Représentation et ressenti de l’examen gynécologique et du frottis cervico-utérin par les femmes non participantes au dépistage du cancer du col utérin PDF Download
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Book Description
Le dépistage du cancer du col utérin par frottis cervico-utérin est recommandé chez les femmes entre 25 et 65 ans, tous les 3 ans après deux frottis annuels normaux. Dans le Val de Marne, 44% des femmes sont sous-dépistées. L’exploration du ressenti et des représentations qu’ont les femmes du frottis, et par extension de l’examen gynécologique, permettrai de mieux connaitre les freins à leur réalisation. Une enquête qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été menée auprès de dix-huit femmes habitant le Val de Marne, éligibles au frottis mais non à jour de l’examen. Les femmes éprouvent un désintérêt pour le col de l’utérus, résultant d’une méconnaissance de l’organe et de ses pathologies. Peu de femmes n’ont pas du tout connaissance du frottis. L’examen est perçu comme douloureux, gênant, en rapport avec le comportement du médecin qui le prélève ; ses enjeux sont obscurs. Il n’est ni impératif, ni urgent, pour certaines il est trop cher. La capacité du médecin généraliste à pratiquer l’examen gynécologique et le frottis est largement ignorée. Plusieurs pistes permettraient de lever les freins à la réalisation du frottis. La première serait de développer les compétences communicationnelles des professionnels de santé lors de la pratique du frottis, afin que ce dernier soit mieux accepté. La seconde serait de diffuser une meilleure information sur le cancer du col de l’utérus et le frottis à destination des femmes, afin de développer leurs connaissances sur la maladie et le frottis
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Le dépistage du cancer du col utérin par frottis cervico-utérin est recommandé chez les femmes entre 25 et 65 ans, tous les 3 ans après deux frottis annuels normaux. Dans le Val de Marne, 44% des femmes sont sous-dépistées. L’exploration du ressenti et des représentations qu’ont les femmes du frottis, et par extension de l’examen gynécologique, permettrai de mieux connaitre les freins à leur réalisation. Une enquête qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été menée auprès de dix-huit femmes habitant le Val de Marne, éligibles au frottis mais non à jour de l’examen. Les femmes éprouvent un désintérêt pour le col de l’utérus, résultant d’une méconnaissance de l’organe et de ses pathologies. Peu de femmes n’ont pas du tout connaissance du frottis. L’examen est perçu comme douloureux, gênant, en rapport avec le comportement du médecin qui le prélève ; ses enjeux sont obscurs. Il n’est ni impératif, ni urgent, pour certaines il est trop cher. La capacité du médecin généraliste à pratiquer l’examen gynécologique et le frottis est largement ignorée. Plusieurs pistes permettraient de lever les freins à la réalisation du frottis. La première serait de développer les compétences communicationnelles des professionnels de santé lors de la pratique du frottis, afin que ce dernier soit mieux accepté. La seconde serait de diffuser une meilleure information sur le cancer du col de l’utérus et le frottis à destination des femmes, afin de développer leurs connaissances sur la maladie et le frottis
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En France, le cancer du col de l’utérus touche 3000 femmes par an et 1000 décès. Plus d’un tiers des femmes ne se font pas ou mal dépister. Pourtant il s’agit d’un cancer facilement accessible au dépistage, avec comme outil le frottis cervico-utérin. Nous avons voulu évaluer les représentations et les connaissances des femmes âgées de 20 à 65 ans sur le frottis cervico-utérin dans une patientèle de médecine générale à Vitry le François. Nous avons pour cela réalisé une étude qualitative, permettant de recueillir aux mieux le ressenti des patientes, en utilisant des entretiens semi-dirigés, leur laissant ainsi une liberté de parole tout en étant guidé par l’enquêteur. Nous avons évalué leurs connaissances sur le frottis cervico-utérin, leur vécu et les difficultés qu’elles peuvent éprouver par rapport à ce dernier, le rôle de leur médecin généraliste, les pistes qu’elles imaginent pour améliorer le dépistage et enfin leur point de vue sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. Nous avons retrouvé une discordance entre les données officielles qui montrent une mauvaise couverture du dépistage, nos patientes se faisant bien dépister, une méconnaissance du rôle du frottis sur son rôle et le rythme de surveillance, un dépistage organisé sollicité. De même nous avons retrouvé que les gynécologues étaient plébiscités mais que les médecins généralistes avaient leur rôle dans l’information. Enfin nous avons vu que l’examen gynécologique était bien vécu et que les femmes avaient un avis partagé sur la vaccination contre le cancer du col utérin. A travers cette étude, il nous a paru important que renforcer le rôle des médecins généralistes dans le suivi gynécologique des femmes étaient important, en organisant par exemple des formations complémentaires destinées aux médecins généralistes.
