Influence de la parentalité sur le niveau de compétences des internes de médecine générale PDF Download
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Author: Charlotte Domec Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
Book Description
Introduction : devenir un médecin compétent en apprenant également le rôle de parent : un enjeu de taille pour les internes en médecine générale avec des enfants. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'influence de la parentalité sur le niveau de compétences développées par les internes lors de la formation médicale initiale au travers d'une auto-évaluation basée sur les aptitudes nécessaires à l'exercice de la médecine générale déterminées par le CNGE. Il était aussi question d'évaluer l'influence de la parentalité sur le choix des stages mais également sur l'aisance face aux familles de situations cliniques rencontrées durant l'internat. Méthode : il s'agissait d'une étude monocentrique, descriptive, transversale et quantitative menée par auto-questionnaires auprès des internes de médecine générale de la faculté de Marseille (promotion ECN 2019-2020-2021). Ce questionnaire évaluait l'acquisition des six compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale au travers de trois propositions reformulant et résumant les niveaux de compétences novice, intermédiaire et compétent déterminés par le CNGE. Nous avons ensuite classé les internes en « Niveau de compétences acquis » et « Niveau de compétence non acquis » en fonction du niveau attendu au regard de leur progression dans les stages. Résultats : le taux de participation à notre étude était de 59 % soit 345 étudiants ayant répondu au questionnaire, avec une plus grande représentation de femmes. La population était répartie en 18 % d'internes parents et 82 % d'internes non parents avec les internes parents significativement plus âgés que leurs confrères sans enfant. Les internes parents avaient pour la majorité désiré la grossesse (97 %), étaient parent d'un seul enfant (63 %) le plus souvent âgé de moins de 1 an (38 %). Les internes parents étaient statistiquement plus nombreux que les internes sans enfants à avoir choisi la médecine générale plutôt qu'une autre spécialité en raison de leur parentalité ou d'un désir d'enfant (35 % versus 7 %). Les internes sans enfant étaient significativement plus nombreux à penser qu'être parent durant l'internat exerçait une influence négative sur la formation (15 % versus 4 %). Indépendamment de leur statut parental, la majorité des internes n'avait pas connaissance des dispositifs leur permettant de concilier parentalité et internat. Concernant l'objectif principal, les internes se sont majoritairement autoévalués comme ayant acquis les compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale indépendamment de leur statut parental. Les internes parents sont significativement plus à l'aise dans les compétences « Éducation, prévention, dépistage, santé individuelle et communautaire » et « Professionnalisme ». Les internes non parents sont significativement plus à l'aise dans la compétence « Approche globale, prise en compte de la complexité ». Concernant l'objectif secondaire, les internes parents s' auto évaluent comme plus à l'aise que leurs confrères non parents dans la plupart des onze familles de situations rencontrées en médecine générale. Par ailleurs, ils sont significativement plus nombreux à déclarer qu'ils choisissaient un stage parfois moins utile à leur pratique pour avoir moins de gardes, une charge de travail moindre ou être plus proche de chez eux géographiquement. Conclusion : la parentalité peut présenter l'inconvénient de diminuer le temps total de formation et de parfois restreindre le choix des stages à des critères différents que celui de la richesse de l'apport pédagogique. Cependant, elle permet une plus grande aisance dans les familles de situations rencontrées en médecine générale et notamment celles en lien avec la grossesse, la famille, la santé de l'enfant et de l'adolescent. Elle développe surtout des qualités humaines, relationnelles et une aisance en matière de communication. L'expérience parentale ouvre les portes d'un savoir pratique développant des compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale mais aussi un épanouissement personnel.
