Rôle des médecins généralistes et besoins en Formation dans le domaine de l'urgence vitale en Haute-Normandie PDF Download
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Book Description
Le système de santé et la médecine d'urgence ont évolué. Le médecin généraliste semble moins investi dans la prise en charge des urgences vitales qu'auparavant. Quel rôle les généralistes haut-normands considèrent avoir dans le système de santé actuel dans la prise en charge d'une urgence vitale ? Existe-t-il pour eux des besoins en formation dans ce domaine ? Matériel & méthodes : Notre étude est prospective, descriptive et transversale. 211 médecins (13% des généralistes Haut-Normands) ont répondu à un questionnaire sur une période de trois mois. Résultats : Notre échantillon est représentatif de la population de médecins généralistes de Haute-Normandie au niveau de la répartition géographique (Chi2, p : 0.702), du sexe (Chi2, p : 0.485), de l'âge (Chi2, p : 0,998). 66% des médecins considèrent que le généraliste a un rôle important à jouer face à une urgence vitale. 56% des médecins généralistes se sentent aptes à prendre en charge une urgence vitale. 75% des répondants ont fait un stage dans un service d'urgence, 48% ont bénéficié d'une formation continue. 81% voudraient bénéficier d'une FMC à la médecine d'urgence. 72% souhaitent que la formation soit dispensée sous forme d'atelier de simulation. Les médecins se sentent plus à l'aise pour prendre en charge une urgence vitale quand ils ont suivi une FMC à la médecine d'urgence (Chi2, p
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Le système de santé et la médecine d'urgence ont évolué. Le médecin généraliste semble moins investi dans la prise en charge des urgences vitales qu'auparavant. Quel rôle les généralistes haut-normands considèrent avoir dans le système de santé actuel dans la prise en charge d'une urgence vitale ? Existe-t-il pour eux des besoins en formation dans ce domaine ? Matériel & méthodes : Notre étude est prospective, descriptive et transversale. 211 médecins (13% des généralistes Haut-Normands) ont répondu à un questionnaire sur une période de trois mois. Résultats : Notre échantillon est représentatif de la population de médecins généralistes de Haute-Normandie au niveau de la répartition géographique (Chi2, p : 0.702), du sexe (Chi2, p : 0.485), de l'âge (Chi2, p : 0,998). 66% des médecins considèrent que le généraliste a un rôle important à jouer face à une urgence vitale. 56% des médecins généralistes se sentent aptes à prendre en charge une urgence vitale. 75% des répondants ont fait un stage dans un service d'urgence, 48% ont bénéficié d'une formation continue. 81% voudraient bénéficier d'une FMC à la médecine d'urgence. 72% souhaitent que la formation soit dispensée sous forme d'atelier de simulation. Les médecins se sentent plus à l'aise pour prendre en charge une urgence vitale quand ils ont suivi une FMC à la médecine d'urgence (Chi2, p
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Introduction : Les urgences vitales sont une réalité en médecine générale. Le manque d'expérience lié à leur rareté est un frein à l'investissement des médecins généralistes dans leur prise en charge. Elles requièrent pourtant des compétences spécifiques en ambulatoire, dont la maîtrise de trois gestes : le massage cardiaque externe, la pose de voie veineuse périphérique et la ventilation au masque. Les médecins généralistes ne se sentent pas toujours à l'aise pour la réalisation de ces gestes, et sont demandeurs de formations adaptées. Objectif : Préciser les déterminants de la participation des médecins généralistes de l'Hérault, à une formation pratique incluant les trois gestes sus-cités. Méthodes : Une étude qualitative a été menée sous forme d'entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes dans l'Hérault. Le verbatim a fait l'objet d'une analyse thématique afin d'en déduire un arbre thématique. Résultats : Les médecins généralistes placent la formation initiale parmi les déterminants de leur investissement à la prise en charge des urgences vitales. Concourant ensuite au besoin ressenti de se former, l'expérience professionnelle, la disponibilité de matériel dédié, et le vécu du praticien sont des déterminants de la participation à la formation dans ce domaine. La formation doit être pratique, adaptée aux contraintes du généraliste, avec un contenu compatible à son exercice. Conclusion : La formation des généralistes à l'urgence vitale dépend de déterminants identifiés. Une formation tenant compte de ces déterminants bénéficierait probablement d'une participation optimale.
