Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses PDF Download

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Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses

Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses PDF Author: Diane Chevalier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 166

Book Description
L'obésité est un problème majeur mondial de santé publique. En France, la prévalence de l'obésité (Indice de Masse Corporelle>30kg/m2) est de 12,4%. Ses complications respiratoires sont la dyspnée d'effort, l'asthme, le syndrome d'obésité-hypoventilation (SOH) et le syndrome d'apnée du sommeil (SAS). L'insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique (IRAH) de l'obèse est un motif fréquent d'hospitalisation. Les objectifs étaient d'évaluer l'efficacité de la prise en charge par VNI des patients obèses hospitalisés pour IRAH, la comparer aux rares données de la littérature et de comparer l'efficacité de la VNI en fonction de l'importance de l'obésité des patients en individualisant deux sous-groupes en fonction de la médiane de leurs indices de masse corporelle. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective chez les patients hospitalisés à l'Unité de Soins Intensifs Respiratoires (USIR) pour IRAH, définie par les critères suivants : pH ≤7,35 et PaC02 ≥ 6kPa (45mmHg), présentant une obésité (index de masse corporelle (IMC) ≥ 30kg/m2) à l'entrée et pris en charge par ventilation non invasive. Résultats : L'effectif total des patients hospitalisés à l'USIR entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2006, était de 1843. Parmi les 398 patients obèses dénombrés, 227 patients obèses ont présenté une IRAH . Nous avons exclu les patients trachéotomisés ventilés au long cours, transférés de réanimation médicale après la prise en charge aigue de l'IRAH et les patients déjà inclus entre 2000 et 2006.Au total, 145 patients ont été inclus, âgés en moyenne de 68,1 ± 12,1 ans avec un IMC de 41,3 ± 9,8. La médiane de leur IMC était de 39,4. Nous avons individualisé 2 sous-groupes : le groupe 1 présentant un IMC39,4 (72 patients) et le groupe 2 présentant un IMC≥39,4 (73 patients). Les facteurs déclenchants retrouvés étaient les suivants : SOH+/-SAS (37%), cedéme aigu pulmonaire (34%), pneumopathie (10%), exacerbations de BPCO (8%), prise de morphine ou de sédatifs (6%) et aucune étiologie retrouvée (5%). Les patients présentaient d'importantes comorbidités (score de Charlson à 5,1±2,3) en particulier cardiovasculaires, une fréquence élevée de BPCO (40,7%), un traitement préalable par oxygénothérapie nasale et/ou VNI (50,3%) en particulier dans le groupe 1. A l'admission, le pH en ventilation spontanée était de 7,31 ± 0,18 et la PaC02 de 9,3 ± 1,9 et l'IGSII était de 24,9 ± 9,4 avec une sévérité clinique et gazométrique plus élevée dans le groupe 1. A l'admission, 88% des patients ont été traités par VNI selon un mode barométrique et 12 % en mode volumétrique. 4 patients ont été intubés secondairement (2,76%). 77 enregistrements nocturnes ont été réalisés au cours de l'hospitalisation et ont retrouvé 33,3% de SAS+SOH, 17,9% de SAS+SOH+BPCO, 13,0% de SAS, 8,9% de SAS+BPCO, 6,5% SOH purs et 4,1% de SOH+BPCO. Le taux de patients présentant l'association SAS+SOH était plus élevé dans le groupe 2(33% contre 8% dans le groupe 1(p = 0,0002). La mortalité intra-hospitalière était de 7/145 (4,8%) et la durée de séjour en USIR était de 12 ± 9,3 jours, sans différence entre les 2 groupes. A la sortie, 76,8% des patients ont été appareillés par VNI (dont 83% en mode barométrique). A 1 an, 37/138 (26,8%) patients ont eu une récidive d'IRAH et 20/138 patients (14,5%) patients sont décédés sans différence entre les 2 groupes. Conclusion : La VNI est efficace dans la prise en charge de l'IRAH des sujets obèses. Nous n'avons pas observé de différence d'efficacité de la "vîvI en fonction du degré d'obésité. Les patients présentant un IMC39,4 ont plus de pathologies respiratoires au cours du sommeil.

Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses

Ventilation non invasive pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë des patients obèses PDF Author: Diane Chevalier
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Languages : fr
Pages : 166

Book Description
L'obésité est un problème majeur mondial de santé publique. En France, la prévalence de l'obésité (Indice de Masse Corporelle>30kg/m2) est de 12,4%. Ses complications respiratoires sont la dyspnée d'effort, l'asthme, le syndrome d'obésité-hypoventilation (SOH) et le syndrome d'apnée du sommeil (SAS). L'insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique (IRAH) de l'obèse est un motif fréquent d'hospitalisation. Les objectifs étaient d'évaluer l'efficacité de la prise en charge par VNI des patients obèses hospitalisés pour IRAH, la comparer aux rares données de la littérature et de comparer l'efficacité de la VNI en fonction de l'importance de l'obésité des patients en individualisant deux sous-groupes en fonction de la médiane de leurs indices de masse corporelle. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective chez les patients hospitalisés à l'Unité de Soins Intensifs Respiratoires (USIR) pour IRAH, définie par les critères suivants : pH ≤7,35 et PaC02 ≥ 6kPa (45mmHg), présentant une obésité (index de masse corporelle (IMC) ≥ 30kg/m2) à l'entrée et pris en charge par ventilation non invasive. Résultats : L'effectif total des patients hospitalisés à l'USIR entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2006, était de 1843. Parmi les 398 patients obèses dénombrés, 227 patients obèses ont présenté une IRAH . Nous avons exclu les patients trachéotomisés ventilés au long cours, transférés de réanimation médicale après la prise en charge aigue de l'IRAH et les patients déjà inclus entre 2000 et 2006.Au total, 145 patients ont été inclus, âgés en moyenne de 68,1 ± 12,1 ans avec un IMC de 41,3 ± 9,8. La médiane de leur IMC était de 39,4. Nous avons individualisé 2 sous-groupes : le groupe 1 présentant un IMC39,4 (72 patients) et le groupe 2 présentant un IMC≥39,4 (73 patients). Les facteurs déclenchants retrouvés étaient les suivants : SOH+/-SAS (37%), cedéme aigu pulmonaire (34%), pneumopathie (10%), exacerbations de BPCO (8%), prise de morphine ou de sédatifs (6%) et aucune étiologie retrouvée (5%). Les patients présentaient d'importantes comorbidités (score de Charlson à 5,1±2,3) en particulier cardiovasculaires, une fréquence élevée de BPCO (40,7%), un traitement préalable par oxygénothérapie nasale et/ou VNI (50,3%) en particulier dans le groupe 1. A l'admission, le pH en ventilation spontanée était de 7,31 ± 0,18 et la PaC02 de 9,3 ± 1,9 et l'IGSII était de 24,9 ± 9,4 avec une sévérité clinique et gazométrique plus élevée dans le groupe 1. A l'admission, 88% des patients ont été traités par VNI selon un mode barométrique et 12 % en mode volumétrique. 4 patients ont été intubés secondairement (2,76%). 77 enregistrements nocturnes ont été réalisés au cours de l'hospitalisation et ont retrouvé 33,3% de SAS+SOH, 17,9% de SAS+SOH+BPCO, 13,0% de SAS, 8,9% de SAS+BPCO, 6,5% SOH purs et 4,1% de SOH+BPCO. Le taux de patients présentant l'association SAS+SOH était plus élevé dans le groupe 2(33% contre 8% dans le groupe 1(p = 0,0002). La mortalité intra-hospitalière était de 7/145 (4,8%) et la durée de séjour en USIR était de 12 ± 9,3 jours, sans différence entre les 2 groupes. A la sortie, 76,8% des patients ont été appareillés par VNI (dont 83% en mode barométrique). A 1 an, 37/138 (26,8%) patients ont eu une récidive d'IRAH et 20/138 patients (14,5%) patients sont décédés sans différence entre les 2 groupes. Conclusion : La VNI est efficace dans la prise en charge de l'IRAH des sujets obèses. Nous n'avons pas observé de différence d'efficacité de la "vîvI en fonction du degré d'obésité. Les patients présentant un IMC39,4 ont plus de pathologies respiratoires au cours du sommeil.

Prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë chez l'obèse

Prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë chez l'obèse PDF Author: Eric Lopinot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 214

Book Description
L'obésité a des effets délétères sur la fonction respiratoire et peut conduire au syndrome Obésité hypoventilation. La ventilation non invasive (VNI) peut être utilisée dans la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë. Ce travail étudie rétrospectivement l'influence de la prise en charge de la dysfonction respiratoire en réanimation d'une population de 12 patients obèses (IMC > 30) nécessitant une assistance ventilatoire. L'âge moyen est de 56,6 +/-6 ans, l'IMC à 46,8 +/-11kg/m2, le pH à 7,31 +/-0,06, la PCO2 à 64,08 +/-13,5mmHg. Quatre de ces patients doivent être intubés dans les premières heures de traitement. Tous bénéficient d'un VNI d'une durée moyenne de 12 +/-5,3 jours. A la sortie, la PCO2 moyenne est de 44,68 +/-6,8mmHg. L'utilisation d'une ventilation non invasive initiale ou de relais permet une cure rapide et un apprentissage de la ventilation à domicile autorisant une sortie hospitalière rapide.

