Etude des difficultés rencontrées par les internes de médecine générale, à la faculté Paris 13, pour clôturer leur cursus universitaire PDF Download

Author: Farida Houhoune
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Languages : fr
Pages : 394

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Contexte et objectif : Les études de médecine sont parmi les plus longues en France. Même la médecine générale a connu des évolutions et un allongement de sa durée totale. Pourtant les internes de médecine générale allongent de plus en plus ce délai et décrochent leur diplôme de plus en plus tardivement. De ce fait, leur première inscription à l’Ordre ainsi que leur installation, pas toujours réalisée, subissent également un décalage. Il nous est donc apparu intéressant d’identifier les facteurs influençant ou déclenchant un tel retard à l’échelle de la faculté Paris XIII de Bobigny. Matériel et méthode : Nous avons ciblé et interrogé les étudiants balbyniens en fin de cycle, soit ceux inscrits en TCEM3 ainsi que les thésards en fin d’année universitaire 2009/2010. Les tuteurs ont également été sollicités afin de croiser leurs avis et opinions. Un questionnaire, balayant des items larges, a été adressé à chaque groupe ciblé. Résultats : Le taux de participation des étudiants et des tuteurs est respectivement de 50,7% et de 58,3%. Cette étude qualitative a montré que les étudiants balbyniens ont en effet certaines difficultés à clôturer leurs études de médecine générale et cela pour plusieurs raisons. Des problèmes personnels ont pu en ralentir certains, mais c’est surtout la complexification du cursus de médecine générale devenu DES qui serait en cause et serait mal accepté par les étudiants notamment les traces d’apprentissage et la thèse. Quant aux tuteurs, le rôle d’accompagnateur des étudiants est éclipsé par leur rôle d’examinateur. Discussion-Conclusion : Ce travail pédagogique réalisé à l’échelle d’une seule faculté de médecine permet de pointer certains dysfonctionnements spécifiques à cette faculté mais également soulève certaines interrogations quant à la réalité de l’allongement des études des IMG. Le sujet est tabou et la comparaison inter facultés semble être irréalisable pour le moment. Mais une chose semble évidente, un tiers des étudiants inscrits en médecine générale semble utiliser ce cursus comme une passerelle vers d’autres spécialités et tournerait le dos à la médecine générale.

Author: Hélène Souchu
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Languages : fr
Pages : 166

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Contexte : la mise en place d’une Interface Enseignants-Etudiants au sein de l’UFR de médecine de Paris Diderot est préconisée par le rapport du Dr Donata Marra et les recommandations ministérielles relatives à la qualité de vie des étudiants en santé qui en découlent. Elle nécessite de réaliser un état des lieux des dispositifs de soutien accessibles aux internes de l’UFR rencontrant des difficultés au cours de leur cursus. Objectif : recenser les ressources et dispositifs universitaires et extra-universitaires accessibles aux internes de médecine générale de l’UFR de médecine de Paris Diderot, en expliquer les champs de compétences et d’action, et décrire les points de contact entre les internes et ces ressources, et les ressources entre elles. Méthodes : étude qualitative menée auprès des personnes impliquées dans une structure ou un dispositif d’accompagnement pour les internes en difficulté. La méthode utilisée est une analyse de contenu de 11 entretiens semi-dirigés et de 12 documents recueillis entre mars 2019 et mai 2020. Résultats : 20 ressources destinées aux internes ont été recensées. Elles dépendent de structures universitaires, hospitalières ou extérieures (notamment associatives). Elles couvrent à la fois les champs académiques, médicaux, psychologiques, socio-administratifs et ceux relatifs aux conflits et violences subies pendant les études. Les acteurs impliqués sont nombreux, avec une véritable expertise au sein du champ d’accompagnement qu’ils proposent. Cependant, ils méconnaissent souvent les autres dispositifs pouvant être sollicités par les internes et manquent de coordination. Alors que le besoin d’accompagnement est présent, la majorité des ressources sont insuffisamment sollicitées par les internes, par manque d’information, par défaut d’accessibilité ou par crainte de stigmatisation. Conclusion : les ressources identifiées sont multiples et complémentaires, avec des leviers d’amélioration à mettre en œuvre. Une évaluation de l’ensemble des dispositifs doit être régulièrement réalisée, afin d’en adapter l’accès et la connaissance par les internes et les personnes pouvant être impliquées tout au long de l’internat. La création de l’Université de Paris fusionnant les UFR de Paris Descartes et Paris Diderot peut être l’occasion de restructurer et de donner suffisamment de moyens aux ressources universitaires pour qu’elles puissent accueillir facilement les internes. Par ailleurs, la mise en place d’un groupe d’accompagnement au sein du Département de Médecine Générale de Paris Diderot devrait permettre, en s’appuyant sur le guide de ressources issu de ce travail de thèse, de mieux orienter les internes vers ces dispositifs et d’améliorer leur qualité de vie, leur santé globale et leur formation.

