Analyse des représentations de la première consultation gynécologique par les adolescentes PDF Download
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Le bon déroulement de la première consultation gynécologique est déterminant pour le suivi gynécologique ultérieur des femmes. L'objectif principal de cette étude est d'étudier les représentations et attentes des adolescentes concernant la première consultation gynécologique. Méthode : Analyse qualitative par entretiens individuels semistructurés d'adolescentes de 15 à 20 ans n'ayant jamais eu de consultation gynécologique. L'analyse des données issues des enregistrements audio a été réalisée selon la méthode d'analyse thématique. Résultats : 12 entretiens ont été réalisés. Les jeunes filles avaient reçu peu d'informations concernant la première consultation gynécologique. L'inquiétude de la mère semblait jouer un rôle dans la prise d'informations. Elles consulteraient autour de la majorité, après les premiers rapports sexuels et quand elles se sentiraient prêtes. La notion de rite initiatique et d'obligation était retrouvée. Elles imaginaient qu'un médecin de sexe féminin s'identifierait plus facilement à elles. Le gynécologue était préféré au médecin généraliste. Les étapes de la consultation gynécologique étaient méconnues et généraient beaucoup de craintes. Elles pouvaient avoir des ressentis positifs comme la fierté d'avoir pris rendez-vous. Elles espéraient un médecin à l'écoute, bienveillant, rassurant et prenant le temps. Une relation de confiance devrait être instaurée. La communication non verbale aurait une place importante. Les adolescentes ont émis le souhait d'avoir une consultation dédiée à la prise de contact. Le sujet de la sexualité devrait être abordé par le médecin. L'examen clinique devrait être simple et comporter la réalisation d'un frottis. Des informations devraient être données. L'intimité devrait être respectée. Elles attendaient un cabinet propre, confortable, sobre et personnalisé et la pièce devrait être séparée en 2 parties. Pour elles, le médecin traitant aurait un rôle de conseil pour les amener à consulter au bon moment. Conclusion : Cette étude met en évidence l'importance des représentations et attentes des adolescentes concernant leur première consultation gynécologique. L'attention portée par les praticiens est fondamentale. De même, une information sur la première consultation gynécologique pourrait être améliorée à l'école ou chez le médecin traitant.
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Le bon déroulement de la première consultation gynécologique est déterminant pour le suivi gynécologique ultérieur des femmes. L'objectif principal de cette étude est d'étudier les représentations et attentes des adolescentes concernant la première consultation gynécologique. Méthode : Analyse qualitative par entretiens individuels semistructurés d'adolescentes de 15 à 20 ans n'ayant jamais eu de consultation gynécologique. L'analyse des données issues des enregistrements audio a été réalisée selon la méthode d'analyse thématique. Résultats : 12 entretiens ont été réalisés. Les jeunes filles avaient reçu peu d'informations concernant la première consultation gynécologique. L'inquiétude de la mère semblait jouer un rôle dans la prise d'informations. Elles consulteraient autour de la majorité, après les premiers rapports sexuels et quand elles se sentiraient prêtes. La notion de rite initiatique et d'obligation était retrouvée. Elles imaginaient qu'un médecin de sexe féminin s'identifierait plus facilement à elles. Le gynécologue était préféré au médecin généraliste. Les étapes de la consultation gynécologique étaient méconnues et généraient beaucoup de craintes. Elles pouvaient avoir des ressentis positifs comme la fierté d'avoir pris rendez-vous. Elles espéraient un médecin à l'écoute, bienveillant, rassurant et prenant le temps. Une relation de confiance devrait être instaurée. La communication non verbale aurait une place importante. Les adolescentes ont émis le souhait d'avoir une consultation dédiée à la prise de contact. Le sujet de la sexualité devrait être abordé par le médecin. L'examen clinique devrait être simple et comporter la réalisation d'un frottis. Des informations devraient être données. L'intimité devrait être respectée. Elles attendaient un cabinet propre, confortable, sobre et personnalisé et la pièce devrait être séparée en 2 parties. Pour elles, le médecin traitant aurait un rôle de conseil pour les amener à consulter au bon moment. Conclusion : Cette étude met en évidence l'importance des représentations et attentes des adolescentes concernant leur première consultation gynécologique. L'attention portée par les praticiens est fondamentale. De même, une information sur la première consultation gynécologique pourrait être améliorée à l'école ou chez le médecin traitant.
