Étude du niveau d'épuisement professionnel et de l'influence de la charge de travail chez les internes de médecine générale en Aquitaine PDF Download
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Objectifs : évaluer le lien entre le niveau de l'épuisement professionnel (burnout) et l'évolution de la charge de travail depuis le décret de février 2015 relatif au temps de travail des internes. Étudier l'évolution de ces deux variables au cours de l'internat, en fonction du temps de transport et du terrain de stage. Méthodes : étude prospective, longitudinale, sur une cohorte de 205 internes de médecine générale, suivis d'octobre 2013 à novembre 2016. Les internes volontaires remplissaient un auto-questionnaire en ligne à la fin de chaque semestre. Les données sociodémographiques, les conditions de travail et le niveau de burnout par le MBI étaient recueillis. Résultats : la prévalence du niveau élevé de burnout variait de 20 à 29% pour l'épuisement émotionnel et de 15.3 à 27.4% pour l'épuisement émotionnel et la dépersonnalisation. La charge de travail était corrélée, avec un effet retardé, au niveau de burnout. Elle diminuait après l'application du décret de février 2015. Le temps de transport n'avait pas d'effet sur cette corrélation. Le terrain de stage avait une influence sur le burnout, plus élevé en médecine adulte, urgences et au CHU. La dépersonnalisation était plus élevée en gynécologie-pédiatrie. Conclusion : le niveau de burnout est en lien avec la charge de travail, avec un effet retard. Des outils de dépistage et prévention du burnout devraient être mis en place lors de la formation des internes ainsi que des mesures pour le respect du décret de février 2015.
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Objectifs : évaluer le lien entre le niveau de l'épuisement professionnel (burnout) et l'évolution de la charge de travail depuis le décret de février 2015 relatif au temps de travail des internes. Étudier l'évolution de ces deux variables au cours de l'internat, en fonction du temps de transport et du terrain de stage. Méthodes : étude prospective, longitudinale, sur une cohorte de 205 internes de médecine générale, suivis d'octobre 2013 à novembre 2016. Les internes volontaires remplissaient un auto-questionnaire en ligne à la fin de chaque semestre. Les données sociodémographiques, les conditions de travail et le niveau de burnout par le MBI étaient recueillis. Résultats : la prévalence du niveau élevé de burnout variait de 20 à 29% pour l'épuisement émotionnel et de 15.3 à 27.4% pour l'épuisement émotionnel et la dépersonnalisation. La charge de travail était corrélée, avec un effet retardé, au niveau de burnout. Elle diminuait après l'application du décret de février 2015. Le temps de transport n'avait pas d'effet sur cette corrélation. Le terrain de stage avait une influence sur le burnout, plus élevé en médecine adulte, urgences et au CHU. La dépersonnalisation était plus élevée en gynécologie-pédiatrie. Conclusion : le niveau de burnout est en lien avec la charge de travail, avec un effet retard. Des outils de dépistage et prévention du burnout devraient être mis en place lors de la formation des internes ainsi que des mesures pour le respect du décret de février 2015.
Author: Marie Thévenet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 350
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La souffrance au travail est un sujet en plein essor et analysée depuis peu chez les médecins, y compris chez les internes. Les divers travaux réalisés dans cette population retrouvent des niveaux élevés préoccupants d’épuisement professionnel.L’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence du burn out chez les internes de médecine générale d’Ile de France et du Languedoc Roussillon, et d’identifier les facteurs prédisposants ou protecteurs. Un questionnaire comprenant le Maslach Burnout Inventory a été transmis aux internes de médecine générale ayant validé au moins un semestre d’internat. Le taux de participation est de 44,84% en Ile de France et de 59,87% en Languedoc Roussillon.23% des internes présentent un épuisement émotionnel sévère, 38,8% une dépersonnalisation sévère et 35,6% un niveau de bas accomplissement personnel. 7,1% présentent un burn out complet sévère et 35,8% une absence totale de burn out.Les internes parisiens paraissent plus épuisés que les montpelliérains, et moins atteints de dépersonnalisation. Un profil d’interne type à risque de burn out sévère est proposé et repose sur une triade : la prise contrariée des congés annuels, le manque de temps pour sa formation et soit la consommation de psychotropes, soit un niveau de responsabilité insuffisant, soit le désir de ne pas refaire médecine.Le burn out existe chez les internes de médecine générale. Il est important de le reconnaître et de le prévenir afin d’éviter qu’ils ne deviennent les médecins « brûlés » de demain.
