L'accès aux soins dentaires des personnes en situation de handicap en Martinique PDF Download
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Author: Karel Allangba Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 65
Book Description
Problématique : les patients en situation de handicap peuvent avoir besoin d'un suivi bucco-dentaire plus poussé au vu des difficultés que peuvent entraîner leur handicap. Pourtant, cette population a plus de difficultés à consulter un chirurgien-dentiste que la population générale. C'est pourquoi nous avons voulu évaluer l'accès aux soins dentaires des personnes en situation de handicap en Martinique. Nous avons pour cela mené une enquête auprès des deux publics concernés : les martiniquais en situation de handicap, et les chirurgiens-dentistes exerçant sur l'île. Matériel et méthodes : entre janvier et avril 2018, une étude observationnelle transversale par questionnaires a été réalisée en Martinique sur 207 personnes en situation de handicap et 48 chirurgiens-dentistes. Résultats : le questionnaire à destination des chirurgiens-dentistes a obtenu un taux de participation de 20,85 %. Notre échantillon est composé de 15 femmes et de 24 hommes avec un âge moyen de 40,1 ans. Trois (7,7 %) des praticiens interrogés ont déjà refusé de prendre en charge un patient en situation de handicap et parmi eux, un n'a pas pu adresser ces patients car il ne connaissait ni confrères ni structures aptes à les prendre en charge. Concernant les personnes en situation de handicap, nous avons recueilli 207 réponses : 51,7 % de femmes et 48,3 % d'hommes âgés de 18 à 89 ans. Dans notre échantillon, 25,1 % des personnes n'ont pas consulté de chirurgien-dentiste depuis plus de 3 ans et 29,5 % consultent uniquement en cas de douleurs. 40,6% des personnes ont déjà renoncé à des soins dentaires en Martinique et 23,2 % ont déjà été confrontées à un refus de soin de la part d'un chirurgien-dentiste. Conclusion : le renoncement aux soins bucco-dentaires est très élevé chez les personnes en situation de handicap en Martinique. Les taux de renoncement aux soins et de refus de soins varient de manière importante en fonction du type de handicap et du degré de limitation des patients. Nous avons observé que les patients sont souvent mal informés sur leurs droits concernant leur prise en charge. Quant aux praticiens, ils déplorent principalement une non-valorisation du temps accordé à la prise en charge de ces patients et un manque de correspondants locaux spécialisés dans la prise en charge des patients porteurs de handicap. Les patients ne pouvant pas se déplacer dans des régions voisines comme en métropole, la mise en place de structures spécialisées s'avère nécessaire afin de réduire le taux de renoncement aux soins bucco-dentaires.
Author: Karel Allangba Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 65
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Problématique : les patients en situation de handicap peuvent avoir besoin d'un suivi bucco-dentaire plus poussé au vu des difficultés que peuvent entraîner leur handicap. Pourtant, cette population a plus de difficultés à consulter un chirurgien-dentiste que la population générale. C'est pourquoi nous avons voulu évaluer l'accès aux soins dentaires des personnes en situation de handicap en Martinique. Nous avons pour cela mené une enquête auprès des deux publics concernés : les martiniquais en situation de handicap, et les chirurgiens-dentistes exerçant sur l'île. Matériel et méthodes : entre janvier et avril 2018, une étude observationnelle transversale par questionnaires a été réalisée en Martinique sur 207 personnes en situation de handicap et 48 chirurgiens-dentistes. Résultats : le questionnaire à destination des chirurgiens-dentistes a obtenu un taux de participation de 20,85 %. Notre échantillon est composé de 15 femmes et de 24 hommes avec un âge moyen de 40,1 ans. Trois (7,7 %) des praticiens interrogés ont déjà refusé de prendre en charge un patient en situation de handicap et parmi eux, un n'a pas pu adresser ces patients car il ne connaissait ni confrères ni structures aptes à les prendre en charge. Concernant les personnes en situation de handicap, nous avons recueilli 207 réponses : 51,7 % de femmes et 48,3 % d'hommes âgés de 18 à 89 ans. Dans notre échantillon, 25,1 % des personnes n'ont pas consulté de chirurgien-dentiste depuis plus de 3 ans et 29,5 % consultent uniquement en cas de douleurs. 40,6% des personnes ont déjà renoncé à des soins dentaires en Martinique et 23,2 % ont déjà été confrontées à un refus de soin de la part d'un chirurgien-dentiste. Conclusion : le renoncement aux soins bucco-dentaires est très élevé chez les personnes en situation de handicap en Martinique. Les taux de renoncement aux soins et de refus de soins varient de manière importante en fonction du type de handicap et du degré de limitation des patients. Nous avons observé que les patients sont souvent mal informés sur leurs droits concernant leur prise en charge. Quant aux praticiens, ils déplorent principalement une non-valorisation du temps accordé à la prise en charge de ces patients et un manque de correspondants locaux spécialisés dans la prise en charge des patients porteurs de handicap. Les patients ne pouvant pas se déplacer dans des régions voisines comme en métropole, la mise en place de structures spécialisées s'avère nécessaire afin de réduire le taux de renoncement aux soins bucco-dentaires.
