratégie et ses déterminants, chez les professionnels de santé. Méthodes : l'enquête a été réalisée en Loire-Atlantique. Les médecins généralistes aléatoirement tirés au sort, toutes les sages-femmes, les gynécologues et les étudiants de ces filières respectives ont été invités à remplir un questionnaire électronique et anonyme pour évaluer leurs connaissances et attitudes à l'égard de la coqueluche, de la vaccination maternelle et de la vaccination en général. Des analyses de régression logistique multivariée ont été réalisées pour déterminer les facteurs associés à l'acceptation de la vaccination maternelle contre la coqueluche. Résultats : au total, 67% et 58% ont répondu qu'ils recommandaientrespectivement la stratégie vaccinale cocooning et la vaccination contre la grippe pendant la grossesse, alors que 18% recommandaient des médicaments homéopathiques contre la grippe. Enfin, 647/694 travailleurs de la santé (93%, IC95%: 91-95) accepteraient d'effectuer une vaccination maternelle contre la coqueluche si elle était recommandée et bien argumentée. Dans l'analyse multivariée, les facteurs associés à l'acceptation de la vaccination maternelle contre la coqueluche étaient l'âge ≤ 45 ans (p = 0,04),la pratique actuelle de vaccination maternelle contre la grippe (p = 0,003), la pratique du cocooning (p = 0,009), croire que les vaccins inactivés sont inoffensifs pendant la grossesse (p = 0,004) et le refus des médicaments homéopathiques contre la grippe (p = 0,003). Il n'y avait aucune différence d'acceptabilité selon les groupes professionnels. Conclusion : malgré le manque de connaissances au sujet de la coqueluche chez les professionnels de santé prenant en charge des femmes enceintes, l'acceptabilité de la vaccination maternelle contre la coqueluche serait élevée, sous réserve de possibles biais de recrutement. Si cette recommandation était appliquée en France, l'information devrait se concentrer sur la sécurité des vaccins pour le foetus et pendant la grossesse.
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Introduction : la prévention des coqueluches sévères des nouveau-nés et nourrissons est dépendante de la vaccination de leurs proches jusqu'à ce qu'eux-mêmes soient vaccinés. La vaccination coqueluche maternelle, i.e. dTCa, 1 dose au deuxième ou troisième trimestre de grossesse peut protéger les nourrissons via le transfert transplacentaire des anticorps maternels. Cette stratégie, considérée comme la plus performante en termes de coût-efficacité par l'OMS, a récemment été recommandée dans de nombreux pays. Nous avons évalué l'acceptabilité de cette stratégie et de ses déterminants chez les jeunes mères. Méthodes : les femmes ayant accouché dans 3 grandes maternités de Loire-Atlantique entre le 1er janvier et le 1er août 2016, ont été sollicitées afin de connaître leurs connaissances, perceptions et attitudes envers la coqueluche et la vaccination maternelle en général. Nous avons évalué la couverture vaccinale dans un sous-groupe de femmes ayant un carnet de vaccinations disponible. Une analyse multivariée avec régression logistique a été effectuée pour déterminer les facteurs associés à l'acceptabilité de la vaccination maternelle contre la coqueluche. Résultats :Le questionnaire a été complété par 1199 des 6821 mères éligibles. La plupart des mères savaient que la coqueluche était une maladie contagieuse (85%) et une pathologie potentiellement sévère pour les nourrissons (92%), mais seulement 50% savaient que les nourrissons n'étaient pas protégés les premiers mois de vie. Seules 41 % avaient été informées sur la coqueluche au cours de leur grossesse (par leur sage-femme, médecin généraliste et gynécologue pour 57%, 39%, et 24% d'entre elles respectivement). Sur les 210 mères ayant leur carnet de vaccinations, 80 % étaient à jour de leur vaccination dTP, 58% de leur vaccination coqueluche (dTPca) et 51% répondaient aux critères du cocooning.Dans l'ensemble, 919 mères (77% [IC95% = [74,3-79,0]) auraient accepté la vaccination coqueluche pendant la grossesse si on leur avait proposé Les facteurs associés à l'acceptabilité de la vaccination maternelle étaient avoir>6/9 bonnes réponses au questionnaire (p=0,002), avoir été informée pendant la grossesse (p=0,005), avoir été vaccinée contre la grippe (p=0,0001), penser que le cocooning que la vaccination pendant la grossesse sont de bonnes stratégies pour protéger le nourrisson (p=0,01 et p
Author: Charlotte Cubizolles Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 58
