Rôle du médecin généraliste dans l’alimentation du nourrisson PDF Download

Author: Audrey Haddad-Degenszajn
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 376

View

Book Description
BUT : Faire un état des lieux, avec les parents, du rôle du médecin généraliste dans l’alimentation du nourrisson. Elaborer des fiches conseils pour les parents. METHODE : Il s’agit d’une étude qualitative basée sur un questionnaire semi-dirigé de mères dans un cabinet parisien de médecine générale. RESULTATS : L’information prénatale est encore insuffisante à propos de l’alimentation mais efficace dans la promotion de l’allaitement maternel. Les mères connaissent alors peu les bienfaits de l’allaitement. Ensuite, en post partum, elles consultent en général pour des problèmes mammaires ou pour le choix du lait mais trouvent peu d’aides lorsque l’alimentation devient compliquée. Le conseil reste flou lors de la diversification : elles voudraient être plus guidées car considèrent que la santé se joue dès le plus jeune âge. Selon elles, le médecin généraliste n’accorderait que trop peu de temps au conseil alimentaire et ne l’aborderait pas systématiquement. Les mamans n’osent pas le solliciter, ne sachant pas toujours qu’il est qualifié pour le suivi infantile et consultent souvent en premier lieu la PMI ou le pédiatre. Bien qu’elles s’estiment satisfaites du médecin généraliste, elles avouent utiliser des sources d’informations complémentaires (internet ...). Elles ont peu de traces écrites et le carnet de santé est lu comme une « bonne roue de secours ». Elles souhaiteraient des fiches conseils mensuelles ou des consultations dédiées à l’alimentation. CONCLUSION : Les mamans sont soucieuses de l’alimentation de leur nourrisson et le médecin généraliste un précieux allié. Mais de nombreux progrès doivent avoir lieu dans ce domaine. Quel est l’avis des médecins généralistes?

Author: Jessie Poutignat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Contexte : la période des mille premiers jours de vie est fondamentale pour la santé ultérieure de l'enfant cependant les recommandations n'ont cessé d'évoluer. Objectif : l'objectif principal de l'étude était d'évaluer les connaissances des parents concernant l'alimentation de leur enfant âgé de 0 à 24 mois et d'évaluer le rôle de conseil du médecin généraliste (MG). Méthode : étude descriptive, transversale auprès de parents d'enfants de moins de 24 mois. Le recueil de données a été réalisé par la diffusion d'un auto-questionnaire sur les réseaux sociaux et dans 20 cabinets de MG. Deux types de scores ont été calculés. Le premier (score de connaissances) était basé sur l'ensemble des réponses au questionnaire. Le deuxième (score diversification) était spécifique aux questions autour de la diversification alimentaire. Résultats : au total, 874 réponses ont été analysées. Parmi les parents ayant répondu une grande majorité était des mères (95,9 %). La moyenne des scores de connaissances était de 48,7 % ± 13,6. Les méconnaissances concernaient l'âge d'introduction des fruits rouges et exotiques, de la viande et du poisson, de l'œuf, des produits laitiers, des matières grasses, du gluten et des fruits à coque et de l'arachide. 84 % (n = 727) des parents souhaitaient avoir à disposition des fiches d'information. Discussion : les résultats étaient nuancés. On notait une méconnaissance des recommandations récentes et de la notion de « fenêtre de tolérance immunitaire ». Les mères allaitantes semblaient retarder d'avantage la diversification alimentaire. Une population cible a été mise en évidence et pour laquelle les MG pourraient être plus attentifs : les pères, les parents dont l'enfant est allaité, les parents d'enfants de moins 4 mois, ceux avec plusieurs enfants. Conclusion : les parents affichent un besoin d'accompagnement plus précis. Des informations claires de la part des professionnels de santé avec des fiches d'information actualisées pourraient améliorer les pratiques de la diversification alimentaire et agir en termes de prévention des allergies.

