Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression PDF full book. Access full book title Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression by Nurcan Yesilmen. Download full books in PDF and EPUB format.

Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression

Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression PDF Author: Nurcan Yesilmen
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 122

Book Description
Introduction : en France, la maladie psychiatrique est classée au 3ème rang des pathologies les plus fréquentes après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Les patients souffrant de pathologies psychiatriques ont une morbi-mortalité plus élevée que la population générale. Le médecin généraliste est souvent le premier professionnel de santé consulté dans ce contexte, il est particulièrement exposé aux soins psychiatriques : 30% de sa patientèle présenterait une souffrance mentale ou une pathologie psychiatrique. Une collaboration de qualité entre médecins généralistes et psychiatres est importante pour améliorer la prise en charge des patients. Cependant, la collaboration est jugée insuffisante du fait d'une communication pauvre voire inexistante. Cette mauvaise collaboration a un effet négatif sur la prise en charge des patients du fait du risque de perte d'information. Le développement de cette collaboration est important pour améliorer la prise en charge des patients. L'objectif de l'étude était de déterminer comment améliorer la collaboration entre médecins généralistes et psychiatres et plus particulièrement dans la prise en charge de patient dépressifs. Matériel et méthodes : étude qualitative réalisée à partir de 10 entretiens individuels et semi-dirigés réalisés auprès de médecins généralistes installés dans l'Oise, analysés selon la méthode de théorisation ancrée. Résultats : les résultats mettent en évidence un besoin important de collaboration les médecins de l'étude estimaient prendre en charge une quantité croissante de patients dépressifs au sein de leur patientèle. Ils expliquaient cette situation par la diminution des psychiatres libéraux. Les médecins généralistes jugeaient que le recours au psychiatre leur paraissait plus difficile que pour les autres spécialités. La qualité des relations entre médecin généraliste et psychiatre apparaissaient mauvaise dans l'ensemble. Ils avaient l'impression de ne pas être pris en compte dans la prise en charge du patient par l'absence de partage de stratégie thérapeutique ou l'absence de sollicitation. La qualité de leur collaboration était jugée insuffisante. Ils exprimaient un besoin de reconnaissance sur leur rôle de coordonnateur et de partenaire de soin. Discussion : les médecins généralistes sont conscients du partenariat qu'ils doivent établir avec les psychiatres pour une prise en charge de qualité du patient. Une majorité des médecins généralistes se déclare prêt à s'investir dans un projet multi partenarial de prévention et de promotion de la santé mentale. Notre étude pourrait être étendue aux ressentie des psychiatres. Conclusion : les échanges entre le médecin généraliste et le psychiatre sont pauvres voire inexistant. Au vu de l'impact économique et de la prévalence de la dépression en France, cette collaboration doit être améliorée. A une époque où le médecin semble être le référent principal en pathologie mentale, son manque de formation et son sentiment d'abandon rendent difficile une prise en charge de qualité. Cette étude effectuée auprès de généralistes de l'Oise semble être le reflet d'une situation nationale.

Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression

Collaboration entre médecin généraliste et psychiatre dans la prise en charge de la dépression PDF Author: Nurcan Yesilmen
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 122

