Troubles de la sexualité féminine en médecine générale PDF Download

Author: Alice Bénichou
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Languages : fr
Pages : 270

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Introduction La littérature met en évidence une prévalence importante des troubles de la sexualité féminine en population générale. Leur prise en charge fait partie des missions du médecin. Méthode Nous avons mené une étude descriptive quantitative transversale, par questionnaire écrit, laissé à disposition des patientes dans des cabinets de médecine générale de la Haute-Vienne. Notre objectif était d'identifier la place que les femmes de 18 ans et plus voudraient attribuer à leur médecin généraliste dans le repérage des troubles de la sexualité féminine. Résultats Sur les 487 réponses, 87% avaient au moins un trouble de la sexualité, avec un retentissement négatif pour 63% d'entre elles. Près d'un tiers des femmes n'étaient pas épanouies sexuellement et trouvait que leur partenaire ne se préoccupait pas assez de leur plaisir. 39% voudraient pouvoir parler de leurs troubles de la sexualité à leur médecin généraliste, mais seul 12% l'avaient fait. Celui-ci arrivait en troisième position, après le partenaire et le gynécologue. Les facteurs facilitateurs pour aborder le problème étaient le sexe féminin du médecin, une bonne capacité d'écoute, les consultations de plus de 15 minutes et le fait que la patiente consulte seule. Discussion Plus d'un tiers des femmes souhaitent que le médecin généraliste ait un rôle dans le repérage des troubles de la sexualité féminine, et près de la moitié lors de l'entrée dans la sexualité et la péri-ménopause. Celui-ci doit se montrer ouvert, rappeler la confidentialité de chaque consultation et a un rôle à jouer dans l'éducation sexuelle, centrée sur le plaisir.

Author: Bénédicte Wissemberg
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Languages : fr
Pages : 532

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Des études quantitatives internationales rapportent que près de 40% des femmes présentent des dysfonctions sexuelles, au premier rang desquelles le manque de désir. Dans une conjoncture favorable aux recherches relatives aux difficultés sexuelles, les chercheurs ont élaboré une nouvelle classification des " dysfonctions sexuelles féminines " et travaillent actuellement sur des traitements pour y remédier. D'autres études rapportent que le médecin généraliste est l'interlocuteur médical privilégié en cas de problème sexuel. Pour appréhender les comportements et les opinions des femmes et des médecins à l'égard de la médicalisation de la sexualité, nous avons réalisé des entretiens semi directifs auprès de dix médecins généralistes et de trente six femmes afin de connaître les circonstances, les facteurs favorisants et les freins au dialogue entre patiente et médecin généraliste. Nous avons ainsi exploré la communication et ses limites dans le domaine de la sexualité, et proposé des améliorations qui répondent aux attentes des femmes, notamment concernant les problèmes de désir.

Author: camille
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Objectif : l'objectif principal était de décrire l'état des connaissances des internes de médecine générale de Toulouse concernant les troubles de la sexualité des femmes. Méthode : c'est une étude épidémiologique descriptive transversale uni-centrique. Une étude quantitative a été réalisée à l'aide d'un questionnaire qui s'adresse aux internes des trois années de médecine générale de Toulouse. Résultats : le taux de réponse au questionnaire était de 23,9%. 103 questionnaires ont été analysés. Des inégalités de connaissances sont mises en évidence. Les généralités sur les troubles du désir sont connues par 70,9% des répondants contre 20,4% pour les MSF. L'interrogatoire est maîtrisé par 70,9% des étudiants pour les MSF, 100% d'entre eux pour les troubles du désir mais par seulement 19,4% pour les dyspareunies. Au sujet de l'aisance à l'examen clinique, 49,5% des interrogés sont très ou plutôt à l'aise chez une patiente avec des dyspareunies. Alors que, 75,7% sont peu ou très peu à l'aise face à une patiente avec des MSF. Enfin, la conduite à tenir est connues par 71,1% des répondants pour les dyspareunies et 99,1% pour les troubles du désir. Au sujet des MSF, 27,2% des étudiants connaissent la prise en charge des patientes à risque alors que 91,3% connaissent la conduite à tenir face à une femme victime. Conclusion : cette étude met en évidence des lacunes, prédominants pour les dyspareunies et les mutilations sexuelles, et des besoins de formation des futurs médecins en matière de troubles de la sexualité des femmes.

