État des lieux des soins non programmés sur le territoire Nazairien : enquête auprès des médecins généralistes du secteur et étude auprès des patients du circuit court des urgences du Centre Hospitalier de Saint-Nazaire PDF Download

Author: Pierre-Simon Tirilly
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Languages : fr
Pages : 184

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Introduction : malgré le « virage ambulatoire » annoncé par le Ministère de la Santé, et les initiatives portées par le secteur libéral pour faire face aux demandes croissantes de soins non programmés, les services d'urgences se trouvent surchargés, notamment par des patients relevant de la médecine générale. Le service des urgences de Saint-Nazaire, avec 6% de croissance annuelle de sa fréquentation, ne fait pas exception. L'objectif principal de notre étude est de mettre en évidence les difficultés rencontrées au cours de la prise en charge ambulatoire des patients en situation de soins non programmés sur le territoire Nazairien. Matériels et Méthodes : enquête par questionnaire auprès d'un échantillon de médecins généralistes du secteur en août 2018 et étude prospective observationnelle au circuit court des urgences du Centre Hospitalier de Saint-Nazaire du 26/03 au 31/09/2018. Résultats : enquête médecins généralistes : Les 57 médecins inclus s'impliquent dans la prise en charge des soins non programmés. 71,9% acceptent de nouveaux patients, 77,2% ont des créneaux dédiés aux urgences, 96,5% prennent en charge les sutures, 59,6% effectuent des visites en urgence. 96,5% tentent de réaliser des hospitalisations directes. En revanche 42% estiment difficile d'obtenir les examens complémentaires indiqués. Pour 64% des médecins, il est difficile de bénéficier d'un avis spécialisé à certains horaires. Ils déplorent un manque de collaboration avec les urgentistes. Etude circuit court : Parmi les 100 patients inclus, 95% consultaient pour de la traumatologie. 44% avaient eu un recours médical préalable. 20% se présentaient faute d'obtenir un examen complémentaire ou avis spécialisé. 59% des patients auto-référés pensaient que leur problème de santé n'était pas du ressort du médecin traitant. 41% n'y ont pas pensé. 46% pensaient avoir besoin d'examens complémentaires. En fin de consultation, 38% pensaient qu'ils auraient pu être pris en charge ailleurs. Conclusion : l'éducation des patients sur l'organisation du système de soins, le développement de MSP/CAPS, la pérennisation du circuit court, un plus grand recours à la régulation médicale, un meilleur accès aux examens d'imagerie et avis spécialisés, sont autant de solutions à développer pour améliorer la prise en charge ambulatoire des patients en situation de soins non programmés et par conséquent limiter l'engorgement des services d'urgences.

Author: Soline Tan
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Pages : 204

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La diminution de la densité médicale et les multiples évolutions socio-démographiques et culturelles posent des difficultés de prise en charge des soins non programmés, entraînant un allongement des délais de rendez-vous avec le médecin référent et un mésusage des services d'urgences hospitalières. Les solutions résident dans l'adaptation de notre système de santé à ces nouvelles conditions de travail, dont la délégation des tâches, notamment aux infirmières, qui a fait ses pruves au Royaume-Uni et en Suède. En février 2015, les centres municipaux de santé de Pantin ont mis en place un dispositif de régulation des demandes de soins non programmés dont la nouveauté est de confier une autonomie élargie à l'infirmière. A l'issue de son évaluation initiale, elle peut donner un rendez-vous le jour même ou délivrer des conseils pouvant être complétés par des soins. Notre travail était de décrire les caractéristiques socio-démographiques, les motifs de consultations et la décision de l'infirmière, des patients ayant eu recours à ce dispositif. Au total, 1780 patients ont été recensés de février 2015 à février 2016, dont 55% de femmes et une moyenne d'âge globale de 26.8 ans. Les patients de moins de 18 ans étaient représentés à 44 % et la proportion de patients couverts par la Couverture maladie universelle était de 20 %. Les motifs de consultation concordent avec les donées recensées par l'Observatoire de médecine générale en 2009. Presque un patient sur deux a été pris en charge par l'infirmière et 56 % a vu un médecin généraliste du centre le jour même. Ce modèle demande donc à être amélioré et développé afin d'apporter des éléments de réponses aux problématiques d'offres de soins.