Book Description
Introduction : en France, la maladie psychiatrique est classée au 3ème rang des pathologies les plus fréquentes après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. Les patients souffrant de pathologies psychiatriques ont une morbi-mortalité plus élevée que la population générale. Le médecin généraliste est souvent le premier professionnel de santé consulté dans ce contexte, il est particulièrement exposé aux soins psychiatriques : 30% de sa patientèle présenterait une souffrance mentale ou une pathologie psychiatrique. Une collaboration de qualité entre médecins généralistes et psychiatres est importante pour améliorer la prise en charge des patients. Cependant, la collaboration est jugée insuffisante du fait d'une communication pauvre voire inexistante. Cette mauvaise collaboration a un effet négatif sur la prise en charge des patients du fait du risque de perte d'information. Le développement de cette collaboration est important pour améliorer la prise en charge des patients. L'objectif de l'étude était de déterminer comment améliorer la collaboration entre médecins généralistes et psychiatres et plus particulièrement dans la prise en charge de patient dépressifs. Matériel et méthodes : étude qualitative réalisée à partir de 10 entretiens individuels et semi-dirigés réalisés auprès de médecins généralistes installés dans l'Oise, analysés selon la méthode de théorisation ancrée. Résultats : les résultats mettent en évidence un besoin important de collaboration les médecins de l'étude estimaient prendre en charge une quantité croissante de patients dépressifs au sein de leur patientèle. Ils expliquaient cette situation par la diminution des psychiatres libéraux. Les médecins généralistes jugeaient que le recours au psychiatre leur paraissait plus difficile que pour les autres spécialités. La qualité des relations entre médecin généraliste et psychiatre apparaissaient mauvaise dans l'ensemble. Ils avaient l'impression de ne pas être pris en compte dans la prise en charge du patient par l'absence de partage de stratégie thérapeutique ou l'absence de sollicitation. La qualité de leur collaboration était jugée insuffisante. Ils exprimaient un besoin de reconnaissance sur leur rôle de coordonnateur et de partenaire de soin. Discussion : les médecins généralistes sont conscients du partenariat qu'ils doivent établir avec les psychiatres pour une prise en charge de qualité du patient. Une majorité des médecins généralistes se déclare prêt à s'investir dans un projet multi partenarial de prévention et de promotion de la santé mentale. Notre étude pourrait être étendue aux ressentie des psychiatres. Conclusion : les échanges entre le médecin généraliste et le psychiatre sont pauvres voire inexistant. Au vu de l'impact économique et de la prévalence de la dépression en France, cette collaboration doit être améliorée. A une époque où le médecin semble être le référent principal en pathologie mentale, son manque de formation et son sentiment d'abandon rendent difficile une prise en charge de qualité. Cette étude effectuée auprès de généralistes de l'Oise semble être le reflet d'une situation nationale.

Syndrome dépressif : modalités et difficultés de sa prise en charge pour le médecin généraliste. Une étude qualitative menée en région PACA

Syndrome dépressif : modalités et difficultés de sa prise en charge pour le médecin généraliste. Une étude qualitative menée en région PACA PDF Author: Caroline Noyon
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectif : comprendre et analyser la prise en charge du syndrome dépressif par le médecin généraliste et entendre son ressenti et ses appréhensions. Méthode : étude qualitative menée auprès de médecins généralistes installés en région PACA. Le recueil de données était effectué lors d'entretiens individuels semi-dirigés à l'aide d'un guide d'entretien. Les verbatims étaient étudiés selon une analyse phénoménologique thématique à l'aide du logiciel NVivo. Les résultats ont été recueillis, décrits puis interprétés par la même personne. Résultats : les médecins rencontrent de plus en plus souvent des patients qui présentent les symptômes d'un épisode dépressif caractérisé en consultation. L'étude révèle la difficulté de poser le diagnostic, mais aussi de le faire entendre au patient. La prise en charge, complexe et pluridimensionnelle, consiste le plus souvent en l'introduction de traitements médicamenteux, associée à la mise en place d'une psychothérapie. La gestion de la crise suicidaire paraît être la plus laborieuse et représente une source d'inquiétude pour le praticien. La coordination entre les différents acteurs de soins pourrait être améliorée, notamment dans le dialogue avec le psychiatre et les autres acteurs de la santé mentale comme le psychologue. Les médecins exprimaient plusieurs émotions, satisfaction ou anxiété dans la gestion de la pathologie, agacement voire colère envers le système de santé dont ils dépendent, et paraissaient très impliqués vis-à-vis de leur patient jusqu'à basculer dans la sympathie et la compassion. Conclusion : le syndrome dépressif est une entité complexe que le médecin généraliste est de plus en plus amené à rencontrer dans sa pratique courante puisque sa prévalence explose, c'est une tendance qui s'aggrave chaque année, avec un rebond particulièrement préoccupant à la suite de la pandémie du COVID-19.La place du médecin généraliste semble centrale dans cette prise en charge de par sa disponibilité, sa proximité avec le patient et sa capacité à organiser une prise en charge adaptée à celui-ci. Le diagnostic reste difficile et l'utilisation d'outils standardisés, notamment le score PHQ-9, paraît intéressant pour dépister et définir la gravité d'un épisode dépressif caractérisé dans la pratique courante. La prescription des médicaments n'est pas obligatoire mais souvent nécessaire dans les cas d'épisodes dépressifs majeurs, leur utilisation semble pouvoir être optimisée afin de limiter la prescription « empathique » de benzodiazépines et maximiser l'utilisation des antidépresseurs. La mise en place d'une psychothérapie est couramment proposée au patient, souvent associée au traitement médicamenteux; les études tendent à la proposer comme seul traitement des épisodes dépressifs mineurs à modérés. La coordination entre les différents soignants de la maladie psychiatrique peut être améliorée, d'une part avec le psychiatre de ville, pour simplifier l'accès à ses consultations, mais aussi avec le psychologue qui est amené à prendre une place plus importante dans la prise en charge du patient dépressif à l'avenir. Le médecin généraliste qui pratique l'écoute active et/ou la psychothérapie se voit endosser les souffrances et traumatismes de ces patients, ce qui à terme semble avoir des conséquences sur son propre état émotionnel, c'est une réalité dont nous devons avoir conscience afin de prévenir l'apparition de phénomènes d'évitement et d'épuisement.