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Introduction : La première consultation de gynécologie est source d'appréhension pour les adolescentes, pas toujours à l'initiative de cette démarche. L'objectif principal est d'analyser le vécu de la première consultation de gynécologie. Les objectifs secondaires sont de déterminer les améliorations à apporter à cette consultation et la place du MG. Méthode : Il s'agit d'une étude qualitative menée sous forme d'entretiens semi-directifs auprès de 12 femmes, recrutées via le service de gynécologie de l'hôpital d'Epernay. Les données issues des enregistrements audio ont été analysées selon un codage par thèmes puis mots-clés. Résultats : La jeune fille est généralement accompagnée par sa mère, qui l'emmène chez son propre gynécologue, lorsque la sexualité est débutante ou pour un problème lié aux cycles menstruels. La peur et le stress sont les sentiments qui prédominent, mais ils laissent place au soulagement et la fierté au décours de la consultation. Un examen non expliqué et un médecin peu communiquant sont à l'origine d'un vécu négatif. Il n'existe pas de retentissement sur la qualité du suivi gynécologique ultérieur. Seulement le médecin n'est plus imposé, mais choisi. Le recours au MG n'est pas une évidence. Les patientes sont en faveur d'une information préalable sur la consultation de gynécologie, durant l'adolescence. Les interventions en milieu scolaire sont à améliorer. Conclusion : La communication médecin-patiente est primordiale. L'examen devrait être proposé. L'information aux adolescents s'inscrit dans une démarche de prévention. L'abord de la sexualité à l'adolescence reste complexe dans le cadre familial, médical ou scolaire. On attend du MG qu'il prenne un rôle de conseille.
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CONTEXTE : Le premier examen gynécologique est l’un des examens les plus délicats à réaliser en médecine. Touchant à l’intime, il véhicule nombre de représentations chez les jeunes femmes, dont elles gardent des souvenirs parfois négatifs. OBJECTIF : Notre travail veut mettre en évidence le vécu et enjeux de cette première consultation, et également observer de quelle manière ce que ressent la jeune fille a une incidence ou non sur son entrée dans la logique de prévention. METHODE : il s’agit d’une étude qualitative, basée sur l’analyse d’entretiens semi-directifs individuels réalisés auprès de 26 jeunes femmes de 18 à 30 ans de la région Nord-Pas-de-Calais. RESULTATS : On constate que pour les jeunes femmes, cette première consultation est source de tension. L’examen intervient pour la plupart dans une période de changement physique et émotionnel. Elles sont amenées à rencontrer des difficultés à appréhender les modifications de leur corps et sa sexualisation, ne leur permettant pas d’éloigner dans leur esprit toute connotation sexuelle. Le choix du médecin, notamment selon son sexe, permet de les rassurer quant au déroulement de l’examen. La mère, personne de confiance, joue un rôle essentiel avec les mises en gardes et recommandations qu’elle inculque à sa fille. Cela vient s’intégrer pour certaines à une ritualisation, par l’acquisition d’un nouveau statut de femme. Le respect de l’intimité et de la pudeur de la jeune femme par le médecin devient un point stratégique dans le vécu de l’examen, permettant de diminuer cet aspect de sexualisation tant redouté. L’information et les explications, par une dynamique d’échanges et de dialogue, accordent à la jeune femme une place active au sein de la consultation, en comprenant ce qui lui sera fait. La première consultation n’est pas le seul facteur conditionnant l’entrée dans la prévention. Elle est un processus complexe et n’est pas une évidence pour les médecins ou les patientes. L’important est de prendre en compte les tensions que cela peut entrainer chez la patiente, partagée entre l’envie de bien faire pour sa santé et celle de ne pas se soumettre à la contrainte de l’examen. CONCLUSION : La femme ne doit pas être perçue comme une cible de prévention dans une vision rationaliste. Elle a un vécu, des attentes propres et est capable d’entendre les enjeux de prévention afin de se l’approprier. Le médecin doit ainsi comprendre ces enjeux en accompagnant la patiente et intégrant le concept de transaction.
