Intérêt et faisabilité d'une évaluation gérontologique standardisée simplifiée par rapport à une approche médicale habituelle en médecine générale PDF Download
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Book Description
L’évaluation gériatrique standardisée s’est imposée dans la prise en charge gériatrique en milieu hospitalier. Elle permet de mieux dépister les grands syndromes gériatriques : trouble cognitif, instabilité posturale, dénutrition... Cependant, elle est couteuse en temps et son application en soin primaire et notamment en médecine générale a été peu évaluée. Le but de ce travail est de voir ce qu’apporte une EGS simplifié par rapport à la prise en charge habituelle en médecine générale. Nous avons réalisé une étude de concordance incluant des patients âgés de plus de 70 ans suivis par le médecin traitant depuis au moins un an. Nous avons comparé les réponses du médecin traitant à un questionnaire relatif aux capacités physico-cognitives de ses patients aux résultats d’une EGS basée sur des tests de dépistage validés. La tendance générale est la sous-estimation des déficits par le médecin traitant mais il n’existe pas une grande discordance entre les résultats des deux évaluations, ce qui nous permet de dire que le médecin traitant, par sa place de premier intervenant et acteur du suivi thérapeutique, peut repérer la fragilité physico-cognitive de ses patients pour la quantifier par une évaluation gérontologique afin de les faire bénéficier d’action préventives. La réalisation de l’EGS apporte un gain de connaissances aux médecins ce qui permettra de mieux prendre en charge les personnes âgées et de lutter plus efficacement contre le risque de dépendance.
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L’évaluation gériatrique standardisée s’est imposée dans la prise en charge gériatrique en milieu hospitalier. Elle permet de mieux dépister les grands syndromes gériatriques : trouble cognitif, instabilité posturale, dénutrition... Cependant, elle est couteuse en temps et son application en soin primaire et notamment en médecine générale a été peu évaluée. Le but de ce travail est de voir ce qu’apporte une EGS simplifié par rapport à la prise en charge habituelle en médecine générale. Nous avons réalisé une étude de concordance incluant des patients âgés de plus de 70 ans suivis par le médecin traitant depuis au moins un an. Nous avons comparé les réponses du médecin traitant à un questionnaire relatif aux capacités physico-cognitives de ses patients aux résultats d’une EGS basée sur des tests de dépistage validés. La tendance générale est la sous-estimation des déficits par le médecin traitant mais il n’existe pas une grande discordance entre les résultats des deux évaluations, ce qui nous permet de dire que le médecin traitant, par sa place de premier intervenant et acteur du suivi thérapeutique, peut repérer la fragilité physico-cognitive de ses patients pour la quantifier par une évaluation gérontologique afin de les faire bénéficier d’action préventives. La réalisation de l’EGS apporte un gain de connaissances aux médecins ce qui permettra de mieux prendre en charge les personnes âgées et de lutter plus efficacement contre le risque de dépendance.