Déterminants de la prise en charge du patient dépressif en médecine générale

Déterminants de la prise en charge du patient dépressif en médecine générale PDF Author: Céline Gaihier (Lucile)
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 356

Book Description
La dépression est devenue un problème majeur de santé publique. Cette pathologie est responsable d'un lourd handicap pour les malades qui en souffrent, d'un fort coût en termes de dépenses de soins et d'une mortalité par suicides non négligeable. De plus, il existe souvent un retard du patient à consulter car les représentations associées à cette pathologie font honte au malade et à son entourage. Le généraliste est souvent le premier interlocuteur dans le parcours du dépressif et des études récentes ont démontré qu'il existait certains obstacles dans la gestion de la dépression en France. Il existe fréquemment des difficultés diagnostiques et une prise en charge thérapeutique qui pourrait être améliorée. Le but de notre étude a été d'aller à la rencontre de médecins généralistes et d'identifier, par l'analyse de leur discours, les principaux facteurs qui influencent leur prise en charge, leurs difficultés pratiques face au patient dépressif ainsi que les éléments de leur ressenti. Pour cela, nous avons réalisé une analyse qualitative de type thématique à partir d'entretiens semi-dirigés de dix praticiens.Les résultats confirment qu'il existe certains obstacles dans la prise en charge de la dépression tels que le manque de formation, le manque de temps,' des difficultés de communication avec les psychiatres correspondants et un sentiment d'isolement fréquent responsable parfois d'une souffrance du praticien. De plus, certains éléments ont été mis en évidence comme facteurs d'influences dans la gestion de cette pathologie

La non-prescription médicamenteuse en médecine générale

La non-prescription médicamenteuse en médecine générale PDF Author: Anaïs Freville
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : Limiter la prescription de psychotropes, effectuée à plus de 80% par les médecins généralistes, est un enjeu de santé publique. Peu d'études explorent le point de vue des patients sur cette problématique. Objectif principal : explorer le ressenti de la non-prescription des patients ayant consulté leur médecin généraliste pour syndrome anxio-dépressif ou insomnie. Objectifs secondaires : recueillir leurs attentes et les facteurs pouvant influencer leurs ressentis Méthode : Recherche qualitative par entretiens semi-dirigés par analyse thématique réalisée entre février 2015 et mai 2016 auprès de 14 personnes ayant vécu une expérience de non-prescription médicamenteuse pour syndrome anxio-dépressif ou insomnie en médecine générale, en région Midi-Pyrénées. Résultats : Le ressenti de la non-prescription était globalement positif. L'absence de prescription médicamenteuse passait au second plan par rapport au vécu de la prise en charge dans son ensemble. La consultation était vécue comme une psychothérapie. La non-prescription résultait parfois d'une négociation avec le médecin. Conclusion : Ces résultats encouragent à terminer une consultation sans délivrance d'ordonnance de psychotrope, lorsque la situation le permet, en partageant cette décision avec le patient.