Author: Charlotte Domec Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : devenir un médecin compétent en apprenant également le rôle de parent : un enjeu de taille pour les internes en médecine générale avec des enfants. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'influence de la parentalité sur le niveau de compétences développées par les internes lors de la formation médicale initiale au travers d'une auto-évaluation basée sur les aptitudes nécessaires à l'exercice de la médecine générale déterminées par le CNGE. Il était aussi question d'évaluer l'influence de la parentalité sur le choix des stages mais également sur l'aisance face aux familles de situations cliniques rencontrées durant l'internat. Méthode : il s'agissait d'une étude monocentrique, descriptive, transversale et quantitative menée par auto-questionnaires auprès des internes de médecine générale de la faculté de Marseille (promotion ECN 2019-2020-2021). Ce questionnaire évaluait l'acquisition des six compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale au travers de trois propositions reformulant et résumant les niveaux de compétences novice, intermédiaire et compétent déterminés par le CNGE. Nous avons ensuite classé les internes en « Niveau de compétences acquis » et « Niveau de compétence non acquis » en fonction du niveau attendu au regard de leur progression dans les stages. Résultats : le taux de participation à notre étude était de 59 % soit 345 étudiants ayant répondu au questionnaire, avec une plus grande représentation de femmes. La population était répartie en 18 % d'internes parents et 82 % d'internes non parents avec les internes parents significativement plus âgés que leurs confrères sans enfant. Les internes parents avaient pour la majorité désiré la grossesse (97 %), étaient parent d'un seul enfant (63 %) le plus souvent âgé de moins de 1 an (38 %). Les internes parents étaient statistiquement plus nombreux que les internes sans enfants à avoir choisi la médecine générale plutôt qu'une autre spécialité en raison de leur parentalité ou d'un désir d'enfant (35 % versus 7 %). Les internes sans enfant étaient significativement plus nombreux à penser qu'être parent durant l'internat exerçait une influence négative sur la formation (15 % versus 4 %). Indépendamment de leur statut parental, la majorité des internes n'avait pas connaissance des dispositifs leur permettant de concilier parentalité et internat. Concernant l'objectif principal, les internes se sont majoritairement autoévalués comme ayant acquis les compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale indépendamment de leur statut parental. Les internes parents sont significativement plus à l'aise dans les compétences « Éducation, prévention, dépistage, santé individuelle et communautaire » et « Professionnalisme ». Les internes non parents sont significativement plus à l'aise dans la compétence « Approche globale, prise en compte de la complexité ». Concernant l'objectif secondaire, les internes parents s' auto évaluent comme plus à l'aise que leurs confrères non parents dans la plupart des onze familles de situations rencontrées en médecine générale. Par ailleurs, ils sont significativement plus nombreux à déclarer qu'ils choisissaient un stage parfois moins utile à leur pratique pour avoir moins de gardes, une charge de travail moindre ou être plus proche de chez eux géographiquement. Conclusion : la parentalité peut présenter l'inconvénient de diminuer le temps total de formation et de parfois restreindre le choix des stages à des critères différents que celui de la richesse de l'apport pédagogique. Cependant, elle permet une plus grande aisance dans les familles de situations rencontrées en médecine générale et notamment celles en lien avec la grossesse, la famille, la santé de l'enfant et de l'adolescent. Elle développe surtout des qualités humaines, relationnelles et une aisance en matière de communication. L'expérience parentale ouvre les portes d'un savoir pratique développant des compétences nécessaires à l'exercice de la médecine générale mais aussi un épanouissement personnel.
Author: Marie Blanquart Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Bien qu'étant encore en formation, l'interne de médecine générale (IMG) peut interagir dans la santé de son propre enfant. Réalisation d'un audit de pratique dont l'objectif principal était d'étudier l'intervention professionnelle des IMG dans le suivi médical et la prise en charge des pathologies aiguës de leurs propres enfants. L'objectif secondaire était d'explorer leurs motivations, freins et limites à s'impliquer. Le questionnaire anonyme a été adressé en ligne à tous les IMG inscrits en DES à Lyon. Parmi les 97 IMG-parents, nous avons eu 38 répondeurs, 37 ont été inclus, soit un taux de réponse à 38%. L es IMG-parents n'effectuaient pas le suivi systématique. 16 IMG sur 37 (soit 43%) évaluaient de manière incomplète le développement de leur enfant. 21 IMG (soit 57%) réalisaient des ordonnances de dépannage, essentiellement de paracétamol, vitamine D ou vaccin. Cette démarche était motivée par le gain de temps et l'accessibilité aux modes de prescription. Parmi les 31 IMG-parents ayant eu au moins 1 enfant malade, 24 (soit 77%) agissaient comme professionnel de premiers recours en cas de pathologie aiguë. L'examen clinique était limité à ce problème spécifique pour réaliser une ébauche diagnostique. 16 d'entre eux (soit 52%) avaient déjà instauré une thérapeutique. Leur attitude était motivée par le gain de temps sur des pathologies jugées faciles à prendre en charge et la confiance en soi. Il était essentiel pour les IMG de distinguer leur rôle de parent de la fonction de praticien, principal frein à intervenir. Cependant, ils déclaraient rester prudents, vigilants voire dubitatifs lors de la prise en charge de leur enfant par un confrère. Ils pouvaient même intervenir et/ou modifier la décision médicale en cas de désaccord. Les IMG exerçaient leur professionnalisme avant tout dans le cadre du premier recours, en cas de pathologie aigüe. Cette situation est paradoxalement la plus pourvoyeuse d'angoisse de par sa charge émotionnelle.
