Description des soins effectués par les patients atteints de la COVID-19 à la phase aigüe et lors de symptômes persistants PDF Download
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Book Description
CONTEXTE : L'émergence du SARS-CoV2 et la pandémie COVID-19 ont confrontés les médecins à des questionnements sur les soins à apporter à leurs patients en l'absence de données scientifiques. Les patients ont pu avoir recours à l'automédication, possiblement majorée par l'anxiété induite par cette pandémie et son fort retentissement. OBJECTIFS : Cette étude avait pour but de décrire l'ensemble des soins effectués par les patients atteints de COVID-19. Ceux-ci comprenaient les traitements pris à la phase aigüe, les examens complémentaires réalisés, les avis spécialisés et hospitalisations. L'objectif principal de l'étude était de décrire les traitements réalisés à la phase aigüe de la COVID-19. Les objectifs secondaires étaient d'étudier s'il existait une corrélation entre la prise des traitements à la phase aigüe et la persistance de symptômes à 1 mois, et de décrire le parcours de soins des patients ayant eu une infection COVID-19 durant les 12 mois suivant l'infection. MATERIEL ET METHODE : Il s'agissait d'une étude de suivi de cohorte à la fois prospective et rétrospective de patients atteints de la COVID-19, recrutés en soins primaires en France. Les patients inclus étaient les patients de plus de 18 ans présentant une infection COVID-19 depuis moins de 1 an. Un double recueil des données par le médecin et par le patient a été effectué grâce à un questionnaire disponible sur une plateforme en ligne (covidetmoi.fr) RESULTATS : 368 patients ont été inclus entre août 2020 et juillet 2021. Les données concernant les traitements pris à la phase aigüe étaient présentes pour 234 patients. 40,6% des patients avaient pris du paracétamol, 28,2% ont effectué des désinfections rhino-pharyngés (DRP), 16,2% ont pris de la micronutrition (dont la vitamine D (6,8%), de la vitamine C (9%), du zinc (3,4%), du magnésium (1,4%)). Par ailleurs, d'autres traitements ont été utilisés, tels que les anticoagulants (2,1%), les corticoïdes oraux (3,8%), les antibiotiques (3,8%), les sirops antitussifs (4,3%), l'aromathérapie (9%), la phytothérapie hors tisanes (4,3%), et l'homéopathie (6%). Il a été noté que 5,1% des patients ont pris des tisanes / infusions et 5,1% ont pris des traitements autres (AINS, IPP, anxiolytiques, bronchodilatateurs et antalgiques pallier 2). 5.6% ont eu recours à de la rééducation ou à des consultations en médecines alternatives et complémentaires. Il n'existait pas de corrélation entre les traitements pris à la phase aigüe et la persistance de symptômes à 1 mois. Les données concernant le parcours de soins pendant 12 mois étaient présentes pour 368 patients. 6,5% des patients ont eu une prise en charge par le service des urgences, 5,9% ont été hospitalisé en service de médecine conventionnelle, et 2,2% ont nécessité un passage en service de réanimation / soins intensifs. Concernant les examens complémentaires, 10,8% des patients ont bénéficié d'un TDM thoracique et 16,5% des patients ont eu d'autres examens complémentaires (biologie, et autres imageries). Enfin, 9% des patients ont eu recours à un avis spécialisé concernant la COVID-19 dans l'année suivant leur infection. CONCLUSION : Face à une infection COVID-19 pour laquelle aucun traitement curatif précoce n'avait fait la preuve de son efficacité, cette étude permet d'objectiver le recours à certains traitements prescrits ou pris en automédication. Elle ne permet pas de démontrer leur efficacité mais ouvre des pistes pour d'éventuelles études ultérieures. L'infection COVID-19 reste majoritairement bénigne, illustré par le faible pourcentage de patients ayant nécessité une prise en charge hospitalière et/ou la réalisation d'examens complémentaires et/ou avis spécialisés.
