Effets d'un entraînement musical rythmique sur les compétences langagières d'enfants porteurs d'un trouble du langage PDF Download
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Book Description
Les liens entre la musique et le langage sont au cœur de la recherche depuis quelques années. Des preuves semblent émerger en faveur d'un transfert de compétences, d'influence positive et de bénéfices de la musique (en particulier du rythme) vers le langage (notamment en phonologie et en morphosyntaxe) chez les enfants tout-venants et progressivement chez les enfants porteurs d'un trouble du langage. Le présent travail de recherche s'est intéressé aux effets d'un entraînement musical rythmique sur les compétences langagières des enfants porteurs d'un trouble du langage. Dans ce but, une revue systématique de la littérature a été effectuée sur 14 articles abordant cette problématique. Ces études proposaient toutes des interventions musicales et/ou rythmiques à des enfants ayant un trouble du langage oral ou écrit pour mesurer les impacts sur les performances langagières (phonologique, morphosyntaxique et en lecture). Les auteurs ont trouvé des effets significatifs des interventions sur les capacités phonologiques et en lecture. Les preuves en morphosyntaxe ont été moins probantes. Une absence de consensus persiste, mais de nombreux gains ont été mis en lumière. Les limites concernant cette revue systématique de la littérature seront discutées, notamment au niveau de la fiabilité méthodologique (population et méthode d'intervention) et de nouvelles études sont nécessaires afin de vérifier et préciser ces effets. Toutefois, la présente recherche offre des perspectives intéressantes pour la pratique clinique orthophonique.
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Les liens entre la musique et le langage sont au cœur de la recherche depuis quelques années. Des preuves semblent émerger en faveur d'un transfert de compétences, d'influence positive et de bénéfices de la musique (en particulier du rythme) vers le langage (notamment en phonologie et en morphosyntaxe) chez les enfants tout-venants et progressivement chez les enfants porteurs d'un trouble du langage. Le présent travail de recherche s'est intéressé aux effets d'un entraînement musical rythmique sur les compétences langagières des enfants porteurs d'un trouble du langage. Dans ce but, une revue systématique de la littérature a été effectuée sur 14 articles abordant cette problématique. Ces études proposaient toutes des interventions musicales et/ou rythmiques à des enfants ayant un trouble du langage oral ou écrit pour mesurer les impacts sur les performances langagières (phonologique, morphosyntaxique et en lecture). Les auteurs ont trouvé des effets significatifs des interventions sur les capacités phonologiques et en lecture. Les preuves en morphosyntaxe ont été moins probantes. Une absence de consensus persiste, mais de nombreux gains ont été mis en lumière. Les limites concernant cette revue systématique de la littérature seront discutées, notamment au niveau de la fiabilité méthodologique (population et méthode d'intervention) et de nouvelles études sont nécessaires afin de vérifier et préciser ces effets. Toutefois, la présente recherche offre des perspectives intéressantes pour la pratique clinique orthophonique.
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La musique et le langage requièrent certains mécanismes cognitifs communs, notamment l'attention temporelle qui permet la séquenciation du signal. C'est en effet la distribution cyclique de l'attention dans le temps ainsi que sa capacité à se synchroniser au rythme de l'information extérieure, qui guident les anticipations temporelles indispensables au traitement du rythme musical et à l'extraction d'unités d'informations linguistiques. L'objectif de cette étude pilote est de tester si un entraînement musical court améliore certains traitements linguistiques, en perception de la parole ou dans une autre modalité (lecture), et s'il est bénéfique à certaines compétences attentionnelles. Pour cela, un entraînement de six semaines a été élaboré avec 12 séances de 35 minutes : six séances d'atelier rythmique (R) et six séances d'atelier sur la hauteur des notes ou Pitch (P). Son impact a été évalué sur des compétences musicales, des compétences langagières impliquant particulièrement le découpage du signal, et quelques mécanismes attentionnels chez six enfants dyslexiques de 8 à 11 ans. Ils bénéficiaient des deux ateliers dans un ordre contrebalancé (cross-over) et passaient un bilan avant l'entraînement (T1), après le premier atelier (T2) et après le second (T3), afin de dissocier l'apport des deux ateliers. L'analyse des données montre davantage de progrès après l'atelier R qu'après l'atelier P, notamment dans les compétences langagières de discrimination phonologique, de segmentation syllabique de mots entendus et en lecture de textes non-signifiants et de stimuli dissyllabiques. De plus, exercer à traiter le rythme améliore certaines capacités attentionnelles : la concentration et le contrôle de la distractibilité. L'atelier P améliore de façon marginale la lecture. Bien que l'effet isolé de cet atelier soit moins évident, il reste intéressant, car les enfants progressent plus après les deux ateliers qu'après un seul. L'effet combiné des ateliers pourrait cependant ne correspondre qu'à un effet de répétition du bilan. Interprétés dans le cadre de la Théorie de l'Attention Dynamique, les résultats encouragent à poursuivre ce travail pour confirmer les effets sur davantage d'enfants, avant sa promotion en clinique orthophonique.
