Intérêt de l'utilisation du rétinographe non mydriatique dans le dépistage de la rétinopathie diabétique par le médecin généraliste PDF Download
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La rétinopathie diabétique (RD) est une des principales complications oculaires du diabète pouvant être à l'origine, au stade tardif, d'un handicap sévère pour le patient et d'un coût important pour la société. Le dépistage de cette pathologie par un fond d'oeil annuel précoce est donc un véritable enjeu de santé publique. La lecture différée du fond d'oeil est une alternative au dépistage classique mis en place depuis 2004 afin d'augmenter la couverture du dépistage. Les rétinographies sont actuellement majoritairement prises par les orthoptistes. Ce travail consiste à identifier la capacité du médecin généraliste formé à la réalisation des rétinographies sans mydriase et à en évaluer son intérêt, à partir d'une expérience personnelle en Drôme-Ardèche. Les résultats obtenus montrent que 92,3% des clichés sont interprétables. 9,2% des patients sont porteurs de RD minime et 9,3% des patients sont porteurs de maculopathie stade 1. Une maculopathie de stade 2 a été identifiée chez 12,9% des patients. 1,85% des patients dépistés sont porteurs d'un oedème maculaire. En somme, cette étude suggère la capacité du médecin généraliste formé à participer au dépistage de la RD par l'intermédiaire d'un rétinographe non mydriatique, en réalisant lui-même les rétinographies. Ce dépistage a permis d'identifier des RD à risque nécessitant une surveillance rapprochée, d'identifier une maculopathie en cours de traitement et de réintégrer tous les patients en carence de suivi dans la filière ophtalmologique
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La rétinopathie diabétique (RD) est une des principales complications oculaires du diabète pouvant être à l'origine, au stade tardif, d'un handicap sévère pour le patient et d'un coût important pour la société. Le dépistage de cette pathologie par un fond d'oeil annuel précoce est donc un véritable enjeu de santé publique. La lecture différée du fond d'oeil est une alternative au dépistage classique mis en place depuis 2004 afin d'augmenter la couverture du dépistage. Les rétinographies sont actuellement majoritairement prises par les orthoptistes. Ce travail consiste à identifier la capacité du médecin généraliste formé à la réalisation des rétinographies sans mydriase et à en évaluer son intérêt, à partir d'une expérience personnelle en Drôme-Ardèche. Les résultats obtenus montrent que 92,3% des clichés sont interprétables. 9,2% des patients sont porteurs de RD minime et 9,3% des patients sont porteurs de maculopathie stade 1. Une maculopathie de stade 2 a été identifiée chez 12,9% des patients. 1,85% des patients dépistés sont porteurs d'un oedème maculaire. En somme, cette étude suggère la capacité du médecin généraliste formé à participer au dépistage de la RD par l'intermédiaire d'un rétinographe non mydriatique, en réalisant lui-même les rétinographies. Ce dépistage a permis d'identifier des RD à risque nécessitant une surveillance rapprochée, d'identifier une maculopathie en cours de traitement et de réintégrer tous les patients en carence de suivi dans la filière ophtalmologique
Author: Pierre Bismuth Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 216
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La rétinopathie diabétique (RD) est une pathologie bien connue et curable, surtout si elle est diagnostiquée précocement. C'est pourtant une des causes majeures de malvoyance dans le monde. En France, depuis 2007, la Haute Autorité de Santé (HAS) préconise le dépistage de cette pathologie par photographies du fond d'œil chez les patients diabétiques. De 2005 à 2010, le réseau Diabète Midi-Pyrénées a développé des campagnes de dépistage par rétinographe non mydriatique, conduisant à un examen ophtalmologique systématique. Notre travail montre que ce dépistage présente plusieurs intérêts dans la prise en charge du patient diabétique en médecine générale : accessibilité et disponibilité de l'outil, dépistage ophtalmologique, diagnostics de RD, réévaluation de la prise en charge globale et sensibilisation du patient à sa pathologie. La comparaison des dépistages itinérant (véhicule) et semi-itinérant nous éclaire sur la nécessité de s'adapter aux contraintes démographiques et géographiques.