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Introduction : Le pourcentage de femmes se faisant régulièrement dépister pour le cancer du col de l'utérus par frottis cervico utérin (FCU) n'est pas suffisant malgré les campagnes gouvernementales et l'investissement des professionnels de santé. En effet, 50% des femmes n'ont pas fait de FCU de dépistage tous les 3 ans. Il est légitime de se demander si la réticence des femmes à se faire dépister ne proviendrait pas en partie de la façon de se faire examiner et donc de la position utilisée pour l'examen gynécologique. La position gynécologique en décubitus latéral ou sur le côté est une alternative à la position standard trop peu connue et utilisée. Objectif : Évaluation de la position gynécologique en décubitus latéral chez les femmes entre 25 et 65 ans lors de la réalisation d'un FCU par une étude quantitative. Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude quantitative, descriptive, comparative et prospective. Les patientes et les professionnels de santé ont été recrutés de juin 2018 à avril 2019. L'étude a été menée sur 54 patientes, âgées de 19 à 60 ans. Le ressenti des patientes est évalué par la douleur, l'anxiété, la pudeur, le confort et l'appréciation du contact visuel. L'évaluation par les professionnels de santé de cette nouvelle position est un objectif secondaire de l'étude. Résultats : 54 patientes et 9 professionnels de santé ont été inclus dans l'étude. Les patientes ont trouvé la position sur le côté plus simple d'installation dans 61% des cas, et plus confortable dans 68% des cas. Elles ont ressenti moins de douleur dans 50% des cas et ont trouvé leur pudeur d'avantage préservée dans 85% des cas. Les patientes qui ne se font pas dépister régulièrement recommandent plus souvent cette nouvelle position. Elles souhaitent se faire de nouveau examiner sur le côté. Dans 80% des cas la position préférée pour les patientes est la position sur le côté. L'absence de contact visuel n'a été déterminante, ni pour les patientes, ni pour les professionnels de santé. La position préférée des professionnels de santé reste la position standard. Conclusion : L'étude quantitative réalisée met en évidence la préférence des patientes pour la position sur le côté, et leur volonté de se faire de nouveau examiner dans cette position lors des futurs examens gynécologiques. Cette nouvelle position, si elle n'est pas à généraliser pour tous les examens, peut être une piste pour améliorer le suivi des patientes et le dépistage du cancer de l'utérus par FCU. Les professionnels de santé apprécient cette nouvelle position, mais ne se sentent pas forcement à l'aise pour la pratiquer et la proposer de façon régulière.
