Impact de la pandémie COVID-19 sur la formation médicale continue des médecins généralistes bourguignons PDF Download

Author: Myriam Boutebel
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Introduction : La pandémie COVID-19, par ses mesures exceptionnelles de distanciation sociale, compliquait la poursuite des enseignements et formations médicales. L'objectif de cette étude était de décrire l'impact de la COVID-19 sur la formation médicale continue des médecins généralistes bourguignons. Matériels et méthodes : Etude observationnelle et descriptive s'appuyant sur un questionnaire diffusé aux médecins généralistes bourguignons du 18 janvier au 18 mars 2023. Résultats : Au total, 179 réponses ont été obtenues. Parmi les médecins généralistes, 53.1% ne rapportaient pas de modification par la COVID 19 du temps de formation, 31.3% décrivaient une diminution et 15.6% une augmentation du temps à se former. Ils étaient 46.1% à privilégier les formations sur la COVID-19 sur les autres sujets de formation et 42.3% d'entre eux avaient modifié leur support principal de formation après mars 2020 en faveur des recherches personnelles sur internet, des courriels de l'Agence Régionale de Santé et de la Direction Générale de la Santé et des formations dématérialisées. Les avantages accordés au e learning étaient l'affranchissement des contraintes de temps et de lieu (81.7%), la possibilité de revisionner les formations à son rythme (45.7%) et le large choix offrant une équité dans l'accès aux formations (49.7%). Cependant, près d'un médecin généraliste sur 3 était défavorable à poursuivre la dématérialisation des formations. La perte de la dimension humaine et de la convivialité des échanges était mentionnée par 42.5% des médecins généralistes. Les autres inconvénients étaient les moindres interactivité et spontanéité des formations dématérialisées (21.2%), les difficultés de concentration et d'attention (16.2%), les problèmes techniques (10.1%), les sollicitations nombreuses (6.7%) et le sentiment d'être moins bien formé (2.2%). Conclusion : La pandémie COVID-19 a favorisé la dématérialisation des formations mais celle-ci ne répond pas pleinement aux attentes des médecins généralistes. Proposer pour une même formation l'opportunité de choisir entre les formats présentiel et distanciel améliorerait l'engagement des médecins généralistes au dispositif de développement professionnel continu.

Author: Mickaël Villevieille
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Introduction : la Formation Médicale Continue est un domaine complexe impliquant de nombreux acteurs et structures. Elle est peu étudiée depuis une dizaine d'années malgré de profondes modifications contextuelles telles que la mise en place progressive du DPC, la numérisation de l'environnement et des outils médicaux et une période de distanciation sociale dûe au COVID-19. C'est une notion centrale dans la vie du Médecin Généraliste compte tenu de son caractère obligatoire éthique et légal. Objectif : faire un état des lieux des méthodes de Formation Médicale Continue utilisées par les Médecins Généralistes libéraux en France métropolitaine, étudier les critères de choix y ayant mené, ainsi que les influences du Développement Professionnel Continu et de l'épidémie COVID-19 sur celui-ci afin d'identifier des manques éventuels et des leviers à leur amélioration. Méthode : Etude observationnelle quantitative descriptive basée sur questionnaire distribué aux médecins généraliste de France métropolitaine. Résultats : Les modes de FMC et les critères de choix n'ont que peu évolué ces 10 dernières années : la littérature dédiée, les formations présentielles et les réunions d'organismes de FMC locales restent de loin les plus utilisés (90%), au dépend des formations distancielles (5.6%). Les critères de choix majeurs sont les qualités scientifiques et pédagogiques, tandis que l'indemnisation financière se retrouve dernière dans les préoccupations des médecins généralistes. 44.6% des généralistes sont insatisfaits de leur développement professionnel, le manque de temps étant le plus délétère (87.3%). Le DPC est très mal connu des médecins généralistes : plus de la moitié d'entre eux n'en connaissent pas les critères de validation, surtout les plus jeunes. Les généralistes ayant vécu sa mise en place sont 76.8% à ne pas avoir changé leurs habitudes de formation. La pandémie COVID-19 a permis de faire découvrir la formation distancielle à de nombreux généralistes sans arriver à la rendre incontournable : seuls 5.58% des généralistes déclarent l'utiliser comme moyen de FMC. Conclusion : une meilleure compréhension du DPC par les généralistes grâce à une communication renforcée des organismes clés et un apprentissage pendant l'internat pourrait grandement améliorer la qualité de leur Formation Médicale Continue, de même que la valorisation des temps de formation autonomes.

