Author: Margaux Peltier
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Languages : fr
Pages : 0
Book Description
Introduction : les protocoles d'antalgie anticipée permettent d'améliorer la prise en charge de la douleur dès l'accueil aux urgences. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prise en charge des patients douloureux aux urgences du CHU d'Amiens Picardie, après la mise en place d'un nouveau protocole, dans le cadre d'une évaluation des pratiques professionnelles. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique, réalisée du 16 au 30 juillet 2022, à partir des dossiers des patients admis dans le service des urgences du CHU d'Amiens Picardie. Résultats : sur les 2142 patients inclus, 1952 patients (91,1%) ont été évalués à l'accueil des urgences et parmi eux 482 (soit 24,7%) ont reçu un traitement antalgique durant leur passage aux urgences. Le protocole d'antalgie anticipée a été utilisé chez 10% des patients qui ont consulté aux urgences. La morphine n'a été délivrée qu'à 5,7% des patients douloureux sévères. Il existe une corrélation significative entre l'intensité de la douleur et le taux d'antalgiques prescrits. Seuls 38,8% des patients évalués initialement ont bénéficié d'une réévaluation de la douleur. Le délai de réévaluation et la durée de passage aux urgences diminuent significativement avec l'augmentation de la douleur. 35,38% des patients présentaient un soulagement de leur douleur à la sortie des urgences. Conclusion : avec la mise en place du nouveau protocole d'antalgie anticipée, nous avons constaté une amélioration de la prise en charge de la douleur avec une augmentation de l'administration d'antalgique à l'accueil des urgences, et dans le service et une hausse du taux de patients soulagés à la sortie. Un nouveau protocole d'antalgie anticipée proposant un palier III, le sufentanil sublingual, dès l'accueil des urgences du CHU d'Amiens Picardie, va être mis en place afin de poursuivre l'amélioration de nos pratiques professionnelles.
Évaluation de la prise en charge de la douleur après la mise en place d'un protocole d'antalgie anticipée aux urgences du CHU d'Amiens Picardie
Author: Margaux Peltier
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Languages : fr
Pages : 0
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Introduction : les protocoles d'antalgie anticipée permettent d'améliorer la prise en charge de la douleur dès l'accueil aux urgences. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prise en charge des patients douloureux aux urgences du CHU d'Amiens Picardie, après la mise en place d'un nouveau protocole, dans le cadre d'une évaluation des pratiques professionnelles. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique, réalisée du 16 au 30 juillet 2022, à partir des dossiers des patients admis dans le service des urgences du CHU d'Amiens Picardie. Résultats : sur les 2142 patients inclus, 1952 patients (91,1%) ont été évalués à l'accueil des urgences et parmi eux 482 (soit 24,7%) ont reçu un traitement antalgique durant leur passage aux urgences. Le protocole d'antalgie anticipée a été utilisé chez 10% des patients qui ont consulté aux urgences. La morphine n'a été délivrée qu'à 5,7% des patients douloureux sévères. Il existe une corrélation significative entre l'intensité de la douleur et le taux d'antalgiques prescrits. Seuls 38,8% des patients évalués initialement ont bénéficié d'une réévaluation de la douleur. Le délai de réévaluation et la durée de passage aux urgences diminuent significativement avec l'augmentation de la douleur. 35,38% des patients présentaient un soulagement de leur douleur à la sortie des urgences. Conclusion : avec la mise en place du nouveau protocole d'antalgie anticipée, nous avons constaté une amélioration de la prise en charge de la douleur avec une augmentation de l'administration d'antalgique à l'accueil des urgences, et dans le service et une hausse du taux de patients soulagés à la sortie. Un nouveau protocole d'antalgie anticipée proposant un palier III, le sufentanil sublingual, dès l'accueil des urgences du CHU d'Amiens Picardie, va être mis en place afin de poursuivre l'amélioration de nos pratiques professionnelles.
