Impact à moyen terme des différents moyens de rappel au cours d'une formation par simulation à la réanimation néonatale chez les internes d'anesthésie-réanimation PDF Download
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Book Description
L'intérêt de la simulation dans le domaine médical et de l'apprentissage n'est plus à prouver aujourd'hui. Cependant, cet entrainement demande un investissement humain et financier important. La simulation numérique de type « jeu sérieux » présente l'avantage de s'utiliser facilement, quand on le souhaite et de façon autonome. Elle permet l'entrainement à des situations d'urgence devant être maitrisées par tous les étudiants. L'objectif de ce travail est de comparer l'efficacité d'un "jeu sérieux" par rapport à une simulation classique comme rappel à 3 mois d'une formation initiale à la réanimation du nouveau-né et d'évaluer l'impact sur les connaissances théoriques, les compétences techniques et non techniques et sur la confiance en eux des étudiants à prendre en charge une telle situation. La formation des étudiants à une situation de stress comme la réanimation d'un nouveau-né semble améliorée par des séances de simulation ou de jeux sérieux. Le rappel par séance de simulation tout comme un jeu sérieux permet une progression significative de la connaissance théorique du sujet et une amélioration de la confiance en soi des étudiants avec un meilleur sentiment de maitrise de la situation ainsi que des compétences non techniques comme la gestion de la situation et la communication en équipe. La simulation numérique permet donc un gain de temps et de formateur et semble efficace comme méthode pédagogique de rappel après une formation initiale.
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L'intérêt de la simulation dans le domaine médical et de l'apprentissage n'est plus à prouver aujourd'hui. Cependant, cet entrainement demande un investissement humain et financier important. La simulation numérique de type « jeu sérieux » présente l'avantage de s'utiliser facilement, quand on le souhaite et de façon autonome. Elle permet l'entrainement à des situations d'urgence devant être maitrisées par tous les étudiants. L'objectif de ce travail est de comparer l'efficacité d'un "jeu sérieux" par rapport à une simulation classique comme rappel à 3 mois d'une formation initiale à la réanimation du nouveau-né et d'évaluer l'impact sur les connaissances théoriques, les compétences techniques et non techniques et sur la confiance en eux des étudiants à prendre en charge une telle situation. La formation des étudiants à une situation de stress comme la réanimation d'un nouveau-né semble améliorée par des séances de simulation ou de jeux sérieux. Le rappel par séance de simulation tout comme un jeu sérieux permet une progression significative de la connaissance théorique du sujet et une amélioration de la confiance en soi des étudiants avec un meilleur sentiment de maitrise de la situation ainsi que des compétences non techniques comme la gestion de la situation et la communication en équipe. La simulation numérique permet donc un gain de temps et de formateur et semble efficace comme méthode pédagogique de rappel après une formation initiale.
Author: Marion Pene Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contexte : La simulation médicale a pour objectif d'être un outil pédagogique pour la formation et l'évaluation des médecins sur des situations critiques. L'objectif de notre étude est d'évaluer les compétences et performances chez les internes d'anesthésie réanimation par l'apport de séances de simulations réalistes aux cours de deux situations critiques. Méthodes : Tous les internes de 3ème année de DES d'anesthésie-réanimation ont reçu une formation théorique au cours de leur cursus avec rappel des dernières recommandations. Deux groupes d'étudiants de 12 internes ont été formés respectivement à l'arrêt cardio-circulatoire (groupe ACC) et au choc anaphylactique (groupe CA) à T0 sur simulateur haute fidélité HPS® de CAE. A 6 semaines (T1) et à 6 mois (T2), les 2 groupes étaient évalués sur 2 scénarii : une fibrillation ventriculaire réfractaire (FV) et un choc anaphylactique de grade 3 (CA3). Les grilles d'évaluations étaient respectivement notées sur 20 et 30 points. Les comparaisons ont été réalisées à l'aide d'un test de Wilcoxon. Les données sont présentées en médiane (interquartile 25-75), p˂0.05 considéré comme significatif. Résultats : La moyenne des notes obtenues pour les scénarii CA3 et FV était significativement supérieure dans les groupes d'apprentissage respectifs à T1 (FV : 18.82 [17.35-20.28] vs 7.27 [2.89-11.66] ; CA3 : 28 [26.92-29.08] vs 18.73 [13.35-24.1]) et à T2 (FV : 18.75 [17.77-19.73] vs 13.83 [11.86-15.8] ; CA3 : 28.83 [28.13-29.54] vs 24.83 [23.08-26.59]). A 6 mois, on mettait en évidence une amélioration significative des 2 groupes pour la prise en charge des situations pour lesquelles ils n'avaient pas été formés initialement : pour le groupe ACC, scénario CA3 (18.73 [13.35-24.1] et 24.83 [23.08-26.59]) ; pour le groupe CA, scénario FV (7.27 [2.89-11.66] et 13.83 [11.86-15.8]). Conclusion : La formation pédagogique en simulation médicale améliore les performances des internes formés à une situation avec maintien des compétences à 6 mois. Une unique séance d'évaluation sur simulateur améliore également les performances d'un groupe non formé initialement. Celui-ci n'atteint pas le même niveau que ceux ayant bénéficié d'une formation pédagogique complète. L'intégration d'un programme de formation en simulation doit être à considérer pour l'apprentissage des internes d'anesthésie réanimation.