Author: Christopher Fievet
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Introduction: La santé sexuelle est un domaine de la santé qui a été peu abordé en médecine générale. Les études quantitatives sur ce sujet ont décrit les freins et les leviers au discours sur la sexualité et mettaient en évidence les trois dimensions qui s'y rapportent : le physique, le psychique et le social. Aucune étude ne prenait en compte le discours des femmes qui consultent en médecine générale. Notre étude avait pour finalité de faire émerger le vécu et les représentations des patientes pour comprendre comment aborder le sujet en consultation. Méthode: L'étude transversale descriptive a utilisé une approche qualitative par entretien individuel semi-dirigé. Le guide d'entretien a été élaboré par l'enquêteur en fonction des données de la littérature médicale. Il abordait le thème de la relation médecin-patient, la santé, de la santé sexuelle. Le but était de recueillir les informations nécessaires à la compréhension des éléments favorisant ou empêchant l'abord de la sexualité en consultation. L'analyse du contenu du discours a été fait entretien par entretien. Le recrutement a été fait majoritairement par une approche directe des patientes en consultation. Résultats: 18 patientes de la Réunion ont été interviewées entre octobre 2013 et janvier 2014 en cabinet de médecine générale. Pour que la sexualité puisse être abordée en consultation, une trouble devait être présent, avoir un retentissement sur la sexualité de la femme et/ ou du couple. La relation avec son médecin devait être suffisamment établie pour pouvoir explorer l'intimité de la personne, elle dépendait de la personnalité des patientes et des médecins. Le sens que chacune accordait dans sa vie à la sexualité et en particulier au sein d'un couple était l'élément important pour la sexualité féminine. Les symptômes comme les métrorragies, la baisse de la libido et les dyspareunies sont apparus et ont permis de mettre en évidence de évènements spécifiques de la vie d'une femme pour que le médecin puisse investiguer leur sexualité. Ces moments propices ont été la ménopause, l'arrivée des enfants, la prévention autour de la contraception, la reprise de l'activité sexuelle, la présence d'une maladie chronique et le vieillissement. Conclusion: Cette enquête aura permis de mettre en relief l'importance de la relation dans le couple médecin patiente pour échanger sur la santé sexuelle en consultation. Le médecin généraliste devrait s'attacher à saisir l'opportunité de certaines situations pour aborder le sujet avec ses patientes. S'intéresser à la santé sexuelle des personnes permettrait de considérer la personne et son histoire dans son environnement socio-culturel, éducatif et conjugal.

Author: Marie Pradier
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Pages : 132

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Contexte : Les dysfonctions sexuelles (DS) sont un groupe de maladies touchant les deux sexes. Les DS peuvent avoir un impact sur la qualité de vie ou être un symptôme de certaines maladies. Afin d'évaluer ces troubles en médecine générale, chez la femme, il n'existe pas d'outils de dépistage standardisé. Concernant les outils diagnostics, le FSFI est le seul validé en français. L'objectif principal de notre travail est de comprendre comment les médecins généralistes évaluent les DS féminines (DSF), dans les Hauts-de-France. Les objectifs secondaires sont de comparer ces moyens de dépistage et de diagnostic aux outils validés dans d'autres langues, et de proposer des stratégies d'évaluation adaptées à la médecine générale. Méthode : Cette étude observationnelle descriptive transversale repose sur un questionnaire en ligne contenant des questions ouvertes et fermées adressé à des médecins généralistes des Hauts-de-France. Résultats : Parmi les 107 questionnaires obtenus, 58 sont complets. Les répondants sont en majorité des hommes (56,9%). Les médecins utilisent dans la plupart des cas des interrogations fermées pour dépister ou aborder le sujet des DSF. Ils se basent sur de nombreux motifs de l'entretien mais également de l'examen clinique pour aborder le sujet. Les généralistes établissent le diagnostic de DSF sur un modèle bio-psychosocial. La sévérité des troubles repose en grande partie sur leur impact sur la sphère mentale. Pour évaluer ces troubles sexuels, un questionnaire de 7 minutes et comprenant environ 5 questions serait adapté pour nos répondants. Conclusion : Les médecins généralistes semblent utiliser les outils de communication adaptés pour aborder et évaluer les DSF. La validation de certaines interrogations standardisées en français issues de notre travail, afin de dépister les DSF, pourrait être intéressante pour de futures recherches.