Author: Marguerite-Angèle Dejean de la Bâtie
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 176

View

Book Description
Contexte : Les études sur la diversification alimentaire sont nombreuses, et leurs résultats hétérogènes. Les recommandations préconisent actuellement une introduction des aliments à partir de 4 mois révolus, pour tout enfant. L'objectif principal était d'identifier les sources d'information des parents, et le rôle du médecin généraliste dans cette information. L'objectif secondaire était d'étudier les connaissances et pratiques des parents dans la diversification alimentaire. Matériel et méthodes: Une étude prospective, descriptive et quantitative a inclus de façon exhaustive les nourrissons de 4 à 8 mois consultant aux urgences pédiatriques ou en pédiatrie au CHSF, pendant 3 mois. Un questionnaire auprès des parents a recueilli les sources d'informations, leurs connaissances et les modalités du début de la diversification alimentaire. Résultats : Les parents s'informent essentiellement auprès du pédiatre, puis de la PMI puis du médecin généraliste. Celui-ci est en troisième position mais régulièrement sollicité par les parents dans la diversification alimentaire, de par sa proximité et son rôle de prévention. Les grandes lignes du début de la diversification sont en majorité connues, mais les parents se fient davantage à leur entourage pendant la mise en pratique. Conclusion : Ce travail valorise le rôle du médecin généraliste et apporte des pistes pour intégrer l'éducation nutritionnelle dans le suivi des nourrissons, informer les jeunes parents sur les recommandations et les stimuler à la réflexion sur les enjeux d'une diversification alimentaire adaptée. On peut imaginer la création d'une fiche à double volet (parents-médecin) récapitulant les idées-clés de la diversification.

Author: Emilie Druet-Agrare
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 63

View

Book Description
Introduction: L’alimentation du nourrisson est une préoccupation pour les professionnels de santé devant l’augmentation des problèmes d’obésité infantile. L’information des parents sur une alimentation équilibrée commence lors de la diversification alimentaire. L’objectif de ce travail était d’apprécier le ressenti et la satisfaction des mères sur l’information délivrée par leur médecin généraliste au sujet de la diversification alimentaire du nourrisson. Méthode: Une méthode qualitative par entretiens semi dirigés a été utilisée. Le codage des entretiens a été réalisé avec le logiciel N’Vivo, en utilisant la méthode de la théorisation ancrée. Résultats: 13 mères ont été interrogées. Elles ont souligné l’importance de l’entourage familial, les mères interrogées ont souvent sollicité leur propre mère sur le sujet de la diversification. Certaines ont évoqué le manque d’investissement de leur médecin, non pas par négligence mais en réaction à leur apparente maîtrise du sujet. Celles qui ont évoqué l’intervention de leur médecin ont éprouvé une entière satisfaction des informations reçues. D’autres ont parlé du côté intuitif de la diversification, ne voyant pas l’utilité d’avoir un point de vue médical. Discussion: L’alimentation de l’enfant paraît être un sujet banal pour les mères. Elles voient l’intervention médicale comme utile face aux maladies mais n’ayant pas forcément sa place dans le suivi alimentaire. Par conséquent, les mères n’ont pas toujours d’attentes vis-à-vis de leur médecin sur ce sujet. Conclusion: Le médecin généraliste n’est pas toujours sollicité par les mères sur le sujet de la diversification alimentaire. Toutefois, il semble important qu’elles soient guidées lors de cette étape et que le médecin apporte spontanément des conseils afin d’éviter des erreurs nutritionnelles.

Author: Laurence Lehagre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 250

View

Book Description

Author: Marie Pinte-Masy
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Contexte : Durant de nombreuses années, les conseils concernant la diversification alimentaire n'ont pas cessé d'évoluer. En 2008, une mise au point des recommandations est proposée par la Société Européenne de Gastroentérologie, Hépatologie et Nutrition. Des études ont confirmé que l'introduction de nouveaux aliments, dès la 17ème semaine de vie, ne favorisait pas l'allergie, mais accentuait la tolérance. Il est actuellement préconisé d'introduire des aliments à partir du 4ème mois pour tout enfant. Comment les parents réalisent-ils la diversification alimentaire vis-à-vis de ces recommandations et quel peut être le rôle du médecin généraliste ? Méthode : Étude qualitative avec analyse thématique, réalisée par entretiens semi-dirigés auprès de 16 parents d'enfants de 6 mois à 3 ans. La variance maximale a été recherchée dans l'échantillon. L'analyse des données, à l'aide du logiciel N VIVO 11, a été réalisée avec triangulation des chercheurs. Résultats : Les parents semblaient perdus face aux nouvelles recommandations et à la notion de fenêtre d'opportunité. L'introduction dès 4 mois des aliments allergisants était peu pratiquée. Peu d'erreurs étaient commises. Une rupture de l'alimentation adaptée vers les 12 mois de l'enfant et l'importance du fait-maison étaient observées. Le carnet de santé ne leur semblait pas actualisé et ils regrettaient leur manque de questionnement sur ce sujet. Le médecin généraliste avait toute sa place dans cette étape, selon les parents, mais ils émettaient des doutes quant à l'actualisation de ses connaissances. Conclusion : Face aux questionnements des parents, le rôle de médecin généraliste devrait consister à rappeler les recommandations actuelles, interroger les parents sur leur pratique, dépister leurs erreurs, insister pour une alimentation adaptée jusqu'à l'âge de 3 ans. La consultation pourrait s'appuyer sur le carnet de santé mis à jour ou sur tout autre support adapté.