Prise en charge du syndrome dépressif

Prise en charge du syndrome dépressif PDF Author: Lotié Assih
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 80

Book Description
Résumé : le syndrome dépressif est une pathologie fréquente. En France, les médecins généralistes en sont au coeur de la prise en charge. Les médecins généralistes remplaçants du fait de leur statut particulier peuvent rencontrer des difficultés dans la prise en charge de patients dépressifs. Notre étude est une enquête observationnelle réalisée auprès de médecins généralistes remplaçants en Haute-Garonne. L'objectif était d'évaluer les pratiques de ces médecins dans la prise en charge de la dépression ainsi que leur ressenti. Trente-trois médecins ont répondu soit 33.6%. La prise en charge des médecins remplaçants répond assez bien aux recommandations de l'HAS. Les IRS sont les molécules les plus prescrites notamment par les médecins les plus jeunes. Le manque de suivi ainsi que le manque de connaissance des patients sont les principales limites retrouvées. Le ressenti dans la prise en charge est plutôt bon (moyenne à 6.6 sur 10) avec un meilleur ressenti chez les remplaçants les plus âgés. Une des réponses à ces limites peut être l'application d'une échelle de type numérique aux critères de diagnostic. Une prise en charge globale du patient avec un suivi au long cours est néanmoins nécessaire dans la prise en charge du syndrome dépressif.

Prise en charge des troubles dépressifs par le médecin généraliste

Prise en charge des troubles dépressifs par le médecin généraliste PDF Author: Christophe Achard
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 216

Book Description
Les troubles dépressifs caractérisés sont un problème majeur de santé publique. Le médecin généraliste (MG) peut ressentir des difficultés dans la prise en charge quotidienne de cette pathologie. L'objectif est de déterminer la nature et l'importance des obstacles à la prise en charge de la maladie dépressive par le MG et d'évaluer si une formation brève aux thérapies cognitives et comportementales (TCC) modifie la perception de ces difficultés. Un questionnaire a évalué le ressenti immédiat de MG au décours de consultations de patients dépressifs. Un 1er groupe était constitué de 26 MG ayant assisté à un séminaire d'initiation aux TCC, un groupe témoin de 10 MG n'ayant pas reçu cette formation. L'importance des difficultés ressenties a été chifrée et analysée statistiquement. Les principaux obstacles révélés ont été un manque de temps, des problèmes d'observance et de désaccord avec le patient entraînant une fragilité du lien thérapeutique. Les rapports avec les spécialistes, le recours aux structures hospitalières et les restrictions économiques en soins n'ont pas été décrits comme source de difficulté majeure. Les MG du groupe formé ressentaient plus défavorablement ces difficultés par rapport au groupe vierge de formation (p=0,0008). Les médecins formés ont découvert des techniques optimisant leur efficacité. La courte durée de l'enseignement et la richesse des techniques exposées ne leur ont pas permis de s'en rendre entièrement maître. Cette formation a favorisé la conscientisation des besoins en terme de prise en charge, à l'origine d'un ressenti plus défavorable.

Le médecin généraliste face à la prise en charge du syndrome dépressif de l'adolescent