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Introduction : la parentalité regroupe le statut de parent, l'ensemble des soins apportés par un parent à son enfant, ainsi que l'expérience psychologique de "devenir parent". Les internes en médecine générale comptent parmi eux des parents. Ceux-ci construisent leur relation médecin-patient en parallèle du lien parent-enfant. Méthode : notre objectif était d'explorer l'impact de la parentalité sur la construction de la relation médecin- patient chez les parents internes en médecine générale. Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de treize parents internes en médecine générale, rattachés à la faculté de médecine de Toulouse. Nous avons réalisé une analyse thématique sur le modèle de la théorisation ancrée. Résultats : des modifications conscientes ou inconscientes, s'observaient dans différents aspects de la relation médecin-patient : confiance des patients et confiance en soi des internes, disponibilité physique et psychique de l'interne pour les patients, communication, empathie et distance relationnelle. La construction de la relation médecin-patient chez le parent interne en médecine générale était comparable à la progression d'un funambule, en équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Ces deux domaines, bien qu'en interaction, devaient être séparés. Discussion : la parentalité impactait la construction de la relation médecin-patient des internes parents dans ses trois dimensions. La pratique parentale permettait de développer des compétences relationnelles. L'expérience parentale modifiait la capacité empathique de l'interne et bouleversait les priorités de vie de l'interne. Le statut parental légitimait la responsabilité médicale de l'interne ce qui interroge le statut de l'interne de façon générale. Conclusion : être parent impacte la construction de la relation médecin-patient par l'expérience d'une relation interpersonnelle singulière. D'autres expériences interpersonnelles peuvent émailler le parcours de vie d'un interne de médecine générale et leurs conséquences sur les compétences relationnelles pourraient être évaluées.
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Introduction : Dans le cadre du stage ambulatoire SASPAS, les internes de médecine générale sont amenés à recevoir en consultation des enfants de 0 à 6 ans avec leur parent. L'objectif de cette étude était de comprendre l'expérience vécue par les parents lorsqu'ils sont reçus par des étudiants et de mieux cerner leurs attentes. Méthodes : Etude qualitative à partir d'entretiens semi dirigés, réalisés auprès de 15 parents d'enfant de 0 à 6 ans, reçus par un interne SASPAS entre janvier 2021 et juillet 2021. L'analyse des données s'est faite par théorisation ancrée, avec triangulation des données. Résultats : L'analyse du vécu des parents montre que ceux-ci accordent une forte importance au comportement de l'interne vis-à-vis de l'enfant notamment au fait qu'il veille à son confort et qu'il cherche à créer une relation personnelle avec l'enfant. L'interne montre des compétences en structurant la consultation, en réalisant un examen exhaustif et en faisant preuve de compétences communicationnelles. Les parents adhèrent à la formation des internes par le compagnonnage. Ils découvrent une pluralité des approches avec la rencontre de différents internes. Le lien de connaissance qui se noue progressivement et les capacités relationnelles de l'interne participent au fait que celui-ci est avant tout perçu comme un médecin. Discussion : Les attentes des parents concernant les compétences de l'interne sont en adéquation avec les objectifs pédagogiques du DES de médecine générale. Ils adhèrent au suivi de leur enfant par des internes dans la mesure où ils construisent un lien de connaissance qui permet d'établir une relation de confiance. Une consultation en supervision directe avec le maître de stage, d'un enfant suivi par l'interne pendant son stage, pourrait permettre d'évaluer les compétences de l'interne dans la gestion de la consultation pédiatrique et du suivi au long cours.
