Author: Jean-Vincent Labour Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 172
Book Description
La canine maxillaire incluse , dont le traitement est aujourd'hui bien codifié, est une anomalie de l'éruption dentaire fréquente. Des rappels embryologiques permettent de mieux comprendre pourquoi la canine peut rester incluse dans l'os maxillaire durant la croissance. Les causes de l'inclusion de la canine peuvent être d'origine générale, loco-régionale ou locale. La recherche de ces causes, illustrée par un cas clinique permet de présenter une hypothèse nouvelle sur l'étiopathogénie, appuyée par les travaux de Jacques Talmant concernant "l'importance de la fonction sur la forme" . Dans ce cas la fonction ventilatoire est explorée, son influence sur la croissance physiologique et pathologique est montrée. On peut donc supposer que les dysfonctions ventilatoires jouent un rôle dans l'inclusion de la canine par l'intermédiaire des piliers commissuraux de l'enveloppe faciale. Le sillon naso-génien en est le témoin clinique.
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Aujourd’hui encore, le mécanisme responsable de l’inclusion palatine des canines maxillaires reste obscur : deux théories, l’une génétique, l’autre environnementale, s’affrontent. Cette dernière incrimine notamment l’existence de conditions squelettiques maxillaires particulières, mais la littérature apporte à ce sujet des données contradictoires et peu étayées scientifiquement. Certains auteurs évoquent en effet l’hypo - développement maxillaire et prémaxillaire comme étant source d’inclusion, tandis que d’autres considèrent que c’est un excès de place au sein de l’os qui autoriserait la déviation du chemin d’éruption. L’objectif de ce mémoire est d’utiliser l’outil tomodensitométrique pour étudier les dimensions squelettiques du maxillaire et du prémaxillaire chez des sujets présentant des inclusions unilatérales et bilatérales, en comparaison avec un groupe témoin. Cette approche tridimensionnelle de l’architecture maxillaire, basée sur des mesures linéaires et volumique réalisés à l’aide du logiciel de reconstruction Osirix®, permet d’appréhender le « volume d’éruption » de la canine au-delà de son simple « chemin d’évolution ». Les résultats de cette étude préliminaire semblent montrer qu’il n’existe pas de schéma squelettique particulier conduisant à l’inclusion palatine des canines maxillaires.
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Notre étude multicentrique longitudinale prospective, menée sur 21 mois dont 12 mois d'inclusion, avait pour objectif dans un premier temps de caractériser l'échantillon, puis de tenter d'établir une relation entre la position initiale d'une canine incluse maxillaire et la durée du traitement pour sa mise en place sur l'arcade. Le protocole, s'appuyant sur la littérature, a inclu 104 patients, soit 130 canines. L'étude débute le jour de l'exposition chirurgicale de la canine et prend fin lors de sa prise en charge dans un arc rectangulaire. Les résultats montrent un échantillon majoritairement féminin et une prédominance de l'inclusion unilatérale. La mesure de l'angle alpha entre l'incisive latérale et la canine étudiée, oriente la durée de traitement qui varie entre 12 et 14 mois.
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La prévalence de l'inclusion uni- ou bilatérale de la canine maxillaire touche 1 à 2% de la population générale. Il existe plusieurs modes de prise en charge de ces patients, comme des traitements interceptifs ou des traitements chirurgicaux, permettant de résoudre dans la plupart des cas cette anomalie d'éruption. Toutefois les traitements sont généralement longs, pénibles, contraignants et coûteux. Mieux comprendre et mieux connaître les origines de l'inclusion de la canine maxillaire nous permettrait d'améliorer sa prise en charge. Depuis presque un siècle de nombreuses théories quant à leur étiopathogénie ont vu le jour, certaines ont été validées, d'autres réfutées. Nous savons que l'inclusion dentaire est une anomalie multifactorielle, avec une composante environnementale et une composante génétique. Nous désirons nous intéresser à ce deuxième paramètre. En effet dès lors qu'un patien est dépisté en cabinet comme présentant une inclusion de canine maxillaire, quelle peut-être la probabilité qu'un des membres de sa famille puisse présenter la même anomalie ? L'objectif de cette thèse a été de réaliser une étude épidémiologique intrafamiale chez des patients présentant une inclusion uni- ou bilatérale de la canine maxillaire. Ces patients ont été sélectionnés dans un cabinet libéral d'orthodontie. Ce type d'étude n'ayant pas été réalisé en France à ce jour, nous avons trouvé intéressant d'évaluer une éventuelle composante héréditaire dans l'étiopathogénie de la canine incluse maxillaire.
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L'inclusion de la canine maxillaire est un phénomène relativement fréquent, auquel le praticien devra faire face afin de rendre à la canine ses rôles esthétique et fonctionnel. Les examens cliniques et radiologiques préopératoires permettent de localiser de façon précise la dent retenue, de déterminer la voie d'abord et de juger de la nécessité d'une intervention de chirurgie plastique parodontale. Cette dernière, associée aux techniques de collage à l'émail et de traction orthodontique permet aujourd'hui la mise en place de la majorité des canines incluses, dans un environnement parodontal sain et avec un minimum de complications.
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La canine maxillaire est l'une des dents qui compte le plus dans l'équilibre occlusal, et son rôle esthétique n'est plus à démontrer. Cependant son inclusion est relativement fréquente. La mise en place sur l'arcade de la canine maxillaire incluse, par un traitement chirurgico-orthodontique, nécessite une vision pluridisciplinaire se concrétisant par une parfaite collaboration entre le chirurgien et l'orthodontiste. Dans un premier temps, après avoir défini l'inclusion et décrit les mécanismes d'éruption, l'auteur présente les causes locales, loco-régionales et générales responsables de l'inclusion de la canine maxillaire. L'auteur expose ensuite la symptomatologie et les accidents d'évolution suite à l'inclusion de la canine. Le diagnostic et le plan de traitement seront établis après un examen clinique et radiologique rigoureux. Puis il décrit les différentes techniques de chirurgie muco-gingivale, ainsi que les différents dispoditifs orthodontiques, destinées à assurer les conditions nomales d'installation de la dent au sein de ses tissus de soutien. Dans une dernière partie, l'auteur présente les risques d'échecs consécutifs au traitement.
Author: Michael Abasq Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages :
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L’inclusion de la canine maxillaire est présente chez l’enfant entre 1 et 3% des cas. Leur étiologie, les théories de l'inclusion sont développées. Des signes prédictifs et un diagnostic précoce permettent de déterminer une prise en charge curative (extraction, traction ortho-chirurgicale) ou interceptive.
Author: Jean-Vincent Labour
Author: Géraldine Cledes
Author: Valérie Alimi
Author: CHRISTOPHE.. VILLEMAGNE
Author: Audrey Benhamou Giuly
Author: Marine Delaume
Author: JEAN-LIONEL.. CLAMADIEU
Author: Florence Chartier-Martin
Author: Farouk Youssoufa
Author: Michael Abasq