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Le syndrome d'épuisement professionnel est au cœur d'une problématique d'actualité : la souffrance au travail. Les professions d'entraide et en particulier dans le domaine de la santé sont les plus exposées. De nombreuses études concernant les médecins généralistes et internes en France métropolitaine ont déjà été réalisées. Mais aucune étude n'a évaluée ce syndrome dans des subdivisions ultra-marines. L'objectif principal de notre travail est de déterminer la prévalence du syndrome d'épuisement professionnel chez les internes de médecine générale de La Réunion en 2015, et d'identifier les facteurs associés. L'objectif secondaire est d'évaluer la qualité de vie de cette population afin de déterminer s'il existe une corrélation entre ce paramètre et la survenue du syndrome d'épuisement professionnel. Pour cela, nous avons réalisé une étude descriptive, épidémiologique, réalisée par auto-questionnaire qui incluait le Maslach Burnout Inventory pour l'évaluation du syndrome d'épuisement professionnel, le questionnaire WHOQOL- BREF et une échelle visuelle analogique pour l'évaluation de la qualité de vie. Nous avons ainsi déterminé que la prévalence du syndrome d'épuisement professionnel à La Réunion était similaire à celle chez les internes métropolitains. Nous avons pu identifier comme principaux facteurs de risque le sentiment d'être menacé par le syndrome d'épuisement professionnel, la consommation d'antidépresseurs ou la présence récente d'idées suicidaires, le choix par défaut de la médecine générale comme spécialité, l'éloignement familial et une mauvaise intégration à la population locale, ainsi que le sentiment de ne pas avoir une qualité de vie satisfaisante. Nous avons retrouvé comme facteurs protecteurs principaux : L'accompagnement et la reconnaissance des médecins qui encadrent les internes. Pour l'évaluation de la qualité de vie, nous avons pu déterminer qu'elle était corrélée au niveau d'accomplissement personnel et qu'elle varie de façon inverse au degré d'épuisement émotionnel. Ainsi, le syndrome d'épuisement professionnel a une prévalence similaire chez les internes d'outre mer et les internes métropolitains. Des facteurs associés ont pu être identifiés et ouvrent une dimension intéressante pour le dépistage du syndrome d'épuisement professionnel.
Author: Louis Baratié Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : Depuis le début de la crise sanitaire du Sars-Cov2, la santé des soignants anime particulièrement le débat public. La prise en charge de ces professionnels représente un réel enjeu de santé publique. Aucun travail n'avait déjà étudié l'épuisement professionnel des internes à Mayotte ni mesuré l'évolution du phénomène à la Réunion. L'objectif principal est d'évaluer la prévalence du syndrome d'épuisement professionnel des internes de médecine générale de la subdivision Océan Indien. Méthode : Il s'agissait d'une étude épidémiologique descriptive de type quantitatif réalisée auprès des internes de médecine générale de Mayotte et La Réunion. L'épuisement était mesuré par le questionnaire Maslach Burnout Inventory, la qualité de vie par le questionnaire WHOQOL-BREF validé par l'OMS et par une échelle visuelle analogique. Le syndrome d'épuisement professionnel était complet si ses trois sous-dimensions étaient atteintes. Résultats : La prévalence du syndrome d'épuisement complet était de 13.6%. L'épuisement bi- et unidimensionnel représentaient respectivement 26.1% et 54.5% de l'échantillon inclus. L'épuisement émotionnel élevé affectait 30.7% des participants, la dépersonnalisation élevée 46.6% et l'accomplissement personnel bas 19.3%. La qualité de vie médiane était de 8.0 [7.0 ; 9.0] selon l'échelle analogique et de 72% [52 ; 80] selon le WHOQOL-BREF5. Conclusion : La prévalence de l'épuisement complet des internes de la subdivision a quasiment doublé entre 2015 et 2021 (respectivement 7% et 13.6%). L'épuisement émotionnel ainsi que la dépersonnalisation ont progressé, tandis que l'accomplissement personnel et la qualité de vie se sont améliorés.