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La dysphasie développementale se définit comme un trouble structurel du développement du langage (Chevrié-Muller, 2007). L'hypothèse selon laquelle cette pathologie pourrait être la conséquence d'un dysfonctionnement des processus auditifs centraux (Tallal, 1980) permet d'expliquer que les enfants dysphasiques rencontrent souvent des difficultés à discriminer les informations auditives non seulement verbales mais aussi non-verbales incluant les stimuli musicaux. Le lien unissant le langage et la musique a de nombreuses fois été démontré dans la littérature. Ces travaux ont fait état d'un transfert positif entre les capacités musicales et langagières. On peut donc supposer qu'une difficulté sur l'un de ces domaines entraînera des répercussions sur la perception et/ou production de ces deux grandes fonctions. La mise au point d'un entraînement musical pourrait alors améliorer les compétences langagières. Afin d'obtenir des données de référence sur les tâches musicales non-verbales, une population contrôle a été recrutée ainsi que deux enfants dysphasiques. Lors d'une phase de pré-tests de tâches non verbales, les résultats entre les enfants tout-venant et les enfants dysphasiques ont été comparés afin d'attester des difficultés de traitement de l'information auditive non verbale et musicale chez les enfants dysphasiques. Des pré-tests langagiers ont également été proposés aux enfants dysphasiques. Puis une période d'entraînement musical calibré de dix semaines a eu lieu, durant lequel des notions communes au langage et à la musique telles que la hauteur, l'intensité et le rythme ont été abordées. A l'issue de l'entraînement, une phase de post-tests a permis de constater qu'il y avait eu des répercussions sur les performances musicales et verbales des enfants dysphasiques. Les résultats montrent des progrès significatifs pour certaines performances musicales et langagières, et des progrès discutables pour d'autres.
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Le partage de ressources neuronales et la possibilité d'un transfert de compétences entre traitement du langage et de la musique questionnent les pratiques rééducatives des troubles du langage. Certains résultats de la littérature permettent d'envisager la possibilité de moduler certaines fonctions cognitives par la pratique musicale, en particulier rythmique et des travaux ont montré l'effet positif d'un amorçage ou d'un entraînement rythmique sur la perception du langage dans le cas du développement typique, mais aussi de la dyslexie, et plus marginalement du Trouble Développemental du Langage (TDL). Nous avons émis l'hypothèse qu'un entraînement mettant en jeu le système sensorimoteur dans des tâches de synchronisation rythmique améliorerait les capacités de synchronisation des oscillations cérébrales sur les stimuli auditifs, induisant ainsi un meilleur traitement des informations phonologiques de la parole. L'impact d'un tel entraînement a été évalué sur les capacités langagières phonologiques, ainsi que sur les compétences rythmiques, de 18 enfants âgés entre 4 ans 11 mois et 8 ans porteurs d'un trouble phonologique dans un contexte de TDL. Pour cela, nous avons élaboré un protocole d'entraînement rythmique basé sur des tâches de synchronisation auditivo-motrice sur des stimuli rythmiques ciblant spécifiquement des fréquences pertinentes pour la segmentation du signal de parole. L'entraînement a été conçu pour s'adapter à l'âge des participants et était intégré à des vidéos d'animation accessibles sur support numérique. Le protocole était composé de 18 séances d'entraînement réparties sur 6 semaines. Les performances des enfants ont également été évaluées après une période contrôle de remédiation orthophonique classique. Les résultats concernant les capacités rythmiques des enfants ne montrent aucune amélioration après l'entraînement, mais certains biais méthodologiques nous incitent à nuancer leur interprétation. En revanche, les capacités phonologiques des enfants à la fois en perception et en production, se sont spécifiquement améliorées à l'issue de l'entraînement mais pas après la période contrôle de remédiation. Ces résultats sont très prometteurs.