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3000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont découverts chaque année en France. Pourtant, des moyens efficaces de prévention existent : le dépistage par frottis cervico-utérin et la vaccination par le vaccin anti-papillomavirus. Ce dépistage est recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans. La participation à ce dépistage en France reste insuffisante et les connaissances des femmes sur le but et les modalités de ces moyens de prévention semblent pauvres. De plus, les médecins généralistes apparaissent peu impliqués dans la réalisation du frottis.Evaluer le niveau de connaissance sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus et analyser les déterminants de la participation au dépistage. Evaluer l'implication des généralistes dans ce dépistage ainsi que le ressenti des patientes envers leur pratique. Enquête quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaires distribués en salle d'attente de 39 centres avec une activité de médecine générale ou de gynécologie, à destination des femmes de 18 à 65 ans, dans le Puy-de-Dôme. Inclusion de 735 questionnaires dont 645 remplis par des femmes de 25 à 65 ans. Le niveau de connaissances des femmes sur le but du frottis cervico-utérin était plutôt médiocre et peu de femmes connaissaient tous les professionnels aptes à réaliser cet examen ainsi que les modalités pratiques du dépistage. La vaccination anti-papillomavirus était bien maîtrisée par les répondantes. 93% des femmes avaient réalisé un frottis dans les 3 dernières années. Les gynécologues étaient les principaux prescripteurs et effecteurs du frottis. Le frein le plus souvent évoqué à la réalisation de ce dépistage était l'absence d'information sur le frottis. Les déterminants majeurs de la participation regroupaient un score de connaissances élevé, la connaissance de l'objectif de dépistage du cancer cervico-utérin par le frottis, le fait de considérer le frottis comme un examen non douloureux ainsi que la connaissance du vaccin anti-papillomavirus et du lien entre ce vaccin et la prévention du cancer du col de l'utérus. Le déterminant des connaissances était majoritairement le niveau d'étude. Concernant l'implication des médecins généralistes dans le dépistage, la moitié des femmes avait été sensibilisée au dépistage par leur généraliste mais seulement un quart d'entre elles avait déjà réalisé un frottis auprès de lui. Moins de 10% des frottis étaient réalisés par les généralistes et seulement 68% des répondantes avaient connaissance de leur aptitude à pratiquer cet examen. Pourtant, plus de deux tiers des femmes étaient favorables à sa réalisation par ces professionnels. Les patientes qui se positionnaient favorablement évoquaient en premier lieu le délai de consultation et la confiance envers leur médecin. Pour les patientes défavorables les raisons données étaient le manque de compétence par rapport aux gynécologues et aux sages-femmes et la gêne éprouvée envers leur généraliste. L'analyse multivariée retrouvait un lien entre la consultation en centre de médecine générale et la non-participation au dépistage. Il existe bien une association entre la participation au dépistage et le niveau de connaissances des patientes sur les moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les connaissances des femmes sur ce sujet sont perfectibles. Une augmentation du taux de participation semble donc réalisable si les professionnels de santé et les pouvoirs publics s'unissent pour améliorer la qualité et la pertinence de l'information délivrée aux femmes. De plus, les médecins généralistes apparaissent comme peu actifs dans ce dépistage malgré le souhait de la majorité des patientes de les voir impliqués dans la réalisation du frottis.
Author: Alexandra Cassard Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 192