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Introduction : la SFAR publie depuis 2016 des aides cognitives dédiées aux crises en anesthésie-réanimation. L'utilisation d'un lecteur des aides cognitives a été rapportée dans de rares études américaines comme permettant d'améliorer les compétences non-techniques et techniques lors de crises. L'objectif de l'étude était d'évaluer l'implémentation d'un lecteur des aides cognitives sur les performances techniques et non techniques d'une équipe expérimentée face à une crise simulée au bloc opératoire. Méthode : cette étude est réalisée de manière monocentrique, prospective, randomisée, en ouvert au sein de l'Unité de Simulation Médicale Européenne en Santé. Les participants étaient des internes d'anesthésie-réanimation et des étudiants infirmiers anesthésistes. Après une courte formation aux techniques de management des ressources de crise et à l'utilisation des aides cognitives, les compétences non-techniques et techniques des participants étaient évaluées au cours de deux simulations consécutives dont l'ordre était randomisé. Résultats : 26 participants ont été inclus, composant 13 groupes et simulant chacun deux fois. Les compétences non-techniques évaluées par le score ANTS étaient meilleures lors des séances utilisant un lecteur (45.5 +/- 6.8 points) que dans celles sans lecteur (37.1 +/- 6.8 points). Cette différence était statistiquement significative (p=0.0008). Il n'y avait aucune différence significative concernant les compétences techniques. Conclusion : l'implémentation d'un lecteur des aides cognitives de la SFAR permet dans notre étude une forte amélioration des compétences non-techniques mais ne permet pas de modifier les compétences techniques. Ces résultats originaux constituent un nouveau pas dans le domaine des sciences de la sécurité, encore peu connues au sein du bloc opératoire.
Author: Solène Le Gouzouguec Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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La réanimation cardiopulmonaire néonatale en salle d'accouchement est un évènement rare, moins de 1 % des nouveau-nés nécessitent une réanimation avancée. L'utilisation d'aides cognitives pour guider les praticiens est reconnue par la communauté médicale. Dans l'étude pilote bi-centrique randomisée dont il est question ici, nous avons étudié l'effet d'une aide cognitive numérique sur les performances techniques et non techniques de groupes d'apprenants prenant en charge des événements néonataux critiques simulés. L'aide cognitive électronique développée, appelée MAX Néonat, est une application pour tablette. Les participants devaient "lire et faire" avant d'avoir accès à l'étape suivante de l'algorithme. MAX Néonat a été comparée à l'algorithme de la Société Française de Néonatologie au cours d'une session de simulation haute-fidélité comprenant des binômes composés d'un interne en pédiatrie et d'un étudiant sage-femme puis à des trinômes MAX+. Le critère de jugement principal a été la performance technique. Le critère de jugement secondaire était les compétences non techniques. Au total, six binômes de volontaires ont été inclus. Tous avaient déjà bénéficié d'une formation à la simulation et avaient une expérience clinique en néonatologie. Les résultats techniques étaient meilleurs pour les trinômes MAX+ que le groupe contrôle des binômes MAX- (83 % VS 71 %). L'amélioration des compétences non techniques était plus modérée (89 % VS 84 % respectivement). Les résultats de l'étude pilote sont encourageants. Une étude contrôlée randomisée comparant des trinômes va débuter prochainement pour évaluer les effets de cette application sur la qualité de la réanimation néonatale.