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Introduction : La consultation pédiatrique menée par des internes de médecine générale peut être source d'inquiétude pour les parents. L'objectif de cette étude était de s'intéresser au ressenti des parents consultant des internes de médecine générale pour leur(s) enfant(s) de moins de six ans. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée au moyen de 14 entretiens menés au sein de trois PSLA du sud-Manche entre juin et juillet 2021. Résultats : Les parents expriment une globale satisfaction de la prise en charge des internes de médecine générale pour leur(s) enfant(s). Le principal contentement réside dans la richesse des explications données par les internes sur l'état de santé de l'enfant malade. Perçus dans la plupart des entretiens comme des « étudiant en cours de formation » et manquant d'expérience, la confiance des parents envers les internes reste fragile ; le recours au médecin traitant étant toujours privilégié au moindre doute ou incertitude parentale sur l'état de santé de l'enfant. De fait, la problématique de la pénurie de médecin généraliste dans le territoire sud-Manchois a souvent émergé et ainsi les internes de médecine générale ont fréquemment été assimilés à une offre de soins supplémentaire précieuse et rapide d'accès. Conclusion : La consultation pédiatrique par des internes de médecine générale est globalement bien perçues par les parents interrogés. Leur présence est saluée car permet une augmentation de l'offre de soins au sein des PSLA. Le manque d'expérience souligné par certains parents sera peut-être partiellement jugulé par l'augmentation du temps de formation des internes à un semestre dans les services de pédiatrie.
Author: Marion Levecq Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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CONTEXTE : Les internes de médecine générale sont majoritairement des femmes, en âge de fonder une famille. L'objectif de ce travail était d'analyser les motivations du choix de la parentalité, durant les études, son vécu et le retentissement sur la vie professionnelle et personnelle. METHODE : Étude qualitative de 10 entretiens semi-dirigés et d'un 1 focus-group d'internes et de conjoints d'internes de médecine générale devenus parents au cours de leur cursus. La variance maximale était recherchée dans l'échantillon. RESULTATS : L'accès aux informations concernant les droits, devoirs et organisation de l'interne enceinte était décrit comme difficile. Les interlocuteurs étaient multiples, mal identifiés et parfois mal informés. La fonction de l'interne en surnombre dans les services était aléatoire et non réglementée. Mais la création de ce statut est une avancée. L'internat était décrit comme la période la plus favorable pour un premier enfant, à condition que le projet de parentalité soit réfléchi. Les conséquences sur la formation étaient nombreuses : déclassement, retard dans les études, amplification des problèmes liées aux gardes. Devenir parent exigeait une organisation presque militaire. Des difficultés supplémentaires liées aux spécificités du statut d'interne pouvaient apparaitre. Ces difficultés sont amplifiées lorsque les deux parents appartiennent au corps médical. Les aidants occupent une place clé dans l'organisation familiale. Pour toutes les internes interrogées, la maternité apporte un enrichissement à la fois personnel et professionnel qui prévalait sur toutes les difficultés rencontrées. CONCLUSION : La mise en place d'un livret d'information et d'une personne ressource dans les facultés pourrait réduire les difficultés des internes. La création d'aménagements lors de la reprise du travail pourrait faciliter l'allaitement, et permettre aux jeunes mères de passer plus de temps avec le nourrisson.