Author: Vincent Guillo
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Introduction : la recherche en médecine générale présente un retard par rapport aux autres spécialités. La thèse, première étude de la plupart des médecins, est une porte d'entrée dans la recherche. Il semble intéressant d'identifier les difficultés rencontrées par les internes lors de ce travail et de proposer des améliorations adaptées. Un premier contact plus attrayant pourrait en effet plus facilement inciter à continuer des travaux de recherche par la suite. Les études déjà menées à ce sujet rapportaient principalement des difficultés en lien avec l'identification d'un sujet pertinent, un manque de temps, de motivation, des difficultés de recherches bibliographiques et pour trouver un directeur de thèse. Les internes étaient surtout en demande d'un meilleur accompagnement par la faculté, d'une aide à l'identification du directeur de thèse, du sujet, et d'un renforcement du poids scientifique de la thèse. De son côté, la faculté de médecine générale de Sorbonne Université s'implique déjà dans l'accompagnement des internes (séminaires d'introduction à la recherche, de méthodologie de recherche, ateliers d'aide en petit groupe, ...). Quelles sont les difficultés rencontrées par les étudiants de Sorbonne Université ? - Sont-elles les mêmes que celles évoquées dans les autres universités ? Quelles sont les attentes des étudiants en vue d'une amélioration des conditions de réalisation de leur thèse ? Méthodologie : une étude quantitative épidémiologique descriptive transversale a été effectuée. Un auto-questionnaire a été créé et distribué aux internes inscrits à la faculté de médecine, de la TCEM1 (Troisième Cycle des Études Médicales) à la TCEM6 de décembre 2019 à juillet 2020. Résultats principaux : les étudiants ont un vécu globalement mauvais de leur travail de thèse (77% de vécu « difficile »). Ils manquent de motivation pour ce travail (67% des étudiants étaient peu voire pas du tout motivé) dont l'intérêt échappe à la majorité. Les internes ont tout particulièrement des difficultés à se lancer (pour 68% d'entre eux). Les aides déjà en place sont globalement peu appréciées, peu utilisées. Concernant les points positifs, il apparaît qu'une large majorité de projets de thèse aboutit (seuls 12% des étudiants ont eu à changer de projet en cours de route), et que l'accompagnement fourni par les directeurs de thèse est globalement de très bonne qualité (la note maximale a été donnée par la majorité des internes à leur directeur de thèse, et ce dans toutes les catégories évaluées). Concernant les aides à mettre en place, les internes sont en demande de repères et d'un encadrement plus soutenu. Ils ressentaient le besoin d'être aidés lors des premières étapes du travail de thèse (49% des répondants avaient « énormément » besoin de proposition/suggestion de sujets de thèse, 48% de séances d'aide à l'émergence d'idée de sujet, 59% d'une identification claire des praticiens intéressés par la direction de thèse). Conclusion et implications : le vécu du travail de thèse est globalement mauvais, et les internes sont en demande d'encadrement. Afin de renforcer l'encadrement du travail de thèse, il pourrait être profitable de proposer des séminaires supplémentaires au cours desquels seraient étudiés des anciens travaux jugés « de qualité », des séminaires dédiés à l'émergence d'idées de thèse, ainsi que de rendre possible un recours plus fréquent, informel, à une aide en cas de questionnements. De nombreux outils ont été développés par le Département de Médecine Générale de Paris 6 (MOOC dédiés à la thèse, séances d'aides à la thèse sur des thématiques variées, page web dédiée à la recherche qualitative). Il serait intéressant d'évaluer l'impact de ces nouveaux outils sur le vécu de thèse des internes actuels.