Author: Audrey Collignon
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Languages : fr
Pages : 340

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Les troubles sexuels du post-partum sont fréquents et peuvent mettre en péril les couples s’ils perdurent. Nous avons voulu mettre en évidence les réalités concernant la sexualité des femmes après la grossesse et déterminer quel rôle le médecin généraliste peut prendre dans le dépistage de ces troubles. Après une recherche bibliographique, nous avons réalisé une étude descriptive en interrogeant d’une part 83 médecins généralistes et d’autre part 106 femmes ayant accouché dans les trois dernières années et ce dans cinq départements. Cette enquête révèle que les femmes reprennent les rapports sexuels en moyenne au bout de 8 semaines après l’accouchement. Les principaux freins à la reprise des rapports sexuels sont la fatigue, la baisse de la libido, les modifications corporelles de la femme, les douleurs au niveau de l’épisiotomie et la sécheresse vaginale. La qualité de la vie sexuelle des femmes avant la grossesse est un facteur prédictif de la qualité de la vie sexuelle pendant et après la grossesse. Les primipares sont plus en demande d’information et le médecin généraliste n’est pas le premier recours en cas de questionnements. De leur côté, les médecins ne se sentent pas toujours à l’aise face à la sexualité, par défaut de formation et par peur de mettre les patientes mal à l’aise en abordant leur vie privée. En raison de ces résultats, il nous semble important de sensibiliser les médecins généralistes à prévoir l’ouverture d’un dialogue avec leurs patientes sur la sexualité du post-partum, pour identifier et aider les femmes en souffrance, voire les couples en risque de rupture

Author: Jacqueline Kahn-Nathan
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ISBN: 9782704005802
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Languages : fr
Pages : 88

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Author: Lucile Juttet
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Pages : 0

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Contexte : La sexualité est bouleversée dans le post-partum. Elle reste importante pour le bienêtre de la femme et du couple. Les femmes ont peu d'informations sur celle-ci. L'objectif de l'étude était d'apprécier si d'après les femmes, le médecin généraliste pourrait être un interlocuteur pour échanger sur les troubles de la sexualité du post-partum en explorant leur vécu et ressentis. Matériels et méthodes : Étude qualitative en entretien semi dirigé auprès de 12 femmes recrutées via des médecins généralistes et une gynécologue dans la région Rhône-Alpes entre mars et septembre 2019. Les critères d'inclusion : être une femme majeure, en couple, ayant déjà accouché d'un ou plusieurs enfants entre les 2 et 6 derniers mois. Les patientes inclues à l'étude ont participé à des entretiens anonymes, individuels et enregistrés. L'échantillonnage se fait en variable maximale jusqu'à saturation des données. Résultats : D'après les femmes, le médecin généraliste peut être un interlocuteur adapté pour échanger sur la sexualité du post-partum par sa prise en charge globale. Le suivi régulier et le secret médical instaurent une relation de confiance. Le dépistage précoce limite l'apparition des troubles. Initier la discussion sur ce thème serait bien accueilli par les patientes et permettrait de les rassurer et les informer sur celui-ci. Cet échange ne demande pas de formation particulière en sexologie car des explications simples sont attendues par les femmes. Conclusion : Les médecins généralistes peuvent avoir un rôle d'amélioration de la santé sexuelle en dépistant et prenant en charge ses troubles dans le post-partum.

