Gestion des effets secondaires de la chimiothérapie par le médecin généraliste PDF Download

Author: Anthony Muggeo
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Introduction : Les patients atteints de cancer représentent une proportion grandissante de la patientèle du médecin généraliste, pourtant leur prise en charge semble complexe pour celui-ci. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence les motifs de consultations des patients en cours de radiothérapie ou chimiothérapie les plus fréquemment rencontrés en cabinet de médecine générale, ainsi que les principales difficultés rencontrées dans leur gestion afin d'élaborer un guide pratique référençant les principales prise en charge. Méthode : Il s'agit d'une enquête d'opinion réalisée sous la forme d'un questionnaire à huit questions fermées, envoyé à quarante médecins généralistes des Alpes-Maritimes. L'élaboration du guide pratique se base sur une revue de la littérature.Résultats : Le questionnaire montre que la fièvre post-chimiothérapie, les nausées/vomissements, l'asthénie et les mucites sont les quatre motifs de consultations les plus fréquents en rapport avec la chimiothérapie et radiothérapie. La principale difficulté rencontrée est le manque de référentiel facilitant la prise en charge. L'unanimité des médecins interrogés ne connait pas de référentiel. Discussion : Le constat frappant est qu'aucun médecin généraliste n'est en mesure de citer un référentiel de prise en charge alors qu'il en existe pourtant plusieurs. La problématique réside dans la trop faible diffusion de ces référentiels. Conclusion : Le guide pratique sera diffusé sur le site du Centre Antoine-LACASSAGNE au sein d'une rubrique destinée aux professionnels de santé. Ce projet s'inscrit dans l'objectif du Plan cancer III qui propose de fournir aux médecins de premiers recours des outils de bonnes pratiques.

Author: Joy Bacrie
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Le médecin généraliste a un rôle pivot dans la prise en charge du patient atteint de cancer. Les effets secondaires liés à la chimiothérapie sont un motif de consultation en médecine de premier recours. Un outil a été créé et envoyé auprès des médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées. Il se présente sous la forme de fiches (effets secondaires et conduite à tenir) par protocole de chimiothérapie. Cette étude interventionnelle, prospective et multicentrique a pour objectif d'évaluer l'utilité de cet outil en pratique quotidienne. Elle a été réalisée par l'intermédiaire des trois questionnaires téléphoniques successifs de décembre 2011 à août 2012, auprès de 193 médecins. Le taux global de réponses est de 55,75%. Plus de la moitié des médecins consultés pour un effet secondaire ( 57,14%) a utilisé cette fiche. Cet outil est considéré comme intéressant et pratique. Il est disponible en ligne sur le site du réseau Oncomip.

Author: Pauline Gérard
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Dans un contexte où la demande de soins en oncologie est de plus en plus forte, le plan cancer 2009-2013 prévoit de mieux impliquer le généraliste dans le parcours de soin du patient cancéreux. L'objectif est de faire un état des lieux des relations entre le généraliste et son patient en cours de chimiothérapie et d'évaluer les attentes et les réticences des patients envers leur généraliste durant la phase active des traitements. Nous évaluons les patients à l'aide d'un questionnaire. Pour être inclus dans l'étude les patients doivent avoir réalisé plus de 3 cures et doivent être diagnostiqués depuis plus de 3 mois. 29% des patients diagnostiqués depuis moins de 6 mois n'ont pas consulté leur généraliste depuis le début de la chimiothérapie. 49% ne le consultent pas plus fréquemment. 44% estiment que leur généraliste ne participe pas au suivi spécifique oncologique. Cependant, 67% affirment souhaiter un suivi partagé entre oncologue et généraliste. L'attente principale des patients est la gestion par le généraliste des effets secondaires liés aux traitements. Parmi les patients ne souhaitant pas un suivi partagé entre oncologue et généraliste, 66% pensent qu'il est inutile de consulter un généraliste à cette période de la maladie. Il apparaît ainsi que le généraliste est mal intégré durant la phase thérapeutique active. L'élaboration de protocoles de suivi partagé entre oncologues et généralistes permettrait une meilleure intégration de ces derniers dans le parcours de soin des patients cancéreux.

