Author: Marine Cochard
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Languages : fr
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Book Description
Objectif de l'étude : l'objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux des pratiques diagnostiques et thérapeutiques des médecins généralistes du Doubs dans la prise en charge de ces pathologies.Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative, à partir d'une enquête de pratiques par questionnaire. Ce dernier a été diffusé par mail à 562 médecins du département. Résultats : 82 réponses exploitables ont été obtenues, ce qui donne un taux de participation de 14,4%. Les résultats suivants ont pu être dégagés. Seulement 22,2% des médecins répondeurs ont réalisé une formation supplémentaire en rapport avec l'épaule. Une majorité des médecins (92,6%) effectuait un testing poussé des muscles de l'épaule, principalement le test de Jobe (92,4%), de Gerber (83,5%) et le Palm up test (72,2%). Seulement 11,5% des médecins se sentaient capables d'identifier le(s) muscle(s) testé(s) des tests cliniques, principalement les médecins plus formés (p=0,008). L'attitude thérapeutique principale regroupait : un traitement médicamenteux (100%), un arrêt de travail (59,3%), le glaçage (30,9%). Les autres thérapeutiques : la kinésithérapie (dans 63% des cas dès le premier épisode) et l'infiltration, surtout en 2ème intention. Il y a 42% des médecins qui ont prescrit une imagerie en 1ère intention, essentiellement une échographie (97,2%) et une radiographie (94,4%). Les médecins plus formés ont eu moins tendance à demander une imagerie en 1ère intention (p=0,006). C'est dans un 2ème temps que les médecins ont eu recours à un spécialiste (91,3%), quelle que soit leur formation. Il n'y a quasiment pas eu de différence significative dans la prise en charge entre les médecins réalisant un testing musculaire poussé et les autres. Conclusion : les médecins généralistes participant à l'étude ont des pratiques globalement en accord avec les recommandations en vigueur, sauf pour la prescription d'imagerie ou de kinésithérapie. La formation des médecins a eu un impact significatif sur plusieurs paramètres étudiés alors que le fait de faire un testing musculaire poussé de la coiffe des rotateurs n'a pas eu d'influence significative sur les pratiques des médecins répondeurs.
Etat des lieux des pratiques médicales des médecins généralistes du Doubs dans la prise en charge de l'épaule douloureuse non traumatique
Author: Marine Cochard
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Languages : fr
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Objectif de l'étude : l'objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux des pratiques diagnostiques et thérapeutiques des médecins généralistes du Doubs dans la prise en charge de ces pathologies.Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative, à partir d'une enquête de pratiques par questionnaire. Ce dernier a été diffusé par mail à 562 médecins du département. Résultats : 82 réponses exploitables ont été obtenues, ce qui donne un taux de participation de 14,4%. Les résultats suivants ont pu être dégagés. Seulement 22,2% des médecins répondeurs ont réalisé une formation supplémentaire en rapport avec l'épaule. Une majorité des médecins (92,6%) effectuait un testing poussé des muscles de l'épaule, principalement le test de Jobe (92,4%), de Gerber (83,5%) et le Palm up test (72,2%). Seulement 11,5% des médecins se sentaient capables d'identifier le(s) muscle(s) testé(s) des tests cliniques, principalement les médecins plus formés (p=0,008). L'attitude thérapeutique principale regroupait : un traitement médicamenteux (100%), un arrêt de travail (59,3%), le glaçage (30,9%). Les autres thérapeutiques : la kinésithérapie (dans 63% des cas dès le premier épisode) et l'infiltration, surtout en 2ème intention. Il y a 42% des médecins qui ont prescrit une imagerie en 1ère intention, essentiellement une échographie (97,2%) et une radiographie (94,4%). Les médecins plus formés ont eu moins tendance à demander une imagerie en 1ère intention (p=0,006). C'est dans un 2ème temps que les médecins ont eu recours à un spécialiste (91,3%), quelle que soit leur formation. Il n'y a quasiment pas eu de différence significative dans la prise en charge entre les médecins réalisant un testing musculaire poussé et les autres. Conclusion : les médecins généralistes participant à l'étude ont des pratiques globalement en accord avec les recommandations en vigueur, sauf pour la prescription d'imagerie ou de kinésithérapie. La formation des médecins a eu un impact significatif sur plusieurs paramètres étudiés alors que le fait de faire un testing musculaire poussé de la coiffe des rotateurs n'a pas eu d'influence significative sur les pratiques des médecins répondeurs.
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Languages : fr
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Objectif de l'étude : l'objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux des pratiques diagnostiques et thérapeutiques des médecins généralistes du Doubs dans la prise en charge de ces pathologies.Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative, à partir d'une enquête de pratiques par questionnaire. Ce dernier a été diffusé par mail à 562 médecins du département. Résultats : 82 réponses exploitables ont été obtenues, ce qui donne un taux de participation de 14,4%. Les résultats suivants ont pu être dégagés. Seulement 22,2% des médecins répondeurs ont réalisé une formation supplémentaire en rapport avec l'épaule. Une majorité des médecins (92,6%) effectuait un testing poussé des muscles de l'épaule, principalement le test de Jobe (92,4%), de Gerber (83,5%) et le Palm up test (72,2%). Seulement 11,5% des médecins se sentaient capables d'identifier le(s) muscle(s) testé(s) des tests cliniques, principalement les médecins plus formés (p=0,008). L'attitude thérapeutique principale regroupait : un traitement médicamenteux (100%), un arrêt de travail (59,3%), le glaçage (30,9%). Les autres thérapeutiques : la kinésithérapie (dans 63% des cas dès le premier épisode) et l'infiltration, surtout en 2ème intention. Il y a 42% des médecins qui ont prescrit une imagerie en 1ère intention, essentiellement une échographie (97,2%) et une radiographie (94,4%). Les médecins plus formés ont eu moins tendance à demander une imagerie en 1ère intention (p=0,006). C'est dans un 2ème temps que les médecins ont eu recours à un spécialiste (91,3%), quelle que soit leur formation. Il n'y a quasiment pas eu de différence significative dans la prise en charge entre les médecins réalisant un testing musculaire poussé et les autres. Conclusion : les médecins généralistes participant à l'étude ont des pratiques globalement en accord avec les recommandations en vigueur, sauf pour la prescription d'imagerie ou de kinésithérapie. La formation des médecins a eu un impact significatif sur plusieurs paramètres étudiés alors que le fait de faire un testing musculaire poussé de la coiffe des rotateurs n'a pas eu d'influence significative sur les pratiques des médecins répondeurs.