Etude de la mémoire visuelle chez l'enfant dysphasique à travers le test de la figure complexe de Rey PDF Download
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Book Description
Ce mémoire est à considérer comme une étude comparative, visant à étudier la mémoire visuelle chez l’enfant dysphasique. L’hypothèse qui a guidé cette recherche est la suivante : sachant que les capacités de mémoire seraient prédictives de l’acquisition du langage et que la dysphasie est justement « un trouble spécifique du développement du langage » (CHEVRIE-MULLER, 2000), un enfant dysphasique serait-il donc moins performant qu’un enfant d’un groupe témoin pour une tâche impliquant strictement la mémoire visuelle, à savoir lorsqu’il n’y a pas de composante verbale ? Dans un premier temps, nous avons tenté de développer, sur le plan théorique, les deux thèmes principaux de ce travail que sont la Dysphasie et la Mémoire. L’étude et l’analyse de nombreux travaux et recherches nous ont permis de dégager des éléments conjoints à ces deux notions. Dans un second temps, nous avons comparé, à l’aide du test de la Figure Complexe de Rey (matériel sans signification, réduisant l’intervention du langage), les capacités de perception et de mémorisation visuelle d’un groupe d’enfants dysphasiques à celles d’un groupe d’enfants témoins, l’âge des enfants des deux groupes s’échelonnant de 6 à 11 ans. Pour cela, nous avons procédé à deux types d’analyses : individuelle puis comparative. Celles-ci nous ont permis de constater que les enfants dysphasiques sont moins performants que les enfants du groupe témoin, que ce soit à l’épreuve de copie ou à celle de reproduction de mémoire. Nous avons aussi suggéré que, chez l’enfant dysphasique, le déficit mnésique pouvait être associé à des difficultés d’analyse visuo-spatiale.
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Ce mémoire est à considérer comme une étude comparative, visant à étudier la mémoire visuelle chez l’enfant dysphasique. L’hypothèse qui a guidé cette recherche est la suivante : sachant que les capacités de mémoire seraient prédictives de l’acquisition du langage et que la dysphasie est justement « un trouble spécifique du développement du langage » (CHEVRIE-MULLER, 2000), un enfant dysphasique serait-il donc moins performant qu’un enfant d’un groupe témoin pour une tâche impliquant strictement la mémoire visuelle, à savoir lorsqu’il n’y a pas de composante verbale ? Dans un premier temps, nous avons tenté de développer, sur le plan théorique, les deux thèmes principaux de ce travail que sont la Dysphasie et la Mémoire. L’étude et l’analyse de nombreux travaux et recherches nous ont permis de dégager des éléments conjoints à ces deux notions. Dans un second temps, nous avons comparé, à l’aide du test de la Figure Complexe de Rey (matériel sans signification, réduisant l’intervention du langage), les capacités de perception et de mémorisation visuelle d’un groupe d’enfants dysphasiques à celles d’un groupe d’enfants témoins, l’âge des enfants des deux groupes s’échelonnant de 6 à 11 ans. Pour cela, nous avons procédé à deux types d’analyses : individuelle puis comparative. Celles-ci nous ont permis de constater que les enfants dysphasiques sont moins performants que les enfants du groupe témoin, que ce soit à l’épreuve de copie ou à celle de reproduction de mémoire. Nous avons aussi suggéré que, chez l’enfant dysphasique, le déficit mnésique pouvait être associé à des difficultés d’analyse visuo-spatiale.
Author: Pauline Dor Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 326
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Le présent travail est à considérer comme une étude comparative, visant à étudier la mémoire visuelle chez l'enfant sourd. L 'hypothèse intuitive qui a guidé cette recherche est la suivante :L'individu privé d'audition surinvestirait son système visuel. Il développerait des compétences visuelles particulières qui pourraient s'étendre au domaine de la mémorisation visuelle, support nécessaire aux apprentissages. Dans un premier temps, nous avons tenté de développer, sur le plan théorique, les deux thèmes principaux de ce présent mémoire que sont la surdité et la mémoire. L'étude et l'analyse de nombreux travaux et recherches nous ont permis de dégager des éléments conjoints à ces deux notions. Dans un second temps, nous avons comparé, à l'aide du test de La figure complexe de Rey (matériel sans signification, réduisant l'intervention du langage), les capacités de perception et de mémorisation visuelle d'un groupe d'enfants sourds à celles d'un groupe d'enfants entendants, l'âge des enfants des deux groupes s'échelonnant de 6 à 11 ans. Pour cela, nous avons procédé à deux types d'analyses : individuelle puis comparative. Celles-ci nous ont permis de constater que les enfants sourds ne sont, globalement, pas plus performants que les enfants entendants dans une épreuve de nature essentiellement visuelle ; que les enfants sourds intégrés scolairement semblent plus performants que les enfants qui ne le sont pas ; enfin, que les enfants sourds manquent de méthode et de planification lors de ce type d'épreuve. Cette dernière constatation nous laisse penser que l'intervention du langage joue bien un rôle notable dans le développement des capacités mnésiques.