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Languages : fr
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Introduction : les protocoles d'antalgie anticipée permettent d'améliorer la prise en charge de la douleur dès l'accueil aux urgences. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prise en charge des patients douloureux aux urgences du CHU d'Amiens Picardie, après la mise en place d'un nouveau protocole, dans le cadre d'une évaluation des pratiques professionnelles. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique, réalisée du 16 au 30 juillet 2022, à partir des dossiers des patients admis dans le service des urgences du CHU d'Amiens Picardie. Résultats : sur les 2142 patients inclus, 1952 patients (91,1%) ont été évalués à l'accueil des urgences et parmi eux 482 (soit 24,7%) ont reçu un traitement antalgique durant leur passage aux urgences. Le protocole d'antalgie anticipée a été utilisé chez 10% des patients qui ont consulté aux urgences. La morphine n'a été délivrée qu'à 5,7% des patients douloureux sévères. Il existe une corrélation significative entre l'intensité de la douleur et le taux d'antalgiques prescrits. Seuls 38,8% des patients évalués initialement ont bénéficié d'une réévaluation de la douleur. Le délai de réévaluation et la durée de passage aux urgences diminuent significativement avec l'augmentation de la douleur. 35,38% des patients présentaient un soulagement de leur douleur à la sortie des urgences. Conclusion : avec la mise en place du nouveau protocole d'antalgie anticipée, nous avons constaté une amélioration de la prise en charge de la douleur avec une augmentation de l'administration d'antalgique à l'accueil des urgences, et dans le service et une hausse du taux de patients soulagés à la sortie. Un nouveau protocole d'antalgie anticipée proposant un palier III, le sufentanil sublingual, dès l'accueil des urgences du CHU d'Amiens Picardie, va être mis en place afin de poursuivre l'amélioration de nos pratiques professionnelles.
Incidence et caractéristiques des syncopes aux urgences du CHU de Toulouse
Author: Nicolas Boumaza
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ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 88
Book Description
Introduction : La définition de la syncope est mal connue en France. Elle est fréquemment confondue avec le terme de "syncope à l'emporte-pièce". A l'inverse, bon nombre de pathologies étiquetées "malaises" rentrent dans le champ de sa définition. Sa prise en charge se fait souvent selon une stratégie d'évaluation du risque de gravité. Le rôle de la troponine dans cette stratégie est controversé. Objectifs : Evaluer l'incidence de la syncope aux urgences en France, les caractéristiques de sa prise en charge et les facteurs associés au dosage de troponine. Matériel et méthodes : Etude monocentrique rétrospective incluant tous les malaises pris en charge aux urgences du CHU de Toulouse entre janvier et juin 2017. Sélection des syncopes, relevé de leurs caractéristiques et analyse de leur association au dosage de troponine. Résultats : 1934 malaises ont été inclus parmi lesquels 20% sont des syncopes (389 dossiers). Elles représentent 0,8% des motifs de consultation aux urgences et 56% des malaises avec perte de connaissance. Classer les syncopes dans une catégorie (réflexe, hypotension orthostatique ou cardiaque) est impossible pour 50% des patients. Dans ce cas, la troponine paraît orienter la décision d'hospitaliser le patient. Son dosage, réalisé chez 28% des syncopes, semble influencé par l'âge>50 ans (OR = 2 ,73 [1,53-4,88]), la présence d'une douleur thoracique (OR = 9,04 [3,81-21,41]) et une anomalie à l'électrocardiogramme(OR= 4,53 [2,35-8,72]). Conclusion : La syncope représente 20% des malaises. L'évaluation du risque se base insuffisamment sur les paramètres cliniques recommandés au profit d'investigations complémentaires trop nombreuses, notamment la troponine dont le rôle dans cette indication reste à déterminer.
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Category :
Languages : fr
Pages : 88
Book Description
Introduction : La définition de la syncope est mal connue en France. Elle est fréquemment confondue avec le terme de "syncope à l'emporte-pièce". A l'inverse, bon nombre de pathologies étiquetées "malaises" rentrent dans le champ de sa définition. Sa prise en charge se fait souvent selon une stratégie d'évaluation du risque de gravité. Le rôle de la troponine dans cette stratégie est controversé. Objectifs : Evaluer l'incidence de la syncope aux urgences en France, les caractéristiques de sa prise en charge et les facteurs associés au dosage de troponine. Matériel et méthodes : Etude monocentrique rétrospective incluant tous les malaises pris en charge aux urgences du CHU de Toulouse entre janvier et juin 2017. Sélection des syncopes, relevé de leurs caractéristiques et analyse de leur association au dosage de troponine. Résultats : 1934 malaises ont été inclus parmi lesquels 20% sont des syncopes (389 dossiers). Elles représentent 0,8% des motifs de consultation aux urgences et 56% des malaises avec perte de connaissance. Classer les syncopes dans une catégorie (réflexe, hypotension orthostatique ou cardiaque) est impossible pour 50% des patients. Dans ce cas, la troponine paraît orienter la décision d'hospitaliser le patient. Son dosage, réalisé chez 28% des syncopes, semble influencé par l'âge>50 ans (OR = 2 ,73 [1,53-4,88]), la présence d'une douleur thoracique (OR = 9,04 [3,81-21,41]) et une anomalie à l'électrocardiogramme(OR= 4,53 [2,35-8,72]). Conclusion : La syncope représente 20% des malaises. L'évaluation du risque se base insuffisamment sur les paramètres cliniques recommandés au profit d'investigations complémentaires trop nombreuses, notamment la troponine dont le rôle dans cette indication reste à déterminer.