Quels sont les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes du Vaucluse? PDF Download

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Quels sont les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes du Vaucluse?

Quels sont les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes du Vaucluse? PDF Author: Adoris Guilbot
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Languages : fr
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Book Description
Objectif : depuis 2004, les médecins généralistes libéraux peuvent pratiquer l'interruption volontaire de grossesse (IVG) par méthode médicamenteuse en cabinet, jusqu'à 7 SA. En 2018, sur 224 300 IVG, 69% ont été réalisées par voie médicamenteuse, et seulement 24% hors secteur hospitalier. En PACA, 3ème région ayant le plus fort taux d'IVG, 1/3 des IVG a été réalisé hors secteur hospitalier. En cabinet libéral, cela représente seulement 4% de gynécologues et généralistes libéraux. Nous avons ainsi cherché à évaluer la pratique et les connaissances des médecins généralistes du Vaucluse en matière d'IVG ainsi que les barrières qui peuvent freiner sa pratique. Méthodologie : une étude quantitative descriptive a été réalisée grâce à un auto-questionnaire envoyé par mail à 106 médecins généralistes du Vaucluse, pratiquant ou non l'IVG, entre mai et juin 2020. Ce questionnaire évaluait le profil socio démographique des médecins, l'intérêt de l'IVG en médecine générale, les connaissances et modalités de pratique effectives de l'IVG par les généralistes, les motivations et freins potentiels ou avérés, et les perspectives de développement de cette activité. Résultats : 43 médecins ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 40.5%. Au sein de cet échantillon 23% des généralistes pratiquent l'IVG. 76% des praticiens qui ne la pratiquent pas considèrent qu'elle fait partie du champ d'action de la médecine générale, 24% estiment qu'elle implique cependant trop d'inconvénients. Les pratiques et les connaissances sur l'IVG sont hétérogènes et sont parfois obsolètes ou s'écartent des recommandations. Peu de médecins se sentent suffisamment informés sur l'IVG (15%). Cette activité représente cependant une source de motivation, principalement pour améliorer l'accès à l'IVG et diminuer les délais de prise en charge. Les généralistes qui la pratiquent, sont majoritairement freinés par la faible demande des patientes, son caractère contraignant et stressant et son manque de visibilité par le public. Ceux ne la pratiquant pas mentionnent principalement la bonne organisation du système de soins, son côté contraignant et stressant, son caractère chronophage, et le manque d'expérience. Plusieurs pistes de développement sont soulevées et semblent particulièrement importantes, parmi elles : l'amélioration de l'accès à la formation, de la visibilité du réseau de professionnels et des connaissances des généralistes sur le sujet. Conclusion : le système de soins dans le Vaucluse autour de l'IVG semble bien organisé, réduisant la nécessité pour les médecins de se former. L'évaluation du vécu des patientes sur ce point serait intéressante, et pourrait expliquer la faible sollicitation auprès de leur généraliste. Un travail sur la visibilité du réseau des professionnels par le public et par les praticiens, ainsi qu'une meilleure formation des médecins et une meilleure éducation du grand public semblent indispensables à la mobilisation des généralistes pour cette activité. Cela peut s'intégrer dans la mise en place d'un réseau dédié à l'IVG, à l'image de ce qui existe déjà dans d'autres régions (REVHO).

Quels sont les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes du Vaucluse?