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Décrire puis analyser les attentes des adolescentes vis-à-vis de leur première consultation gynécologique de contraception. Etude épidémiologique observationnelle descriptive transversale mono-centrique réalisée entre le 30 Avril et le 12 Juin 2015 au sein du Lycée Général François Mauriac d’Andrézieux Bouthéon (Loire). Réalisée à l'aide de questionnaires anonymes auto administrés. Seules les adolescentes faisant partie des classes sélectionnées par tirage au sort et ayant remis leur formulaire de consentement parental et le questionnaire ont été inclues dans l'étude. Ce travail a inclus 85 adolescentes âgées de 15 à 21 ans. Les attentes vis-à-vis de cette première consultation sont nombreuses. Elles souhaitent une consultation garantissant confidentialité, écoute et disponibilité du praticien. La présence des parents n'est pas souhaitée de même que la pratique d'un examen gynécologique. Ces patientes recherchent des informations sur les infections sexuellement transmissibles, les effets secondaires et causes d'échec de la contraception. Elles souhaitent se voir prescrire la contraception d'urgence à l'avance. L'établissement d'un calendrier de suivi contraceptif et la distribution d'un support écrit synthétique en fin de consultation semblent nécessaires. L'expérience d'une première consultation modifie peu les attentes exprimées. Plus le niveau scolaire est faible, plus la demande d'informations augmente. Elle est aussi plus importante pour les élèves scientifiques par rapport aux littéraires. L'étude rappelle l'importance pour le praticien de santé de suivre les recommandations professionnelles mais surtout de contextualiser et personnaliser la prise en charge. En donnant la parole aux adolescentes, ce sont de nouvelles pistes d'amélioration des pratiques que l'on a vu émerger
Author: Charlotte Bilgorajski Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages :
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Contexte : L’utilisation optimale de la contraception représente un enjeu de santé publique, 200 000 interruptions volontaires de grossesse ayant lieu chaque année en France malgré une couverture contraceptive large. Cet enjeu est d’autant plus important lorsqu’il concerne les adolescentes, dont la consultation de première demande de contraception est primordiale et doit pour cela être empreinte d’écoute, de confidentialité, d’empathie, de rassurance. Objectif : Explorer le ressenti et les représentations des internes de médecine générale lors d’une consultation de première de demande de contraception d’une adolescente. Méthode : Enquête qualitative et analyse d’entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 11 internes de médecine générale et d’un focus group d’internes de médecine générale de la faculté de Saint-Etienne. Résultats : Les internes interrogés se sont inquiétés de l’implication des parents dans la démarche de l’adolescente tout en insistant sur la confidentialité essentielle. Ils s’intéressaient aux connaissances de la patiente en termes de contraception. L’interrogatoire et l’examen clinique, sans examen gynécologique systématique, étaient plutôt maîtrisés. La pilule œstroprogestative a été plébiscitée en première intention, sans forcément tenir compte du choix de l’adolescente. La contraception d’urgence n’était pas abordée systématiquement. Les internes insistaient sur l’intérêt de l’utilisation du préservatif en prévention des infections sexuellement transmissibles. Ils craignaient la survenue d’effets indésirables à type de thrombose en cas de tabagisme. La plupart pourraient envisager une consultation dédiée gratuite. Conclusion : Cette étude semble montrer que les internes de médecine générale trouveraient cette première consultation de demande de contraception difficile à mener, se plaindraient d’un manque de connaissances ayant pour conséquences une prise en charge parfois peu adaptée aux adolescentes, mais pouvant être améliorée par une formation pratique en lien avec les données actualisées de la science.
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Introduction : La première consultation gynécologique a généralement lieu à l'adolescence, lorsque le corps est en plein bouleversement. Il s'agit donc d'un moment important, qui doit être préparé pour réduire les angoisses et influencer positivement le futur suivi. Pourtant, un certain nombre de femmes ne consultent qu'en cas de problème et les jeunes sont parmi les moins suivies en gynécologie. Cette étude s'est donc intéressée aux connaissances des adolescentes sur la première consultation gynécologique et aux facteurs influençant ces connaissances. Population et méthode : Une étude transversale a été réalisée de début avril à début juin 2017 dans deux lycées publics du Puy-de-Dôme. Les lycéennes volontaires ont répondu à un auto-questionnaire anonyme. Un score de connaissances noté sur vingt-sept points a été établi. Résultats : Le taux de participation était de 82,5 %. L'étude a montré des disparités entre les lycéennes avec des scores qui s'échelonnaient de trois à vingt-six points. Dans l'ensemble, les modalités et le déroulement de la consultation et de l'examen gynécologique étaient des domaines peu maitrisés. Toutefois, la filière, la classe, les informations reçues par des professionnels ou par l'entourage et l'antécédent de consultation gynécologique semblaient influencer favorablement les connaissances. Conclusion : Les connaissances des adolescentes en matière de suivi gynécologique restent à améliorer. Cela doit passer par une information maitrisée à la fois par des professionnels, notamment lors des séances d'information et d'éducation à la vie affective et sexuelle, mais aussi par l'entourage.
Author: Simon Szreter Publisher: Cambridge University Press ISBN: 1139492896 Category : History Languages : en Pages :
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What did sex mean for ordinary people before the sexual revolution of the 1960s and 1970s, who were often pitied by later generations as repressed, unfulfilled and full of moral anxiety? This book provides the first rounded, first-hand account of sexuality in marriage in the early and mid-twentieth century. These award-winning authors look beyond conventions of silence among the respectable majority to challenge stereotypes of ignorance and inhibition. Based on vivid, compelling and frank testimonies from a socially and geographically diverse range of individuals, the book explores a spectrum of sexual experiences, from learning about sex and sexual practices in courtship, to attitudes to the body, marital ideals and birth control. It demonstrates that while the era's emphasis on silence and strict moral codes could for some be a source of inhibition and dissatisfaction, for many the culture of privacy and innocence was central to fulfilling and pleasurable intimate lives.
Author: Esther Labilloy-Lenoir
Author: Esther Labilloy-Lenoir
Author: Pauline Kristner
Author: Aurore Kielar
Author: Pauline Socchi
Author: Charlotte Bilgorajski
Author: Anaïs Massé
Author: MATHIAS.. KENGMEGNI
Author: Simon Szreter
Author: Nelly Oudshoorn
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