Author: Karine Ballieu
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Introduction : Aborder l'allaitement maternel, thème d'un enjeu majeur en santé publique, est le rôle du médecin généraliste. Sa mission serait d'informer les pères et les mères sur l'alimentation du nourrisson. Communiquer sur le sujet en ante natal et pendant la grossesse reste opportun. L'objectif était de connaitre de quelle manière et à quel moment de la vie d'une femme, les médecins généralistes abordaient le sujet de l'allaitement maternel. Méthode : Cette étude qualitative, prospective et descriptive, était basée sur des entretiens individuels de douze médecins généralistes, recrutés au hasard sur annuaire téléphonique et exerçant dans la région du Nord-Pas-de-Calais. Il a été utilisé un guide d'entretien semi-directif et évolutif. L'analyse des données se résumait par un codage des Verbatims à l'aide d'un logiciel Excel 2010, triangulée par deux chercheuses. Résultats : La plupart des médecins interrogés était favorable à l'allaitement mais très peu en parlaient à leurs patientes en ante natal. Ils estimaient pourtant cela primordial d'aborder le sujet précocement compte tenu du rôle d'informateur qu'est le leur et des relations privilégiées entretenues avec les futurs parents. L'allaitement n'était jamais le motif de consultation initial et c'était souvent de leur propre initiative qu'était abordé le sujet. Même si certains suivaient des grossesses, la période du post partum était le moment où ils en parlaient le plus opportunément. Discussion : Discuter avec le couple de l'allaitement maternel le plus précocement possible serait intéressant. Le médecin généraliste a toute sa place pour uniformiser le discours des différents acteurs de santé et offrir aux parents la possibilité d'effectuer un vrai choix pour le mode alimentaire de l'enfant à naître. La consultation dédiée semble être une idée recevable. Une amélioration sur la coordination des réseaux de périnatalité et des médecins généralistes est attendue et apporterait une complémentarité au bénéfice du patient et de la qualité des soins.

Author: Hélène Clamadieu-Thomas
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 320

View

Book Description
L'objectif est de comparer les pratiques et conseils des médecins généralistes du Puy-de-Dôme aux recommandations actuelles concernant l'alimentation du nourrisson. Il s'agit d'une enquête épidémiologique descriptive auprès de 300 médecins généralistes, contactés par téléphone. Les questions portent sur 3 thèmes : l'allaitement maternel, artificiel, et la diversification alimentaire. Trois à 4 questions sont considérées comme représentatives de chaque thème et déterminent la conformité de son ensemble. 116 médecins ont répondu sur 300 (39 femmes et 77 hommes). 28% ont répondu correctement pour l'allaitement maternel, 25% pour l'allaitement artificiel et 35% pour la diversification. Les recommandations relatives à l'allaitement maternel sont davantage suivies par les généralistes féminins, les jeunes médecins, ceux récemment installés et voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Les recommandations sur l'allaitement artificiel sont observées par les praticiens ayant suivi une FMC et ceux ayant plus de 2 enfants. Les recommandations concernant la diversification sont mieux connues des jeunes généralistes et ceux voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Tous les généralistes reconnaissent au moins un avantage à l'allaitement au sein. Les qualités immunitaires et nutritionnelles viennent en premier. L'inconvénient majeur évoqué est l'incommodité de ce type d'allaitement. La reprise du travail inciterait au sevrage précoce. 63% des médecins contre-indiquent l'allaitement maternel à bon escient, mais les a priori résistent. Les conseils prodigués lors d'une sécrétion lactée insuffisante, pour le sevrage ou la prescription des vitamines K, D et le fluor rejoignent les recommandations à plus de 60% des cas. La quantité de préparation pour nourrisson est adaptée à l'âge et au poids de l'enfant dans 50% des réponses. Les préparations de suite font relais à point nommé, dans 88% des cas. En revanche, le lait de vache natif est introduit prématurément dans 44% des réponses et le lait de croissance n'est pas suffisamment conseillé. Les préparations "HA" et "AR", sont utilisées à bon escient. La diversification est débutée à l'âge approprié (en moyenne à 5,3 mois) et adapté en cas de risque allergique. En revanche, les farines sans gluten sont introduites trop précocement et des a priori subsistent au sujet des poissons, œufs, viandes rouges, et préparations industrielles. En conclusion, les pratiques des généralistes peuvent s'améliorer. Le besoin de formation est donc réel et les séances de FCM sont plébiscitées.