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CONTEXTE : L'émergence du SARS-CoV2 et la pandémie COVID-19 ont confrontés les médecins à des questionnements sur les soins à apporter à leurs patients en l'absence de données scientifiques. Les patients ont pu avoir recours à l'automédication, possiblement majorée par l'anxiété induite par cette pandémie et son fort retentissement. OBJECTIFS : Cette étude avait pour but de décrire l'ensemble des soins effectués par les patients atteints de COVID-19. Ceux-ci comprenaient les traitements pris à la phase aigüe, les examens complémentaires réalisés, les avis spécialisés et hospitalisations. L'objectif principal de l'étude était de décrire les traitements réalisés à la phase aigüe de la COVID-19. Les objectifs secondaires étaient d'étudier s'il existait une corrélation entre la prise des traitements à la phase aigüe et la persistance de symptômes à 1 mois, et de décrire le parcours de soins des patients ayant eu une infection COVID-19 durant les 12 mois suivant l'infection. MATERIEL ET METHODE : Il s'agissait d'une étude de suivi de cohorte à la fois prospective et rétrospective de patients atteints de la COVID-19, recrutés en soins primaires en France. Les patients inclus étaient les patients de plus de 18 ans présentant une infection COVID-19 depuis moins de 1 an. Un double recueil des données par le médecin et par le patient a été effectué grâce à un questionnaire disponible sur une plateforme en ligne (covidetmoi.fr) RESULTATS : 368 patients ont été inclus entre août 2020 et juillet 2021. Les données concernant les traitements pris à la phase aigüe étaient présentes pour 234 patients. 40,6% des patients avaient pris du paracétamol, 28,2% ont effectué des désinfections rhino-pharyngés (DRP), 16,2% ont pris de la micronutrition (dont la vitamine D (6,8%), de la vitamine C (9%), du zinc (3,4%), du magnésium (1,4%)). Par ailleurs, d'autres traitements ont été utilisés, tels que les anticoagulants (2,1%), les corticoïdes oraux (3,8%), les antibiotiques (3,8%), les sirops antitussifs (4,3%), l'aromathérapie (9%), la phytothérapie hors tisanes (4,3%), et l'homéopathie (6%). Il a été noté que 5,1% des patients ont pris des tisanes / infusions et 5,1% ont pris des traitements autres (AINS, IPP, anxiolytiques, bronchodilatateurs et antalgiques pallier 2). 5.6% ont eu recours à de la rééducation ou à des consultations en médecines alternatives et complémentaires. Il n'existait pas de corrélation entre les traitements pris à la phase aigüe et la persistance de symptômes à 1 mois. Les données concernant le parcours de soins pendant 12 mois étaient présentes pour 368 patients. 6,5% des patients ont eu une prise en charge par le service des urgences, 5,9% ont été hospitalisé en service de médecine conventionnelle, et 2,2% ont nécessité un passage en service de réanimation / soins intensifs. Concernant les examens complémentaires, 10,8% des patients ont bénéficié d'un TDM thoracique et 16,5% des patients ont eu d'autres examens complémentaires (biologie, et autres imageries). Enfin, 9% des patients ont eu recours à un avis spécialisé concernant la COVID-19 dans l'année suivant leur infection. CONCLUSION : Face à une infection COVID-19 pour laquelle aucun traitement curatif précoce n'avait fait la preuve de son efficacité, cette étude permet d'objectiver le recours à certains traitements prescrits ou pris en automédication. Elle ne permet pas de démontrer leur efficacité mais ouvre des pistes pour d'éventuelles études ultérieures. L'infection COVID-19 reste majoritairement bénigne, illustré par le faible pourcentage de patients ayant nécessité une prise en charge hospitalière et/ou la réalisation d'examens complémentaires et/ou avis spécialisés.
