Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville PDF Download

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Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville

Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville PDF Author: Farid Bourahla
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 88

Book Description
L’explication apportée à l’engorgement du service des urgences est le mésusage fait par les patients. Le rapport de la DRESS de juillet 2018 montrent que la prise en charge de plus d’un quart des patients (28.4%) aurait pu être effectuée par un médecin généraliste le jour même où le lendemain et ne nécessitaient pas forcément d’examens complémentaires. L’objectif de ce travail est l‘étude de la population prise en charge dans la filière courte du service d’accueil du CHU de Montpellier, relevant de la médecine générale et l’analyse des motifs de consultation de ces patients pendant les heures ouvrables des cabinets de ville. Nous voulons tenter d'évaluer l'intérêt de créer un dispositif de médecine générale au sein des urgences afin de désengorger les consultations inappropriées. Matériel et méthodes : l’étude menée est descriptive, prospective et monocentrique sur une période de 4 semaines en filière courte du service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier dans l’Hérault. Nous avons inclus les patients sans examens complémentaires ou un avis spécialisé avec un retour au domicile. Un questionnaire a été remis aux patients afin d’identifier leurs motifs de consultations. Résultats : 202 patients ont été inclus sur 634 consultants au service d’accueil des urgences soit 31,7% de l’activité de la filière courte pendant les heures ouvrables des cabinets médicaux. Lors de leur passage aux urgences 89 patients ont répondu au questionnaire soit un taux de répondants de 44,1%. On retrouve une patientèle plutôt jeune avec une moyenne d’âge de 38 ans, une prédominance masculine sans antécédents ni traitements personnels. Les motifs d’ordre traumatologique, dermatologique et rhumatologique représentent 67 % des diagnostics de sortie des urgences. Pour 88%, ils ont un médecin traitant déclaré, n’ont pas contacté préalablement leur médecin traitant car pensent avoir besoins d’examens complémentaires à 44,6%. Conclusion : le nombre de patients consultant de manière inappropriée est à relativiser. Une filière « fast track » est une solution faisant cohabiter médecins généralistes et médecins urgentistes assurant la prise en charge des pathologies simples. Les médecins généralistes recrutés en filière courte devront avoir de bonne connaissance en traumatologie et recourir au plateau technique notamment à la radiographie standard pour les motifs de traumatismes non graves, la rhumatologie etc. Ce compromis permet de satisfaire le patient en le prenant en charge dans sa spécificité dans un délai amélioré et de reconnaître chaque professionnel dans ses compétences, de sorte que cette solution semble être celle à privilégier.

Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville

Analyse des patients relevant de la médecine générale aux urgences adultes de Lapeyronie aux heures ouvrables des cabinets de ville PDF Author: Farid Bourahla
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Languages : fr
Pages : 88

Book Description
L’explication apportée à l’engorgement du service des urgences est le mésusage fait par les patients. Le rapport de la DRESS de juillet 2018 montrent que la prise en charge de plus d’un quart des patients (28.4%) aurait pu être effectuée par un médecin généraliste le jour même où le lendemain et ne nécessitaient pas forcément d’examens complémentaires. L’objectif de ce travail est l‘étude de la population prise en charge dans la filière courte du service d’accueil du CHU de Montpellier, relevant de la médecine générale et l’analyse des motifs de consultation de ces patients pendant les heures ouvrables des cabinets de ville. Nous voulons tenter d'évaluer l'intérêt de créer un dispositif de médecine générale au sein des urgences afin de désengorger les consultations inappropriées. Matériel et méthodes : l’étude menée est descriptive, prospective et monocentrique sur une période de 4 semaines en filière courte du service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier dans l’Hérault. Nous avons inclus les patients sans examens complémentaires ou un avis spécialisé avec un retour au domicile. Un questionnaire a été remis aux patients afin d’identifier leurs motifs de consultations. Résultats : 202 patients ont été inclus sur 634 consultants au service d’accueil des urgences soit 31,7% de l’activité de la filière courte pendant les heures ouvrables des cabinets médicaux. Lors de leur passage aux urgences 89 patients ont répondu au questionnaire soit un taux de répondants de 44,1%. On retrouve une patientèle plutôt jeune avec une moyenne d’âge de 38 ans, une prédominance masculine sans antécédents ni traitements personnels. Les motifs d’ordre traumatologique, dermatologique et rhumatologique représentent 67 % des diagnostics de sortie des urgences. Pour 88%, ils ont un médecin traitant déclaré, n’ont pas contacté préalablement leur médecin traitant car pensent avoir besoins d’examens complémentaires à 44,6%. Conclusion : le nombre de patients consultant de manière inappropriée est à relativiser. Une filière « fast track » est une solution faisant cohabiter médecins généralistes et médecins urgentistes assurant la prise en charge des pathologies simples. Les médecins généralistes recrutés en filière courte devront avoir de bonne connaissance en traumatologie et recourir au plateau technique notamment à la radiographie standard pour les motifs de traumatismes non graves, la rhumatologie etc. Ce compromis permet de satisfaire le patient en le prenant en charge dans sa spécificité dans un délai amélioré et de reconnaître chaque professionnel dans ses compétences, de sorte que cette solution semble être celle à privilégier.