Author: Elsa Thomas Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 164
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Les internes en Médecine Générale (MG) découvrent à la réalité de leur futur exercice qu'au cours du stage praticien, parfois réalisé tardivement, et souvent l'unique de leur cursus du fait d'une maquette hospitalo-centrée. Au-delà de la prise en charge médicale de l'enfant, ils doivent rassurer les parents sur son bon développement, les alerter en cas d'anomalie, et répondre à leurs inquiétudes régulières. L'objectif de l'étude était de comprendre le vécu des internes concernant les questions de bon sens en consultation de l'enfant, très éloignées de l'enseignement biomédical reçu au cours du second cycle. Une étude qualitative a été réalisée, par entretiens de 4 focus groupes d'internes en MG en cours de Diplôme d'Études Spécialisées (DES), en stage praticien de niveau 1, en Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée (SASPAS), ayant déjà fait des remplacements et un dernier groupe mixant ces trois niveaux. Les internes étaient déstabilisés en découvrant ces questions surprenantes. Les difficultés ressenties étaient dues à un manque de connaissances selon eux. Leur formation hospitalo-universitaire les avait formatés à agir selon des recommandations scientifiques, et non pas à conseiller les parents sur des inquiétudes du quotidien. Ils n'avaient pas été préparés à exercer dans l'incertitude. Au fil des semestres et en multipliant les consultations d'enfants en soins premiers, ils apprenaient à mobiliser différentes ressources pour guider les parents. Donner leur avis personnel en usant de bon sens était une façon pour eux d'affirmer leur pratique. Leur mise en autonomie était citée comme moyen d'apprentissage sur le terrain. Il s'agissait d'accumuler des expériences, afin de gagner en professionnalisme pour mieux rassurer les parents. L'expérience et le savoir-être acquis concouraient à façonner leur identité professionnelle. Cette étude permet de comprendre le vécu des internes quant à la découverte de ce nouveau rôle en consultation de l'enfant. Réaliser plus de stages en soins primaires et plus rapidement au cours du DES leur permettrait de gagner en autonomie afin de progresser sur leurs prises en charges de ces situations particulières. Des stages et des enseignements axés sur la santé et le quotidien de l'enfant leurs seraient bénéfiques afin d'acquérir l'expérience nécessaire à la consultation de l'enfant.
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Introduction : l'âge moyen des femmes lors de la première naissance est de 28.5 ans. Cet âge correspond chez les jeunes médecins à l'internat. Il ne parait donc pas surprenant de voir des étudiants devenir parents malgré une situation professionnelle très prenante. Objectif principal : Analyser l'impact de la parentalité sur l'internat et de l'internat sur la parentalité. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels structurés, chez les internes de médecine générale de Montpellier, ayant au moins un enfant à charge. Résultats : L'impact physique et psychologique est réel, de nombreux internes font état de leur fatigue depuis l'arrivée de leur enfant. Ces derniers, dont les priorités se voient modifiées, ne sont pas pour autant moins investis dans leur formation. En effet, ils recherchent un lieu de stage plus en adéquation avec leurs nouvelles obligations de parents (horaires et permanence de soins moins lourds). Ils ne sont pas pour autant prêts à sacrifier la valeur formative de leurs stages. Cependant, ils sont confrontés à de réelles difficultés mettant à mal l'équilibre qu'ils tendent à maintenir entre vie professionnelle et vie privée. Les difficultés liées à la garde de l'enfant dues à la fluctuation des horaires, la garde de nuit, la fréquence de changement de lieu de stage, sont une problématique majeure. Des points positifs ressortent également. De nombreux internes mettent en avant une amélioration des rapports humains, surtout en pédiatrie, du fait d'une plus grande compréhension de ce que vit le parent consultant. Discussion : Un accès prioritaire aux crèches des différents CH, la possibilité de reprise de travail à mi-temps, l'absence de garde le semestre suivant la naissance sont des axes possibles d'amélioration. Conclusion : L'internat paraît être une période opportune à l'arrivée d'un enfant, le droit au congé maternité est un argument essentiel. Cependant bien des aides peuvent encore être mises en place pour faciliter la parentalité aux internes de médecine générale.