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Introduction : Le SARS-CoV-2 est à l'origine de la pandémie de COVID-19 depuis 2020. Les complications à la phase aigüe sont bien décrites, mais le retentissement sur le long terme reste actuellement peu connu, en particulier au sein d'une population de soins primaires. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux d'incidence des complications de la phase aigüe. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer l'incidence des symptômes persistants à 12 mois associés à une anomalie des examens complémentaires réalisés ou à un passage en réanimation. Méthodes : Cette étude était issue d'une cohorte de patients atteints de la COVID-19 ou suspectés de l'être, recrutés en soins primaires par leur médecin généraliste, au moment de la phase aiguë ou à distance de celle-ci. Les données concernant les symptômes présents à chaque échéance, le parcours de soins et les éventuelles complications ont été recueillies en prospectif et/ou en rétrospectif, à la phase aigüe, puis à 1, 3, 6 et 12 mois d'évolution par l'intermédiaire du site internet www.covidetmoi.fr, par un questionnaire rempli par le médecin investigateur et un questionnaire rempli par le patient. L'analyse statistique était descriptive. Résultats: Entre le 1er août 2020 et 31 juillet 2021, 368 patients ont été inclus. Concernant les complications de la phase aigüe : 17 patients (4,6 %) ont été hospitalisés dont 7 patients en service de soins intensifs ou réanimation (1,9 %). Les complications de la phase aigüe les plus fréquentes étaient l'oxygénodépendance (4,3 %), la dénutrition (3,6 %), le syndrome dépressif (2,2 %), des syndromes dysexécutifs (1,4 %), le syndrome de détresse respiratoire aigüe (1,1 %), les surinfections bactériennes (1,1 %), l'insuffisance rénale aigüe (1,1 %). Concernant l'évolution à 12 mois, 61 patients (16,5 %) présentaient au moins 2 symptômes persistants, dont 37 patients (10,0 %) avec au moins 4 symptômes persistants. Parmi ces 61 patients, 3 avaient été hospitalisés en réanimation. Sur les 3 patients présentant des anomalies sur les examens complémentaires réalisés entre 3 et 12 mois après les premiers symptômes, 1 patient avait des symptômes persistants à 6 mois et 1 patient avait des symptômes persistants à 12 mois. Conclusions: La faible incidence des complications à la phase aigüe contraste avec les symptômes persistants à 12 mois fréquents et parfois associés à des anomalies organiques objectivées. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux mesurer et comprendre les conséquences de la COVID-19 à long terme. Ceci pourrait permettre d'orienter la recherche de thérapeutiques et aboutir à une meilleure prise en charge des patients en ambulatoire.
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Introduction. La lutte contre la pandémie à la COVID-19 a été guidée par une stratégie d'identification précoce de la maladie afin de tester, isoler et traiter les patients. Aussi, l'acquisition de connaissances sur les symptômes à la phase aiguë a été l'un des défis. Toutefois, les présentations cliniques sont très variées et évoluent avec le temps. De plus, la notion de “covid long” est apparue avec le constat de symptômes persistants au-delà de la phase aiguë. Si initialement beaucoup d'études se sont interrogées sur les symptômes évocateurs de l'infection à la COVID-19, sur leur persistance et sur les facteurs influençant ces derniers, celles-ci ont été principalement conduites sur des patients hospitalisés tandis que la majorité des patients atteints sont suivis en soins primaires. Objectifs. L'objectif principal de cette étude était de décrire les signes cliniques à la phase aiguë de l'infection à la COVID-19, de 0 à 1 mois après l'apparition des premiers symptômes, chez une cohorte de patients adultes recrutés en soins primaires. Les objectifs secondaires étaient de décrire s'il existait des associations de signes cliniques distinctes permettant de différencier des tableaux cliniques, d'analyser quels étaient les facteurs de risques de persistance de la maladie à 1 mois, ainsi que d'analyser s'il y avait des différences cliniques entre les patients vaccinés et non vaccinés, entre les différents variants du virus et selon la présence ou l'absence d'une confirmation biologique de la maladie. Matériel et méthode. Étude descriptive rétro-prospective sur une cohorte de patients adultes, ayant eu une infection à la COVID-19 supposée ou confirmée, recrutés en soins primaires entre août 2020 et juillet 2021. Les données cliniques concernant les symptômes de la phase aiguë et l'évolution à 1 mois ont été collectées via la plateforme Internet “covidetmoi.fr”. En cas d'inclusion dans les jours suivants les premiers symptômes, ces données étaient recueillies de manière rétrospective. Le recueil de données a été réalisé à l'aide de questionnaires standardisés, remplis par le médecin à la phase aiguë et à 1 mois, et par le patient au fil de l'évolution de ses symptômes. L'analyse des présentations cliniques a été réalisée de manière descriptive. Une analyse