Author: Céline Le Bihan Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 96
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Les patients âgés représentent une part importante de l'activité des généralistes. La prise en charge de ces patients est complexe pour de multiples raisons. La méthode d'évaluation gériatrique standardisée (EGS), utilisée par les gériatres, a prouvé ses bénéfices en termes de morbimortalité mais est peu adaptée à l'exercice de médecine, générale. Nous avons construit une grille d'évaluation rapide de quatre grands syndromes gériatriques (démence, chutes, dénutrition, fragilité), la grille Gérontoquick. L'objectif de ce travail était d'en évaluer à la fois l'intérêt en consultation à travers la mesure de son temps de passation et le nombre de pathologies méconnues du praticien mises à jour, mais aussi son acceptabilité auprès de généralistes installés. La population cible des patients était la patientèle de 7 praticiens installés dans l'Ain. Le dépistage par le Gérontoquick était proposé aux patients de plus de 75 ans, quel que soit le contexte de consultation (cabinet, domicile, maison de retraite), à l'occasion d'une visite systématique, en dehors de toute pathologie aigüe. La période d'inclusion s'étendait du 6/12/2012 au 4/09/2013. La mesure du temps de passation ne prenait en compte que le temps nécessaire à la réalisation de la grille à l'exclusion des autres temps de la consultation. Nous avons retenu comme pathologie méconnue, une pathologie découverte lors de la consultation et absente du dossier médical du médecin traitant. Pour l'évaluation de l'acceptabilité, la population cible était l'ensemble des généralistes installés dans l'Ain. 250 praticiens ont été tirés et sort et ont reçu un courrier comprenant le Gérontoquick ainsi d'un questionnaire d'évaluation. La période d'inclusion s'étendait du 1er avril 2013 au 15 juin 2013. 40 patients ont été évalués avec le Gérontoquick. L'âge moyen était de 83.3 ans. Le temps moyen de passation était de 13 minutes. Pour 67.5% des patients, le Gérontoquick a permis de mettre à jour au moins une pathologie méconnue. Pour 42.5% des patients il y a eu un changement de prise en charge immédiatetnent au décours. 81 questionnaires ont été reçus, soit un taux de participation de 36.8%. 91% des participants estimaient que le mise en évidence de pathologies par le Gérontoquick pouvait déboucher sur un changement de prise en charge. 85.4% des participants auraient aimé tester le Gérontoquick. Le principal obstacle potentiel relevé était le manque de temps. L'utilisation en consultation d'un outil systématique de dépistage permet de mettre à jour des pathologies méconnues, peut entraîner une modification de prise en charge et laisse surtout place à des plaintes auxquelles la forme parfois routinière des consultations laisse peu de place. Sa forme aves des tests fonctionnels et des mesures clinico biologiques, peut permettre de s'affranchir de la subjectivité inhérente à la relation médecin patient. Nous avons montré le potentiel d'utilisation d'une démarche préventive en gériatrie dans la pratique de médecine générale. Mais bien sûr, il ne s'agit pas là d'un travail permettant une validation scientifique de l'outil. Il s'agit d'une ouverture sur d'autres travaux et projets sur ce vaste sujet
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D'après l'OMS, on compte 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde et en raison d'une augmentation de l'espérance de vie, ce nombre croît de manière alarmante et est à l'origine d'un véritable problème de santé publique. La Haute Autorité de santé recommande dans le cadre d'un diagnostic précoce, une évaluation initiale qui correspond à l'évaluation gériatrique multidimensionnelle. Se pose donc la question de la faisabilité en médecine générale de cette évaluation gériatrique multidimensionnelle, reconnue comme étant le meilleur moyen de suivre une personne âgée dans sa globalité. Evaluer l'acceptation, la faisabilité et la fiabilité en médecine générale de l'évaluation gériatrique multidimensionnelle chez les patients déments à l'aide d'un questionnaire. Recrutement des 200 premiers patients de l'année 2014 consultant pour la première fois dans le centre d'évaluation gérontologique et de troubles de la mémoire du CHU de Clermont-Ferrand. Analyse de la concordance entre les données d'un questionnaire rempli par le médecin traitant avec celle de l'évaluation gériatrique multidimensionnelle faite par le médecin gériatre formé. 102 questionnaires ont été recueillis pour 200 patients. Une surcharge de travail est ressentie pour 53% des médecins. Le questionnaire est jugé pertinent danns 67% des cas où il est rempli. Sauf pour l'appréciation de la sévérité des troubles cognitifs (parfois perçus moins sévèrement par le médecin généraliste), les informations recueillies sur l'autonomie, les antécédents et le mode de vie lorsqu'elles sont renseignées sont comparables à l'évaluation faite par le gériatre. Lorsque les médecins généralistes sont guidés dans la réalisation d'une évaluation gériatrique multidimensionnelle, il existe une bonne capacité d'analyse des patients quelle que soit la sévérité des troubles. On peut donc supposer que l'élaboration d'une trame regroupant les différents items de l'évaluation gériatrique multidimensionnelle leur permettrait de mesurer tout ce qu'ils ont repéré et d'être systématiques sur les autres fragilités de leurs patients. Ainsi, un diagnostic plus précoce des troubles cognitifs en soins primaires serait facilité et de la même manière, le suivi des patients déments serait amélioré.