Author: François Guigue
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Le médecin généraliste joue un grand rôle dans la prévention, le dépistage et le diagnostic des cancers, mais le traitement ainsi que le suivi des patients sont en grande partie du ressort des spécialistes. Une meilleure information sur la prise en charge de leurs patients et une amélioration de la communication auprès des oncologues sont des demandes récurrentes de la part des médecins généralistes, qui se sentent parfois isolés lors de la prise en charge de leurs patients atteints d'une pathologie tumorale. De plus en plus de cancers sont traités par des immunothérapies, ces molécules étant actuellement utilisées uniquement lors de prises en charge palliatives. Ces traitements récents ont de nombreux effets secondaires, dont la plupart sont mal connus par les médecins, notamment les spécialistes d'organes. L'objectif de cette thèse était d'une part de faire un état des lieux des connaissances des médecins généralistes sur les immunothérapies. D'autre part, en envoyant aux médecins généralistes une fiche d'information sur les effets indésirables de ces traitements, nous avons voulu évaluer l'influence de cet envoi sur la prise en charge de leurs patients. Des questionnaires de connaissance sur les immunothérapies ont été envoyés pendant quatorze mois aux médecins généralistes de patients qui débutaient un traitement par immunothérapie à l'Institut Gustave Roussy. Les médecins qui répondaient au questionnaire étaient ensuite randomisés en deux groupes : un groupe qui recevait une fiche d'information sur l'immunothérapie reçue par leur patient et sur la gestion de ses effets secondaires, et un autre groupe qui ne la recevait pas. Les médecins répondants, bien qu'ayant déjà eu des patients sous immunothérapie et ayant pour 38.2% d'entre eux déjà eu à prendre en charge un de leurs effets indésirables, déclaraient mal connaître ces nouvelles molécules et leurs effets secondaires. Toutefois, les omnipraticiens étaient demandeurs de plus d'informations sur ces traitements. Néanmoins, l'envoi postal des fiches d'information aux médecins généralistes n'a pas montré d'efficacité en termes de nombre d'effets indésirables identifiés, de leur nature, de leur gravité, de taux d'hospitalisation pour effets indésirables et de mortalité. Ces résultats nous amènent à nous questionner sur la pertinence de ces fiches ainsi que sur le probable faible rôle des médecins généralistes dans la prise en charge oncologique des patients traités par immunothérapie.

Author: Antoine Chevalier
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Pages : 152

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L'incidence croissante du cancer dans la population ainsi que la chronicisation de cette pathologie dépassent les capacités d'accueil des spécialistes. Par ailleurs, les nouveaux traitements qualifiés de « thérapies ciblées » sont majoritairement sous forme orale. Ils présentent un mécanisme d'action relativement spécifique d'une voie ou d'une anomalie moléculaire ou cellulaire de certains cancers. Les effets secondaires sont également nouveaux mais de mieux en mieux compris et gérés. Le Plan cancer 2014-2019 renforce la nécessité d'un appui aux professionnels libéraux pour la gestion de ces traitements, dans un souci d'efficience du système. Peu formé à gérer ces nouveaux médicaments et ces nouveaux effets indésirables, le médecin traitant peut se sentir démuni dans de telles situations dont la fréquence ne fera que croître. Une ambitieuse étude nommée Chimoral® tente d'évaluer l'intérêt d'une prise en charge coordonnée par les réseaux territoriaux chez des patients sous chimiothérapie orale en Île-de-France. En marge, un questionnaire d'enquête d'opinions et des pratiques a été adressé à 136 médecins impliqués dans Chimoral®. Cinquante-six questionnaires réponses ont été exploitables laissant apparaître un taux d'intérêt pour ces nouveaux traitements de 50%, mais également un sentiment de mauvaise connaissance de ces molécules et de leur utilisation. Un support informatif facile d'accès en plus d'une formation initiale a été plébiscité. La percée des nouvelles technologies dans notre quotidien ainsi que dans celui des médecins pourrait permettre une facilitation de la gestion de ces molécules aux effets secondaires potentiellement graves.