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L'évolution de la législation en 40 ans a permis d'inclure les personnes en situation de handicap moteur dans la société. Le mot « handicap » reste cependant un terme qui fait peur, ce qui ne facilite pas l'accès à la santé bucco-dentaire de ces personnes. La prise en charge bucco-dentaire reste actuellement insuffisante. Les personnes handicapées moteurs doivent faire face à de nombreux obstacles, tel que l'accessibilité physique au cabinet et au fauteuil dentaire. Cette barrière est cependant en court de résolution avec l'application de la loi du 11 février 2005, pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, bien que les échéances de cette loi ne cessent d'être reportées. La relation patient handicapé/praticien est bien souvent un frein à l'accès aux soins bucco-dentaires, les praticiens n'étant pas suffisamment formés à cette prise en charge spécifique. Les difficultés d'accès aux soins bucco-dentaires peuvent également s'expliquer par des raisons financières, aussi bien pour le patient handicapé, que pour le praticien. Le manque d'informations, que ce soit sur la prévention bucco-dentaire ou sur les structures vers lesquelles s'adresser pour une prise en charge, ne facilite pas cette accessibilité. Face à cela, des propositions sont faites, notamment via le rapport Pascal Jacob, pour améliorer l'accès aux soins et la prise en charge bucco-dentaire de ces personnes.
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En France, la population handicapée s'élève à 9,6 millions de personnes répartis en 6 catégories de handicaps : mental, sensoriel, moteur, psychique, trouble du spectre autistique et troubles envahissants du développement et troubles dys. Les soins au cabinet dentaire sont complexes et l'anesthésie générale (AG) persiste comme dernière alternative thérapeutique. L'objectif de ce travail est de décrire l'écart entre le nombre et la nature des soins prévus et réalisés lors de la première consultation soit au fauteuil, soit sous AG. Une étude rétrospective des patients atteints de handicap au CHU Saint André de Bordeaux entre 2019 et 2021 a été réalisée. Les patients pour l'AG venaient principalement suite à des douleurs tandis qu'en ambulatoire, ils venaient pour effectuer un suivi. Plus d'un quart des patients avaient attendu plus d'un an leur opération sous AG. Le nombre d'actes ainsi effectués représentait presque le double de ceux prévus initialement et était majoritairement des soins carieux et des extractions. En ambulatoire, les actes étaient surtout de prophylaxie. Après l'étude, près des deux tiers des patients ont été perdus de vu. Au total, 64 patients ont dû être réorientés afin d'assurer une meilleure prise en charge. Il est ainsi important de mieux sensibiliser la population à l'importance d'un suivi odontologique mais également de faciliter les accès aux blocs opératoires à l'odontologie et de mieux former les étudiants aux différentes approches comportementales.