Prise en charge du patient en insuffisance respiratoire aiguë

Prise en charge du patient en insuffisance respiratoire aiguë PDF Author: P. Beuret
Publisher: Arnette - John Libbey Eurotext
ISBN: 2718413476
Category : Medical
Languages : fr
Pages : 188

Book Description
L’insuffisance respiratoire aiguë est une situation clinique à laquelle nombre de praticiens sont et seront quotidiennement confrontés, le médecin urgentiste comme l’interne de garde en médecine, le réanimateur ou l’anesthésiste. C’est un syndrome qui peut compliquer des situations cliniques très diverses. Elle peut survenir en l’absence de pathologie respiratoire sous-jacente ou compliquer l’évolution d’une insuffisance respiratoire chronique. Seules les plus fréquentes d’entre elles seront abordées dans cet ouvrage. Prendre en charge un patient en insuffisance respiratoire aiguë implique d’abord de reconnaître cette situation clinique et d’en évaluer la gravité, ensuite d’instituer la prise en charge ventilatoire adaptée et, enfin, d’en identifier la cause pour la traiter dans la mesure du possible. Toutefois, une prise en charge curative et intensive peut être jugée déraisonnable dans certaines situations et l’objectif est alors le confort du patient et le soulagement de sa détresse respiratoire. C’est aussi le cas pour les patients en fin de vie, chez lesquels les symptômes d’insuffisance respiratoire aiguë sont fréquents.

Étude de la ventilation non invasive chez les patients âgés de plus de 75 ans admis pour dyspnée ou détresse respiratoire aiguë au service d'accueil des urgences du CHU de Caen

Étude de la ventilation non invasive chez les patients âgés de plus de 75 ans admis pour dyspnée ou détresse respiratoire aiguë au service d'accueil des urgences du CHU de Caen PDF Author: Charlotte Saint
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 50

Book Description
Introduction : la ventilation non invasive (VNI) est fréquemment utilisée pour la prise en charge de l'insuffisance respiratoire aiguë, notamment chez la personne âgée. Son utilisation est peu décrite dans les services d'accueil des urgences (SAU). Matériels et méthodes : nous avons réalisé une étude descriptive au SAU du CHU de Caen durant une période de 16 semaines. Les patients inclus étaient les patients âgés de plus de 75 ans admis au SAU pour une dyspnée ou une détresse respiratoire aiguë, à l'exclusion des patients qui n'ont pas été hospitalisés à la suite des urgences. Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière à 15 jours. Le critère secondaire était la survenue d'une ré-aggravation en cours d'hospitalisation. Résultats : 117 patients ont été inclus dont 31 dans le groupe « avec » VNI. Les caractéristiques générales dans les 2 groupes étaient différentes concernant les critères de gravité cliniques à l'arrivée (polypnée, pH, présence de signes de lutte), les caractères gériatriques et comorbidités sont par ailleurs comparables. La mortalité était de 35,5 % vs 12,7% des patients « avec » VNI et « sans » VNI respectivement. La différence est significative dans les 2 groupes HR 3,21 [1,39-7,40], p = 0,006. L'analyse révélait la présence de signes de lutte comme facteur prédictif de mortalité intra-hospitalière [HR 4,52 [1,58- 12,92], p = 0,005]. Les résultats sur le critère secondaire montrent notamment une ré-aggravation en cours d'hospitalisation chez 45% des patients « avec » VNI vs 23% « sans » VNI. La différence est significative (p = 0,009). Les analyses multivariées mettent en évidence que la survenue d'une ré-aggravation est importante chez les patients qui ont déjà été hospitalisés une fois dans l'année [OR 9,23 [2,69-30,26], p

Ventilation non invasive (VNI) à domicile dans l'insuffisance respiratoire chronique hypercapnique