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Introduction : Près de deux tiers des jeunes enfants sont suivis par le médecin généraliste à ce jour. Il est donc un interlocuteur privilégié des parents, qui ont déjà été interrogés au cours de plusieurs thèses sur leurs attentes envers celui-ci. Néanmoins, alors que l'importance de l'accompagnement parental est mise en lumière par le rapport des 1000 premiers jours, aucune de ces recherches n'a exploré le besoin d'accompagnement des parents. Les objectifs de cette thèse étaient donc de préciser avec les parents leurs attentes envers le médecin généraliste en matière d'accompagnement parental, de comprendre comment ils articulaient la prise en charge du médecin avec les autres acteurs de soutien à la parentalité et enfin de recueillir leurs idées afin d'améliorer cet accompagnement. Méthode : Etude qualitative à partir d'entretiens semi-dirigés, réalisés auprès de11 parents d'un premier enfant âgé de 0 à 2 ans, suivi par un médecin généraliste pour leurs visites d'examen systématique. Résultats : Même si les besoins étaient variables d'un parent à l'autre, les parents ont pu exprimer de nombreuses attentes envers le médecin généraliste : une demande de temps d'échange de qualité, une demande d'information dans tous les domaines du quotidien, une demande de partage de leurs responsabilités de parents, une demande de considération d'eux-mêmes en tant qu'individu à part entière dont le mal-être mérite d'être dépisté et pris en charge. Ils expriment aussi le besoin d'une personne de référence, qui serait représentée par le médecin généraliste. De toutes ces attentes, est né le carnet de bord du suivi de l'enfant de 0 à 2 ans et de ses parents, outil de suivi complémentaire du carnet de santé. Discussion : Les attentes des parents envers le médecin généraliste sont nombreuses et dépassent celles retrouvées dans les précédentes thèses. Néanmoins, parents comme médecin (interrogés lors de précédentes recherches sur leur vécu du soutien à la parentalité) s'interrogent sur les limites de ce rôle et ce qui relève véritablement de leurs compétences. La réponse se trouve probablement dans le terme d'accompagnement. Comme pour toute autre problématique prise en charge dans le cabinet du généraliste, le médecin doit instaurer une relation de coopération et d'écoute avec les parents pour se joindre à eux et les accompagner tout en exerçant son rôle de prévention, de dépistage et de prise en charge.
Author: Marion Grelet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contextualisation : Les familles monoparentales dans un contexte de séparation des parents sont en forte croissance démographique et représentent désormais une famille sur quatre. La séparation des parents peut entrainer des conséquences psychologiques sur les enfants et perturber leur équilibre affectif, modifier leur quotidien et leur suivi médical. Le médecin généraliste reste le professionnel de santé le plus sollicité dans le parcours de soin de ces enfants. Objectif : Connaitre les attentes des parents des familles monoparentales pour le suivi en médecine de ville de leurs enfants. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée avec quinze entretiens individuels semi-dirigés auprès de parents séparés (échantillonnage boule de neige au sein d'associations de parents). Les entretiens ont été retranscrits en intégralité. L'analyse a consisté en une analyse catégorielle thématique et linguistique. Résultats : La gestion du quotidien d'une famille monoparentale nécessite une organisation dans leur quotidien. Les parents demandent au médecin de s'informer de la situation familiale, de la prévention, du dépistage des souffrances psychologiques, de partager les informations entre les parents et de connaitre les modalités de l'autorisation parentale. Ils mettent en avant que le médecin doit savoir orienter vers les autres professionnels (notamment psychologues et pédopsychiatres), mais également vers les réseaux associatifs. Discussion : La prise en charge de ces enfants nécessite pour le médecin d'intégrer l'enfant dans la complexité de sa situation familiale. Ainsi l'approche du soin doit s'approcher de la notion du « care » et mettre en avant la parole de l'enfant. La relation thérapeutique devient alors une tétrade : médecin-enfant-parent 1-parent 2. Il s'agit de prendre en compte chaque interlocuteur afin d'informer correctement tous les protagonistes et intégrer les difficultés du parcours de soins (notamment les répercussion psychologiques). L'étude pourrait être étendue et interroger directement les enfants. Conclusion et perspectives : La séparation des parents peut altérer le suivi médical des enfants et entrainer des difficultés psycho-affectives. Le médecin généraliste est le professionnel privilégié pour s'informer de la situation familiale, accompagner les parents et les enfants, dépister les difficultés, assurer une continuité des soins, orienter vers d'autres professionnels. Le suivi médical des enfants doit rester optimal malgré cet évènement de vie. Cependant, une famille monoparentale ne peut être stigmatisée à une famille en difficulté. Le médecin doit donc s'adapter à chaque situation.
Author: Charlotte Domec
Author: Charlotte Domec
Author: Marie Blanquart
Author: Anne-Sophie Izaute
Author: Clémence Barreau
Author: Mélanie Peronne
Author: Marion Levecq
Author: Elsa Thomas
Author: Justine Courtaud
Author: Claire Charbonnier (médecin).)
Author: Marion Grelet