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Introduction. Les femmes enceintes et les nouveaux né sont exposés à un risque accru de complications liées à la grippe, la COVID-19 et la coqueluche pouvant être évitées par la vaccination. Un futur vaccin contre le VRS est à l'étude. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'acceptabilité de de ces vaccinations et ses déterminants. Méthode. Les femmes enceintes suivies au CHU de Saint-Étienne ont été invitées à remplir un questionnaire évaluant leurs connaissances, leurs croyances et leur acceptabilité de la vaccination contre la grippe, la COVID-19, la coqueluche et le VRS pendant la grossesse. Résultats. 310 femmes ont répondu au questionnaire. 43.9% voulaient se faire vacciner contre la grippe, 36.8% contre la COVID-19 et 39.4% avec un hypothétique vaccin contre le VRS. 34.2% des femmes avaient reçues la recommandation de se faire vacciner contre la grippe. Les facteurs identifiés comme étant indépendamment associés à la probabilité de vaccination étaient : la confiance globale envers les vaccins et le système de santé (OR 1.69), d'en avoir reçu la recommandation par un professionnel de santé (OR 4.89), de bonnes connaissances concernant les pathologies et leur vaccins (OR 1.56), une vaccination anti grippale antérieure (OR 13.5). Conclusion. La recommandation par un professionnel de santé du vaccin est associée à une acceptation de la vaccination. Très peu de femmes la reçoivent, et leurs connaissances à ce propos restent limitées. D'où le besoin d'accroitre la formation des professionnels et l'accès aux matériels éducatifs destinés aux femmes enceintes afin d'augmenter la sensibilisation à la vaccination.
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La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne strictement humaine et très contagieuse touchant aujourd'hui les nouveau-nés et les nourrissons trop jeunes pour se faire vacciner. L'objectif de mon travail de thèse est de présenter les différentes stratégies mises en place pour lutter contre le changement du mode de transmission de la maladie et comment elles n'ont pas réussi à conférer une protection suffisante aux nouveau-nés et nourrissons de moins de 6 mois. L'accent est mis sur deux stratégies : le cocooning qui consiste à vacciner l'entourage du nourrisson et la vaccination de la femme enceinte. Pour cela, les recommandations vaccinales entre 6 pays développés ont été comparées : France, Allemagne, Royaume Uni, Canada, Etats Unis et Australie. Cette comparaison des recommandations vaccinales montre que malgré la mise en place de programmes de vaccination contre la coqueluche couvrant différentes tranches d'âge de la population, des pics épidémiques continuent à survenir tous les 3-4 ans. Le cocooning et la vaccination de la femme enceinte sont tous les deux associés à des contraintes limitant leur application :le cocooning est difficile à appliquer d'un point de vue pratique et a donc du mal à se mettre en place en France. La vaccination chez la femme enceinte semble être plus réalisable mais nécessite des actions d'éducation et de sensibilisation des parents ainsi que des professionnels de santé. La poursuite des études évaluant l'efficacité de cette approche est nécessaire afin de comprendre comment elle impacte la réponse immunitaire du nourrisson suite à ses premières vaccinations.
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Introduction : la coqueluche est une maladie potentiellement mortelle pour les nourrissons de moins de 6 mois. Pour protéger les nourrissons, la vaccination des femmes enceinte au cours de la grossesse est recommandée par la Haute Autorité de Santé en France depuis avril 2022. Les médecins généralistes, les gynécologues et les sages-femmes sont les professionnels de santé de premiers recours dans le cadre du suivi de grossesse. Notre objectif principal était d'évaluer l'application des recommandations vaccinales anticoquelucheuses chez les femmes enceintes, par les médecins généralistes, les sages-femmes et les gynécologues installés dans la Haute-Garonne. Méthodes : étude observationnelle, quantitative, de type évaluation des pratiques professionnelles par questionnaire anonyme adressé à 1483 médecins généralistes, 234 sages-femmes et 128 gynécologues installés en Haute-Garonne. Résultats : nous avons obtenu 188 réponses au questionnaire. 71,8 % des professionnels de santé interrogés ont déclaré avoir lu les recommandations de la Haute Autorité de Santé d'avril 2022 concernant la vaccination coqueluche des femmes enceintes durant la grossesse. 90,4 % des médecins et des sages-femmes interrogés recommandaient de vacciner la femme enceinte contre la coqueluche durant la grossesse. Parmi les 18 répondants ne recommandant pas la vaccination durant la grossesse, 10 proposaient la vaccination durant le post-partum. Conclusion : la majorité des médecins généralistes, des gynécologues et des sages-femmes de la Haute-Garonne interrogés semblaient appliquer les dernières recommandations concernant la vaccination coqueluche des femmes enceintes. Les professionnels de santé doivent être informés pour faire face à la défiance croissante en lien avec la vaccination et ainsi augmenter le taux de couverture vaccinale des femmes enceintes contre la coqueluche.