Author: Vivien Lemesre
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Languages : fr
Pages : 101

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Contexte : La grossesse et l'accouchement sont des événements très importants dans la vie d'une femme et bien qu'il ne s'agisse pas d'une pathologie, ceci amène quelques désagréments dans la vie sexuelle. Les médecins généralistes sont donc amenés à prendre en charge des dysfonctions sexuelles du post-partum ou tout simplement à répondre aux interrogations de leurs patientes. Méthode : J'ai réalisé une étude qualitative auprès de médecins généralistes du littoral entre Dunkerque et Calais par l'intermédiaire d'entretiens semi-dirigés. La prise en charge des troubles de la sexualité du post-partum était alors abordée. Résultats : Au total, 15 médecins généralistes ont répondu à mes questions lors des entretiens semi-dirigés. L'étude a mis en évidence des disparités dans la prise en charge des troubles de la sexualité à la suite d'un accouchement. Le plus souvent, la sexualité était abordée en premier par la patiente mais rarement spontanément par les médecins généralistes. La reprise d'une contraception est un bon motif pour aborder le sujet de la sexualité et la reprise des rapports. Les médecins généralistes justifient leur absence d'initiative par un manque de formation en ce domaine ainsi que d'une crainte de s'immiscer de manière excessive dans la vie intime de la patiente. Le médecin généraliste reste selon eux un bon interlocuteur pour les troubles de la sexualité mais admettent que le recours aux consultations d'une sage-femme est une bonne alternative. L'orientation auprès d'un sexologue est chose assez rare ; bien souvent, le simple fait d'évoquer des troubles éventuels de la sexualité suffit à rassurer les patientes. Cependant, une minorité de médecins généralistes n'abordent jamais et évitent tant que possible le sujet. Conclusion : Les médecins généralistes abordent peu la sexualité du post-partum ; le sujet est évoqué lorsque les patientes posent directement des questions. Cependant, le médecin généraliste reste un bon interlocuteur, disponible pour répondre aux interrogations concernant la sexualité du post-partum.

Author: Céline Dausques
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Languages : fr
Pages : 308

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La littérature est unanime sur le fait de l'importance de l'abord de la sexualité en médecine générale. Cependant la question s'avère délicate et encore trop peu abordée au sein des consultations de médecine générale. L'objectif de cette étude est d'établir un état des lieux de l'abord de la sexualité chez les adultes au sein des consultations de médecine générale. Elle explore les facteurs qui freinent ou encouragent les médecins généralistes à parler de sexualité, leurs représentations de la sexualité de leurs patients, au travers notamment de leurs pratiques et leur regard sur les sexualités féminines et masculines. Ce travail se base sur une enquête qualitative menée par entretiens semi-directifs auprès de 19 médecins généralistes, hommes et femmes. Les résultats reflétent la complexité de la relation médecin/patient et la multiplicité des facteurs qui interviennent dans l'abord de la sexualité au sein des consultations. Les principaux freins sont un sentiment d'insuffisance de formation et le manque de temps. Le genre et l'âge du patient influencent également le discours du praticien. L'appartenance au même genre faciliteraient l'abord de la sexualité et les praticiens parleraient moins de sexualité avec les patients les plus âgés et les hommes de 25/45 ans. La majorité des praticiens, se considère comme acteur principal de la prise en charge des troubles sexuels de leurs patients pourtant la demande des patients semble sous-estimée. Afin d'améliorer leur prise en charge, il conviendrait d'enrichir la formation médicale notamment au travers de recommandations de bonnes pratiques, de FMC et de formation à la communication aidant à la systématisation de l'abord de la sexualité. De plus la sexualité pourrait être utilisée comme outil diagnostique et de suivi au sein de pathologies chroniques.