Author: Felix Pache
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L'organisation de la prise en charge des soins non programmés en médecine générale est un sujet complexe, réalisé à travers la régulation, la sectorisation et l'effection médicale par les médecins généralistes libéraux. L'évolution démographique et sociétale des patients comme des praticiens entraine une hausse de la demande en soins, une diminution du nombre de médecins en activité, ainsi que de plus grandes difficultés à organiser une permanence des soins ambulatoires, ce qui entraine un transfert des patients vers des services d'urgence de plus en plus surchargés. Cette situation invite à réfléchir à de nouveaux modes d'exercices. L'objet de cette étude est de décrire la prise en charge des soins non programmés réalisée par les cabinets d'Amou et Pomarez. Au cours du premier semestre 2016, les 8 médecins de ce secteur ont décidé d'arrêter la permanence des soins en effection à partir de 20h le soir en semaine et le weekend à partir du samedi midi. En contrepartie, un médecin d'accueil des pathologies intercurrentes (MAPI) était systématiquement disponible pour prendre en charge les soins non programmés, sans rendez-vous, associé à une ligne téléphonique de régulation médicale spécifique. L'analyse des 3958 consultations réalisées à travers des fiches informatives pré établies durant cette période permet d'observer les caractéristiques des pathologies observées et leur prise en charge, chez des patients consultant particulièrement le matin, d'un âge comparable avec la population locale. 73% des consultations étaient justifiés, et environ 20% des patients seraient allés aux urgences en l'absence de ce « MAPI ». Ce système a permis d'éviter 585 passages inappropriés aux urgences. Concernant le retentissement sur les urgences de l'arrêt de l'effection en soirée, et weekend, le modèle de l'étude ainsi que les nombreux biais inhérents à ce type d'analyse ne permettent pas de conclure.

Author: Alizée Hyllaire
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Introduction : le territoire de l'Entre-deux-mers a accueilli récemment la création d'une nouvelle CPTS, et a été sélectionné pour être l'un des sites pilote pour l'expérimentation du service d'accès aux soins, qui vise à répondre aux besoins de soins non programmés; c'est également une des missions principale des CPTS. Il était donc important de savoir comment les médecins de la CPTS de l'Entre-deux-mers étaient organisés pour répondre à la demande de soins non programmés. Matériel et méthode : nous avons mené une étude descriptive des pratiques, réalisée à l'aide de questionnaires en ligne, adressés aux médecins généralistes exerçant sur le territoire de l'Entre-deux-mers. Résultats : nous avons reçu 63 réponses sur les 84 médecins sollicités. Une partie des médecins n'a pas souhaité répondre, ou ne souhaite pas participer à la prise en charge des soins non programmés, ou à l'organisation du service d'accès aux soins; ils exercent majoritairement dans des communes proches de Bordeaux. Une autre partie des médecins participe déjà à la prise en charge des soins non programmés, à l'échelle des maisons de santé pluriprofessionnelles, et est également favorable à la mise en place du service d'accès aux soins. Discussion : même si une partie des médecins interrogés ne souhaite pas participer au développement de cette CPTS et du SAS, en particulier dans sa mission de réponse aux demandes de SNP, il existe une volonté majoritaire des médecins du territoire de l'Entre-deux-mers de s'organiser ensemble pour répondre à cette problématique. Conclusion : notre travail de recherche a participé à l'organisation du service d'accès aux soins au sein de la CPTS de l'Entre-deux-mers.

Author: Emilie Boulenger
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Le médecin généraliste, par sa qualité de médecin traitant, est l'interlocuteur privilégié des patients en demande de soins non programmés. Leur densité médicale déclinant, le nombre d'admission pour consultations dans les structures d'urgences augmente chaque année. L'objectif de notre étude est d'évaluer les motifs d'admission des patients en demande de soins non programmés, ainsi que leurs éventuelles démarches en amont, afin de déterminer si leur venue est un choix consenti ou une contrainte, par défaut d'alternative ambulatoire, et de confronter ces résultats avec l'offre de soins disponible sur notre secteur. Pour cela nous avons interrogé les patients résidents de la ville d'Orange consultant spontanément aux urgences de l'hôpital d'Orange pendant les horaires d'ouverture des cabinets médicaux. En parallèle, les médecins généralistes et spécialistes de la ville d'Orange ont également été interrogés sur leurs disponibilités et accessibilités vis-à-vis des demandes de soins non programmés. 95 patients ont été inclus dans notre étude. Majoritairement jeune, de sexe masculin, et actif professionnellement, notre échantillon consulte surtout par choix aux urgences (68,4%), structure qu'ils jugent plus accessible (48,4%) et plus rapide (40%) qu'une prise en charge ambulatoire ; La disponibilité du plateau technique (40%), un motif d'admission traumatologique (46,3%), ou un sentiment de gravité de leur état (55,7%) sont également des motivations justifiant leur admission spontanée. 52,6% des patients n'ont tenté aucun contact médical libéral antérieur à leur arrivée. Les patients ayant essayé de joindre leur médecin traitant (34,1%) sont également ceux qui accepteraient plus volontier l'alternative d'une maison médicale de garde. Si l'on considère l'ensemble de la population médicale, des créneaux de consultations libres sont accessibles tous les jours de la semaine. Les médecins généralistes doivent faire face en moyenne à 3,5 demandes de consultations urgentes par jour ; ils sont satisfaits des relations qu'ils entretiennent avec les pécialistes (85,7%), mais sont plus de 70% à éprouver des difficultés à obtenir une radiographie. Une partie des patients se présentant actuellement spontanément aux urgences pourraient trouver une alternative intéressante en un planning commun de consultations libres réparties entre les médecins généralistes de la ville, ou en un centre de consultations non programmés, avec, pour les deux systèmes, un accès privilégié à des créneaux dédiés d'imagerie.