Author: François Remark
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Pages : 146

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Au travers de ce travail, nous avons voulu connaître le rôle du médecin généraliste dans le suivi du patient en chimiothérapie anticanceureuse. Notre objectif était d'évaluer leurs interventions en nombre et en qualité pour améliorer la prise en charge des patients cancéreux au niveau de l'Institut Bergonié. Nous avons consulté 162 dossiers de l'Institut Bergonié de patients recevant une chimiothérapie. A l'aide d'une fiche de recueil des données, tous les effets indésirables survenus chez les patients pendant leur traitement et toutes les interventions des médecins généralistes ont été relevés. Notre étude a montré que 85,3% des malades avaient présenté au moins un phénomène indésirable. Les plus fréquents étaient l'altération de l'état général (48,7%), la douleur (58,7%) et les nausées (43,3%). Seuls 58 dossiers de patients (38,7%) ont montré des interventions de leur médecin traitant. Ce nombre peu important est dû à de meileures adaptations posologiques des traitements et une anticipation plus systématique des effets secondaires. Dans 50% des cas, le médecin généraliste a contacté l'Institut Bergonié pour une complication ou une suspicion de rechute nécessitant l'hospitalisation. Pour améliorer la prise en charge des patients, trois grands axes nous sont apparus essentiels : une prévention encore plus importante des effets secondaires des chimiothérapies, une meilleure formation en cancérologie pour les médecins généralistes, et une meilleure communication entre les médecins généralistes et les médecins de l'institut Bergonié.

Author: Adeline Lejeune
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Pages : 278

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L'augmentation de la prévalence des cancers, en France, au cours de ces dernières décennies est un véritable problème de santé publique. De plus en plus de patients sont traités en ambulatoire, le pharmacien d'officine est donc aujourd'hui amené à délivrer de plus en plus de chimiothérapies orales et de traitements adjuvants. Le pharmacien à un rôle majeur dans l'accompagnement du patient atteint du cancer, en étant, avec le médecin généraliste, le premier interlocuteur vers lequel, le patient se tourne lorsque les effets indésirables surviennent. Ces derniers sont souvent encore mal connus par le pharmacien et ils peuvent avoir des conséquences lourdes sur les patients et sur l'observance des traitements. Le rôle du pharmacien prend alors toute son importance. La première partie traitera des effets iatrogènes et de leur prise en charge. Dans un second temps nous traiterons des résultats d'une enquête menée via un questionnaire diffusé auprès des pharmaciens d'officine dans le but de cerner leurs besoins. Nous présenterons une information synthétique et pratique sous forme de fiches thématiques sur les effets indésirables pour fournir un outil d'aide à la dispensation

Author: Isel Münch
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Pages : 88

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Le cancer représente la première cause de mortalité en France et le nombre de nouveaux cas a doublé en 25 ans. Le cancer est devenu une priorité nationale de santé publique. Les progrès majeurs de la biologie moléculaire ont favorisé l'émergence des thérapies ciblées orales. Cette évolution vers une prise en charge ambulatoire de plus en plus fréquente amène à redéfinir la relation entre l'hôpital, le médecin généraliste et le patient, comme cela a été conduit par les différents Plans Cancer. Le médecin généraliste a un rôle pivot dans la coordination des soins au domicile du patient. Il est confronté en première ligne à la gestion du patient au domicile face à ces nouvelles thérapies, non sans difficulté. Il doit donc bénéficier d'outils de bonnes pratiques d'utilisation des thérapies ciblées orales. Nous avons donc créé avec ce travail une fiche personnalisée destinée au médecin généraliste pour l'aider dans la gestion des effets secondaires de ces traitements. Ce travail s'intègre dans une optique globale de meilleure prise en charge des patients atteints de cancer. La cohérence de la prise en charge entre le médecin spécialiste et le médecin généraliste doit permettre d'améliorer la tolérance et la compliance au traitement et in fine, la réponse thérapeutique et le pronostic du malade.