Author: Pauline Batard (docteur en chirurgie dentaire).) Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 170
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L'accès à la santé des personnes en situation de handicap est un réel enjeu de santé publique. Les personnes handicapées font encore face à de trop nombreux obstacles pour accéder à une santé bucco-dentaire adaptée. Les spécificités de leurs besoins et les particularités de leur prise en charge sont toujours des freins à l'accès à la prévention et aux soins. De nombreuses actions sont recensées mais pourtant, certains patients en situation de handicap restent exclus du parcours de soins. À travers différents exemples d'unités mobiles de soins présentes en France et pour diverses populations, l'objectif est de démontrer que la mise en place de ces dispositifs peut représenter une alternative dans le parcours de soins de la population handicapée, afin de faciliter l'accès à la santé bucco-dentaire. La création d'une unité mobile de soins dans la région Pays de la Loire pourrait-elle être envisagée, après avoir évalué les contraintes du cahier des charges et l'ensemble des difficultés auxquelles ce projet serait confronté ?
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Les personnes handicapées ou à mobilité réduite représentent environ 10% de la population. Elles nécessitent des soins dentaires. Cette population est victime de disparités et de réels problèmes d’accès au cabinet dentaire et par voie de conséquences d’accès aux soins. Les chirurgiens dentistes se voient dans l’obligation de mettre aux normes leurs locaux avant 2015, et 2011 pour les nouvelles constructions, afin de permettre l’accès de tous au fauteuil. Au delà de ces obligations légales, des difficultés de prise en charge par les praticiens subsistent. Nous avons relevé les principales caractéristiques soulevées par les chirurgiens dentistes de Midi-Pyrénées qui nous ont fait part de leur expérience quant aux soins prodigués aux personnes présentant un handicap moteur ou sensoriel, ou des personnes à mobilité réduite, tant sur le point technique que sur la nécessité de temps supplémentaire et donc de surcoût engendré . Des moyens et méthodes de prise en charge sont répertoriés pour faciliter le quotidien des praticiens dans le but d’accueillir les personnes en situation de handicap et ainsi, de leur permettre d’accéder aux soins et d’éviter leur isolement.
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L'heure est aujourd'hui à la compensation du handicap, comme la loi 2005 pour l'égalité des chances le stipule. Dans les cinq établissements que nous avons visités, la prise en charge de l'hygiène bucco-dentaire est effectuée par le personnel éducatif, ces personnes n'ont reçu aucune formation à ce sujet. Les personnes interrogées trouvent majoritairement que le brossage et les soins de bouche sont longs et difficiles, mais ils sont 96% à les considérer obligatoires. La situation de la prévention et de l'accès aux soins destinés aux enfants porteurs de handicap est préoccupante. Pourtant de nombreux moyens ont été définis pour les améliorer. Les acteurs en santé publique sont unanimes : pour eux, la mise en place de réseaux est la meilleure voie pour qu'en France les personnes en situation de handicaps ne restent pas en marge du système de soins bucco-dentaires.
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La loi du 11 Février 2005 a pour objectif de favoriser l'accès pour tous aux soins bucco-dentaires. Elle impose aux praticiens de nouvelles réglementations de mise en accessibilité de leurs cabinets aux patients handicapés. La première partie traite de l'accessibilité physique et de ses enjeux en chirurgie dentaire, en redéfinissant les termes "accessibilité" et "handicap physique" puis en posant le cadre législatif autour de la loi sur l'accessibilité. La deuxième partie expose les normes et les prescriptions techniques pour l'accessibilité physqiue. Deux exemples d'aménagement de cabinet dentaire respectant les normes handicapées sont proposés dans la troisième partie. Enfin, différentes propositions pour améliorer l'accessibilité physique des personnes en situtation de handicap au cabinet dentaire sont évoquées en quatrième partie. Comment faciliter l'accès jusqu'au cabinet dentaire ? Comment améliorer la prise en charge des patients au sein du cabinet lui-même ? Puis des solutions sont proposées lorsque l'accessibilité physique est impossible au cabinet dentaire.