Author: Camille Jungmann
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Introduction : à l'issue du cursus du DES de médecine générale, une certaine proportion d'internes n'a pas réalisé sa thèse, alors que plusieurs outils sont proposés par la faculté et le DMG de Bordeaux pour les accompagner. Objectif : recenser et quantifier les difficultés des étudiants du DES de médecine générale de l'université de Bordeaux, dans la réalisation de leur travail de thèse et évaluer l'intérêt ressenti par les étudiants des outils d'aide à la thèse mis en place par le DMG. Méthode : étude transversale, descriptive, par questionnaire, portant sur l'ensemble des étudiants inscrits en DES de médecine générale à l'université de Bordeaux, pour l'année 2016-2017. Résultats : seule la moitié des étudiants ayant défini leur sujet de thèse avait un directeur (54,5%). Près de 90 % des étudiants déclaraient rencontrer des difficultés dans leur projet de thèse. Les difficultés principales étaient liées à la recherche du sujet de thèse (43 % des étudiants) et pour trouver un directeur (35,4 % des étudiants). Les dispositifs d'aide à la thèse, étaient connus des étudiants. Les documents mis à dispositions étaient jugés plus utiles que les enseignements. Discussion : les difficultés des étudiants dans la réalisation de la thèse sont nombreuses. Elles sont essentiellement centrées sur la recherche du sujet et la recherche d'un directeur de thèse. Ces constatations recoupent celles d'études réalisées dans d'autres facultés. Afin d'améliorer le parcours de thèse des étudiants, le DMG devrait investir dans les aides à la recherche d'un directeur (fléchage des pôles d'intérêt des enseignants) et dans la formation de nouveaux directeurs.

Author: Zaineb Araour
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Pages : 106

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Depuis 2004 et la mise en place du DES de médecine générale, tous les étudiants en fin de deuxième cycle d’étude de médecine doivent se présenter aux ECN. A l’issue des ECN, les étudiants sont amenés à choisir leur spécialité et leur lieu de formation, selon leur classement. 611 postes d’internes en médecine générale étaient proposés pour la région Ile-de-France en 2014. En IDF, les nouveaux internes en médecine générale sont également invités à choisir leur futur UFR de rattachement parmi les sept facultés parisiennes dont la faculté de médecine Paris XIII. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer les déterminants ayant conduits les étudiants inscrits en TCEM1 de médecine générale à choisir la faculté de médecine Paris XIII en tant qu’UFR de rattachement. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les facteurs influençant le choix de la médecine générale à l’issue des ECN, le profil des étudiants s’inscrivant en TCEM 1 à la faculté de médecine Paris XIII et les souhaits individuels de formation et d’exercice à la fin de leur cursus. Une étude descriptive, transversale, qualitative a été réalisée par auto-questionnaires anonymes auprès des étudiants inscrits en TCEM1 pour l’année 2014-2015. Une analyse globale descriptive a été faite dans un premier temps. Puis des analyses bivariées (selon le sexe, le choix de la faculté, le choix de la médecine générale, l’aspiration des étudiants, l’accès au stage et aux cours de médecine générale durant l’externat) ont été réalisées

Author: Philippe Wisdorff
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Malgré un intérêt croissant pour l'état de santé des internes en médecine, des difficultés persistent avec un sous-recours aux systèmes d'aide mis en place. Décrire et analyser les difficultés vécues par des internes en médecine de l'UCBL1(objectif primaire), décrire leurs modalités d'accès aux systèmes d'aide existants et leurs propositions d'améliorations (objectifs secondaires). Une analyse qualitative exploratoire a été effectuée à partir de 8entretiens individuels semi-dirigés menés entre juillet 2019 et février 2020 auprès d'internes en médecine de l'UCBL1. Les difficultés vécues par les internes étaient constituées de perceptions négatives de leur travail en stage, culminant en premier semestre, en gardes, dans les situations d'urgences vitales et de fin de vie. S'ajoutaient parfois d'authentiques violences, un non-respect de la législation, des difficultés physiques et psychiques préexistantes et/ou secondaires, socioéconomiques, en rapport avec leur formation ou pour solliciter de l'aide. Le dépassement des stratégies d'adaptation propres aux internes motivait un premier recours à des interlocuteurs de leur environnement immédiat (co-internes, amis, médecins du service...) et parfois à des structures dédiées (syndicats, médecine du travail...). Les améliorations proposées comprenaient le renforcement du tutorat et des groupes d'échange, l'amélioration de la formation des internes et de celle des encadrants, le développement de la médiation et de la communication à propos des aides possibles. Les difficultés des internes en médecine sont multiples et peuvent toutes participer à la dégradation de leur santé physique et mentale. Les interlocuteurs sollicités en premier recours peuvent être de l'entourage immédiat, personnel et/ou professionnel, et doivent être intégrés aux stratégies d'aide existantes. La formation des internes et de leurs encadrants à la gestion de ces difficultés pourrait faciliter leur identification et la communication à leur sujet, premières étapes nécessaires à l'amélioration de leur prise en charge.