Author: Meg-Anne Vedani
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Contexte : La pédiatrie représente une part importante du travail des médecins généralistes en libéral. La plupart des internes de médecine générale réalisent leur stage de santé de l'enfant dans des centres hospitaliers. Il existe un manque d'accès aux consultations lors de ces stages et donc de situations d'apprentissage des problématiques relevant de l'ambulatoire. Des objectifs tels qu'être capable de délivrer des conseils alimentaires aux parents semblent insuffisamment acquis par les internes de médecine générale (IMG). Objectif : Recueillir les attentes pédagogiques des IMG de Reims à propos de l'alimentation de l'enfant, créer des vidéos pédagogiques pour y répondre puis en évaluer la pertinence auprès des IMG et internes de pédiatrie. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle quantitative descriptive à l'aide de trois questionnaires proposés aux internes. Le questionnaire ATTENTES, avait pour but de recueillir les attentes des internes de médecine générale au sujet d'une formation portant sur l'alimentation de l'enfant afin de créer un outil pédagogique, sous forme de vidéos, adapté à leur demande. Nous avons créé un groupe de travail réunissant différents professionnels de santé, afin de composer des binômes dont au moins un médecin généraliste, afin de créer ces vidéos. Le questionnaire TESTS PAR VIDÉO reposait sur des questions à choix simple proposés aux internes avant visionnage (pré-test) et après visionnage (post-test) des vidéos pédagogiques afin de tester leurs connaissances et de rendre l'expérience utilisateur plus dynamique. Un troisième questionnaire, le questionnaire ÉVALUATION, était proposé aux internes, après visionnage des vidéos réalisées, dans le but d'évaluer la pertinence de la formation proposée. Résultats : Nous avons obtenu 32 réponses au questionnaire ATTENTES. Les principaux sujets que les IMG voir abordés portaient sur les différents types de lait et les préparations pour nourrissons (50,0 %) et la diversification alimentaire (40,6 %). L'obésité en pédiatrie (15,6 %) ainsi que les coliques du nourrisson et le reflux gastro-œsophagien (15,6 %) étaient des sujets également demandés. Quelques internes se questionnaient sur les troubles des conduites alimentaires (6,3 %), l'allaitement maternel (3,1 %) et les régimes spéciaux (3,1 %). Au total, 11 vidéos ont été développées. Chacun des thèmes proposés par les internes dans le questionnaire ATTENTES a été abordé ainsi que 3 thèmes à l'initiative du groupe de travail (la diversification alimentaire menée par l'enfant, l'oralité et les troubles alimentaires pédiatriques et la psychologie des troubles alimentaires). Les notes moyennes post-test du questionnaire TESTS PAR VIDÉO semblaient meilleures que les notes moyennes au questionnaire pré-test pour tous les sujets abordés dans les vidéos hormis l'allaitement maternel (notes moyennes pré-test et post-test similaires de 18,3/20) et les préparations pour nourrissons en pratique (note moyenne pré-test de 12,6/20 et moyenne post-test de 11,9/20). Au total, 44 internes ont répondu au questionnaire ÉVALUATION : 43 internes (97,7 %) étaient des internes de médecine générale et 1 interne (2.3 %) était un interne de pédiatrie. Au total, 42 internes (95,5 %) ont répondu « Oui » à la question « Avez-vous trouvé cet outil pédagogique pertinent ? » et 2 internes (4,5 %) « plutôt oui ». Les vidéos les plus visualisées étaient la diversification alimentaire (90,9 %), les différents types de lait (70,5 %), la diversification menée par l'enfant (59,1 %) et les reflux gastro-œsophagiens et coliques du nourrisson (RGO) (59,1 %). Les sujets des vidéos les plus appréciés étaient les RGO et coliques du nourrisson (88.5 % des internes satisfaits), la diversification alimentaire (80 % des internes satisfaits), les préparations pour nourrisson en pratique (76,2 % des internes satisfaits), les différents types de lait (74,2 % des internes satisfaits) et la diversification menée par l'enfant (73,1 % des internes satisfaits). Conclusion : Ce travail a permis de proposer un nouvel outil pédagogique pour les internes, autour de l'alimentation et des besoins nutritionnels de l'enfant, adapté à leurs attentes. Le format vidéo semble être un outil pertinent et l'accueil a été très favorable auprès des étudiants de notre université. Ce travail permet d'envisager de poursuivre la création de vidéos pédagogiques sur d'autres sujets autour de la pédiatrie.