La réorientation des patients consultant aux urgences pour des motifs relevant de la médecine générale

La réorientation des patients consultant aux urgences pour des motifs relevant de la médecine générale PDF Author: Junie Caron Steunou
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Category :
Languages : fr
Pages : 136

Book Description
Les usagers des systèmes de santé ont parfois besoin de soins relevant de la médecine générale en dehors des jours et des heures d’ouverture des cabinets médicaux de ville. Le dispositif de la permanence des soins, défini depuis 2003 répond à ce genre de demandes. C’est ainsi qu’ont été créées les maisons médicales de garde. Celles-ci s’appellent SAMI (Service d’Aide Médicale Initial) dans la Val de Marne.De nombreux patients consultent cependant en dehors de ces structures, directement à l’accueil des services d’urgences. Une évaluation y est effectuée par une Infirmière d’accueil et d’Orientation (IAO), à l’issue de laquelle une réorientation vers le SAMI peut être proposée.Nous avons étudié pendant 15 dimanches et jours fériés les patients réorientés vers les SAMI de Champigny - Villiers depuis le service des urgences adultes de l’hôpital Saint – Camille de Bry sur Marne. Ce sont principalement des patients jeunes, ayant un médecin traitant, bénéficiant d’une couverture sociale. Ils consultent principalement pour des motifs infectieux et ostéo - articulaires. Ils reconnaissent leur motif de consultation comme relevant de la médecine générale, mais n’ont pas contacté la régulation médicale du Centre 15 et, ils ne connaissent pas l’existence du SAMI. 2/3 des patients acceptent la réorientation proposée, mais seulement 1 patient sur 2 se rend en fin de compte au SAMI.80% des patients qui ne souhaitent pas consulter au SAMI préfèrent attendre le lendemain de voir leur médecin traitant. Cela traduit d’une part la différence entre l’urgence ressentie et l’urgence réelle et, d’autre part le besoin de conseil médical. Une régulation par le Centre 15 aurait suffi pour ces patients.Les patients ne connaissent pas encore le parcours à suivre pour faire bon usage de la permanence des soins. Il est donc nécessaire de mettre en place une information des patients sur les dispositifs des SAMI et surtout de les éduquer à y recourir, au bon endroit et au bon moment.

Etude des patients dont la durée d'attente est supérieure à 3[trois]heures aux urgences pour une consultation concernant un motif relevant de la médecine générale ambulatoire

Etude des patients dont la durée d'attente est supérieure à 3[trois]heures aux urgences pour une consultation concernant un motif relevant de la médecine générale ambulatoire PDF Author: Chloé Hozé
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Languages : fr
Pages : 182

Book Description
Les problèmes d'accès aux soins et de démographie médicale sont des préoccupations actuelles. Des patients consultent dans des services d'urgences hospitalières en lieu et place de la médecine générale ambulatoire. Il n'est pas souhaitable que la médecine d'urgence se substitue à la permanence de soins de médecine générale ambulatoire.Nous avons choisi d'étudier les caractéristiques de ces patients et de mettre en évidence ce qui les a amenés à consulter aux urgences plutôt qu'en cabinet de médecine générale par une étude monocentrique menée sur l'hôpital de Marne-la-Vallée. 116 « questionnaires patients » ont été recueillis sur 3 semaines.Il ressort de cette étude que 59% des patients ont attendu plus de 3 heures, que 76% d'entre eux sont suivis par un médecin traitant et qu'ils ont une couverture sociale. Les deux principales raisons de consultation aux urgences sont l'urgence ressentie pour 40% et la difficulté à obtenir un rendez-vous rapidement en cabinet de médecine générale pour 38% des répondants. Les patients qui ont dû attendre plus de 3 heures pour voir un médecin sont davantage constitués de personnes issues de catégories socio-professionnelles moins favorisées et de bénéficiaires de la CMU et ce, avec une différence significative (p