des correspondances multiples ainsi que des analyses en sous-groupe et une analyse multivariée par modèle de régression logistique ont été réalisées pour les objectifs secondaires. Résultats. Entre août 2020 et juillet 2021, 325 patients ont été inclus dans l'étude. Quarante et un symptômes ont été analysés à la phase aiguë, répartis en 14 regroupements de symptômes. Les signes cliniques initiaux les plus fréquemment retrouvés étaient : l'asthénie (90,4 %), la fièvre (63,3%), les myalgies (58,1%), les céphalées (57,2%), l'anosmie (48,6%), la dysgueusie (47,6 %) et la toux sèche (46,1 %). Les signes cliniques persistants à 1 mois les plus fréquents étaient : l'asthénie (36,9%), la dyspnée d'effort (30,1%), l'anosmie (27,3%), la dysgueusie (24,5%), les myalgies (16,6%), les troubles de la concentration et mémoire (15,5%) ainsi que les difficultés à l'inspiration profonde (15,4%). L'analyse des correspondances multiples n'a pas permis de distinguer des types de présentations cliniques à la phase aiguë. A 1 mois, 55,3% des patients étaient guéris et 44,6% des patients présentaient au moins 2 symptômes persistants. En analyse univariée, les facteurs de risque significatifs de la persistance d'au moins deux symptômes à un mois étaient : les comorbidités psychiatriques ou le syndrome de fatigue chronique (OR : 2,26 ; IC : 1,09 - 5,30), le nombre de symptômes à la phase aiguë (OR : 1,08 ; IC : 1,04 - 1,12), les symptômes respiratoires (OR : 1,75 ; IC : 1,10 - 2,80), la dyspnée (OR : 2,76 ; IC : 1,76 - 4,35), les symptômes cardio-vasculaires (OR : 2 ; IC : 1,26 - 3,19), l'anosmie et la dysgueusie (OR : 1,67 ; IC : 1,08 - 2,62), les autres symptômes neurologiques (OR : 2,36 ; IC : 1,49 - 3,77) et la sécheresse buccale (OR 1,81 ; IC 1,08 - 3,05). La vaccination est apparue comme facteur protecteur de covid long (OR 0,55 ; IC 0,30 - 0,97). En analyse multivariée, les facteurs de risque associés à la persistance des symptômes à 1 mois étaient : l'infection par la souche originelle du SARS-COV-2 (OR 1,91 ; IC 1,09 - 3,37), le nombre de symptômes à la phase aiguë (OR 1,08 ; IC 1,04 - 1,13) ainsi que et la dyspnée à la phase aiguë (OR 2,02 ; IC 1,11 - 3,64). Les facteurs protect.
Author: Mélanie Achard de Leluardière Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Contexte : Rapidement après les débuts de la pandémie à SARS-CoV-2, des symptômes persistants après la phase aiguë de la maladie ont été constatés. Ces manifestations multiples et fluctuantes regroupées sous le terme de “COVID long” sont encore source de nombreuses interrogations. La majorité des patients atteints de COVID-19 sont pris en charge en soins primaires, alors que la plupart des études décrivant les symptômes prolongés ont été menées en milieu hospitalier. Objectifs : L'objectif principal de cette étude était de décrire la prévalence et les présentations cliniques persistantes à 1 et 3 mois après une infection supposée ou confirmée à COVID-19 chez des patients recrutés en soins primaires. L'objectif secondaire était d'identifier les facteurs de risque associés à la persistance de symptômes à 3 mois. Méthodes : Une étude descriptive de suivi de cohorte (PROCOSECO) a été réalisée en soins primaires auprès de patients présentant une infection supposée ou confirmée à COVID-19. Les données étaient recueillies en phase aiguë, à 1 mois et à 3 mois du début de l'infection. Un double recueil de données était réalisé par un auto-questionnaire patient et un questionnaire complété par le médecin. Les données concernant les symptômes présents ou les symptômes antérieurs (si le patient était inclus a posteriori dans l'étude), ainsi que les parcours de soins, étaient recueillies. Les caractéristiques du patient dont ses antécédents médico-chirurgicaux étaient également détaillées. L'analyse a été descriptive puis multivariée par modèle logistique. Résultats : 368 patients ont été inclus entre le mois d'août 2020 et le mois de juillet 2021. 118 patients (32.1 %) présentaient au moins 2 symptômes persistants à 1 mois. 89 patients (24.2 %) présentaient au moins 2 symptômes persistants à 3 mois. Les symptômes persistants les plus fréquemment observés étaient l'asthénie (23.6 % à 1 mois, 19 % à 3 mois), la dyspnée d'effort (17.7 % à 1 mois, 13 % à 3 mois), l'anosmie (16 % à 1 mois et 11.1 % à 3 mois) et la dysgueusie (14.4 % à 1 mois et 9.8 % à 3 mois). Les facteurs associés à la persistance de symptômes à 3 mois étaient la présence de dyspnée à la phase initiale de l'infection, le sexe féminin, l'âge élevé, la présence d'un grand nombre de symptômes en phase aigüe et une infection par le variant natif. Conclusion : Cette étude montre une prévalence importante de symptômes persistants à 1 et 3 mois d'une infection à COVID-19, dans une cohorte dont la force est son recrutement en soins primaires. Les données de la littérature montrent une hétérogénéité de la prévalence des symptômes persistants après une infection à SARS-CoV-2. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les déterminants de la persistance de symptômes et ouvrir des pistes thérapeutiques.
