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Notre enquête se proposait d'évaluer l'état dentaire des enfants scolarisés à Montpellier, agés de 4 à 14 ans, parallèlement à leurs connaissances des maladies bucco-dentaires, puis d'identifier les facleurs sacia-démographiques ainsi que les comportements de santé buccale par rapport à la présence de lésions carieuses. Nous recherchions ensuite la mise en place d'actions d'éducation sanitaire par sensibilisation et de promotion de la santé bucco-dentaire en milieu scolaire par prévention. Un échantillon de 450 enfants répartis en 3 groupes de taille égale a été sélectionné. L'importance du facteur socio-économique, du contexte familial ainsi qu'une efficacité de l'enseignement significativement supérieure parmi les enfants du privé et chez les plus jeunes ont pu être constatées. Il est capital de poursuivre el d'améliorer la sensibilisation en insistant sur les populations à risque. Le meilleur apprentissage de la part des enfants repose sur une méthode de brossage avec démonstrations pratiques. L'approche médicale de la carie avec l'identification des facteurs de risque et la possible reminéralisation des lésions débutantes nous montre que notre prat que de l'Odontologie doit être consciente de l'importance de traiter la maladie carieuse et de mettre en place les conditions de la santé bucco-dentaire avant même de soigner les dents des enfants afin d'éviter certaines récidives.
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Contexte : Les maladies bucco-dentaires dont la carie précoce de l'enfant sont fréquentes dans le monde. La stratégie de l'OMS se base sur la prévention. En 2010, la HAS a publié des recommandations concernant l'hygiène bucco-dentaire des enfants. Aucune étude n'a été réalisée en France concernant l'application de ses recommandations alors que 10 à 15% des enfants de 1 à 3 ans sont atteints de caries. Cette étude vise à décrire et quantifier les pratiques des parents en matière d'hygiène bucco-dentaire chez leur(s) enfant(s) de 6 ans et moins. Méthode : Étude épidémiologique descriptive par questionnaire chez des parents d'enfants âgés de 6 ans et moins dans la région Hauts de France. L'analyse statistique des résultats était quantitative pour les résultats principaux. Résultats : 149 réponses ont été recueillies. 71 (47%) parents démarrent le brossage dès les premières dents. 76 (51%) brossent les dents deux fois par jour. 101 (67,8%) déclarent réaliser le brossage des dents avant 3 ans et 97 (65,7%) supervisent le brossage entre 3 et 6 ans. Le grignotage de l'enfant est rapporté par 93 (62,4%) des parents. La consommation de boissons sucrées est rapportée par 122 (81,9%) des parents. 78 (52,3%) parents ne partagent pas leur cuillère ou fourchette avec l'enfant lors d'un repas. Conclusion : Les pratiques des parents de cette étude ne sont pas en accord avec les recommandations de la HAS. L'âge auquel débuter le brossage des dents, le grignotage entre les repas, la consommation de boissons sucrées et le partage de couverts semblent être des points sur lesquels les pratiques des parents divergent beaucoup.
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La maladie carieuse demeure l'une des pathologies chroniques la plus fréquente chez l'enfant. Son développement impacte le développement général de l'enfant. Les internes de médecine générale et de pédiatrie sont les futurs généralistes et pédiatres de demain. Ils sont les premiers interlocuteurs lors des premières années de l'enfant. Ils ont un rôle primordial dans la prévention et l'interception de problèmes bucco-dentaires dès le plus jeune âge. Nous avons souhaité réaliser un état des lieux de leurs connaissances en odontologie pédiatrique et recenser les différents types de formations dispensées pendant leurs études. Ceci grâce à l'envoi d'un questionnaire. Ce travail a mis en évidence une prise en charge des pathologies bucco-dentaires satisfaisante. Cependant les connaissances dans le domaine de la prévention semblent insuffisantes, notamment concernant l'hygiène bucco-dentaire, l'utilisation du fluor ou l'âge de la première visite chez le dentiste. Ces méconnaissances semblent venir d'un manque d'enseignement lors de leur formation initiale ainsi que lors de leur externat. Ils expriment, pour la plupart, une volonté de se former plus amplement sur le sujet. La mise en place d'une formation complémentaire et la réalisation d'un guide de recommandations chez l'enfant, pourraient les éclairer dans leur pratique.