Author: David Bouaziz Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 208
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On assiste, depuis quelques années, à un vieillissement démographique de la population française. Or, pour faire face à ce véritable papy-boom, l'organisation de stratégies préventives s'impose. De nombreuses innovations dans la prise en charge des personnes âgées sont en cours. Le problème majeur qui se pose est la prise en compte de ce que l'on appelle la fragilité. La fragilité est un état instable au cours duquel un facteur mineur, comme une pathologie bénigne ou un stress exogène, peut engendrer un état morbide incapacitant. Parmi les stratégies préventives visant à démasquer précocement les différents facteurs de la fragilité, l'utilisation d'un logiciel d'évaluation gérontologique standardisée est probablement la solution la plus appropriée pour un médecin généraliste. En plus d'une aide au diagnostic positif, différentiel, étiologique, ce logiciel est un véritable outil multidementionnel permettant une évaluation globale de la personne âgée en un minimum de temps à partir d'échelles reconnues sur le plan international. Les propositions peuvent être élaborées plus facilement, un suivi peut être plus rapidement mis en place avec des réévaluations successives aisément comparables. Son caractèe ludique et sa facilité d'utilisation font qu'il est utilisable par tous et pour tous : le langage EGS devient commun, facilitant les actes de coordination et de suivi. En bref, nous sommes convaincus que l'EGS devient un des outils de base de la pratique gérontologique moderne. Eu égard à ces conclusions, est-ce que ce type d'outil logiciel ne devrait pas être "sponsorisé" par la sécurité sociale ? De la même façon que le médecin généraliste a dû, légalement, s'informatiser et a bénéficié de facilités, ne devrait-on pas inciter à l'acquisition de ce type de logiciel par le biais du fonds d'aide à la qualité des soins de ville (loi de décembre 1998) ?
Author: Jean-Max Yao Dibi Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 272
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La « fragilité », concept innovant dans la pratique médicale du sujet âgé, impose une approche globale, c'est-à-dire médico-psycho-sociale. Cette approche est rendue possible grâce à l’Evaluation Gérontologique Multidimensionnelle (EGM). En 1984, les travaux de Rubenstein ont démontré de façon rationnelle les effets bénéfiques de l’EGM sur la morbi-mortalité des sujets âgés et sur les dépenses de santé. Depuis, l’EGM s’est imposé comme une pratique universelle d’où le développement des pôles d’évaluation gérontologique, dont le CEGAP (Centre d’Evaluation Gérontologique et de l’Autonomie de la Personne Agée) du Centre Hospitalier de Senlis. L’EGM a permis d’améliorer la prise en charge des patients âgés au point que des pathologies jadis ignorées, tels les cancers, sont maintenant reconsidérées explorées et souvent traitées. Les cancers, première cause de mortalité chez les sujets âgés, ayant été érigés en véritable problème de santé publique, l’INCa (Institut National du Cancer) à lancé un appel à projet afin de favoriser l’émergence de structures onco-gériatriques dont celle du CEGAP de Senlis. Nous analyserons les outils de l’évaluation avant de montrer de façon pratique l’intérêt de l’EGM chez le sujet âgé en médecine générale d’une part, et chez le sujet âgé cancéreux d’autre part. Cette étude ayant été menée au CEGAP de Senlis.
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Le médecin généraliste est de plus en plus confronté à un accroissement du nombre de sujets âgés, polypathologiques, de plus de 75 ans et à une augmentation de l'incidence des cancers dans cette population. Malgré la grande hétérogénéité des sujets âgés, l'âge chronologique ne doit pas être le seul critère de décision diagnostique et thérapeutique. L'évaluation gérontologique standardisée et les recommandations qui en découlent apparaissent être un excellent moyen objectif de leur assurer une prise en charge adaptée. Nous avons réalisé une étude de vingt et un patients âgés de 75 ans et plus, atteints d'un cancer dans un secteur semi-rural. Ces patients appartiennent à deux cabinets de médecine générale. Nous avons ainsi comparé les patients d'un cabinet bénéficiant d'une évaluation gérontologique standardisée à leur domicile aux patients du deuxième cabinet ne recevant aucune évaluation. Un suivi est réalisé quatre mois plus tard. Nous avons ainsi démontré l'intérêt de l'évaluation gérontologique dans cette population.