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La simulation haute fidélité améliore l'apprentissage des internes grâce à une participation active immersive, réaliste et stressante. Une formation de gestion du stress peut aider les participants à améliorer leurs performances. L'hypothèse de l'étude est que les techniques d'optimisation du potentiel (TOP), en tant que formation de gestion du stress cognitif, pourrait améliorer les performances des internes d'anesthésie-réanimation pendant la simulation. Les internes convoqués pour les séances de simulation haute fidélité (SHF) ont été randomisés en deux bras parallèles (TOP ou contrôle) et ont participé activement à un scénario de SHF. Seuls les internes du groupe TOP ont reçu une formation spécifique TOP quelques semaines avant la simulation ainsi qu'une réactivation TOP de quatre minutes (comprenant une pré-activation mentale et une respiration dynamisante) juste avant le début du scénario lors de la SHF. Le critère de jugement principal était la différence de performance globale entre les groupes au cours de la simulation, combinant des critères cliniques spécifiques (performance technique) et des critères non techniques (critère composite): l'échelle de notation globale d'Ottawa (Ottawa GRS) et les scores de mesure d'évaluation d'urgence d'équipe (TEAM). Ces performances étaient évaluées pour chaque interne par quatre formateurs indépendants et en aveugle (une cotation était réalisée en direct (pour le score Ottawa) et deux cotations après visionnage de vidéos des scénarios enregistrées (pour le score TEAM et la grille technique spécifique). Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la différence de niveau de stress physiologique entre les groupes, évaluée à l'aide d'échelles visuelles analogiques, du questionnaire de Thayer (Activation-Desactivation Adjective Check List (AD-ACL)), du questionnaire de la « peur de l'évaluation négative », du questionnaire de « régulation émotionnelle », du questionnaire STAI et de la mesure de l'activité électrodermale au cours de la simulation (reflet de l'activation sympathique au niveau cutané).128 internes ont été inclus dans l'analyse. La performance globale (moyenne (écart type)) était supérieure dans le groupe TOP (58,9 (9,8)) par rapport aux témoins (54,0 (9,6)), différence: 4,9 (IC 95%: [1,3 à 8,6] ; P = 0,009). L'analyse de l'AD-ACL (questionnaire de Thayer) a montré des effets sur l'axe excitation/tension avec une diminution avant / après la réactivation dans le groupe TOP (p
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Objectifs : La simulation haute-fidélité à pleine échelle se développe comme outil d'amélioration des pratiques dans la réanimation néonatale en salle de naissance. Plusieurs réseaux de périnatalité, dont le réseau périnatal Alpes-Isère (RPAI), organisent des formations par simulation pour des équipes pluridisciplinaires susceptibles d'intervenir lors de réanimations néonatales. L'objectif principal de cette étude était d'appréhender l'impact de la simulation haute-fidélité sur le sentiment d'efficacité personnelle (SEP) des participants infirmiers et sages-femmes au programme de formation à la réanimation néonatale du RPAI, et d'observer son évolution à distance. Méthodes : Une étude prospective a été menée dans les différentes maternités constituant le RPAI. Le SEP était mesuré avant, après et à distance de trois mois de la formation par le biais de questionnaires spécifiques à chaque profession. Résultats : Trente-quatre professionnels de santé (22 sages-femmes, 12 infirmiers) ont été inclus dans l'étude. Les résultats révélaient un effet bénéfique immédiat (p