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La carie précoce de l’enfant est de nos jours un véritable enjeu de santé publique, dont les répercussions affectent le développement général des enfants. Les médecins généralistes, pédiatres libéraux et professionnels en centres de Protection Maternel et Infantile sont les interlocuteurs privilégiés des parents lors des premières années de l’enfant. Ils ont donc un rôle primordial dans l’accès à la prévention bucco-dentaire, et le conseil des bonnes conduites à adopter dès le plus jeune âge. Nous avons donc souhaité réaliser une étude sur les connaissances et pratiques de ces professionnels de santé en Ille-et-Vilaine par l’envoi d’un questionnaire. Ce travail a mis en évidence que les médecins de la petite enfance d’Ille-et-Vilaine souhaitent s’investir davantage dans la prévention bucco-dentaire. En effet ils sont bien informés sur les habitudes alimentaires à adopter, et pratiquent régulièrement un examen bucco-dentaire des jeunes patients. Cependant, il semblerait que d’autres aspects de leurs pratiques divergent des recommandations en vigueur, notamment concernant l’hygiène bucco-dentaire, l’utilisation du fluor ou l’âge de la première visite dentaire du tout petit. Ces dissonances pourraient venir d’une formation initiale et complémentaire insuffisantes concernant la prévention bucco-dentaire. De plus, face à un programme universitaire dense, les connaissances concernant la santé bucco-dentaire peuvent avoir été relayées au second plan. Cependant, les professionnels de santé sont ouverts à l’enrichissement de leurs connaissances. La mise en place d’un enseignement intégré au cursus initial, la réalisation de formation complémentaire et la confection d’un guide de recommandations chez le jeune enfant pourraient les aider dans leur pratique quotidienne.
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La 4e de couverture indique : "Aujourd'hui en France, 80% des caries se retrouvent chez 20% des enfants, soit 10 à 15% des enfants entre un et trois ans. Malgré de nombreuses campagnes de prévention bucco-dentaire, la prévalence des caries chez les tout petits reste relativement élevée et on observe une disparité en fonction du niveau socio-économique des familles. Une enquête sur les connaissances en matière de prévention bucco-dentaire a été réalisée auprès de 32 familles au cours de consultations au sein du Service de Consultations et de Traitements Dentaires. L'objectif de cette étude est d'évaluer la perception des messages de prévention par des enfants de moins de six ans et leurs parents ainsi que leurs connaissances en terme d'hygiène bucco-dentaire et alimentaire. Les résultats de cette étude démontrent que les parents comme les enfants ont de bonnes connaissances sur les habitudes d'hygiène bucco-dentaire et alimentaires mais qu'ils restent peu informés sur l'importance et le rôle des dents de lait pour la croissance et la santé générale de l'enfant. De nouveaux modèles de prévention, jusqu'alors réservés aux maladies chroniques, ont été adaptés à la prise en charge de la carie précoce du jeune enfant. Ils permettent une approche plus centrée sur le patient et un accompagnement des parents dès le plus jeune âge."