Author: Joachim Maloudi Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 358
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OBJECTIFS : l'étude concerne l'évaluation de la prévalence du syndrome d'épuisement professionnel (SEP) chez des internes militaires de médecins générale. Secondairement, l'étude vise à évaluer la prévalence par catégories recensées (I.E. cursus, charge de travail, mode de vie, modalités de garde et de repos, état de santé, stress professionnel, estimation du sentiment de reconnaissance, etc.), afin d'identifier, les facteurs associés au SEP. METHODES : Une étude multicentrique, transversale et descriptive a été réalisée de septembre à octobre 2014 dans les 9 hôpitaux d'Instruction des Armées (HIA) du Service de Santé des Armées (SSA), sur la base d'une enquête par sondage simple (données déclaratives). La prévalence du SEP a été évaluée grâce à un outil diagnostique, le « Maslach burnout inventory (MBI) », partie intégrante du questionnaire distribué. L'obtention d'un moins un score associé à un risque élevé pour l'une des trois dimensions du test, l'épuisement émotionnel (EE), la dépersonnalisation (DP) et l'accomplissement personnel (AP), est considérée comme pathologique. RESTULTATS : Sur 82 questionnaires adressés, 56 ont été analysés. 60,7 % des répondants (n=34) présentent au moins un score élevée (EE ≥ 30 [0-54] ; DP ≥ 12[0-30] ; AP ≤ 33 [0-48] (N=27) de ces internes ont respectivement 1 et 2 scores élevés. Aucun interne ne présente 3 scores pathologiques. Des facteurs associés ont pu être mis en évidence dans cette population. CONCLUSION : La prévalence mesurée s'avère être inférieure ou égale à celles observées chez les internes civils, l'épuisement émotionnel étant significativement moindre chez les militaires
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Introduction : Le burnout ou épuisement professionnel semble être à la hausse chez les internes de médecine générale en France. La littérature montre que la charge de travail est liée au burnout. L'objectif de notre étude est d'identifier le taux de burnout suite à la mise en place de la limitation du travail hebdomadaire en 2015 et d'identifier les facteurs associés. Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive transversale des internes de médecine générale d'Ile de France sondés par questionnaire papier incluant le Maslach Burnottt Inventory (MBI) validé en français, distribué lors de leur choix de stage en octobre 2015. La gestion des données manquantes était faite par imputation multiple. Résultats : Le taux de réponse était de 93,4% avec 473 questionnaires exploitables. Les trois composantes du burnout étaient au stade sévère respectivement chez 37,6% des internes pour l'épuisement émotionnel (EE), 53,7% pour la dépersonnalisation (DP), et 35,2% pour l'accomplissement personnel (AP). Au moins une dimension était élevée chez 88,4% et les trois étaient élevées chez 10,4%. Le taux de burnout (EE ou DP) était de 63,5%. Parmi les facteurs indépendamment liés à chacune des trois dimensions, les associations les plus fortes étaient pour l'EE : le semestre plus précoce, le nombre d'heures travaillées > 60, avoir un temps insuffisant pour l'entourage, la discrimination des autres spécialités et un manque de reconnaissance des supérieurs (tous p
Author: Jocelyn Castanon Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 152