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Introduction : le cancer du col de l'utérus est encore fréquent et mortel en France. Pourtant un examen de dépistage, le frottis cervico-utérin, a montré son efficacité en termes de réduction d'incidence et de mortalité. Le taux de couverture par frottis en France stagne autour de 57% et présente une répartition très inégale en particulier selon le gradient social. Nous avons étudié les déterminants du nn recours au dépistage par frottis chez les femmes précaires afin de développer des actions locales de prévention. Méthode: un groupe de pilotage a été constitué dans le cadre d'un projet de recherche interventionnelle. L'étude qualitative a été réalisée en organisant des focus group avec les femmes de 25 à 65 ans adhérentes à une association de quartier. Une analyse thématique des verbatims a été réalisée indépendamment par 3 chercheurs. Résultats : trois focus group et un entretien individuel ont eu lieu entre février et avril 2014. Les principaux thèmes évoqués sont la méconnaissance de la prévention, du cancer du col utérin et du frottis, la non maîtrise du français, les représentations négatives de l'examen gynécologique, la méconnaissance et les problèmes d'accessibilité au système de santé et le manque d'organisation structurée du dépistage. Conclusion: l'éducation à la santé et à la prévention doit être développée, principalement dans les populations précaires. Il paraît nécessaire de mettre à disposition des espaces d'échange, à proximité des populations, et de sensibiliser les professionnels. Ce sera l'objectif de nos ateliers-santé dans le quartier des Cévennes de Montpellier
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Contexte : La carence prévisible en gynécologues laisse supposer une implication croissante des MG dans le suivi gynécologique des femmes, en particulier pour la réalisation du FCU dans le cadre du dépistage du cancer du col. Les freins à l'implication des MG ont déjà été étudiés ainsi que les facteurs prédictifs de participation des femmes. Cependant, il y a peu de recherches sur les freins des patientes à faire leur FCU chez un MG. Objectif : Déterminer les raisons faisant que les patientes sont réticentes à faire leur suivi gynécologique, dont le FCU, par un ou leur MG. Méthode : Etude qualitative, réalisée sous forme d'entretiens individuels guidés par un questionnaire semi directif. Population étudiée : Les femmes ayant un suivi gynécologique régulier, réalisé par un autre professionnel de santé que le MG. Les entretiens ont été menés du 30/05 au 15/06/2012, dans 3 cabinets de médecine générale et en PMI. Toutes les patientes de plus de 18 ans ont été interrogées, quel que soit leur motif de consultation. Les entretiens ont été poursuivis jusqu'à obtention de la saturation des données. 27 entretiens ont été menés. Résultats : Différents freins limitent la réalisation du FCU par le MG : ceux liés à la patiente (méconnaissance du but du FCU et de la compétence du MG à le réaliser, représentation douloureuse de l'examen, nécessité de cloisonnement de l'intime), et ceux en rapport avec le professionnel de santé et l'offre de soins (genre du médecin, qualité de la relation médecin-patiente, peur de la disparition des gynécologues et d'une surcharge des MG).
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Le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin (FCU) est insuffisant en France. De nouvelles techniques de dépistage recherchant la présence du papillomavirus (HPV) pourraient permettre de toucher les femmes qui ne participent pas. Au cours de notre étude, 8600 auto-questionnaires ont été envoyés aux femmes non participantes a une stratégie de dépistage, proposant la recherche d'HPV par auto-prélévement urinaire en cas de non réponse au dépistage par FCU (étude PapU 29). 780 auto-questionnaires ont été retournés. Pour la plupart d'entre eux, il s'agissait de femmes non éligibles à l'étude (FCU datant de moins de trois ans ou hystérectomie). 144 auto—questionnaires étaient éligibles. Pour ceux-ci nous avons analysé les causes de non participation. Les causes les plus fréquemment citées par les femmes étaient 2 l'oubli ou la négligence (58%), le manque de temps (47%), l'importance du délai pour obtenir un rendez-vous chez un médecin (32%), la peur des résultats (28%). La participation n'a pas paru compliquée pour une grande majorité (88%). La problématique des difficultés d'accés au dépistage pour la personne handicapée a été soulevée, et des interrogations concernant la pratique du FCU chez la femme enceinte ont été formulées. Les principales limites de l'étude (taux de réponse, nombre de questionnaires analysés et puissance faibles) sont en partie liées a un défaut de sélection de la population cible à partir des bases de données de l'assurance maladie. Si le FCU reste actuellement l'examen de référence, l'auto-prélévenient semble présenter des perspectives intéressantes pour atteindre les femmes réticentes au dépistage du cancer du col de l'utérus. Pour les femmes ayant refusé cette stratégie de dépistage, des méthodes de communication adéquates pourraient être mise en place, a la lumiére de ces résultats.