Author: Célia Libert
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Contexte : Le développement professionnel continu est un outil de maintien et d'actualisation des connaissances du professionnel de santé. Actuellement, le DPC est obligatoire pour tout professionnel de santé en France. Chaque médecin se voit offrir le choix du format et des modalités de formation qu'il souhaite réaliser. Partant de ces éléments, nous nous sommes posés la question : La crise liée à la Covid 19 a-t-elle modifié les habitudes de DPC des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais ? Méthode : Cette étude observationnelle, descriptive et transversale cible la population des médecins généralistes installés dans le Nord-Pas-de-Calais. Notre échantillon comprend 91 participants ayant répondus à un questionnaire diffusé via une plateforme en ligne. Les analyses ont été réalisées à l'aide de tests statistiques référencés comme le test du KHI-deux ou le test exact de Fisher, ainsi que le test de Mc-Nemar en ce qui concerne les analyses « Avant/Après ». Résultats : La crise sanitaire semble avoir eu une influence sur les habitudes de DPC des médecins généralistes. Avant mars 2020, la majorité des médecins généralistes choisissaient le DPC en présentiel (66.3%). Actuellement, cette différence de pourcentage est moindre entre les trois formats ( 41% pour le présentiel, 30.1% pour le distanciel et 28.9% pour le mixte) et montre de ce fait une différence statistiquement significative ( p

Author: Nicolas Ribaut
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Les médecins généralistes en raison de leur activité en soins primaires sont exposés à des risques professionnels ; dans le contexte du risque émergent de zoonose aviaire, ils doivent actualiser leurs connaissances médicales et acquérir les équipements suffisants pour faire face à une pandémie potentielle. Pour répondre à leur obligation de formation professionnelle continue, ils disposent de divers outils comme la presse médicale, Internet ou les organismes officiels émettant des recommandations. Cela leur permet d'approfondir leurs connaissances en matière d'hygiène et d'améliorer la réponse à leur mission en santé publique, permettant ainsi la délivrance de soins de qualité par le respect de ces recomlmandations. Cette thèse a permis d'étudier l'impact d'une Formation Médicale Continue réalisée sous la forme de réunions de groupe sur un échantillon de 377 médecins généralistes participants. Le retentissement d'une telle formation sur les intentions de pratiques médicales a été évalué : acquisition de matériels de protection et d'hygiène, respect des procédures d'urgences et intérêt porté à la formation des personnels. Cette étude a permis de décrire les modifications de pratiques déclarées par les Médecins Généralistes suite à une Formation Médicale Continue spécifique. Il ressort que la Formation Médicale Continue est essentielle mais insuffisante seule. Elle s'intègre dans un parcours de formation et doit être associée à d'autres outils de formation permettant ainsi de potentialiser l'apprentissage. De plus, le résultat varie selon le degré d'investissement personnel des médecins à l'apprentissage de la gestion de nouveaux risques.