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La littérature scientifique portant sur les liens musique et langage s'est considérablement développée récemment. Des preuves montrant le bénéfice d'un entraînement musical dans les compétences langagières sont régulièrement apportées. Des habiletés déficitaires en rythme et l'hypothèse explicative évoquée de façon grandissante d'un déficit temporel causal dans la dyslexie ont inspiré des études testant les effets d'un entraînement rythmique sur les compétences en langage écrit d'enfants dyslexiques. Ce mémoire s'inscrit dans ce cadre de recherche. Il a pour objectif de répondre à la question suivante : un entraînement rythmiqueen groupe a-t-il des effets spécifiques sur certaines compétences en lecture chez des enfants dyslexiques ? Selon la méthodologie pré-test/entraînement/post-test, nous avons conduit un entraînement rythmique pendant 6 semaines auprès d'enfants âgés de 9 à 11 ans, de sorte de pouvoir mesurer les effets de cet entraînement sur certaines habiletés en lecture impliquant le traitement phonologique, la segmentation de la parole, le déchiffrement en lecture et la compréhension en lecture. Par ailleurs, la réalisation d'un tel entraînement en groupe a été privilégiée, le groupe étant un facteur de motivation et de soutien gage d'efficacité. Le groupe contrôle a suivi un entraînement théâtre. Les résultats montrent une amélioration pour l'ensemble des enfants dans toutes les habiletés, mais pas toujours de manière significative. Les deux groupes s'améliorent significativement dans les habiletés en lecture, le groupe rythme s'améliore en segmentation syllabique. Les perspectives de recherche se situent dans l'agrandissement de l'échelle de l'étude, avec un entraînement plus intense et un effectif plus important. La réutilisation de tels entraînements en orthophonie, et plus généralement de la musique en remédiation, est une perspective majeure pour ce mémoire, qui avait un objectif de visée clinique dès le départ
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Des corrélations entre les habiletés en rythme musical et les compétences langagières ont été démontrées, notamment au niveau de la conscience phonologique, de la lecture et de la syntaxe, chez des enfants au développement typique et chez des enfants TSLO et TSLE. Le but de notre travail a été de chercher si la pratique du rythme musical a un effet sur les habiletés langagières des enfants TSLO et TSLE. Ainsi, sept enfants âgés de 9 à 11 ans (six TSLO et TSLE et un TSLE) ont pratiqué la musique en groupe deux fois par semaine pendant dix semaines et se sont entraînés individuellement sur une application trois fois par semaine lors de leurs séances d’orthophonie. En utilisant des tests de langage, nous avons mesuré la conscience phonologique, les habiletés en lecture et le niveau de traitement morphosyntaxique avant et après la période de pratique musicale. Nous avons ensuite comparé les résultats à ceux d’enfants TSLO et TSLE qui n’ont pas pratiqué la musique. Notre étude met en évidence des effets bénéfiques de la pratique du rythme musical sur la conscience phonologique et sur les habiletés en lecture des enfants TSLO et TSLE.
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La parole, comme la musique, possède une structure temporelle rythmique qui s'exprime par la prosodie et la fréquence d'apparition des syllabes et des phonèmes. Des études ont montré que les musiciens développent un traitement du langage plus efficace grâce à une meilleure perception des sons de la parole. D'autre part, un déficit du traitement du rythme a été mis en évidence chez des enfants dyslexiques ou présentant un Trouble Développemental du Langage (TDL). Un entraînement rythmique pourrait alors être un moyen de favoriser et d'optimiser le traitement du signal de parole. Le rythme de la parole étant transmis par des informations multimodales (auditives, visuelles, motrices), l'entraînement rythmique sera d'autant plus efficace s'il sollicite également ces différentes entrées sensorimotrices. Plusieurs études se sont attachées à montrer les effets positifs d'un entraînement rythmique sur la conscience phonologique, le traitement perceptif des phonèmes ou encore les habiletés en lecture, et ce essentiellement dans des populations d'enfants dyslexiques. Or, ces effets pourraient également bénéficier à la production de la parole chez des enfants présentant un trouble phonologique. Les jeunes enfants consultant pour un trouble de la parole étant nombreux en orthophonie, il nous a paru intéressant pour notre pratique de pouvoir apprécier si un travail des compétences rythmiques pouvait améliorer la production de la parole dans cette population. Nous avons donc entrepris d'entraîner les capacités rythmiques de quatre enfants âgés de quatre à six ans, deux fois par semaine pendant sept semaines et de mesurer les répercussions sur leur parole en production et en perception ainsi que sur la mémoire auditivo-verbale. Nos résultats montrent une variabilité entre les enfants mais nous observons des progressions en production phonologique chez la totalité d'entre eux, en perception pour certains et, dans une moindre mesure, sur leurs performances de mémoire auditivo-verbale. Nous concluons qu'un entraînement rythmique peut être utile à la pratique orthophonique si l'entraînement rythmique proposé est multimodal et couplé à la rééducation orthophonique.