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Il s'agit d'une étude rétrospective, basée sur la population européenne, analysant les taux d'incidence, de mortalité et de létalité de la coqueluche chez les nourrissons entre 2018 et 2019 selon la stratégie vaccinale nationale mise en place. Dix pays ont été inclus dans l'étude. Le taux d'incidence de la coqueluche chez les nourrissons dans le groupe vaccination est de 44,5 pour 100 000 personnes années et de 47,5 dans le groupe cocooning. Une tendance à la diminution du risque relatif dans le groupe vaccination est mis en évidence. Six décès ont été enregistrés. L'analyse n'a pas mis en évidence de différence significative concernant les risques de mortalité et de létalité. Différentes stratégies de prévention existent en Europe. Si la vaccination de la femme enceinte semble tout aussi efficace pour protéger nourrissons, elle simplifie la prévention de la maladie, ne nécessitant la vaccination que d'une seule personne. La HAS recommande cette vaccination en France depuis avril 2022.
Author: Charlotte Saruggia Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 74
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Introduction : La coqueluche, infection respiratoire à Bordetella Pertussis, est une maladie hautement contagieuse en recrudescence depuis ces dernières années. La morbidité et la mortalité restent élevées chez les nourrissons de moins de 2 mois, avant que le schéma vaccinal ne démarre. Pour lutter contre la résurgence de cette maladie, de nombreux pays ont recommandé la vaccination de la femme enceinte au troisième trimestre de grossesse. Objectifs : Nous avons évalué l'acceptabilité de cette perspective de vaccination de la femme enceinte, en vue de se protéger elle ainsi que leur bébé contre la coqueluche, et si une information claire sur le sujet pouvait les faire changer d'avis. Méthodes : Enquête prospective, déclarative, par questionnaire, menée dans le service de gynécologie obstétrique du CHU de Saint Etienne. Résultats : 110 femmes enceintes ont été incluses. Avant information, 33 patientes (30%) approuvaient une vaccination pendant la grossesse. Après information sur la coqueluche et sa vaccination, 68 (61,8%) ont accepté la vaccination, soit 35 (31,8%) qui ont changé d'avis (p
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La rubéole, la coqueluche et la varicelle sont trois pathologies transmissibles de la mère à l’enfant, de la conception aux premiers mois de vie. Elles ont en commun d’induire chez lui des conséquences parfois gravissimes et d’être évitables grâce à la vaccination. Ceci a motivé l’émission de recommandations et de plans spécifiques ces dernières années. Notre travail a pour objectif d’observer si elles ont permis d’améliorer le taux de patientes immunisées contre ces maladies et d’évaluer de leur point de vue les obstacles à une prise en charge efficiente. La première étude a été menée en région parisienne par entretiens individuels avec des patientes ayant présenté au moins une grossesse depuis 2008, suivant une méthode quantitative descriptive. Il en ressort que la couverture des femmes ciblées par les recommandations reste insuffisante en 2010 avec des taux d’immunité vis-à-vis de la rubéole et de la coqueluche de respectivement 93.5% et 22.7%. Les médecins s’enquièrent très peu des antécédents de varicelle des patientes alors qu’elles ne s’en connaissent pas dans 12,5% des cas. La seconde étude a été réalisée chez des femmes enceintes ou en postpartum dans le service de maternité de l’hôpital Saint Antoine (Paris 12e). Elle a été menée en suivant une méthode qualitative avec entretiens de groupe. Nous avons dégagé plusieurs freins à la prise en charge vaccinale: la méconnaissance des maladies infectieuses, l’ignorance de ce qui sous-tend les recommandations vaccinales et les modalités de réalisation des vaccins, le manque d’anticipation des grossesses et l’insuffisance de communication entre médecin et patientes. Il apparait essentiel d’éduquer la population et de créer un espace dédié à la prévention pour instaurer une relation médecin-patient équilibrée et une prise en charge efficiente.
Author: Constance Ferré-Frassaint
Author: Constance Ferré-Frassaint
Author: Marine Chalopin Jaulin
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Author: Charlotte Saruggia
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