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale

Les déterminants d'un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable chez des patients relevant de la médecine générale PDF Author: Mickael Joseph Soletchnik
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Category :
Languages : fr
Pages : 50

Book Description
Le nombre de consultation dans les services d'accueil des urgences (SAU) hospitaliers ne cessent d'augmenter. Cette augmentation concerne principalement les consultations sans hospitalisation, relevant de prime abord de la médecine générale. L'objectif de cette étude était de comprendre pourquoi les patients relevant d'une consultation de médecine générale venaient au SAU sans avoir pris un avis médical préalablement? Les patients se présentant à des horaires d'ouverture de médecine de ville et dont le motif de venue relevait de la médecine générale ont été interrogés. Le questionnaire portait sur des données socio-économiques, leur parcours de soin et leur motif de consultation, ainsi que leurs habitudes d'utilisation des services de soins primaires. Une seconde partie du questionnaire a été rempli a postériori après analyse du degré de la classification clinique des malades des urgences (CCMU). L'analyse a porté sur 87 questionnaires remplis et analysés au cours d'entretien individuel. Les motifs rapportés par les patients étaient en premier lieu une impression de gravité de leur pathologie (20%) et le fait de ne pas avoir un accès rapide auprès de leur médecin généraliste (20%). 14% déclaraient n'avoir aucun médecin généraliste et venir aux urgences pour tout problème médical. Ces résultats sont en accords avec le fait que 60% ne connaissent aucun organisme dispensant des soins d'urgences autre que les SAU. L'analyse des dossiers montre que 51% des patients ont été classés en degré 1 de la CCMU, donc relevant simplement d'une consultation généraliste sans examen complémentaire ; et 33% en degré 2 donc nécessitant des examens complémentaires pouvant être réalisés en ville. Cette étude a permis de montrer que la majorité des patients ayant un recours spontané aux urgences sans avis médical préalable consultait de manière inappropriée. Leur prise en charge aurait pu être réalisée en ambulatoire et ne nécessitait ni SAU ni hospitalisation. Pour répondre à la demande de désengorgement des SAU, de nombreuses alternatives ont été créées (SAMI, Maison médicale de garde, téléconsultation, maisons et centres de santé pluridisciplinaires, permanence des soins) qui doivent être encore développés à l'avenir et faire l'objet d'une information des patients. Cette évolution permettrait de limiter la crise dont souffre l'hôpital public et permettrait de rendre aux urgences hospitalières sa vocation première : prendre en charge les urgences vitales.

Pourquoi les patients relevant de la médecine générale consultent-t-ils aux urgences ?

Pourquoi les patients relevant de la médecine générale consultent-t-ils aux urgences ? PDF Author: Arnaud Richard
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Languages : fr
Pages : 63

Book Description
Introduction : les consultations « non urgentes » (CIMU 5) au sein des services d'accueil des urgences (SAU), pouvant relever de la médecine générale, varient de 5 à 90% dans les pays développés. Ces visites sont d’autant plus « inappropriées » qu’elles ont lieu en grande majorité aux heures d’ouverture des cabinets médicaux et à l’initiative du patient lui-même. Ce flux de patients contribue à alourdir le nombre de passages de plus en plus élevé au SAU et échappe à une prise en charge globale réalisée par une consultation de médecine générale. L’objectif de l’étude était de connaitre les motivations de ces patients. Patients et méthode : étude prospective par auto-questionnaire des patients triés CIMU 5, au SAU du CHU de Bichat pendant 5 semaines. Résultats : les patients ont consulté au SAU pour des motifs divers, avec majoritairement des pathologies ostéo articulaires (40%). Ils consultaient principalement aux heures d’ouvertures des cabinets médicaux. Un quart préférait se rendre au SAU pour y réaliser des examens complémentaires. Seulement 26,5% s’y étaient rendus car ils n’avaient pas eu accès à leur médecin traitant. Conclusion : cette étude nous a permis de montrer un changement de comportement des patients. Plutôt que de consulter leur médecin traitant pour des soins primaires, ils préfèrent le SAU en raison de bénéfices directs comme l’accès aux examens complémentaires. Il serait donc nécessaire de développer des unités attenantes aux SAU ou équiper les maisons de santé pluri-professionnelles d’un plateau technique. Une autre alternative serait de créer et d’équiper des structures « hybrides » entre un cabinet de médecine générale et un SAU.