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La littérature scientifique s'est enrichie ces dernières décennies de nombreux travaux suggérant les effets de la musique sur le cerveau et les apprentissages, en particulier sur les compétences reliées à la lecture. Des recherches récentes ont apporté de nouveaux arguments en faveur de l'utilisation de la musique dans la prise en charge des troubles des apprentissages de la lecture, en complément d'une rééducation orthophonique classique. Afin de tester l'hypothèse d'un transfert d'apprentissage de la musique vers le langage, nous avons étudié les effets d'activités musicales multimodal.es sur le développement des prédicteurs de la lecture en grande section de maternelle puis en CP. Un paradigme pré-test, entraînement, post-test avec groupe expérimental et groupe contrôle a été utilisé : 24 enfants tout-venant ont été répartis entre un groupe expérimental musique et un groupe témoin arts plastiques. Cette expérience a ensuite été complétée par un entraînement individuel auprès d'un enfant du groupe musique, à risque de dyslexie à la fin de l'étude en CP. Les différences post-tests trop réduites entre le groupe musique et le groupe contrôle ne permettent pas de conclure à un effet significatif de notre entraînement musical. Toutefois, la progression observée pour la conscience phonologique et la mémoire phonologique à court terme suite aux entraînements musicaux invite à poursuivre les recherches sur l'utilisation de la musique dans la prise en charge des troubles des apprentissages du langage
Author: Clémence Huet Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 230
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La musique comme outil de réhabilitation cognitive a été beaucoup étudiée ces dernières décennies. Des processus de traitements communs ont été trouvés avec le langage, inspirant des études avec entraînement musical visant des bénéfices sur différentes composantes langagières. Au moyen de la plasticité cérébrale et de transferts positifs entre ces différentes habiletés, les résultats se sont avérés encourageants. Par ailleurs, l’implication de l’attention sous ses différentes formes dans le traitement du langage a été également explorée : il est fréquent qu’un trouble du langage soit corrélé avec un trouble de l’attention. Enfin, l’attention étant impliquée dans le traitement de la musique, il a pu être bénéfique de proposer une stimulation musicale là où l’attention était déficitaire. Nous avons donc conçu un protocole visant à mesurer l’impact d’un entraînement musical de six semaines sur différentes sous-composantes attentionnelles, et par extension sur le traitement métaphonologique du langage. Deux enfants porteurs d’un trouble à type de déficit de l’attention ont suivi cet entraînement, avec une série de pré-tests et des post-tests. Deux autres enfants porteurs du même trouble ont suivi un entraînement contrôle, avec l’écoute de livres audio. Les résultats montrent que l’inhibition progresse ainsi que la stabilité attentionnelle pour les deux enfants ayant suivi l’entraînement musical. Les performances métaphonologiques ont également mieux progressé chez ces enfants. L’attention soutenue progresse pour les quatre enfants, ce qui se justifie par le fait que les activités des deux entraînements suscitaient également une attention soutenue. Certains biais sont à prendre en compte, mais les résultats sont encourageants. En regard de la littérature explorée, la musique reste un outil de réhabilitation à investiguer et investir dans le domaine de l’orthophonie
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Une interaction conversationnelle efficace nécessite que les interlocuteurs possèdent des capacités conversationnelles telles que des capacités de convergence et pragmatique. La surdité pourrait engendrer des difficultés à développer ces capacités. Cependant, ces deux domaines nécessitant des conditions d'évaluation écologiques, ils sont encore peu explorés. Par ailleurs, l'hypothèse OPERA postule que la musique et le langage partagent des caractéristiques et des processus de traitements communs et que la pratique musicale remplit les conditions nécessaires à un effet de transfert des compétences musicales vers les compétences langagières. Selon la Dynamic Attending Theory, le rythme serait l'élément musical clé qui permettrait d'améliorer le traitement du langage grâce au développement de capacités de prédiction. Le but de notre étude était de créer une tâche conversationnelle permettant de tester les capacités conversationnelles des enfants malentendants (ME) pour les comparer à celles d'un groupe d'enfants normo-entendants (NE). De plus, elle avait pour visée de tester l'effet d'un entraînement rythmique versus un entraînement contrôle tonal sur ces capacités. Nos hypothèses étaient d'une part que les performances conversationnelles des enfants ME seraient moins élevées que celles des enfants NE et d'autre part que la convergence entre l'adulte et les enfants ME serait améliorée par l'entraînement rythmique. Le paradigme expérimental mis en place est une situation de conversation semi-dirigée entre un enfant et un adulte à l'aide d'un support - une MapTask - créée dans le but d'induire différents types d'interactions verbales. Cette tâche écologique a été testée auprès d'enfants NE âgés de 5 à 9 ans puis auprès d'enfants ME appariés en âge, à la suite d'un entraînement rythmique et tonal de 30 minutes. Les paramètres conversationnels étudiés montrent peu de différence entre enfants ME et NE et un effet mesuré de la stimulation rythmique. La contrainte temporelle n'a pas permis d'effectuer des analyses à visée pragmatique.
Author: Pauline Ortega
Author: Pauline Ortega
Author: Yoan Altar
Author: Claire Serreboubée
Author: Estelle Lloret
Author: Anne-Pauline Garbar
Author: Matilde Fromageau
Author: Pauline Fénéon
Author: Anne-Laure Dupont
Author: Clémence Huet
Author: Camille Schuh