Author: Sawë Arpaci
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En s'inspirant du modèle de Montréal concernant l'engagement des patients dans les domaines des soins, de l'enseignement et de la recherche, le Département Universitaire de Médecine Générale (DUMG) de l'Université Sorbonne Paris Nord, a favorisé l'intégration des patients dans l'enseignement des Internes de Médecine Générale (IMG) depuis janvier 2016, dans le cadre de leur formation médicale initiale. Les patients-enseignants interviennent en binôme avec des médecins enseignants lors des Groupes d'Enseignement à la Pratique Réflexive entre Internes (GEPRI). Ce programme innovateur est pionnier en France. A la fin de chaque GEPRI, les internes reçoivent par mail une évaluation par un auto-questionnaire systématique. Il est recueilli de manière anonyme leurs satisfactions, leurs intérêts et leurs apprentissages. Méthode : il s'agit d'une étude quantitative comparative des évaluations des GEPRI par les IMG avec ou non l'intervention d'un patient-enseignant. Nous avons sélectionné les évaluations des IMG de janvier 2016 à septembre 2018 et les avons regroupées en une base de données. Nous avons utilisé le test statistique du ChiA2 afin de comparer les apprentissages des IMG et leurs satisfactions en fonction de la présence d'un patient-enseignant. Résultats : Au total, sur les 2010 évaluations des internes, on observe que la présence du PE influe sur la capacité de l'IMG à solutionner des problèmes soulevés par les situations cliniques. Il n'y a pas de différence significative concernant la pratique réflexive et la pratique future entre les IMG qui ont bénéficié de GEPRI avec un patient-enseignant et les IMG qui n'ont pas eu de patient-enseignant lors de leurs GEPRI. Conclusion : Il n'y a pas de plus-value pédagogique de la présence du PE lors de la formation des IMG. Il serait intéressant d'évaluer par une étude complémentaire la perspective patient intégrée par l'IMG et comment cet enseignement pourrait être amélioré. Les résultats de ces travaux permettraient de promouvoir le programme PEP 13 à d'autres DUMG de France et ainsi de réformer au niveau national la formation initiale pour les étudiants de 3ème cycle de médecine générale.

Author: Derya Ciftci
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Languages : fr
Pages : 170

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Introduction : un nouveau paradigme apparaît dans le domaine de la santé avec l'introduction du concept de la démocratie sanitaire, encourageant l'engagement du patient dans le système de santé. Différents rapports ont d'ailleurs insisté sur l'importance d'intégrer des patients comme enseignants dans la formation médicale. C'est dans ce contexte que le Département Universitaire de Médecine Générale de Paris 13 a développé un programme de formation pour les internes de médecine générale (IMG) impliquant des Patients-Enseignants (PE) au sein des enseignements du diplôme d'études spécialisées de médecine générale initié en janvier 2016 : le programme Patient-Enseignant Paris 13 (PEP13). Le but étant de faciliter l'intégration de la "perspective patient" chez les futurs médecins dans l'acquisition des compétences. Objectif : l'objectif principal de l'étude est d'évaluer l'évolution de l'acceptabilité de ce programme pour les IMG, avant puis un an après sa réalisation. Méthodes : un questionnaire auto administré par voie électronique associé à une échelle de type Likert est soumis en début puis fin de l'année de formation aux 64 IMG inscrit en TCEM1 à la rentrée facultaire de 2016-2017, relevant leurs opinions sur les caractéristiques et capacités des PE. Résultat : on relève une majorité "d'accord" pour 17/23 caractéristiques et 17/20 capacités avant l'intervention des PE puis 19/23 caractéristiques et 18/20 capacités après l'intervention. Discussion-conclusion : le programme PEP13 est acceptable pour la majorité des IMG de Paris 13 avant et après leur participation à la formation avec une évolution favorable à l'issue de l'année. Les résultats semblent encourager l'extension de ce projet à d'autres universités. Néanmoins une optimisation du programme avec des ajustements tenant compye de l'avis et des attentes des internes doit être envisagée par l'équipe pédagogique, pour aider à l'adhésion au projet et à son implémentation pérenne.