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La loi du 11 Février 2005 a pour objectif de favoriser l’accès pour tous aux soins bucco-dentaires. Elle impose aux praticiens de nouvelles réglementations de mise en accessibilité de leurs cabinets aux patients handicapés. Nous nous sommes interrogés sur les éventuelles difficultés que peuvent avoir les chirurgiens-dentistes de la région Haute-Normandie à mettre en conformité leurs cabinets. Pensant que d’autres obstacles peuvent entraver l’accès aux soins, nous avons également exploré les difficultés de prise en charge des patients handicapés par ces praticiens. Contexte : La région Haute-Normandie est une région particulière où l’on déplore l’absence de Faculté de Chirurgie-Dentaire, l’absence de réseau odontologique de soins aux personnes handicapées, et où la démographie médicale est sinistrée. Méthode : Une enquête épidémiologique par l’intermédiaire d’un questionnaire a été réalisée de novembre 2014 à février 2015 auprès de l’ensemble des chirurgiens-dentistes de la région. Résultats : 90% des praticiens ont conscience de l’existence des normes, mais seuls 60% estiment avoir un cabinet conforme. 30 % des cabinets de la région ne pourront être mis en conformité. Les principaux freins sont d’ordre financier et sont liés à des impossibilités techniques. La spécificité des soins aux personnes porteuses de handicap, l’état de santé général, l’augmentation de la durée de consultation et le manque de formation spécifique compliquent le soin au sein des cabinets, et le rendent parfois impossible. Les chirurgiens-dentistes de la région se sentent désarmés dans la mesure où peu de structures de recours de soins existent. Conclusion : Les praticiens de la région Haute-Normandie sont favorables aux mesures incitatives telles que la création d’un réseau odontologique spécifique, un accès facilité aux informations médicales et à une formation spécifique aux soins aux personnes porteuses d’un handicap. La création de structures spécifiques dédiées aux soins, où des mesures compensatoires pourraient être mises en place, serait une vraie réponse aux difficultés de prise en charge rencontrées par les praticiens de la région.
Author: Aurélie Savonneau Péard (docteur en chirurgie dentaire).) Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 22
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Le handicap est une notion qui comprend la déficience, l’incapacité et le désavantage. Les patients handicapés ont, comme les autres, des problèmes bucco-dentaires d’ordre infectieux (maladie carieuse ou parodontale), fonctionnel ou traumatique auxquels viennent s’ajouter les problèmes spécifiques liés à leur handicap (mobilité, intellect...). Toutes ces particularités dues au handicap empêchent souvent une prise en charge habituelle et nécessitent des aménagements des soins dentaires qui ne sont pas toujours possibles en cabinet libéral. Face à ce problème, de nombreux confrères se sont mobilisés. Une des réponses à ce besoin est la création de réseaux de santé qui, en facilitant l’accès aux soins, favorise une prise en charge spécifique et coordonnée entre les différents acteurs, propose des formations aux chirurgiens-dentistes et aux soignants et place le patient porteur de handicap au centre du dispositif de soins.
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La littérature met en évidence d'importantes disparités en termes d'accès aux soins bucco-dentaires et à la prévention entre la population générale et les personnes en situations de handicaps. Face à un tel constat, différents réseaux de soins dentaires prenant en charge ces patients se sont développés en France. Législativement, tout réseau de santé à un devoir d'évaluation régulière, notamment de la satisfaction des professionnels adhérents. Les buts de cette étude étaient de mettre au point un outil de mesure de la satisfaction des professionnels prenant en charge des personnes en situation de handicap dans le cadre d'un réseau de soins dentaires, et d'utiliser ce questionnaire pour recueillir l'avis des chirurgiens-dentistes, acteurs du réseau « Santé Bucco-Dentaire et Handicap Rhône-Alpes », dans le cadre de l'évaluation interne actuellement en cours. L'analyse descriptive des résultats de cette enquête transversale ont permis évaluer ce questionnaire, et d'identifier des axes d'amélioration possibles pour alimenter l'évaluation interne du réseau « Santé Bucco-Dentaire et Handicap Rhône-Alpes ». Il pourra par la suite être utilisé lors de futurs cycles d'évaluation de ce réseau, ainsi que d'autres réseaux de soins dentaires prenant en charge des patients en situation de handicap en France.
Author: Karel Allangba
Author: Karel Allangba
Author: Elodie Chevalier
Author: Yann-Franck Manikom Permal
Author: Pauline Batard (docteur en chirurgie dentaire).)
Author: Gwladys Espitalier
Author: Adrien Nizak
Author: François-Xavier Roussel
Author: Margot Leÿs
Author: Aurélie Savonneau Péard (docteur en chirurgie dentaire).)
Author: Aurélien Merimée