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Le diabète de type 1 est une des maladies chroniques les plus fréquentes chez l’enfant. Cependant, ses conséquences sur la santé bucco-dentaire sont peu évaluées en littérature. C’est pourquoi, l’objectif de notre étude est d’évalue l’état de santé bucco-dentaire chez l’enfant ayant un diabète de type 1. Il s’agit d’une étude dans un groupe de 40 enfants au cours d’un séjour en maison sanitaire. Les données médicales, bucco-dentaires (CAO, IG, OHIS), ainsi que le débit, le pH, le pouvoir tampon salivaire et la proportion de streptococcus mutans, et de Lactobacillus sp. (Cario-Analyse®) ont été recueillis. Dans notre échantillon, l’âge moyen est 11 ans (ET=1,34), l’HbA1c moyenne est de 8% (ET=0,97), l’ancienneté moyenne du diabète est de 6 ans (ET=2,75). L’état bucco-dentaire de notre échantillon est GLOBALEMENT BON : l’alimentation est peu cariogène et les habitudes d’hygiène bucco-dentaire sont correctes. Au niveau de la maladie carieuse, le CAO moyen est de 0 ,8 (ET=1,38) et 80% des enfants ont un indice microbiologique total important. Au niveau des gencives, l’indice gingival moyen est de 0,5 (ET=0,54). Cependant, ces résultats sont à tempérer, les enfants ayant un HbA1c ≥7,5 présentent significativement plus de gingivites, de lactobacilles et de flore totale. Les enfants ayant un diabète installé depuis au moins 5 ans, présentent une diminution significative de leur débit salivaire. Ces résultats semblent indiquer un état bucco-dentaire moins bon dans ces sous populations. Seul 17,5% des enfants ont un niveau de connaissances « acceptable » sur les liens de santé bucco-dentaire/diabète. Ils ont significativement moins d’inflammation gingivale avec un meilleur niveau d’hygiène orale. Notre étude met donc en lumière le rôle du chirurgien-dentiste dans la prise en charge globale médicale des enfants diabétiques. Le praticien doit éduquer sur les complications orales du diabète et promouvoir de bons comportements en matière de santé bucco-dentaire
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En France, la santé bucco-dentaire de la population et notamment celle des jeunes enfants s'est sensiblement améliorée depuis deux décennies. Cependant les affections bucco-dentaires restent encore extrêmement fréquentes. Elles sont inégalement réparties, touchant préférentiellement les enfants issus de milieux socio-économiques défavorisés ou ayant un faible accès aux soins. C'est dans les premières années de vie de leur enfant, que les parents consultent le plus le pharmacien et le médecin. Le rôle du pharmacien d'officine, qui s'inscrit dans une démarche de soins de proximité est donc primordial car il arrive bien souvent en première intention avant une consultation médicale. La maladie carieuse reste la pathologie chronique la plus fréquente chez l'enfant, en dépit des progrès accomplis dans la prévention de la santé bucco-dentaire. Parmi les mesures de prévention de la carie, l'apport en fluor est reconnu comme essentiel. L'Afssaps a édité en 2008 des recommandations sur l'utilisation du fluor dans la prévention de la carie jusqu'à l'âge de18 ans. Les stomatites du nourrisson et de l'enfant représentent un ensemble de pathologies variées. La cavité buccale est un écosystème biologique complexe. La perturbation de cet écosystème, que ce soit par modification de l'immunité, par prolifération bactérienne en cas d'éruption dentaire ou de défaut d'hygiène, ou par destruction sélective de la flore, peut contribuer à l'apparition d'une stomatite bactérienne, virale, ou fongique. La prévention des stomatites passe par des règles d'hygiène alimentaire et bucco-dentaire adaptées, indispensables dès la naissance ainsi qu'au cours de la grossesse. Ces règles devront être enseignées aux parents puis aux enfants dès leur plus jeune âge, afin de les ancrer dans les habitudes familiales. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés chez le jeune enfant sur lesquels il faut intervenir le plus précocement possible pour prévenir les pathologies ; on peut citer les facteurs bactériens, le niveau d'hygiène, les antécédents carieux, le contexte nutritionnel et l'environnement familial de l'enfant. Certains facteurs sont déterminants dans le développement des caries. Les connaissances et le comportement des parents vont influencer l'enfant dans l'acquisition de ses habitudes d'hygiène et d'alimentation. A l'heure où la profession de pharmacien d'officine est en pleine évolution, il apparait évident que les conseils en matière d'hygiène bucco-dentaire s'inscrivent parfaitement dans le cadre des nouvelles missions du pharmacien. Il s'agit d'une mission de santé publique à part entière, dans laquelle le rôle du pharmacien d'officine, en collaboration avec les autres professionnels de santé, est primordial.
Author: Samy Dubois
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