Le médecin généraliste face à la prise en charge du syndrome dépressif de l'adolescent PDF Author: Justine De Luca
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : Face à une augmentation significative depuis une dizaine d'années de la prévalence du syndrome dépressif chez l'adolescent en France, sa prise en charge représente un enjeu de santé publique majeur. Le taux d'hospitalisation pour idées suicidaires et tentatives de suicide chez l'adolescent depuis l'automne 2020 a nettement augmente. Les délais d'attente pour obtenir une consultation en pédopsychiatrie ne cessent de croitre, plaçant le médecin généraliste en première ligne pour ces adolescents. Objectifs : L'objectif de cette étude était d'explorer les points de vue des médecins généralistes sur la gestion des adolescents souffrant de troubles dépressifs, d'identifier les défis auxquels ils peuvent être confrontés dans les soins actuels et de suggérer des perspectives d'amélioration. Méthode : Une étude qualitative a été conduite auprès de médecins généralistes exerçant dans le département de la Loire. Les entretiens ont été réalisés de décembre 2022 à mai 2023. Résultats : Dans une période singulière du développement, on observe chez ce jeune adulte en devenir, accompagné par ses parents, une évolution de la relation médecin-patient. Le médecin de famille demeure, conscient de son rôle central de prise en charge, mais l'adolescent change. En conséquence, malgré une relation tripartite, les médecins généralistes connaissent un sentiment d'isolement ; sentiment exacerbé et expliqué également par des incertitudes concernant leurs connaissances et des ressources humaines limitées, en particulier l'accès aux pédopsychiatres. Afin de pallier à cette solitude, le médecin traitant a recours à différentes stratégies : la psychothérapie, les urgences pédiatriques, les centres médico-psychologiques. Des formations s'inscrivant dans la durée et différents outils sont souhaités par les médecins traitants. Conclusion : Face aux difficultés rencontrées dans la prise en charge du syndrome dépressif de l'adolescent, les médecins généralistes apparaissent en demande de ressources et souhaiteraient qu'une plus grande sensibilisation à ce sujet soit effectuée. Des perspectives se dégagent pour répondre à leurs attentes notamment par le biais de formations et d'un accès plus rapide à la prise en charge en pédopsychiatrie.

Troubles psychiatriques en médecine générale

Troubles psychiatriques en médecine générale PDF Author: Erwan Delaunay
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 244

Book Description
Compte tenu de la prévalence élevée des pathologies psychiatriques en population générale et en médecine générale, le médecin généraliste est appelé à s'interroger sur la prise en charge de ces patients présentant ces troubles. Nous avons mené une étude auprès des généralistes du dixième arrondissement de Paris auxquels nous avons adressé un questionnaire. Les résultats ont montré que les troubles psychiatriques les plus fréquemment rencontrée par les médecins généralistes de notre étude sont les suivantes : les plaintes fonctionnelles et les troubles psychosomatique, l'épisode dépressif majeur, l'alcoolisme, le trouble anxieux généralisé, la dépression chronique et l'attaque de panique. La proportion de patients ayant un trouble mental par jour se situe entre 20 % et 30 % pour 40 % des généralistes. Les situations pour lesquelles les médecins généralistes orientent le plus facilement leurs patients au psychiatre sont ceux présentant un trouble délirant (qu'il soit simple, sévère ou résistant au traitement), ceux ayant un trouble dépressif résistant au traitement ou sévère puis ceux souffrant d'un trouble anxieux résistant au traitement ou sévère. Ils ont alors recours préférentiellement au psychiatre d'exercice libéral. Pour améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles mentaux, ils estiment qu'il faudrait améliorer leur formation, une collaboration généraliste-psychiatre plus étroite, une disponibilité plus importante et une accessibilité aux soins psychiatriques plus facile. Enfin, les troubles psychiatriques pour lesquels les médecins souhaiteraient avoir une formation complémentaire sont les troubles psychotiques et les troubles bipolaires. Au regard de ces résultats et de la littérature, nous proposons un modèle possible de formation et de partenariat pour optimiser les soins psychiatriques en médecine générale

Vécus et ressentis de la prise en charge des troubles psycho-comportementaux chez les patients déments par les médecins généralistes en ville

Vécus et ressentis de la prise en charge des troubles psycho-comportementaux chez les patients déments par les médecins généralistes en ville PDF Author: Alizée Delarre
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 238