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INTRODUCTION : L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs de risques professionnels de burnout chez les internes de médecine et de chirurgie. MÉTHODES : Une étude épidémiologique, descriptive, transversale a été menée auprès des internes de la région Champagne-Ardenne, du 31 mars 2015 au 3 mai 2015. L'épuisement professionnel était évalué par le Maslach Burnout Inventory (MBI). Les facteurs de risques professionnels étudiés concernaient le lieu de stage, le type de pratique (hospitalisation, consultation...), la charge de travail et la confrontation à la souffrance des patients. Le recueil des contraintes psycho-organisationnelles par le questionnaire de Karasek complétait cette évaluation. Pour chacune des dimensions du MBI, une analyse univariée puis multivariée par régression logistique binaire a été réalisée. RÉSULTATS : Cent quatre-vingt-onze internes (29,7%) ont été inclus dans l'étude. Une majorité se trouvait dans une situation de travail à risques pour leur santé : 42,4% combinaient une forte demande psychologique et une faible latitude décisionnelle (jobstrain) et 19,9% avaient en plus un faible soutien social (isostrain). Concernant l'épuisement professionnel, 62,8% des internes présentaient au moins une dimension anormale au MBI. En analyse multivariée, les facteurs de risques d'épuisement émotionnel élevé étaient l'augmentation de la demande psychologique (Odds Ratio (OR) 1.16 ; intervalle de confiance à 95% (IC 95%) 1.05-1.29) et l'isostrain (OR 3,25 ; IC 95% 1.29-8.22) ; une demande psychologique élevée était aussi associée à une dépersonnalisation élevée (OR 1,14 ; IC 95% 1.07-1.22). Travailler en unité d'hospitalisation (OR 3,66 ; IC 95% 1.30-10.3) et ne pas rencontrer les familles des patients (OR 11,7 ; IC 95% 3.08- 44.4) constituaient des facteurs de risques d'accomplissement au travail bas alors que l'augmentation de la latitude décisionnelle était un facteur protecteur (OR 0,95 ; IC 95% 0.91- 0.99). CONCLUSION : Cette étude a permis d'identifier les facteurs de risques professionnels de burnout chez les internes de médecine. Ceci sera utile à une démarche de prévention centrée sur l'organisation du travail des internes au sein des services hospitaliers, afin d'améliorer la santé psychique des jeunes médecins.
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Syndrome d'épuisement professionnel (burn-out) chez les internes de spécialité hors médecine générale en Franche-Comté en période post-COVID en 2022. Introduction : En 2019, une étude sur le syndrome d'épuisement professionnel des internes de spécialité hors médecine générale (ISHMG) de l'UFR Santé de Besançon a été réalisée. Après la pandémie de COVID-19, quelle est la prévalence de cette affectation dans cette population ? Quels sont les facteurs associés à l'épuisement professionnel dans cette population? Sont-ils les mêmes que ceux identifiés avant la pandémie 7 Méthodes : Une étude observationnelle, épidémiologique, descriptive. transversale, monocentrique a été menée à l'aide d'un auto-questionnaire adressé aux ISHMG en Franche Comté sur la période de mai à novembre 2022. L'évaluation du syndrome d'épuisement professionnel a été réalisée à partir du Maslach Burnout lnventory (MBI). Résultats/Discussion: Le taux de réponse au questionnaire était de 33% (101/305). Parmi eux, 80,2% étaient en burn-out contre 67,4% avant la pandémie de COVID-19. Les scores pathologiques étaient respectivement de 37,6% pour le score d'épuisement émotionnel (EE), 54,5% pour le score de dépersonnalisation (DP) et 47,5% pour le score d'accomplissement professionnel (AP). Les facteurs ayant un lien statistique avec le burn-out dans notre population étaient le manque de reconnaissance de la part des patients, le manque de temps consacré à l'entourage ainsi qu'aux loisirs, l'envie de quitter sérieusement la médecine, des connaissances théoriques insuffisantes et peu adaptées pour la pratique, la consommation de tabac et de psychotropes, le sentiment de menace par le burn-out et la survenue d'idées suicidaires. Les facteurs de burn-out différents entre la période pré-COVID et post-COVID étaient le nombre de gardes, le reconnaissance de la part des soignants, le sentiment de menace par le burn-out, la consommation de psychotropes, le recours à un psychiatre, la survenue d'idées suicidaires, les tentatives de suicide, le recours aux arrêts de travail et la connaissance des structures d'aide. Le seul facteur associé auburn-out en lien avec la période COVID était la vie personnelle affectée. Conclusion : Le burn-out semble concerner une forte proportion de la population d'ISHMG de Franche-Comté et paraît en augmentation entre la période pré-COVID et post-COVID