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Objectifs : la HAS propose d'utiliser une forme modifiée de l'EGS afin de repérer la fragilité des personnes âgées. Cela doit s'articuler avec une optimisation d'un PPS. Or l'EGS est peu utilisée en médecine de ville. L'objectif de cette étude était d'explorer la faisabilité et l'utilité perçue par des MG de la réalisation de l'EGS en soins primaires suivie d'un PPS chez la personne âgée de 70 ans et plus atteinte de maladies chroniques.Méthodes : treize entretiens individuels semi directifs ont été réalisés. Chaque entretien a fait l'objet d'une transcription verbatim mot à mot. Une analyse de contenu thématique a été réalisée selon une approche inductive inspirée de l'approche phénoménologique et une analyse inductive générale. Résultats : les résultats de cette recherche permettent de mieux comprendre les difficultés vécues en situation réelle de soins lors de l'utilisation de ces outils. L'évaluation gériatrique a été jugée comme exhaustive et utile pour le dépistage. Cependant l'aspect chronophage a été unanimement rapporté. La difficulté d'élaboration du PPS en décision partagée, l'absence de valeur ajoutée par rapport à un suivi « classique » et une minorité de MG pensant réutiliser ces outils posent la question de leur faisabilité en pratique courante. Conclusion : ces résultats montrent que les MG ont perçu un intérêt à pouvoir s'accorder un temps d'analyse et de synthèse et un changement dans la temporalité habituelle du suivi de leurs patients âgés. Cependant, bien que stimulante d'un point de vue conceptuel la réalisation d'EGS et de PPS entraîne des difficultés, notamment organisationnelles, qui questionnent sa faisabilité pratique en médecine de ville.
Author: Camélia El Hila Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : durant les deux dernières décennies, s'est développé le concept de fragilité. Depuis quelques années, est apparu sur le plan national des modalités de suivi de cette population fragile en soins primaires. Le but de cette étude est d'évaluer le devenir d'une population gériatrique évaluée en cabinet de médecine générale par une infirmière d'évaluation gérontologique à 6 mois par téléphone et par une nouvelle évaluation un an après. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive observationnelle rétrospective. Une infirmière d'évaluation gérontologique a réalisé une première évaluation gériatrique dans les cabinets de médecine générale chez des médecins généralistes volontaires de Haute Garonne. Elle a recueilli par téléphone 6 mois après les évènements survenus et l'adhésion au plan de prévention de soins personnalisés (PPSP). Enfin elle a réalisé une évaluation gériatrique similaire un an après. Résultats : sur les 409 patients évalués initialement, 203 patients (63%) ont été évalués par téléphone et sur les 302 patients évaluables à un an, 63 patients (21%) ont eu une nouvelle évaluation. La moyenne d'âge de la population était de 80,6 ans pour l'objectif primaire et de 79,05 ans pour l'objectif secondaire. Les patients ont eu une bonne adhésion aux PPSP nutritionnel (25 patients (75,7%)) et physique (67 patients (73%)) ; le PPSP physique a été le plus proposé. Le PPSP social était le moins proposé (21 patients (10,3%) et le moins suivi. Sur la comparaison des deux évaluations gériatriques, un seul résultat était revenu significatif, l'amélioration du mini-GDS passant de 1,24 à 0,73/4 (p=0,004). Discussion : il est intéressant de proposer aux patients une évaluation en soins premiers pour éviter de se faire évaluer à l'hôpital. Pour pouvoir prendre en charge cette population grandissante, se développe dans plusieurs pays une formation des infirmiers à des pratiques avancées. Des études sont encore nécessaires pour montrer les bénéfices de ces évaluations à but préventif en soins premiers.
Author: Nawal Moubtakir
Author: Nawal Moubtakir
Author: Céline Le Bihan
Author: Nathalie Auque
Author: Laure Gaudout-Poudens
Author: David Bouaziz
Author: Jean-Max Yao Dibi
Author: Frédérique Noël
Author: Bastien Michau
Author: Camélia El Hila
Author: Marion Klein-Meyer