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Le médecin généraliste au coeur du système de santé français est amené à prendre en charge des urgences vitales en première ligne. La prise en charge des urgences dépend de la formation et du matériel disponible. Cependant, il n’existe pas de consensus concernant le matériel et la formation que le médecin généraliste doit avoir pour faire face à ces situations. METHODE : Etude descriptive du matériel, de la formation et du ressenti du médecin généraliste face à l’urgence réalisée sous forme d’un questionnaire diffusé en ligne en Haute Normandie au cours de l’année 2013. RESULTATS : Les médecins généralistes interrogés de manière anonyme disposaient de matériels d’urgence (thérapeutiques inclues) insuffisants au regard des dernières recommandations des sociétés savantes. Cette disposition de matériel était disparate selon les généralistes sans mettre en évidence de lien de causalité. La formation de ces praticiens à l’urgence était globalement limitée. Les praticiens exprimaient également le fait d’être peu à l’aise face à l’urgence. CONCLUSION : Etude permettant de réaliser un état des lieux exhaustif de la prise en charge de l’urgence en médecine de ville. Ce travail a permis d’émettre des recommandations au vu des dernières données de la science et de réaliser un support simple d’aide à la prise en charge des urgences pour les médecins généralistes.
Author: Marie Launey-Mouchel Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Introduction : Le but était de comprendre les effets de la FMC sur le thème des violences conjugales des médecins généralistes en Normandie et d'en dégager un type de formation pertinent. Matériel et méthode : Etude qualitative menée auprès des médecins généralistes normands par le biais d'un guide d'entretien. Résultats : Les formations semblent permettre une intégration progressive des compétences nécessaires au dépistage et à la prise en charge des violences, une évolution de la perception du rôle médical et la levée de certains freins au dépistage. D'autres freins apparaissent notamment à la pris en charge. Discussion : Si une formation permet de développer des compétences, c'est surtout leur répétition et leur diversité qui permet aux médecins d'obtenir le plus d'effet. Une formation locale, avec un case report interprofessionnel et un cours théorique avec un expert semble permettre un maximum d'impact sur les compétences, le rôle, les freins. Conclusion : Les formations sur le thème des violences conjugales permettent le développement de compétence, du rôle médical et la diminution des freins chez les médecins généralistes. Une formation, telle que détaillée précédemment, devrait maximiser ces effets même si la répétition des formations, une poursuite des investissements et de l'éducation de la population sur ce thème semblent la clef.
Author: Michael Trinh Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 33
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Contexte : les médecins généralistes se forment tout au long de leur exercice. Ceci fait l'objet d'une obligation légale sous l'appellation de développement professionnel continu. Dans sa complexité, il existe plusieurs moyens de se former. Quels sont les représentations de la formation des médecins généralistes, leurs attentes et leurs pratiques ? Méthode : étude qualitative par entretiens individuels semi-structurés auprès de 13 médecins généralistes installés en cabinet libéral dans le département du Nord de la France, recrutés par échantillonnage raisonné à variation maximale. Les entretiens ont été effectués à l'aide d'un guide d'entretien, enregistrés en audio, transcrits intégralement et codés par 2 chercheurs avec triangulation des données. Résultats : la formation médicale continue permet aux médecins généralistes essentiellement la mise à jour et l'entretien des connaissances, ainsi que l'apprentissage de nouvelles compétences en regard de l'évolution perpétuelle de la médecine. Dans une démarche de soins de qualité, le besoin de formation est ressenti par les médecins plutôt comme une nécessité qu'une obligation imposée par la loi. Les médecins évoquent peu l'obligation légale de la formation. L'incertitude motive les médecins à se former. Les médecins qui se forment tirent de la connaissance et des savoirs une satisfaction personnelle par le développement d'une estime de soi et d'une confiance en soi. Les formations les plus plébiscitées par les médecins sont les formations présentielles basées sur des recommandations scientifiques. L'adaptation à la pratique professionnelle est favorisée par la formation interactive. Conclusion : le besoin de formation est un ressenti omniprésent chez les médecins généralistes. Ce besoin est plutôt associé à un sentiment d'obligation déontologique qu'à l'obligation légale. Il serait intéressant de développer la formation interactive et de permettre aux médecins d'être habilité à choisir le thème de la formation selon leurs besoins. Il est nécessaire d'avoir une appréciation continue des besoins actuels, des meilleures modalités et de l'impact de la formation continue sur les pratiques.
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Les gestes techniques font partie du quotidien du médecin généraliste. Cependant, les omnipraticiens en réalisent peu par rapport aux autres spécialistes et il existe une grande disparité de connaissances et de pratiques. La plupart des études montrent que le manque de formation est l'un des principaux freins modifiables à leur pratique. L'objectif de notre étude était de déterminer quels sont les gestes ayant un haut besoin de formation et quels sont les souhaits des médecins généralistes en matière de formation médicale continue (FMC). Il s'agit d'une étude quantitative par auto-questionnaire menée auprès de médecins généralistes bas-normands tirés au sort dans les pages jaunes à propos de 20 gestes techniques. Parmi les 321 inclus, 171 ont accepté de répondre et 73 ont répondu. La pose de dispositif intra-utérin (DIU), d'implant contraceptif, l'infiltration et la ponction articulaire étaient considérées comme utiles ou indispensables et associées à une compétence ressentie comme insuffisante. Ces gestes étaient également peu pratiqués malgré un désir important d'en réaliser davantage. De plus, une majorité des médecins pensaient qu'une FMC leur permettrait d'atteindre cet objectif. Le désir de participer à une FMC sur les gestes techniques était de 82 %, préférentiellement sous forme de soirée et de journée avec une approche théorique associée à des ateliers pratiques. Ces résultats confirment la nécessité et la volonté des médecins généralistes de participer à une FMC aux gestes techniques qui permettrait d'harmoniser les connaissances et les pratiques actuelles.