Author: Laure Genet-Houillon
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Prendre en charge les demandes de soins non programmés, c'est le rôle de la permanence des soins ambulatoire. Depuis le mouvement de grève des médecins généralistes de 2002, son organisation est en constante évolution. La régulation médicale libérale occupe désormais un rôle central dans la PDS en choisissant la prise en charge la plus adaptée à chaque situation médicale. Nous avons voulu décrire l'activité de la régulation médicale libérale de Meurthe-et-Moselle (MEDIGARDE 54) à travers différents objectifs : étudier les informations transmises par le médecin régulateur et les moyens engagés : sont-ils en adéquation avec la prise en charge finale des patients ? L'hypothèse diagnostique est-elle en adéquation avec le diagnostic finalement retenu ? L'étude s'est déroulée sur trois dimanches matin de janvier et février 2011. Elle a inclus 379 patients. Les informations relevées par le médecin régulateur et le diagnostic posé par le médecin effecteur se sont révélés concordants. La gravité des situations médicales rencontrées n'a jamais été sous-estimée par le médecin régulateur. Les visites à domicile semblaient par contre moins consensuelles, notamment de la part des médecins libéraux. Au final, la régulation semble un bel outil d'articulation entre la demande médicale des patients et les médecins effecteurs. Quelques améliorations semblent cependant pouvoir être apportées : utilisation de scores de gravité reproductibles en médecine générale, campagnes de sensibilisation plus larges concernant la PDS, ou encore emploi d'un numéro unique et gratuit spécifique de ces demandes de soins non programmés.

Author: Renaud Casanova
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Pages : 82

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Le recours aux soins non programmés a évolué ces dernières années avec une importante augmentation du volume des consultations. cela se traduit par une augmentation de 100% du nombre de consultations dans les services d'urgences hospitalier entre 1990 et 2004, avec une forte proportion de recours dit " non appropriés" aux services d'urgences. En parallèle de cette saturation des structures d'urgences, la médecine de premier recours en ville, représenté par les médecins généralistes libéraux connaît une crise majeure du fait notamment d'une inadéquation entre le nombre de praticiens partant à la retraite et le nombre d'interne de Médecine Générale formés , mais aussi d'une désaffection pour l'exercice libérale. Dans ce contexte défavorable pour la médecine libérale de premier recours, on a pu constater ces dernières années l'implantation d'un nombre croissant de structures libérales uniquement dédiées à la prise en charge des soins non programmés, se dénommant elles mêmes Permanence Médicale. Ces structures proposent des horaires élargies couvrant les horaires d'ouverture des cabinet libéraux mais aussi une partie des périodes concernées par la permanence des soins (fermeture à 22h pour la plupart et ouverture le week-end et jours fériés). Le travail au sein de ces permanences médicales a attiré des médecins jeunes (moyenne d'âge de 33 ans) et qui ont privilégié ce mode d'exercice en raison de la qualité de vie (liée à la rotation des effectifs au sein de ces structures)et de la variabilité des actes réalisés au moyen de plateau technique conséquent. Ce comportement de primo installation (pour 75% d'entre eux) contraste avec celui de leur confrères de promotion qui ont privilégié un exercice salarié ou de remplaçant.