Author: Pierre Manoli Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 58
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Introduction : L'amélioration du dépistage de la rétinopathie diabétique en France passe par l'utilisation des rétinographes numériques dits non mydriatiques. Le but de notre étude était de comparer la qualité des images, l'efficacité du dépistage et du grading de la rétinopathie diabétique par des endocrinologues dûment formés selon le mode de dilatation : tropicamide versus mydriase physiologique. Méthodes : Etude prospective, comparative. 150 patients diabétiques inclus ont eu 5 clichés de fond d'œil avant et après dilatation pharmacologique avec reconstruction d'une mosaïque. Tous les clichés des yeux droits et gauches, dilatés et non dilatés (soit 600 sets d'images) ont été randomisés et analysés par 2 endocrinologues et comparés à un gold standard déterminé par 2 ophtalmologistes. Les éléments analysés étaient : la qualité des images, la qualité du dépistage de la rétinopathie et de la maculopathie et la certitude du diagnostic. Résultats : La dilatation par tropicamide améliore la qualité des images, le dépistage de la rétinopathie et de la maculopathie et la certitude du dépistage. Conclusion : Dans notre institution, le dépistage par rétinographe numérique est optimisé par la dilatation pharmacologique. En effet, l'utilisation de tropicamide facilite la réalisation, la qualité, et la certitude de ce dépistage par les endocrinologues.
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La prise de photographies couleur numérisées du fond d'oeil grâce à un rétinographe non mydriatique par un personnel paramédical, puis leur interprétation de manière différée par un lecteur ophtalmologiste, s'impose actuellement comme la méthode de dépistage de la rétinopathie diabétique en France. Cependant, les modalités de ce dépistage doivent être validées. Le but de notre travail était d'élaborer puis de valider une classification de la rétinopathie diabétique adaptée aux trois photographies du fond d'oeil de dépistage, simple et reproductible, et de définir les stades de gravité de cette classification nécessitant d'adresser le patient à un ophtalmologiste. Cent soixante-treize yeux de 98 patients diabétiques ont été inclus dans l'étude. Tous les patients ont bénéficié de trois photographie du fond de l'oeil pour évaluer la classification de dépistage et d'un examen de référence. Notre classification de dépistage repose sur le nombre de microanévrismes et d'hémorragies rétiniennes présents sur les photographies et sur la localisation des exsudats secs par rapport au centre de la macula. Pour un stade de rétinopathie diabétique supérieur ou égal à celui de rétinopathie diabétique non proloférante modérée sur l'examen de référence, la sensibilité du dépistage était de 98.8% et la spécificité de 94%. La sensibilité du dépistage pour les oedèmes maculaires cliniquement significatifs était de 88% et la spécificité de 91%. Les corrélations inter-observateur des résultas étaient très bonnes (formule statistique kappa pondéré comprise entre 0.97 et 1). Les seuils chosis pour adresser le patient à un ophtalmologiste étaient ceux de rétinopathie diabétique non proliférante modérée et d'oedème maculaire. Ainsi, l'utilisation de cette classification de dépistage pourrait permettre d'améliorer la qualité du dépistage de la rétinopathie diabétique en France en rendant l'interprétation de l'examen de dépistage plus fiable et reproductible.
Author: Pascale Massin Publisher: Elsevier Masson ISBN: 2294716817 Category : Medical Languages : fr Pages : 164
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Véritable ouvrage de référence en langue française sur la rétinopathie diabétique, ce livre constitue un guide pratique destiné à aider les ophtalmologistes et internes en ophtalmologie, ainsi que les diabétologues et les médecins généralistes à décrypter cette affection. Il est le fruit de l'expérience accumulée depuis presque vingt ans au sein de la consultation d'ophtalmologie-diabétologie de l'hôpital Lariboisière. Entièrement mise à jour, cette 2e édition a été considérablement enrichie, faisant la place aux progrès de l'imagerie et aux nouveaux traitements. Avec le rôle grandissant de l'OCT, l'iconographie du livre a également été revue et augmentée. La richesse des cas cliniques, point fort de l'ouvrage, se trouve également renforcée, avec les progrès thérapeutiques, qui concernent notamment les évolutions récentes des techniques chirurgicales, et l'apparition de nouveaux médicaments de la rétine. «Cette nouvelle édition, entièrement revue et augmentée, est le manuel indispensable pour tous les internes en ophtalmologie, mais aussi pour tous les ophtalmologistes qui sont amenés à examiner et suivre des patients diabétiques. Ils trouveront réponse à leurs interrogations, qu'elles soient du domaine simple de la gradation de la gravité de la rétinopathie diabétique ou qu'elles concernent les possibilités thérapeutiques les plus récentes. Nul doute qu'elle connaitra comme la précédente un grand succès. » (extrait de la préface du Professeur Alain Gaudric) La référence en langue françaiseillustrée par de nombreux cas cliniques. - Les évolutions thérapeutiques les plus récentes. - Les progrès en imagerie. - Les évolutions des techniques chirurgicales.