Ventilation non invasive (VNI) à domicile dans l'insuffisance respiratoire chronique hypercapnique PDF Author: Marie Jouvenot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : Le syndrome d'obésité hypoventilation (SOH) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) au stade d'insuffisance respiratoire chronique (IRC) hypercapnique sont actuellement les principales indications de ventilation à domicile. L'indication de la VNI reste néanmoins débattue dans la BPCO. Par ailleurs dans les données récentes de la littérature, le monitoring des données ventilatoires, notamment le nombre de cycles ventilatoires déclenchés par le patient, semblent être des marqueurs d'efficacité et de tolérance de la ventilation. Objectifs : Evaluer le bénéfice de la VNI au long cours dans la BPCO et le SOH, et secondairement l'impact du pourcentage de cycles déclenchés sur ce bénéfice. Méthodes : Cette étude a été réalisée à partir des données issues de la cohorte VNI des Pays de la Loire. Seuls les patients dont le diagnostic de l'IRC est une BPCO ou un SOH, confirmé par une fonction respiratoire, et dont des données ventilatoires étaient disponibles ont été inclus. Résultats : Trente quatre patients ayant une BPCO et 58 patients ayant un SOH ont été inclus, majoritairement obèses et mauvais dormeurs (74%). Sous VNI, les paramètres cliniques (qualité de vie, sommeil et somnolence diurne) et gazométriques s'amélioraient significativement. L'efficacité de la VNI était similaire entre la BPCO et le SOH, en dehors d'une amélioration plus importante de la capnie dans le SOH. Les patients déclenchant moins de 50% des cycles respiratoires avaient tendance à améliorer davantage leur hématose que les patients déclenchant une majorité des cycles, sans significativité en analyse multivariée. Conclusion : Cette étude confirme l'efficacité clinique et gazométrique de la VNI dans l'IRC hypercapnique sur BPCO ou SOH, avec une efficacité quasiment similaire entre ces deux étiologies. Les BPCO obèses semblent être plus ventilés et probablement meilleurs répondeurs à la VNI. Le nombre de cycles déclenchés par le patient n'apparaît pas comme un facteur indépendant d'efficacité de la ventilation.

Ventilation non invasive dans l'insuffisance respiratoire aiguë hypoxemique

Ventilation non invasive dans l'insuffisance respiratoire aiguë hypoxemique PDF Author: Elsa Cayrol
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 148

Book Description
Introduction : La place de la ventilation non invasive (VNI) dans l'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) hypoxémique est remise en question. En effet, dans une étude randomisée multicentrique récente réalisée chez des patients en IRA hypoxémique (Pa02/Fi02

LA VENTILATION NON INVASIVE DANS L'INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE PAR OEDEME AIGU PULMONAIRE CARDIOGENIQUE

LA VENTILATION NON INVASIVE DANS L'INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE PAR OEDEME AIGU PULMONAIRE CARDIOGENIQUE PDF Author: Pierre Perrault
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

Book Description


Effets cliniques, biologiques et aspects techniques de la ventilation non invasive

Effets cliniques, biologiques et aspects techniques de la ventilation non invasive PDF Author: Jean-Christian Borel
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : en
Pages : 0

Book Description
L'hypoventilation alvéolaire chronique est considérée comme un marqueur d'évolution péjorative de différentes pathologies respiratoires. Cependant, son rôle physiopathologique dans différentes dysfonctions systémiques n'a pas été étudié de manière convaincante. Cette thèse avait pour but d'investiguer les conséquences de l'hypoventilation alvéolaire modérée au cours de l'insuffisance respiratoire chronique restrictive et les effets de son traitement par ventilation non-invasive. Nous avons montré que des patients affectés d'un syndrome obésité-hypoventilation (SOH) avaient une fonction endothéliale plus sévèrement altérée et une inflammation systémique plus importante que les patients obèses simples. La PaCO2 était corrélée à la dysfonction endothéliale (Borel et coll, manuscrit en préparation). Nous avons observé que la proportion d'hypoventilation en sommeil paradoxal, chez les sujets SOH, était associée à une réponse ventilatoire au CO2 abaissée et une somnolence diurne excessive. Pour la première fois, nous avons constaté que la ventilation non invasive nocturne améliorait la vigilance diurne objective (Chouri-Pontarollo et coll, Chest 2007). Nous menons actuellement la première étude randomisée du traitement des patients porteurs d'un SOH par VNI versus observation pendant un mois. L'analyse intermédiaire montrait qu'un mois de VNI nocturne chez les patients SOH améliorait la PaCO2 diurne, la capacité pulmonaire totale, la structure du sommeil, cependant aucun paramètre cardiovasculaire et métabolique n'était modifié.Chez des patients insuffisants respiratoires chroniques pariéto-restrictifs, la VNI utilisée au cours d'un exercice aigu, augmentait la ventilation et améliorait la tolérance à l'effort (Borel et coll, Resp Med 2008). Chez ces mêmes patients, un réentrainement à l'effort sous VNI n'apportait pas de bénéfices additionnels par rapport à un réentrainement en ventilation spontanée sauf chez les patients les plus sévères. Ces derniers, amélioraient leur périmètre de marche et leur qualité de vie. Leur fatigue en particulier était améliorée s'ils s'étaient réentraînés sous VNI (Borel et coll, Am Journal of physical med and rehab, 2008, soumis). Enfin, nous avons analysé l'impact des fuites intentionnelles des masques de VNI sur la performance des appareils de VNI bi-pressionnels. L'augmentation des fuites intentionnelles diminuait les capacités des appareils à atteindre et maintenir la pression de consigne. Ceci pouvait conduire à une diminution du volume délivré au patient, en particulier pour des fuites intentionnelles supérieures à 40 L.min-1 à 14 cm H2O de pression (Borel et al, Chest, sous presse). Conclusion : L'hypoventilation alvéolaire chronique peut-être considéré comme un déterminant physiopathologique de la dysfonction endothéliale, de l'inflammation, de la somnolence, et de l'intolérance à l'effort. La VNI, utilisée au cours des efforts, permet d'améliorer les capacités d'exercice et la qualité de vie des patients insuffisants respiratoires restrictifs les plus sévères. Malgré les limites technologiques des appareils de VNI bi-pressionnels utilisés actuellement, la VNI corrige l'hypoventilation alvéolaire des patients SOH, cependant les effets sur l'inflammation, la dysfonction endothéliale restent incertains à cours et long terme chez ces sujets obèses.