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« La gestion d'une situation de crise est une problématique fondamentale en anesthésie réanimation. Rares, mais de survenue brutale et rapidement évolutifs, les événements critiques nécessitent une réponse immédiate et structurée pour optimiser la sécurité du patient. Les Aides Cognitives de Crises (ACC) semblent en améliorer le pronostic, mais leur utilisation paraît limitée. L'objectif de l'étude est de dresser un état des lieux de l'utilisation des ACC en France en simulation haute-fidélité. Matériel et méthodes : Le visionnage de vidéos enregistrées par des laboratoires de simulation devait permettre de définir la fréquence et les modalités d'utilisation des ACC par des binômes spécialisés en anesthésie-réanimation lors de formations en simulation haute-fidélité, à travers 5 scénarios de crise (d'une durée moyenne de 20 minutes), pour lesquels des ACC étaient disponibles. Une grille d'analyse définissait les aspects pratiques d'utilisation de l'ACC, les interactions entre les intervenants et les problèmes relatifs à la mise en œuvre des ACC. Résultats : Au total, 2 centres sur 50 contactés ont fourni 53 vidéos ; 31 scénarios ont été analysés. Les participants étaient majoritairement des internes d'anesthésie-réanimation de 2e et 3e année. Le taux d'utilisation des ACC était de 68% (21 cas). Le support papier des ACC publiées par la SFAR était le plus utilisé, notamment pour l'hyperthermie maligne (100% des cas). L'ACC pour la prise en charge d'un arrêt cardiaque était la moins employée (1 cas sur 5). On observait un changement de lecteur de l'ACC durant la crise dans 40% des cas. Les difficultés de mise en œuvre de l'ACC s'avéraient le plus souvent liées à une interruption de tâche. Une erreur imputable à l'ACC était constatée dans 10% des cas. Conclusion : L'utilisation des ACC en simulation est encore limitée en France. Il est nécessaire de sensibiliser davantage les professionnels à l'intérêt de cet outil pour en généraliser l'usage, au profit de la sécurité du patient. Il reste beaucoup d'interrogations sur la manière de concevoir et de mettre en œuvre une ACC lors d'une crise. »
Author: Rodolphe Lelaidier Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 150
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Les aides cognitives améliorent la performance des professionnels de santé et des équipes confrontées à des situations de crise en anesthésie-réanimation. Malgré une perception favorable des utilisateurs, les aides cognitives restent rarement utilisées en pratique courante. L'intérêt d'un format électronique et portable d'aide cognitive a été très peu exploré à ce jour. Cet essai randomisé contrôlé a été mené pour évaluer l'intérêt d'une aide cognitive électronique portable dans l'amélioration de la performance technique et non technique d'internes d'anesthésie-réanimation confrontés à des situations de crise simulée. Méthodes : Cette étude monocentrique, contrôlée, ouverte a été menée au Centre Lyonnais d'Enseignement par la Simulation en Santé (Lyon, France). Des internes d'anesthésie-réanimation ayant au moins un an d'expérience clinique ont été recrutés sur la base du volontariat. Chaque participant était confronté au cours d'une même demi-journée à deux situations de crise simulée. Dans un ordre randomisé, une des deux situations devait être gérée avec l'aide d'une aide cognitive électronique portable et séquentielle, l'autre sans. Le critère de jugement principal était la performance technique, définie par le respect des recommandations nationales. Le critère de jugement secondaire était la performance non technique, évaluée par l'échelle d'Ottawa. Les données étaient extraites à partir d'enregistrements vidéo analysés par deux observateurs indépendants. Résultats : Cinquante-deux internes ont été inclus entre Juillet 2015 et Février 2016. Six participants ont été exclus à cause de problèmes techniques liés à la vidéo. Quarante-six participants ont été confrontés à 92 scénarios de simulation haute-fidélité (46 avec aide cognitive, 46 sans). L'âge moyen (écart-type) était de 27 (1,8) ans. L'expérience clinique moyenne était de 3.2 (1.0) ans. La performance technique moyenne était plus élevée dans le groupe utilisant l'aide cognitive : 81.6% (11.9) vs 58.6% (10.8); p
Author: Anne-Claire Louvel
Author: Anne-Claire Louvel
Author: Marion Pene
Author: Ghilain Beauplet
Author: Solène Le Gouzouguec
Author: Florent Sigwalt
Author: Veronika Hartel
Author: Arnaud Meffert
Author: Rodolphe Lelaidier