Parcours de soins et déterminants du recours direct aux urgences de Pontarlier pour les patients relevant d'une prise en charge en médecine générale

Parcours de soins et déterminants du recours direct aux urgences de Pontarlier pour les patients relevant d'une prise en charge en médecine générale PDF Author: Pierre-Laurent Marmier
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction - Le nombre de passages évitables aux urgences est en constante hausse. Ils détériorent la qualité de prises en charge, ainsi que les conditions de travail des soignants. Le service des urgences de Pontarlier n'est pas épargné par ce constat, dans un territoire où la démographie médicale est en difficulté. Nous avons voulu identifier les caractéristiques, le parcours et les motivations de ces patients à consulter aux urgences, plutôt qu'en cabinet de ville. Matériel et Méthode - Étude prospective monocentrique durant quatre semaines basée sur un auto-questionnaire standardisé, adapté à !"horaire de consultation. distribué aux patients consultant sans avis médical préalable au service d'accueil des urgences de l'hôpital de Pontarlier. Chaque questionnaire est également composé d'un volet médical. Résultats - 232 patients ont répondu à l'enquête. Après exclusion des patients dont le recours aux urgences était justifié, 163 patients ont été considérés comme relevant d'une prise en charge ambulatoire par le médecin urgentiste, correspondant à 11,8% des admissions sur la période de l'étude. Ces patients sont plutôt des hommes jeunes, actifs et vivant à proximité de l'hôpital. Ils consultent majoritairement la journée, pendant les heures d'ouverture des cabinets de ville. Les causes principales du recours sont un besoin supposé d'examens complémentaires et une prise en charge rapide, notamment de la douleur. Sur les horaires de garde, 85% de nos patients n'ont pas été régulés par la permanence des soins ambulatoires, la moitié ne connaissaient même pas son existence. Pourtant, 70% auraient accepté une consultation auprès d'un médecin généraliste. Conclusion - Les résultats de notre étude incitent à entreprendre des actions de communication et d'éducation de la population. Il serait également nécessaire de faciliter la prise de rendez-vous en cabinet de ville pour les soins non programmés. La création d'une maison médicale de garde à proximité du service pourrait être très pertinente et bien acceptée par les patients qui seraient susceptibles d'y consulter ou d'y être réorientés.

Quels sont les déterminants de consultations spontanées au service des urgences des patients adultes ayant dejà consulté un médecin généraliste pour le même motif ?

Quels sont les déterminants de consultations spontanées au service des urgences des patients adultes ayant dejà consulté un médecin généraliste pour le même motif ? PDF Author: Nathalie Beauné
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 214