Author: Simon Smaguine Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 45
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Introduction : La professionnalisation de la médecine d'urgence a abouti à une diminution importante de l'exposition des médecins généralistes aux urgences vitales. Ces situations n'ont pas pour autant complètement disparu de leur pratique du fait de leur proximité. Notre objectif principal était donc d'identifier les représentations des patients du rôle du médecin généraliste dans leur prise en charge en cas d'urgence vitale. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative avec analyse thématique. Des patients des Pyrénées-Orientales ayant vécu une urgence vitale ont été interrogés en entretiens semi-dirigés entre septembre et octobre 2016. Résultats et discussion : 14 patients ont participé à notre étude. Leurs représentations sur le rôle du médecin généraliste sont variées. Sa proximité géographique et la relation particulière médecin-malade que certains médecins entretiennent, leur confèrent un avantage. Les patients en attendent le diagnostic de l'urgence et de coordonner la suite de la prise en charge. Pour d'autres le rôle du médecin généraliste est limité ou même facultatif voire délétère par perte de temps, du fait d'une disponibilité restreinte, d'un manque de matériel ou de connaissances spécifiques. Son intervention est jugée facultative en particulier par les patients que l'expérience des urgences et de l'appel du SAMU a rendus autonomes pour évaluer le degré d'urgence de leur situation. Les médecins généralistes ont donc à ce jour, aux yeux de certains patients, une place dans la prise en charge d'une urgence vitale. Cette sollicitation potentielle doit les inciter à s'y préparer.
Author: Diane-Colombe Du Pont Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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INTRODUCTION - Le système de santé est organisé en France autour des soins de santé primaire dont les médecins généralistes sont les principaux acteurs. Le système de santé est aujourd'hui saturé. Les inégalités en termes d'accès aux soins s'accroissent et le médecin-proche devient l'ultime solution en raison de son accessibilité. Toutefois, dispenser des soins à un proche n'est pas sans risques car l'affect et l'émotionnel influencent la relation thérapeutique médecin-proche. C'est pourquoi, le médecin doit être formé à la prise en charge d'un proche. Pour autant, il convient de vérifier si les médecins perçoivent ces risques spécifiques, comment ils les prennent en compte et s'ils ressentent le besoin d'être formés afin de mieux gérer leur réponse aux demandes de soins de leurs familles. MÉTHODE - Une étude qualitative par entretien individuel a été menée auprès d'un panel de médecins généralistes de l'ancienne Haute-Normandie, avec retranscription et anonymisation des enregistrements. L'analyse des données a été réalisée selon la méthode de théorisation ancrée avec un codage manuel axial et transversal. RÉSULTATS - Sur les dix-neuf médecins généralistes interrogés, 89% admettent ne jamais avoir abordé le sujet des soins aux proches durant leurs parcours professionnel, 58% ne se sentent pas en confiance dans la prise en charge de leurs familles, aucun n'a connaissance de supports spécifiques aux soins des proches et 74% n'ont pas d'information sur la réglementation française à ce sujet. Pourtant, si l'on constate que 53% des participants ne ressentent pas le besoin d'être formés, 74% souhaiteraient se former sur la réponse aux demandes de soins des membres de leurs familles. DISCUSSION - Les données recueillies dans cette étude soulignent la volonté d'une majorité des médecins généralistes de recevoir une formation pour mieux prendre en compte les risques liés à la complexité des situations de demandes de soins de leurs familles, alors même que spontanément ils n'en ressentent pas le besoin. Cela démontre leur préférence pour une approche proactive plutôt que réactive de la gestion des risques liés aux soins dispensés aux membres de leurs familles. CONCLUSION - Cette étude a pu démontrer que les médecins généralistes ne ressentaient pas le besoin actuel d'être formés sur la réponse aux demandes de soins de leurs familles, mais étaient intéressés par être formés afin d'être mieux préparés aux défis qu'apportent les soins aux proches.
Author: Fanny Crocq
Author: Fanny Crocq
Author: Stéphane Gallo
Author: Matthias Garidou
Author: Marie Launey-Mouchel
Author: Jean-Michel Bunel
Author: Michael Trinh
Author: Fabian Guillot
Author: Simon Smaguine
Author: Manon Ferreux (Médecin)
Author: Diane-Colombe Du Pont