Author: Tiphaine Boucheron
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L'essor des chimiothérapies par voie orale a permis d'étoffer l'arsenal thérapeutique et la chronicité de certaines hémopathies malignes (HM). Dès lors, la sécurisation des patients pris en charge fait partie des priorités du Plan Cancer 3. Cette thèse a pour objectif d'évaluer l'intérêt et la pertinence de la mise en place d'un compte rendu (CR) à l'issu des consultations pharmaceutiques hospitalières après primo-prescription de chimiothérapies par voie orale destiné au médecin traitant (MT) et au pharmacien d'officine afin d'améliorer la communication/coordination interprofessionnelle. Notre étude porte sur 41 patients inclus entre janvier et septembre 2022. Dix interactions médicamenteuses impliquant la chimiothérapie par voie orale initiée ont été retrouvées à partir desquelles 25 recommandations pharmaceutiques ont été proposées afin d'optimiser la prise en charge du patient. 44% (n=18) des patients avaient recours aux compléments alimentaires, à l'automédication et/ou consommés du thé/des épices. De ce fait, 16 conseils pharmaceutiques ont été faits aux patients afin de favoriser une meilleure tolérance. Les professionnels de santé de ville ont tous jugé le CR comme une valeur ajoutée et les informations fournies pertinentes. Une grande majorité des professionnels a eu recours à ce CR afin d'optimiser la prescription ou la dispensation des traitements au patient. Aussi, le développement d'outils numériques pourrait contribuer à la transmission d'information entre les différents acteurs de santé, à la formation des professionnels de ville, à l'optimisation du temps de ces derniers et à la gestion des effets secondaires par les patients.

Author: Soffia Abbioui
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Pages : 178

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La prise en charge des patients atteints de cancer est partagée entre l’hôpital et la ville. Le médecin généraliste doit désormais tenir un rôle central dans un parcours multidisciplinaire où les exigences en matière d’échanges sont croissantes pour un soin optimal et personnalisé du patient. La chimiothérapie en structure ambulatoire est un bon exemple de parcours « mixte » qui nécessite des échanges réguliers, rapides et cohérents. L’objectif était d’identifier les carences éventuelles d’informations ressenties par les onco-hématologues de l’hôpital Saint Vincent de Paul à Lille et les médecins généralistes des patients en cours de chimiothérapie en hôpital de jour. Confronter ce ressenti à la réalité mesurée dans les courriers a permis d’orienter vers les causes de sur ou sous-estimation des échanges et apporter des axes d’amélioration adaptés à la pratique et aux perceptions de chacun. Les informations nécessaires aux médecins généralistes étaient globalement présentes dans les courriers d’onco-hématologie mais elles n’ont pas toujours été perçues. Le pronostic était peu abordé et difficilement interprétable. En parallèle, les informations transmises de la ville vers l’hôpital étaient insuffisantes, et les médecins généralistes semblaient percevoir incomplètement les attentes des spécialistes hospitaliers. Le parcours de soin apparaissait peu propice aux échanges précoces entre les deux parties, avec un circuit hospitalo-hospitalier de l’information. Il serait nécessaire d’améliorer l’envoi du courrier de cure par une utilisation des messageries sécurisées. Il faudrait également consolider les échanges entre onco-hématologues et médecins généralistes par l’utilisation de deux outils de liaison ville-hôpital : une fiche de renseignements médico-sociaux remplie par le patient et son médecin généraliste à destination du service et une fiche de suivi thérapeutique délivrée au médecin généraliste en première cure de chimiothérapie. Ces deux outils pourraient être secondairement intégrés au Dossier Médical Personnalisé, futur dossier partagé informatisé qui permettra certainement de corriger la dispersion des informations et d’améliorer largement les délais, mais tous les médecins généralistes de l’étude n’y semblaient pas forcément préparés.