Book Description
On constate une augmentation du nombre de passages dans les services d'urgence français, qui pour la plupart relèvent de la médecine générale. Certains patients ont toutefois déjà consulté un médecin généraliste auparavant. Quels sont les facteurs qui les incitent alors à venir consulter aux urgences ? S'agit-il d'un manque de confiance envers le médecin généraliste consulté ou d'une surestimation de la gravité dans ce contexte de pathologie bénigne ? Etude prospective dans le service des urgences du Centre Hospitalier Alpes Léman durant 4 mois à l'aide d'un questionnaire rempli par les patients. La population cible était des adultes venant de leur domicile, ayant déjà consulté un médecin généraliste pour le même motif et n'ayant pas été adressés par celui-ci. Sur les 202 patients inclus, 75 % consultaient pour un syndrome douloureux évoluant depuis une dizaine de jours en moyenne. Le profil-type de notre population était un patient d'âge intermédiaire (46 ans), vivant accompagné, actif, sans problème financier déclaré. Leur passage aux urgences était motivé, pour 62 % des cas par une aggravation des symptômes, pour 58 % par une inefficacité du traitement mis en place par le médecin traitant, pour 43 % par une demande d'examens complémentaires et pour 39 % par le besoin d'un nouvel avis médical. La gravité évaluée (CCMU) était inférieure ou égale à 2 dans 91 % des cas et la gravité ressentie par le patient à 5,5/10. L'impossibilité de reconsulter le médecin traitant n'intervenait que pour 27 % à cause de symptômes survenant en dehors des heures ouvrables et pour 24 % par l'indisponibilité du médecin traitant. La moyenne de confiance envers ce dernier était de 6,9/10 et n'intervenait pas dans le choix de consulter aux urgences. Conclusion : Les patients de l'étude consultent essentiellement pour un syndrome douloureux insuffisamment calmé ou s'aggravant. La gravité réelle, le manque de confiance ou l'indisponibilité du médecin n'interviennent pas dans leur choix contrairement à la gravité ressentie. Deux objectifs pour les médecins généralistes peuvent en découler : mieux prendre en charge les symptômes douloureux et s'astreindre à rassurer plus efficacement ces patients.

Le mécontentement aux urgences

Le mécontentement aux urgences PDF Author: Laurianne Gillet
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 176

Book Description
Cette étude est une étude descriptive sur le ressenti des patients, des généralistes de ville (Rouen), des généralistes de campagne (maison médicale de Tôtes et de Neufchâtel) et des praticiens hospitaliers non urgentistes, vis-à-vis des urgences du C.H.U. de Rouen. Cela permettra de cerner grossièrement les dysfonctionnements des urgences et d'aborder des solutions possibles. 91 % des patients interrogés considèrent être venus aux urgences pour une urgence. Les 3 patients ayant répondu non à la question sont venus pour un oedème de Quincke, une hématémèse et une dyspnée. Une douleur thoracique est une urgence pour la grande majorité des patients, alors qu'un lumbago ou un traumatisme de cheville n'en est pas une. Certains symptômes sont difficilement classés par les patients, tels une dyspnée ou une plaie. La notion d'urgence médicale est donc floue pour les patients. Les généralistes de campagne envoient plus fréquemment leurs patients aux urgences que les généralistes de ville (différence significative). Mais ils répondent aussi plus fréquemment à l'urgence en dehors des heures d'ouverture de leur cabinet (différence significative). Les généralistes de ville délèguent aux urgences les sutures simples pour 65% d'entre eux, contrairement aux généralistes de campagne qui font eux même les actes de petite chirurgie (0%) (différence significative). Seuls 19% des généralistes estiment être souvent informés par les urgences des soins prodigués à leur patients. De même, seuls 14% des généralistes font facilement des entrées directes au C.H.U. de Rouen : ce qui explique que le principal motif d'envoi de patients aux urgences pour 50% d'entre eux soit une demande d'hospitalisation. Une grande majorité des praticiens hospitaliers considèrent avoir de bons rapports avec les urgences (72%). 70% d'entre eux font des entrées directes plus d'une fois par semaine, et 67% les font avec n'importe quel généraliste à condition d'avoir des lits. Sur les avantages et les inconvénients des urgences les médecins (généralistes et praticiens hospitaliers) sont plus sévères que les patients. Le temps d'attente est l'inconvénient principal le plus fréquent et l'ouverture 24h/24, 7j/7 la qualité la plus fréquente pour les 3 populations étudiées. Certains points sont frappants : 76% des hospitaliers estiment qu'il existe une mauvaise qualité de soin aux urgences ! De même, la qualité principale des urgences est la facilité d'accès aux examens complémentaires pour 33% des généralistes et 46% des généralistes de campagne. Cette étude souligne la grande diversité du sentiment de mécontentement des urgences. La définition d'urgence n'est pas la même pour les patients et les médecins. Le rôle des urgences a été dénaturé : consultations sans contraintes, lieu pour obtenir rapidement des examens complémentaires, porte d'entrée de l'hôpital, « tampon » entre le flux des patients devant être hospitalisés et les places réelles d'hospitalisation, accès aux soins pour les populations précaires... Il faut redéfinir le rôle des urgences ; et pour cela travailler non seulement sur le fonctionnement des urgences, mais aussi en amont et en aval. L'éducation des patients, les maisons médicales et pluridisciplinaires, la permanence de soins, le tri téléphonique par le S.A.M.U., le tri médical aux urgences avec possibilité de transfert vers la médecine générale par le biais notamment de centres universitaires de formation à la consultation, les U.H.T.C.D, les unités de médecines générales, l'ouverture de lits temporaires sont autant de solutions possibles à évaluer.

Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville

Facteurs de consultation aux urgences du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez de patients relevant de la médecine générale de ville PDF Author: Maud Badin
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 72

Book Description
Introduction : La fréquentation des urgences hospitalières s’est accrue de 30% entre 2001 et 2012. Ces services participent à la prise en charge de soins non programmés que la médecine générale de ville devrait absorber. L’objectif principal de cette étude était de décrire la fréquence et les motifs de consultation aux urgences hospitalières des patients relevant de la médecine générale. Méthode : Il s’agit d’une enquête transversale réalisée sur dix jours entre mai et juin 2014 incluant tous les patients consécutifs de plus de 18 ans qui se présentaient spontanément aux urgences générales hospitalières du CHU de Saint-Etienne et du CH du Forez. Trois questionnaires appariés sur le même numéro d’anonymat étaient remis successivement au patient, à l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) et à l’urgentiste. Le critère de jugement principal était la prévalence des patients identifiés par l’urgentiste et l’IAO comme relevant de la médecine générale. Résultats : Cinquante-deux pour cent des 200 patients analysés relevaient de la médecine générale sans différence significative selon les sites d’accueil. Ces patients étaient plus jeunes (34 ans versus 40.5 ans, p = 0.014) et jugés moins graves que les patients ne relevant pas de la médecine générale. Ils venaient plus souvent pour une douleur selon l’IAO (34% versus 22%, p = 0.46) et un motif rhumatologique (23% versus 7%, p = 0.006). Ils considéraient plus fréquemment que les délais de rendez-vous en médecine générale étaient trop longs (32% versus 19%, p = 0.03) mais moins souvent que leur médecin ne pourrait pas résoudre le problème (20% versus 40%, p = 0.004). Conclusion : Le recours inadapté aux urgences est multifactoriel et implique d’améliorer l’accès au soin en médecine générale mais également d’éduquer les patients à la gestion de leur douleur et de valoriser l’offre de soin proposée en médecine de ville.

Connaissances des critères d'urgence par les patients en cabinet de médecine générale

Connaissances des critères d'urgence par les patients en cabinet de médecine générale PDF Author: Johan Taisne
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : actuellement, de nombreuses prises en charges de patients ne sont pas optimales avec un mésusage des services de santé. Ainsi, les services d'urgences voient leur nombre de passage augmenter progressivement, même si une réorientation vers la médecine de ville pourrait être possible pour certains patients. D'un autre côté certains patients consultent en médecine générale pour des motifs urgents voire vitaux. Il serait donc intéressant d'étudier les connaissances des patients aux critères d'urgence dans un but d'éducation de la population afin d'améliorer leur prise en charge. Objectif : évaluer la proportion de connaissances exactes des critères d'urgence à partir de vignettes de situations cliniques types et analyser l'éventuelle variation de cette proportion selon les critères démographiques des patients. Méthode : étude quantitative descriptive multicentrique réalisée dans le département de l'Aveyron. Des questionnaires de situations cliniques ont été remplis par les patients en salle d'attente de cabinets de médecine générale puis analysés. Résultats : 936 questionnaires ont été inclus. Le taux de participation est de 45 %. Les résultats obtenus tendent à nous montrer que pour des pathologies graves et urgentes, les patients semblent connaitre les conduites à tenir ; il en va de même pour les pathologies non graves. En revanche les conduites à tenir dans les cas urgents mais non graves sont moins bien connues. En sous-groupe, les patients ruraux, les hommes et les patients de moins de 50 ans semblent méconnaître les conduites à tenir. Discussion : une éducation de la population aux critères d'urgence paraît essentielle et demeure une étape clé dans l'optimisation du parcours de soins mais également du système de soins actuel.