Quels sont les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes du Vaucluse? PDF Author: Adoris Guilbot
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Objectif : depuis 2004, les médecins généralistes libéraux peuvent pratiquer l'interruption volontaire de grossesse (IVG) par méthode médicamenteuse en cabinet, jusqu'à 7 SA. En 2018, sur 224 300 IVG, 69% ont été réalisées par voie médicamenteuse, et seulement 24% hors secteur hospitalier. En PACA, 3ème région ayant le plus fort taux d'IVG, 1/3 des IVG a été réalisé hors secteur hospitalier. En cabinet libéral, cela représente seulement 4% de gynécologues et généralistes libéraux. Nous avons ainsi cherché à évaluer la pratique et les connaissances des médecins généralistes du Vaucluse en matière d'IVG ainsi que les barrières qui peuvent freiner sa pratique. Méthodologie : une étude quantitative descriptive a été réalisée grâce à un auto-questionnaire envoyé par mail à 106 médecins généralistes du Vaucluse, pratiquant ou non l'IVG, entre mai et juin 2020. Ce questionnaire évaluait le profil socio démographique des médecins, l'intérêt de l'IVG en médecine générale, les connaissances et modalités de pratique effectives de l'IVG par les généralistes, les motivations et freins potentiels ou avérés, et les perspectives de développement de cette activité. Résultats : 43 médecins ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 40.5%. Au sein de cet échantillon 23% des généralistes pratiquent l'IVG. 76% des praticiens qui ne la pratiquent pas considèrent qu'elle fait partie du champ d'action de la médecine générale, 24% estiment qu'elle implique cependant trop d'inconvénients. Les pratiques et les connaissances sur l'IVG sont hétérogènes et sont parfois obsolètes ou s'écartent des recommandations. Peu de médecins se sentent suffisamment informés sur l'IVG (15%). Cette activité représente cependant une source de motivation, principalement pour améliorer l'accès à l'IVG et diminuer les délais de prise en charge. Les généralistes qui la pratiquent, sont majoritairement freinés par la faible demande des patientes, son caractère contraignant et stressant et son manque de visibilité par le public. Ceux ne la pratiquant pas mentionnent principalement la bonne organisation du système de soins, son côté contraignant et stressant, son caractère chronophage, et le manque d'expérience. Plusieurs pistes de développement sont soulevées et semblent particulièrement importantes, parmi elles : l'amélioration de l'accès à la formation, de la visibilité du réseau de professionnels et des connaissances des généralistes sur le sujet. Conclusion : le système de soins dans le Vaucluse autour de l'IVG semble bien organisé, réduisant la nécessité pour les médecins de se former. L'évaluation du vécu des patientes sur ce point serait intéressante, et pourrait expliquer la faible sollicitation auprès de leur généraliste. Un travail sur la visibilité du réseau des professionnels par le public et par les praticiens, ainsi qu'une meilleure formation des médecins et une meilleure éducation du grand public semblent indispensables à la mobilisation des généralistes pour cette activité. Cela peut s'intégrer dans la mise en place d'un réseau dédié à l'IVG, à l'image de ce qui existe déjà dans d'autres régions (REVHO).

Les freins à la réalisation des interruptions volontaires de grossesse en médecine générale dans les Bouches du Rhône

Les freins à la réalisation des interruptions volontaires de grossesse en médecine générale dans les Bouches du Rhône PDF Author: Maëlise Caillé
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : Depuis 2004 les médecins généralistes ont la possibilité de prescrire des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, jusqu'à 7 semaines d'aménorrhée. En 2016, 211 900 IVG on été réalisés en France, ce taux est stable depuis 2006. On constate qu'à peine un quart des IVG médicamenteuses se déroulent hors établissement de santé en PACA, région ou le taux d'IVG est le 4ème plus important de France. Objectif : Faire un état des lieu des connaissances des médecins généralistes au sujet de l'IVG médicamenteuse et de sa pratique en cabinet de ville, et recenser les différents freins à sa réalisation en médecine générale. Matériels et méthode : Il s'agit d'une enquête transversale descriptive réalisée entre septembre 2017 et mars 2018 destinée aux médecins généralistes des Bouches du Rhône. Un auto-questionnaire a été envoyé à 325 médecins généralistes dans la région concernée, dont 75 internes en médecine générale. Le questionnaire comportait 20 items permettant dans une première partie de définir le profil socio-démographique du médecin interrogé,et dans une seconde ne concernant que les médecins ne pratiquant pas d'IVG médicamenteuse en cabinet, d'évaluer leurs connaissances à ce sujet et les différents freins à leur prescription en ville. L'analyse statistique a été réalisée grâce aux pourcentages calculés par le logiciel Google FORM. Résultats : Sur 320 questionnaires envoyés, 103 réponses ont été obtenues, donnant un taux de participation de 32,2%. L'âge moyen était de 34 ans. Dans la population interrogée, 89,3% des médecins n'ont jamais prescrit d'IVG. Parmi les médecins généralistes n'ayant jamais prescrit d'IVG, 84.9% étaient informés de la possibilité d'en prescrire en ville (n=79). Les connaissances des médecins généralistes au sujet de l'IVG médicamenteuse en ville sont parfois erronées. 72,8% des médecins se disent intéressés par une formation sur les IVG médicamenteuses en médecine générale. Les principaux freins retrouvés dans cette enquête sont : le manque de compétence des médecins généralistes dans ce domaine (58.9%), la crainte des complications médicales des IVG médicamenteuses (40%), la surcharge de contraintes administratives (14,4%), et enfin l'absence d'adhésion sur le plan éthique (10%). Conclusion : Les 3/4 des médecins interrogés n'ont pas intégré la réalisation des IVG médicamenteuses dans leur pratique courante pour différentes raisons telles que le manque de compétence dans ce domaine ou encore la crainte des complications médicales, et parmi eux, 15% n'étaient pas même au courant de cette possibilité. Il semble donc nécessaire d''améliorer la formation des médecins généralistes sur ce sujet et de perfectionner les moyens d'information adressés aux médecins généralistes dans ce domaine.