Évaluation de la ventilation non invasive à domicile chez le sujet âgé

Évaluation de la ventilation non invasive à domicile chez le sujet âgé PDF Author: Adrien Tissot
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 104

Book Description
La population âgée dans les pays développés est en augmentation constante depuis plusieurs décennies et est marquée par une prévalence importante de l'insuffisance respiratoire chronique. La ventilation non invasive au long cours est un traitement efficace de l'IRC au stade d'hypoventilation alvéolaire mais nécessite une bonne coopération du sujet pouvant faire défaut chez les patients âgés. A partir des données d'une étude de cohorte multicentrique nous avons analysé la tolérance de la VNI chez les patients de 75 ans et plus. Cinquante quatre patients étaient âgés de 75 ans et plus à l'inclusion. L'étiologie majoritaire de l'IRC sur l'ensemble de la cohorte et parmi les patients les plus âgés est le syndrome obésité/hypoventilation alvéolaire. Sur l'ensemble de la cohorte le taux de désappareillage est faible et l'observance est satisfaisante. L'analyse comparative montre que l'observance et la qualité de vie chez les patients âgés ne diffère pas du reste de la cohorte. En revanche, il existe un risque plus important de désappareillage chez les patients âgés de 80 ans et plus. Une altération sévère des fonctions cognitives à l'initiation de la VNI semble être un facteur péjoratif pour l'observance et la tolérance au long cours. En revanche le statut de vie en couple n'a pas d'influence dans cette population. Finalement la VNI semble avoir un effet bénéfique à deux ans de suivi sur les fonctions cognitives des patients de plus de 75 ans.

Prise en charge non pharmacologique de l'insuffisance respiratoire chronique obstructive grave

Prise en charge non pharmacologique de l'insuffisance respiratoire chronique obstructive grave PDF Author: Antoine Cuvelier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 428

Book Description
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui conduit à l'insuffisance respiratoire chronique est la 5ème cause de décès en Europe. Dans cette thèse, nous avons étudié : 1) la régulation du gène d'une métalloprotéinase (MMP-12) impliquée dans la physiopathologie de la BPCO ; 2) la mise au point d'un dosage ELISA de l'inter-alpha trypsine inhibiteur ; 3) la répartition des allèles de l'alpha-1 antitrypsine chez des patients atteints de bronchectasies ; 4) l'impact d'une valve économiseuse sur les paramètres objectifs de la qualité du sommeil ; 5) l'efficacité d'un système de remplissage au domicile de cylindres d'oxygène gazeux ; 6) les bénéfices de la ventilation non invasive (VNI) sur la survie au long cours ; 7) les indications d'une VNI à domicile au décours immédiat d'une insuffisance respiratoire aiguë ; 8) les avantages/limites de la capnographie transcutanée lors des réglages de la VNI ; 9) l'efficacité d'un masque à espace mort élévé pour la VNI chez les patients BPCO.