Author: Louise Tirel
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Introduction : La pandémie de COVID-19 a exacerbé le rôle primordial des soignants et l'importance de leur bien-être afin d'assurer des soins de qualité. L'objectif de cette thèse était d'évaluer l'impact de la pandémie liée au COVID-19 sur la santé des médecins généralistes remplaçants de la Somme. Matériel et Méthode : Étude quantitative descriptive rétrospective par questionnaire en ligne anonymisé. Les données ont été recueillies du 14 avril au 14 juin 2021 et l'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel « R ». Résultats : Cette crise sanitaire a provoqué une dégradation de la santé physique de 44 % des médecins remplaçants mais également une dégradation de leur santé psychique pour 69 % d'entre eux. Les facteurs les plus significativement associés à ces dégradation étaient, pour la santé physique : la présence d'insomnie, une augmentation de la charge de travail, la perception d'un mauvais état de santé. Pour la santé psychique : la présence d'insomnie, d'un épuisement émotionnel, et d'une perte d'accomplissement personnel. Discussion : La crise sanitaire semble avoir dégradé la santé des remplaçants, à l'instar de leurs confrères installés. La moindre visibilité de cette population et sa méconnaissance des dispositifs d'aides peuvent être des freins à l'amélioration de cette situation. Conclusion : Essentiels au système de santé, les remplaçants devraient pouvoir bénéficier d'une formation plus conséquente en matière de prévention en santé des soignants et d'une meilleure diffusion des informations concernant les moyens de soutien à leur disposition.

Author: Victor Kolbe (médecin).)
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Introduction : L'importance de la prise en charge des demandes de soins nonprogrammés est depuis toujours une des priorités du médecin généraliste. Depuis l'arrivée du virus Sars-COV2 en début d'année 2020 le système de soins a été impacté grandement qu'il s'agisse de la demande, la gestion ou bien la prise en charge des soins non-programmés. Comment les médecins généralistes arrivent-ils à répondre à cette demande en période de crise sanitaire ? Méthodes : étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés effectués auprès de médecins généralistes installés en Alsace entre février 2021 et mai 2021. L'échantillonnage était raisonné et constitué en variation maximale. L'analyse thématique a été réalisée selon le principe de la théorisation ancrée, par un investigateur unique. Résultats : 14 médecins généralistes ont été interrogés sur le thème, cela jusqu'à saturation des données. La gestion des soins non-programmés était hétérogène en pré-pandémie, la pandémie semblait pour grand nombre d'entre eux, avoir été une période d'introduction de mode de gestion novatrice. Les médecins citant arriver à mieux répondre à cette demande semblaient avoir de nombreux points communs. L'exercice en groupe, la présence de secrétariats, des salles d'attente et de consultations adaptées, la présence d'internes et de médecins collaborateurs semblant être d'une grande aide. Les participants ayant peu modifiés leur organisation à la suite de cette année de pandémie rassemblaient plusieurs de ces critères. Plusieurs médecins ont au cours du premier confinement mis en place une organisation sur rendez-vous afin de mieux régulariser le flux de soins non-programmés et d'intercaler plus aisément des demandes de SNP. Malgré ces modifications au cours de l'année 2020, il leur semblait que l'aptitude des médecins généralistes à répondre à la demande des soins nonprogrammés ne soit pas meilleure qu'avant. Leur qualité de vie au travail semblerait par contre s'être améliorée, motif pour lequel ils ne souhaitaient pas revenir à leur pratique pré-pandémique. Discussion : Les adaptations des pratiques des médecins généralistes ont déjà été cité à maintes reprises dans les projets de lois et de santé régionaux et nationaux récents. La pandémie semble à travers cette étude avoir permis aux médecins généralistes d'introduire des modifications dans leur pratique médicale, celles-ci permettraient de répondre à la demande des soins non-programmés de manière plus fluide et continue au cours de la journée. Avec l'augmentation de la demande de soins non-programmés et une diminution du nombre de médecins il semblerait que le regroupement des professionnels de santé libéraux (actifs et en formation) puisse être une des solutions la plus efficace, ce qui succinctement aurait un effet bénéfique sur le système de santé et le désengorgement des SAU hospitaliers.