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Contexte : Le suivi gynécologique systématique des femmes représente un enjeu de santé publique puisqu'il inclut le dépistage du cancer du col de l'utérus grâce aux frottis cervico-utérins. En France, plusieurs facteurs concourent à une couverture insuffisante de la population pour cet examen : l'insuffisance d'offre de soins, mais aussi des facteurs individuels influant sur le comportement des femmes. Objectif : Explorer les difficultés ressenties par les femmes pour ce suivi gynécologique et les déterminants qui guident leurs choix dans ce domaine. Méthode : Enquête qualitative par analyse d'entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 14 femmes recrutées dans des patientèles de médecine générale. Résultats : Les femmes interrogées semblaient mal connaître le rôle et les modalités du frottis cervico-utérin et s'estimaient mal informées à ce sujet. Certaines ignoraient qu'un généraliste pouvait réaliser cet examen. Les difficultés les plus souvent citées au regard des recommandations actuelles ont été la négligence, la difficulté d'accès aux gynécologues, la gêne liée à un aspect tabou de l'examen ou à la perception d'une relation trop familière avec leur généraliste. Le genre du médecin ne semblait pas systématiquement déterminant. L'incitation par leur généraliste et par des campagnes organisées étaient désignées comme les meilleurs stimulants pour participer à ce suivi, plutôt sous forme de consultations qui lui seraient dédiées. Conclusion : Cette enquête semble montrer que les femmes seraient plutôt favorables à plus d'informations et plus d'implication de la part de leur généraliste dans leur suivi gynécologique, en tant que superviseur ou acteur, dans le cadre de campagnes organisées les incitant au suivi.
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Introduction : Le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin est un enjeu majeur de santé publique. Or, le taux de couverture du dépistage en France est trop faible, atteignant seulement 59%. L'un des freins potentiels à la réalisation de ce dépistage pourrait être la position adoptée lors de l'examen. L'examen gynécologique en décubitus latéral est une alternative à la position d'examen classique. L'objectif de cette thèse est de savoir si la réalisation de l'examen gynécologique en position latérale pourrait permettre de favoriser la participation des femmes au dépistage du cancer du col de l'utérus en explorant leurs ressentis. Méthodes : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 13 patientes recrutées dans un cabinet de deux médecins généralistes pratiquant l'examen gynécologique en décubitus latéral. Résultats : L'examen gynécologique était souvent un examen mal vécu et appréhendé par les femmes. Dans cette étude, l'examen gynécologique en décubitus latéral était préféré par la plupart des patientes par rapport à la position d'examen classique. Il était jugé plus confortable, moins douloureux et plus respectueux de la pudeur et de l'intimité. Deux patientes ne trouvaient pas de bénéfices à être examinées de cette manière. Cette étude met en évidence également l'importance du médecin généraliste dans la régularité du suivi gynécologique des femmes. Elle souligne aussi la nécessité d'une attitude bienveillante et empathique de la part des médecins afin d'améliorer le suivi gynécologique. Conclusions : La position latérale est une alternative à la position d'examen gynécologique classique qu'une majeure partie des femmes interrogées dans cette étude semblent préférer. Elle pourrait alors être une option à proposer aux patientes afin de faciliter leur suivi gynécologique et ainsi améliorer le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis.
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Introduction : En France, le taux de couverture de dépistage du cancer du col de l'utérus (CCU) par frottis cervico-utérin (FCU) reste actuellement insuffisant (58%) malgré la mise en place d'un dépistage organisé dans certains départements. Pour y remédier, l'équipe du Centre de Coordination des Dépistages des Cancers (CCDC) au CHRU de Tours a mis en place un projet de recherche par auto-prélèvement vaginal (APV) ciblant les femmes non dépistées. Notre objectif était d'analyser l'expérience vécue et les processus de décision de femmes impliquées dans une campagne de dépistage du cancer du col de l'utérus par auto-prélèvement vaginal en Indre-et-Loire. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative réalisée par un collectif de recherche interdisciplinaire, se basant sur des entretiens individuels menés selon la méthode de l'entretien d'explicitation. L'échantillon comprenait 17 femmes, 14 d'entre elles avaient réalisé un APV. Résultats : Les femmes ont trouvé dans l'APV plusieurs avantages : simplicité et rapidité du procédé, aspect indolore et respect de l'intimité... L'APV leur permettait de s'affranchir de plusieurs contraintes (examen gynécologique, accessibilité, aspect financier...). Toutefois, certaines émettaient un doute quant à la fiabilité du test ainsi que sur leurs propres capacités à réaliser correctement le prélèvement. Conclusion : Malgré les réticences exprimées par certaines, il apparait, au regard de l'expérience vécue par les participantes, que l'APV est une méthode de dépistage prometteuse.
Author: Julie Jouenne
Author: Julie Jouenne
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