Author: Mathieu Hermann
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L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la pertinence du recours aux soins non programmés. L'objectif secondaire était l'analyse de l'évolution avant/après, « à priori/à posteriori » de la pertinence des consultations pour les patients et pour les professionnels de santé.L'étude a été élaborée en deux parties, une prospective et une rétrospective, multicentrique, s'étant déroulée du 18/05 au 01/06/2020. La partie prospective, réalisée au sein du service des urgences du GHRMSA, a consisté en une analyse de questionnaire pour les patients avant et après leur prise en charge et des questionnaires pour l'équipe paramédicale (avant) et l'équipe médicale (après). La partie rétrospective portait sur l'activité de SOS Médecins Mulhouse, où 1786 consultations ont été inclus dans l'étude.La pertinence du recours au service d'urgences de notre étude est de 83,3%, avec des taux de 89% du côté patient, 82% pour les médecins urgentistes et 79% de pertinence pour les équipes paramédicales.L'évaluation des soins non programmés ambulatoires retrouvait spécifiquement une faible pertinence du côté patient (24%) alors l'évaluation au niveau médical retrouvait une pertinence de 70%.

Author: Sébastien Thos
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Pages : 290

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Actuellement, la permanence des soins fait l'objet de nombreuses concertations entre les Agences Régionales de Santé, les médecins libéraux, l'état et l'assurance maladie. Dans ce contexte, une association libérale de permanence des soins, SOS Médecins Vannes, a entrepris, depuis avril 2010, une restructuration de ses activités autour d'un cabinet de consultation et de soins urgents, adossé à un plateau technique diversifié et à une structure d'hospitalisation afin d'optimiser sa réponse aux demandes de soins non programmés, aussi bien aux heures de PDS qu'en dehors, tout en préservant son activité traditionnelle de visites à domicile. Le cabinet de consultations et de soins urgents accueille ainsi une patientèle plutôt jeune, présentant majoritairement une pathologie traumatique, consultant principalement aux heures d'ouverture des cabinets médicaux. Il s'agit pour les 2/3 d'entre eux, de patients auto-référés, attirés par la présence d'un plateau technique et privilégiant la médecine libérale comme trajectoire de recours aux soins non programmés mais susceptible d'avoir recours aux urgences hospitalières lorsque l'offre de soins non programmée est insuffisante. L'activité de visites à domicile est quant à elle, préférentiellement dédiée à la permanence des soins ; nous constatons cependant, une part croissante de cette activité en journée. Ce nouveau modèle d'organisation des soins non programmés ambulatoire présente un tripe avantage. Il permet une alternative aux structures d'urgence hospitalières, pour les usagers ne présentant pas une urgence vitale. La prise en charge médicale s'avère moins onéreuse pour le système de santé que les autres modes d'action existant. Enfin, ce système par sa souplesse et son adaptabilité, permet d'intégrer en une seule et même structure, l'intégralité de l'aide médicale permanente à la personne, soulageant ainsi les médecins généralistes libéraux des activités de permanence des soins, en zone urbaine.

Author: Anne-Laure Courbier
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Introduction : La problématique des soins non programmés est devenue socio-politico économique. Fort de cette prise de conscience et encouragé par les étudiants et les structures de soins non programmés, le département universitaire de médecine générale de Limoges a planifié et implanté une formation dédiée pour les internes de première année de DES. Il souhaite désormais l'évaluer. Matériel et Méthodes : L'objectif principal est d'évaluer la satisfaction des étudiants. Les objectifs secondaires sont d'évaluer les attentes et satisfaction concernant l'organisation ainsi que comparer les objectifs pédagogiques souhaités à ceux réalisées afin de dégager des pistes d'amélioration. Nous avons mené une étude observationnelle transversale mixte monocentrique entre novembre 2021 et novembre 2022, par le biais de questionnaires remplis par les étudiants et les intervenants avant et après la formation. Résultats : Nous avons obtenu une participation de 43 étudiants (86%) et de 6 intervenants (100%). 87% des étudiants sont satisfaits. La majorité des étudiants et des intervenants souhaite recevoir un support pédagogique et trouve la formation trop courte. Les objectifs pédagogiques validés sont moindres que ceux espérés, notamment en posture d'acteur. Les principales pistes d'amélioration identifiées sont l'organisation d'une journée de présentation des soins non programmés, l'intégration de la simulation dans cet apprentissage, l'élargissement de l'offre des terrains de formation et l'allongement de la durée de formation. Conclusion : Cette formation est à pérenniser mais nécessite de prendre en compte les pistes d'amélioration identifiées.