Author: Haythem Harrouchi
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La pandémie de Covid-19 causée par le virus SARS-CoV-2 a entraîné une surmortalité, touchant également les professionnels de santé. Les pouvoirs publics ont pris des mesures pour limiter la propagation du virus, mais cela a également impacté l'organisation du système de soins, notamment avec la déprogrammation des interventions non urgentes à l'hôpital et l'augmentation significative des téléconsultations en médecine de ville. La pandémie a donc provoqué des modifications dans l'exercice des praticiens, soulevant des questions sur l'offre de soins dans les zones déficitaires, comme la ville de Tremblay-en-France. Cette thèse se penchera sur les changements mis en œuvre par les médecins généralistes de cette ville face à la pandémie de Covid-19 et leur impact sur l'offre de soins. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de médecins généralistes de Tremblay-en-France afin de mieux comprendre leur expérience pendant la pandémie Covid-19. Cette étude consistait en des entretiens semi-directifs réalisés par l'investigateur et structurés selon un guide préalablement établi. Les sujets abordés étaient le profil des médecins, leur activité clinique pendant la pandémie de Covid-19, les changements structurels du cabinet, l'utilisation de la télémédecine, leur expérience générale de la pratique pendant la pandémie, l'impact de cette dernière sur l'offre de soins à Tremblay-en-France, ainsi que sur leurs projets professionnels. Les données ont été analysées en regroupant les thèmes principaux et synthétisées narrativement et graphiquement. Résultats : L'étude a impliqué dix professionnels de santé, soit 6 médecins généralistes libéraux et 4 médecins généralistes salariés, représentant 62,50/0 des praticiens contactés, avec un âge médian de 44 ans et une durée d'installation médiane de 16 ans à Tremblay-en-France. L'étude a révélé des changements importants dans leurs cabinets, avec des ajustements dans l'accueil des patients et la gestion des rendez-vous. La télémédecine a été largement adoptée, offrant des avantages pratiques mais soulevant également des préoccupations sur l'examen clinique complet. Les médecins ont fait face à des défis liés aux recommandations de santé publique, notamment concernant la vaccination et les mesures sanitaires. Certains aspects ont été considérés comme positifs, comme la réorganisation des cabinets, l'hygiène renforcée, et la solidarité entre professionnels de santé. Cependant, des points négatifs ont été relevés, notamment la diminution de l'offre de soin et la perte de patients que cela a engendré, une atmosphère anxiogène et une augmentation de la charge mentale sur ces praticiens. Conclusion : Cette étude met en évidence implication soutenue des médecins malgré la crise, le vieillissement de la population médicale et l'essor de la télémédecine. Cependant, l'offre de soins potentiellement réduite soulève des questions sur l'efficacité des prises en charge, nécessitant des actions pour améliorer l'offre de soins dans la région, en tenant compte des retours des patients dans une étude longitudinale.

Author: MATHILDE AURORE.. NIAULT
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Author: Elise Phelippeau Binet
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Pages : 280

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Author: Roberto Isturiz
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Contexte : La pandémie de COVID-19, toujours d'actualité au moment de la rédaction de cette thèse, a foncièrement ébranlé le système de soin français, déjà sous tension. Pour faire face à cette crise chacun a dû s'adapter et redoubler d'efforts, y-compris les médecins généralistes, plaque tournante du système de santé, sur lesquels s'est porté ce travail. Objectif : Nous souhaitions répertorier dans un premier temps les ajustements de pratiques réalisés dans ce contexte. Ceci, afin d'amener nos interlocuteurs à réaliser une projection optimiste vers une période d'exercice médical « post-pandémie COVID-19 », et d'envisager les mesures qu'ils jugeaient judicieuses ou non de pérenniser, dans un souci d'optimisation de leur pratique. Méthode : Etude qualitative, par entretiens individuels semi-directifs, réalisée auprès de dix praticiens de l'agglomération de Nevers et sa couronne étendue Ouest, exerçant dans un bassin de population de 51 000 habitants, menée de septembre 2020 à mars 2021. Résultats : L'ensemble des médecins généralistes ayant participé à cette étude, projettent d'intégrer à leur pratique courante, certaines des modifications de pratiques effectuées durant cette crise par crainte de diffusion virale. Elles sont dominées par une préoccupation accrue des mesures générales d'hygiène et par l'essor de la téléconsultation. Conclusion : La COVID-19 paraît être un tournant dans les projections organisationnelles et sanitaires des praticiens libéraux, qui semblent vouloir intégrer pleinement certains des ajustements effectués, dans leur pratique à venir. Une étude à distance et à plus grande échelle semble pertinente afin de parfaire notre travail.