Author: Joanna Agbokou
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Languages : fr
Pages : 62

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Objectifs. Dans un contexte où de plus en plus d’étudiants font reconnaître leur diplôme en France depuis l’entrée en vigueur de la directive 2005/36/CE en 2005, l’objectif de cette étude était de décrire le parcours des internes de médecine générale qui ont fait la majorité de leur deuxième cycle à l’étranger, les difficultés et les aides qu’ils ont trouvées en France et leur projet à l’issue de leur troisième cycle. Méthode. Une enquête descriptive par questionnaire internet a été réalisée auprès des 993 internes ayant réalisé leur troisième cycle de médecine générale en France depuis l’année universitaire 2012-2013. Le recueil a duré 2 mois. Une unique relance a été réalisée. Résultats. La majorité des 298 répondants avaient réalisé leur deuxième cycle en Roumanie (51.7%), en Italie (19.1 %), en Pologne (6.0%) ou en Espagne (5.4%). Leurs motivations étaient plus particulièrement l’échec au concours de première année (45.0%) et le pays d’origine (41.9%). Ils exercent ou ont pour projet d’exercer essentiellement en France (89.7% et 74.1% respectivement). La quasi-totalité des répondants (97.7% ; IC95% [96.0–99.4]) ont déclaré avoir éprouvé au moins une difficulté pendant leur troisième cycle, plus particulièrement d’ordre administratif (51.3%) et de connaissances pratiques (50.7%). Cette proportion était similaire chez les 141 répondants nés en France (95.7%; IC95% [92.4–99.0]). La grande majorité des répondants (83.6% ; IC95% [79.4–87.8]) auraient souhaité trouver au moins un type d’aide, que seule la moitié (56.7% ; IC95% [51.1–62.3]) se sont vus proposer. Conclusions. Les aides proposées apparaissent très en deçà des besoins exprimés. Ces résultats suggèrent que l’amélioration de la situation passe par le développement d’aides dédiées sur le plan administratif et sur le plan des connaissances pratiques.

Author: Victor Broch
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Contexte : Si la douleur aiguë a une fonction physiologique, la douleur chronique constitue un phénomène pathologique aux dimensions multiples : physiologique, psychologique, et sociale. Sa prévalence élevée en fait un problème de santé publique dont les pouvoirs publics se sont saisis en lançant plusieurs plans de lutte contre la douleur. Le rapport d'évaluation du dernier plan préconisait d'intégrer un enseignement spécifique pour les étudiants de troisième cycle médical. L'élaboration d'un tel enseignement pour les internes de médecine générale pourrait tenir compte de leurs difficultés et de leurs attentes. Peu d'études existent sur ce sujet. Cette étude explore les difficultés rencontrées par les internes de Médecine Générale et leurs attentes concernant leur formation initiale Méthode : Il s'agissait d'une étude exploratoire, qualitative, par focus group d'internes en médecine générale de la faculté de médecine de Lille. Les entretiens ont été conduits jusqu'à saturation des données, enregistrés et retranscrits intégralement. Les données ont été analysées de manière thématique avec un double codage. Résultats : Six focus groups ont été réalisés, réunissant quarante internes. Des difficultés à tous les niveaux de prise en charge ont émergé : thérapeutique, relationnel, psychologique et social. Le statut et le contexte d'exercice des internes entraînaient des difficultés. Un grand nombre de difficultés étaient attribuées à une formation insuffisante sur les différentes dimensions de la douleur chronique. Les internes montraient un intérêt pour un enseignement de mode participatif se basant sur leur expérience. Conclusion : Les difficultés rencontrées par les internes participants pourraient être en rapport avec la confrontation de leur culture biomédicale à un problème multidimensionnel et complexe. Une approche biopsychosociale permettrait-elle de surmonter ces difficultés ? Les attentes des internes concernant leur formation semblaient conforter l'évolution d'un paradigme d'enseignement vers un paradigme d'apprentissage pris par l'enseignement de médecine générale.