Author: Archie Hunter Publisher: CTA; MacMillan ISBN: 9780333612026 Category : Animal health Languages : en Pages : 167
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Animal Health Volume 1 is a practical guide for anyone involved with maintaining and establishing the health of animals in tropical and sub-tropical regions. It comprehensively explains the causes of animal diseases, how they spread and the means available for their control. The handbook should be used in conjunction with Volume 2: Specific Diseases which is already published.
Author: Barbara Sladonja Publisher: BoD – Books on Demand ISBN: 953510697X Category : Science Languages : en Pages : 242
Book Description
Protected areas are at the base of the most national and international conservation strategies. Due to the many unpredictable elements in ecology matters, each protected area requires a case-specific set of guidelines but a common issue is how to cope with human interaction. The management of protected areas is replete with challenges and the only way to gain understanding and achieve greater management possibilities is to exchange experiences and knowledge. Environmental managers are aware of that and together with scientists are looking for more modern and better solutions, both with respect to natural resources and human interactions in many issues regarding nature protection. This publication presents reviews and research results on protected areas management, as well as 12 case studies derived from around the world with the aim of improving management effectiveness of the protected areas.
Author: Anna Matamala Publisher: Springer ISBN: 1137569174 Category : Language Arts & Disciplines Languages : en Pages : 339
Book Description
Audio description is one of the many services available to guarantee accessibility to audiovisual media. It describes and narrates images and sounds and resulting audio is then mixed with the original soundtrack. Audio description is a complex process that touches production, distribution and reception. Researching Audio Description: New Approachesgathers academic information and data from the many existing research projects, practices, and training across the world. The book has a telescopic approach, from two introductory chapters where accessibility in general is contextualised as a human right, and the basic concepts of disability and impairment are explored. Research on specific features for audio description script drafting are focused in the second part of the book, with a view to revising existing funded projects and their outcomes. The book offers a wealth of information on both the practical and philosophical, from different approaches in perception and cognition, and different research methodologies. Project information contained in the contributions identifies trends in current research-funded studies which will be valuable as a pointer towards future proposals. The book shows the dynamic state of audio description practice, training and research, while contributing towards the growing critical mass needed in building the field of accessibility studies.
Author: Laurence Kahn Publisher: Taylor & Francis ISBN: 1000630331 Category : Psychology Languages : en Pages : 157
Book Description
What Nazism Did to Psychoanalysis explores the impact Nazism had on the evolution of psychoanalysis and tackles the enigma of the transformation of individual hate into mass psychosis and of the autocratic creation of a neo-reality. Addressing the effects of the Holocaust on the psychoanalytic world, this book does not focus on the suffering of the survivors but the analysis of the concrete mechanisms of destruction that affected language and thought, their impact on the practice of psychoanalysis and the defences that psychoanalysts tried to find against the linguistic, legal and symbolic chaos that struck the foundations of reality. Laurence Kahn discusses the struggle against the appropriation, by the Nazi language, of key terms such as demonic nature, drives, ideals and, above all, the Selbsterhaltungstrieb (the self-preservation drive), which became, with Hitler, the axis of the living space policy, the "Lebensraum". Covering key topics such as trauma, transgenerational issues, silence and secrecy and the depredation of culture, this is an essential work for psychoanalysts and anyone wishing to understand how strongly the development of psychoanalysis was affected by Nazism.
Author: Pauline Belingheri
Author: Pauline Belingheri
Author: Pauline Laugier
Author: Fiona Belabbas
Author: Mélanie Achard de Leluardière
Author: Jack W. Moncrief
Author: HIpE
Author: Archie Hunter
Author: Barbara Sladonja
Author: Anna Matamala
Author: Laurence Kahn