Author: Sophie Caravelli
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 146

View

Book Description
L'objectif principal de cette étude est d' évaluer les comportements et les attentes des parents en matière d’information sur l’alimentation infantile, alors que l’éducation nutritionnelle du grand public est devenue une préoccupation majeure de santé publique. Nous avons pour objectifs secondaires d' évaluer l’utilisation d’Internet par les parents pour se documenter sur l’alimentation infantile, dans un contexte où les 2/3 des français dans cette population sont internautes ainsi que le rôle d’information du médecin généraliste aux parents sur l’alimentation infantile et vis-à-vis de la démocratisation d’Internet. Nous avons donc réalisé une enquête épidémiologique descriptive. Nous avons utilisé un questionnaire à questions semi-ouvertes à choix multiples. Il a été remis à chaque écolier des classes de CP et de CE1 de la ville de Menton, Alpes-Maritimes, à compléter par un de ses parents. L’enquête s’est déroulée durant le mois de novembre 2007. Sur 660 questionnaires distribués, 308 parents ont fournis des réponses exploitables. 88,3% étaient des femmes. Leurs âges étaient compris entre 26 et 55 ans (moyenne 36,04±4,91). 51,3% étaient « employés », 21,5% exerçaient « une profession intermédiaire », 11,3% étaient « artisans, commerçants ou chefs d’entreprise » et 9,3% étaient « cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure ». 4,0% étaient « sans profession » et 2,6% « ouvriers » ; ses catégories étaient sous représentées. 81,5% des parents s’informaient sur l’alimentation infantile (58,1% auprès de leur médecin, fréquemment en regardant la télévision et en lisant des magazines ou des livres et 20,1% sur Internet). 78,1% jugeaient utile d’être guidés dans leurs recherches dont 41,2% par leur médecin généraliste.68,8% souhaiteraient un document synthétique sur ce thème, 33,1% une liste de sites Internet à consulter et seulement 27,3% une consultation dédiée chez leur médecin de famille. 1/4 des parents utilisaient Internet pour se documenter sur l’alimentation infantile, en proportion équivalente dans les 2 sexes (OR=1,16 avec IC[0,52 ;2,59]). Ils étaient plus nombreux parmi les cadres que parmi les ouvriers (respectivement 35,7% et 12,5% mais avec p=0,388). 81,1% d’entre eux étaient satisfaits par la crédibilité de l’information trouvée, l’aspect esthétique et la facilité de circulation dans le site, 63,6% y trouvaient des réponses à leurs questions. Cependant seuls 14,63% consultaient préférentiellement des sites émanant d’autorités reconnues alors que 60,98% compulsaient des sites de vulgarisation médicale. 78,6% aurait souhaité être guidés dans leurs recherches sur Internet mais seuls 20% estimaient que le médecin généraliste aurait été bien placé pour le faire. Nous pouvons conclure que les parents sont demandeurs d’informations concernant l’alimentation infantile. Ils font confiance dans ce domaine aux professionnels de santé, dont leur médecin généraliste. Ils souhaiteraient qu’un document synthétique regroupant les notions principales de nutrition infantile leur soit remis. Près d’un quart d’entre eux utilise Internet pour se documenter dans ce domaine mais n’estime pas que le médecin généraliste soit compétent pour les guider sur la toile. Une enquête auprès des praticiens pourrait permettre d’évaluer si Internet fait partie des thèmes qu’ils abordent en consultation et quelle place tient ce média dans leur pratique courante.