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Notre étude porte sur la mémoire de travail de l'enfant dysphasique. Notre population est composée d'enfants sélectionnés en fonction des critères de Gérard (1993) ; sept enfants présentent un syndrome phonologique-syntaxique, un présente un trouble de la production phonologique. Ils sont âgés de 7 à 10 ans. Pour étudier leur mémoire de travail, nous nous sommes appuyées sur le modèle de neuropsychologie cognitive de Baddeley (1992). Il s'agit d'un système hiérarchique à trois composantes, un administrateur central et deux sous-systèmes, la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial. Nous avons cherché à connaître les capacités de ces différentes composantes chez ces enfants dysphasiques. Pour la boucle phonologique, largement explorée auparavant, nous nous sommes intéressées plus particulièrement à évaluer la présence ou non d'un processus de recodage phonologique. Pour le calepin visuo-spatial, nous avons testé ses deux versants, visuel et spatial. Pour l'administrateur central, nous avons utilisé du matériel verbal. Les résultats nous ont permis de constater un déficit qui porterait sur toutes les composantes de cette mémoire. La boucle phonologique est cependant la plus touchée . Le recodage phonologique n'est pas présent chez eux. Le calepin visuo-spatial serait aussi atteint, dans ses deux composantes, visuelle et spatiale. L'administrateur central serait également déficitaire.
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La dysphasie est un trouble grave et spécifique du développement de la parole et du langage. Aujourd’hui, on s’intéresse aux troubles possiblement associés à la dysphasie comme les difficultés mnésiques. En effet, de nombreuses études montrent que cette maladie atteint la mémoire verbale. Certains chercheurs vont plus loin et affirment que cette pathologie pourrait également toucher la mémorisation visuo-spatiale. C’est ce domaine que nous avons choisi d’étudier ici. Nous nous sommes demandé s’il existait un trouble de la rétention à court terme des informations visuelles et/ou spatiales chez les enfants dysphasiques. Pour répondre à cette question, nous avons testé cinq enfants porteurs de troubles spécifiques du développement du langage âgés de 3 ans 8 mois à 6 ans 2 mois. Nous avons préalablement vérifié les capacités visuo-attentionnelles des sujets avec un test de barrage ainsi que leur perception visuelle en les confrontant à la figure de Rey simplifiée. Des épreuves de mémorisation tirées de la batterie orthophonique EVALO 2-6 leur ont été également proposées. Le matériel mnésique était présenté de manière statique ou dynamique afin de tester la composante spatiale et la composante visuelle du calepin visuo-spatial. Ce protocole nous a permis de pointer un trouble de la perception visuelle ainsi que des difficultés mnésiques majeures en mémoire visuelle. Quant à la mémoire spatiale, elle apparaît comme faible mais non pathologique.
Author: Marie de Guibert Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 324
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Ce mémoire présente des données relatives à l'étalonnage, auprès d'enfants âgés de 8 à 10 ans, d'un test de mémoire de travail verbale, adapté par A. Seigneuric (1998) de l'empan d'écoute de Siegel et Ryan (1989). Il engage une activité combinée de traitement(comprendre des phrases pour trouver leur dernier mot) et de stockage (rappeler ces mots). Sa validité a été éprouvée par l'étude des relations avec des épreuves de mémoire à court terme et une épreuve de vocabulaire. De plus, cette étude propose une comparaison des performances d'un groupe d'enfants dysphasiques à celles d'enfants contrôles de même âge chronologique. L'analyse porte sur les résultats de 143 enfants de la population tout-venant et 10 enfants dysphasiques.
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Pour étudier le développement de la compréhension chez les petits enfants, la Figure de Rey B, aux formes accessibles, nous a semblé être le meilleur modèle permettant de mener à bien notre recherche. Nous nous sommes efforcés d'évaluer la façon dont l'enfant associe deux notions fondamentales: celle de « forme » et le croisement de deux formes entre elles. Par cette évaluation, il nous a paru intéressant de vérifier si le développement de tous les enfants était le même. C'est pourquoi nous avons orienté notre recherche sur le rôle des influences culturelles, en comparant enfants français et japonais, français autochtones et enfants de migrants (Europe, Maghreb, Afrique, Asie). En outre, nous avons recherché l'effet des problèmes de développement, avec les autistes. Enfin, nous avons évalué les influences perceptives, avec des conditions de couleur. Nos différentes recherches sont fondées sur la passation standard de ces tests (papier-crayon) et sur l'analyse du processus dynamique (enregistrement sur ordinateur). L'étude des types et modes d'exécution montrent que l'enfant change beaucoup à partir de l'âge de 4 ans. À ce moment-là, il ne réussit pas encore les intersections, mais grâce aux progrès de sa compréhension et de sa motricité,il commencera à les dessiner correctement vers 5 ans. Dès la petite enfance, le cadre culturel est différent entre Français et Japonais, entraînant des manières différentes de dessiner, alors que ces différences sont faibles entre enfants autochtones et migrants. Les autistes, de leur coté, révèlent leur impulsivité dans le dessin de la FCR B. L'étude de l'incidence de la couleur sur le dessin d'enfant montre que celle-ci intervient de manière positive à partir de 4 ans 1/2 pour aider l'enfant à comprendre les formes et les intersections. Par ces recherches, nous avons pu expliquer, comment au début de leur existence, les enfants acquièrent progressivement les données de la perspective
Author: Valérie Ducarre
Author: Valérie Ducarre
Author: Pauline Dor
Author: Stéphane Jean
Author: Paul-A. Osterrieth
Author: Annick Bonnet
Author: Karine Tremblay
Author: Catherine Bernay
Author: Elodie Liévre
Author: Marie de Guibert
Author: Tomoko Nomoto