Book Description
Les maladies d'Alzheimer et apparentées sont des pathologies prévalentes dans la population française. Parmi les patients atteints, 90% d'entre eux présenteront au moins une fois des symptômes psycho comportementaux (SPCD). Le médecin généraliste est alors en première ligne en soins primaires. L'objectif est d'analyser leur vécu et ressentis dans cette prise en charge. L'Étude observationnelle qualitative réalisée par focus group auprès de 13 médecins généralistes. Les données ont été retranscrites puis analysées via le logiciel Nvivo. Une triangulation des données a été effectuée avec un autre chercheur effectuant un travail similaire via des entretiens semi dirigés (ESD). Le maintien à domicile est l'objectif que se fixe le médecin généraliste. Pour cela, il peut s'appuyer sur l'aidant familial. Il veille à le préserver de l'épuisement et à l'informer sur l'évolution de la maladie. Les aidants paramédicaux, les structures d'accueil spécialisées et la filière gériatrique font également partie des soutiens du médecin. Sur le plan thérapeutique, les stratégies non médicamenteuses (SNM) sont largement approuvées mais leur faisabilité reste très discutée. La prescription médicamenteuse est souvent la première option en cas de crise psycho comportementale aiguë, malgré la réticence des praticiens à utiliser des psychotropes. La prise en charge des SPCD reste complexe professionnellement et psychologiquement. Les résultats obtenus sont cohérents avec la littérature et concordent avec ceux du travail effectué en parallèle via les ESD. Favoriser le maintien à domicile en instaurant un cadre sécurisant est le meilleur moyen d'anticiper la survenue des SPCD. La mise en place des aides à domicile et l'accès aux structures dispensant les SNM doit être facilitée. Il faut renforcer l'utilisation des réseaux de spécialistes qui ont déjà fait preuve de leur efficacité auprès des médecins généralistes. Les soins de première intention doivent être enseignés à l'entourage familial, mais aussi à tous les intervenants dans la prise en charge, médicaux ou paramédicaux. La prise en charge des SPCD est source d'incertitude et de remise en question chez les médecins généralistes. Cependant, il existe des pistes d'amélioration concrètes permettant de faciliter leur pratique.

Pratiques et attentes des médecins généralistes concernant la prise en charge de la dépression par les psychologues. Etude qualitative

Pratiques et attentes des médecins généralistes concernant la prise en charge de la dépression par les psychologues. Etude qualitative PDF Author: Florie Fournioux
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction La prévalence de la dépression est en augmentation. Le médecin généraliste est un interlocuteur privilégié dans sa prise en charge. Les psychologues réalisaient des psychothérapies, sans reconnaissance dans te système de soins. Comment tes médecins généralistes perçoivent-ils la prise en charge de la dépression par les psychologues ? Matériel : Douze médecins généralistes ont participé à des entretiens semi-directs en IDF. Le guide d'entretien comprenait une question brise-glace et 10 questions ouvertes. Une analyse qualitative basée sur une approche par théorisation ancrée a été réalisée à partir de verbatims. Résultats La dépression était présente dans la pratique de l'ensemble des MG interrogés. Cependant certains ne se considéraient pas suffisamment experts et disponibles pour la prendre en charge dans son intégralité. Les médecins entretenaient peu de contacts avec des psychologues hormis un interlocuteur identifié. Ils ont souligné un bénéfice concernant la prise en charge de leurs patients suivis par un psychologue. Ils ont exprimé des difficultés d'accès à la psychothérapie causées par une disparité géographique des psychologues installés, superposable à celle des soignants et un défaut de remboursement. L'indication d'une prescription de psychothérapie n'était pas partagée par l'ensemble des médecins. Pourtant, ils soulignaient qu'une prescription pourrait favoriser la communication entre ces professionnels. Discussion : La psychothérapie effectuée par un psychologue est indiquée et validée par les MG. Le défaut de communication était un frein à l'adressage vers un psychologue. Une ambivalence sur le positionnement des MG est remarquée : ils sont responsables de la prise en charge globale de leurs patients mais ne souhaitaient pas d'ingérence dans les prises en charge entreprises par les psychologues. Ils aimeraient toutefois pouvoir se référer à des structures spécialisées sans être mis à l'écart, ou travailler dans des structures conjointes afin d'améliorer la prise en charge de leurs patients.