Author: Axel Borey Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 93
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Contexte : Le burn-out fait l'objet de nombreuses recherches sociologiques, psychologiques et médicales. Il a été décrit initialement dans les métiers de la santé. Le Maslach Burnout Inventory (MBI) est un autoquestionnaire prenant en compte trois dimensions : l'épuisement émotionnel (EE), la dépersonnalisation (DP) et l'accomplissement personnel (AP). Il est l'outil le plus utilisé pour l'évaluation du burn-out. Objectifs : Estimer la prévalence du burn-out chez les internes en médecine générale de Besançon en 2017 à l'aide du MBI. Secondairement, nous avons recherché les facteurs associés au burn-out, et collecté l'avis des internes concernant des mesures de prévention ainsi que leurs connaissances des structures d'aide. Méthodes : Étude descriptive épidémiologique transversale réalisée grâce à un questionnaire adressé par voie électronique à tous les internes en médecine générale de Besançon. Résultats : Le taux de réponse est de 58,9 % (129/219). Soixante-et-onze pour cent des internes présentent au moins une sous-dimension pathologique au MBI : 14 % pour I'EE, 45 % pour la DP, 31 % pour l'AP. Les principaux facteurs associés au burn-out apparaissant dans ce travail sont le non-respect du repos de garde ou de la demi-journée de formation personnelle, le recours difficile à un sénior, l'absence de reconnaissance, et le temps libre jugé insuffisant. Par ailleurs, les internes connaissent mal les structures d'aide disponibles et sont majoritairement favorables à plusieurs mesures de prévention. Conclusion : Le burn-out semble atteindre une partie importante d'internes en médecine générale de la faculté de médecine de Besançon. La proportion est légèrement supérieure à une autre étude, réalisée en 2011 auprès des internes de Besançon, ainsi que celles réalisées auprès des médecins généralistes libéraux français.
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Introduction : une forte prévalence du syndrome d'épuisement professionnel a été mise en évidence chez les internes de médecine générale en France. L'objectif de cette étude est d'évaluer les connaissances des moyens de prise en charge du syndrome d'épuisement professionnel chez les internes. Méthode : un auto-questionnaire a été adressé aux internes en mars 2014 par courrier électronique. Résultats : 211 questionnaires ont été exploités, soit un taux de réponse de 52 %. La prévalence d'épuisement professionnel est de 45 %. L'association de soutien téléphonique MOTS est connue par 27 % des internes et 17 % savent à quoi elle sert. Parmi ceux qui la connaissent 77.7 % la trouvent utile. Les moyens considérés comme étant les plus utiles sont par ordre d'importance : les sorties entre amis, les activités sportives, l'aide du sénior et celle de l'association des internes de médecine générale. Conclusion : l'information concernant les moyens de prise en charge d'épuisement professionnel doit être améliorée. Une sensibilisation des intervenants pédagogiques du département universitaire pourrait favoriser leur sollicitation par les internes en détresse.
Author: Stéphanie Morel
Author: Stéphanie Morel
Author: Marie Thévenet
Author: Romain Bergonnier
Author: Louis Baratié
Author: Joachim Maloudi
Author: Tamara Makovec
Author: Jocelyn Castanon
Author: Margaux Raimbault
Author: Axel Borey
Author: Camille Lieurade