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But : étudier de façon prospective les caractéristiques de la population diabétique dépistée au CHU de Montpellier, les résultats du dépistage et de la prise en charge des patients dépistés. Matériel et méthode : de mars 2009 à janvier 2010, tous les patients diabétiques d'âge supérieur à 10 ans, sans rétinopathie diabétique connue, adressés par les services de maladies endocriniennnes et métaboliques de l'Hôpital Lapeyronie ont été inclus. Deux photographies de l'œil, sans dilatation pupilliaire préalable, réamisées par une orthoptiste à l'aide d'un rétinographe non mydriatique ont été envoyées par télétransmission dans le service d'ophtalmologie du CHU Gui de Chauliac. Les médecins-lecteurs ont utilisé la classification simplifiée de RD adaptée au dépistaga et ont analysé les papilles en fonction de critères cliniques de suspicion de glaucome. Parallèlement une analyse informatique de la papille a été réalisée et évaluée. Résultats : au total, 323 patients (41,8% de femmes, 58,2% d'hommes) ont été analyés. La médiane d'âge était de 58,9 ans (44,3-69,8). 33,4% des patients étaient diabétiques de type 1 et 66,6% de type 2. La médiane d'évolution du diabète était de 8 ans (2-16). La médiane d'HbA1c était de 8,9% (7,5-10,9). La dernière consultation datait en moyenne de 2 ans, 64,6% des patients avaient un suivi ophtalmologique aléatoire. Les rétinographies n'étaient pas interprétables pour au moins un œil dans 41 cas (12,85%). Une rétinopathie diabétique a été dépistée chea 69 patients (24,5%) et une maculopathie diabétique chez 18 patients (6,3%). L'évaluation du service rendu a montré une adhésion modérée des patients aux recommandations, malgré le souci d'information croissant. La mesure informatique des papilles a montré une bonne corrélation avec les critères cliniques de papille suspecte (p
Author: Youssef El Alami Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages :
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Objectifs : Evaluer le retentissement médico-économique lié à au changement d'un critère d'éligibilité pour le dépistage de la rétinopathie diabétique (RD) en Bourgogne. Méthodes : Le dépistage itinérant de la RD a été réalisé dans les zones rurales les moins médicalisées de Bourgogne (France) à l'aide d'un rétinographe non mydriatique. Les clichés visent à détecter une RD ou d'autres anomalies (hypertonie oculaire, anomalies de la papille, maculopathie liée à l'âge, naevi choroïdiens). Les patients étaient invités au dépistage par l'intermédiaire de leurs relevés d'assurance maladie. Le critère utilisé pour sélectionner les patients entre Septembre 2011 et Février 2015 était l'absence d'examen ophtalmologique depuis plus d'un an (groupe 1). La stratégie adoptée entre Février 2015 et Mai 2017 a fait passer ce délai à 2 ans (groupe 2). Au niveau économique, nous avons pris en compte le coût d'organisation générale (équipement, maintenance et personnel). Résultats : Trois milles quatre cent soixante-huit et 1976 patients diabétiques ont été inclus dans les groupes 1 et 2 avec respectivement un taux de RD de 12,5% et 12,8% (NS). Le coût moyen par patient était de 123,98 et 145,76 euros pour les groupes 1 et 2. Le taux d'affections hors RD était de 16,9% et 24,7% respectivement. Nous avons constaté un ratio coût-efficacité supplémentaire de 51,9 euros par cas supplémentaire de RD dépisté pour la deuxième stratégie. Conclusion : Une stratégie de dépistage de patients diabétiques n'ayant pas eu d'examen ophtalmologique depuis au minimum 2 ans serait plus intéressante au niveau médical et économique. L'intégration de ce critère pour sélectionner les patients candidats au dépistage de la RD devrait permettre d'améliorer le rapport cout/efficacité du dépistage en France.
Author: Alexandre Resdikian
Author: Alexandre Resdikian
Author: Pierre Bismuth
Author: Pierre Manoli
Author: Mathilde Lacourcelle
Author: Amélie Lecleire-Collet
Author: Pascale Massin
Author: Caroline Serny
Author: Charlotte Warin
Author: Matthias Ricordel
Author: Youssef El Alami