L’ IVG médicamenteuse en ville, 16 ans après la loi : quels sont les freins au développement de cette pratique ?

L’ IVG médicamenteuse en ville, 16 ans après la loi : quels sont les freins au développement de cette pratique ? PDF Author: Julie Vasseur
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Languages : fr
Pages : 115

Book Description
Seuls cinq médecins généralistes sont conventionnés avec le CHU de Montpellier pour réaliser des IVG médicamenteuses ambulatoires. L'objetif est de décrire les principaux obstacles des médecins généralistes à la pratique des IVG médicamenteuses en ville et les leviers d'action. Méthode : une étude quantitative et descriptive par auto-questionnaire est réalisée auprès des MG du secteur Est-Hérault, son chef de file étant le CHU de Montpellier. Résultats : 90 (9,3%) médecins ont répondu au questionnaire. Les sphères économiques (17%), idéologiques (8%) et relatives à l'image du médecin (21%) ne sont pas des obstacles à la pratique des IVG médicamenteuses. Les principaux obstacles sont d'ordre logistiques (63%) et pratiques (72%). Ils semblent modifiables par une intervention extérieure. Deux leviers d'action ont été identifiés pour agir dessus : informer et former. Au terme de l'étude, 32 médecins (37%) envisageraient de se former à la pratique en cabinet, 20 médecins (37%) se sont renseignés pour participer à une séance d' information, un médecin s'est effectivement conventionné. Les médecins sont séduits par l'importance du service médical rendu à leurs patientes. De nouveaux conventionnements semblent être envisagés. Discussion : nos résultats sont similaires aux études antérieures sur le même sujet. Afin de lever les obstacles des praticiens et augmenter l'offre de soins en IVG médicamenteuses ambulatoires, il est nécessaire de revaloriser la formation et la pratique des IVG et développer le travail en réseau. Le développement du partenariat ville-hôpital avec le réseau REIVOC, l'émergence des CPTS et de la télémédecine pourraient répondre aux obstacles revendiqués.

Quels sont les freins au développement de l'IVG médicamenteuse en ville dans la région Nord-Pas-de-Calais

Quels sont les freins au développement de l'IVG médicamenteuse en ville dans la région Nord-Pas-de-Calais PDF Author: Eglantine Bécue
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Languages : fr
Pages : 196

Book Description
L’IVG médicamenteuse est autorisée depuis la Loi de 2001 dans les cabinets de ville. Cependant, cette technique ne connaît pas l’essor escompté et sa répartition reste très inégale au niveau national. La région Nord-Pas-de-Calais ne compte que 23 médecins conventionnés, qui sont en majorité installés dans la métropole lilloise. Notre enquête quantitative et descriptive, réalisée à l’aide d’un questionnaire envoyé à 300 médecins libéraux de la région, 200 généralistes et 100 gynécologues, a pour objectif principal de déterminer les facteurs entravant le développement de cette méthode. Le taux de questionnaires analysés est de 49.3 %. Les principaux freins rencontrés par les praticiens sont le manque de disponibilité pour 53 % , les craintes médico-légales pour 44 %, la lourdeur de la charge de travail administratif pour 35 %, le défaut de formation pratique pour 34 %, l’appréhension face à la gestion des complications médicales pour 29 %, les convictions personnelles pour 29 %, l’insuffisance de formation théorique pour 26 %, et la peur du nombre élevé de demandes pour 18 %. La difficulté d’obtention de l’échographie est un obstacle mineur car seuls 5 % des médecins l’invoquent, tout comme la faible rémunération de l’acte évoquée par 4 % d’entre eux. Les résultats obtenus dans les deux sous-populations comportent des nuances, puisqu’à 38 % les gynécologues refusent de pratiquer cet acte par convictions personnelles. Parmi les médecins généralistes, les craintes médico-légales à 62 % et le défaut de formation pratique à 51 % sont les obstacles essentiels. Une séance d’information proposée aux professionnels exerçant en libéral puis, pour les volontaires, une formation pratique, théorique et indemnisée, semblent indispensables pour lever les craintes associées à la pratique de l’IVG médicamenteuse en ville.

Les freins à la réalisation des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuse en ville par les médecins généralistes de Bourgogne Franche Comté

Les freins à la réalisation des interruptions volontaires de grossesse médicamenteuse en ville par les médecins généralistes de Bourgogne Franche Comté PDF Author: Aline Vergonzane
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte : La demande d'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Bourgogne Franche Comté (BFC) est dans la moyenne nationale avec 13,1 demandes pour 1000 femmes en 2021. Depuis 2004 les médecins généralistes ont la possibilité de prescrire des IVG médicamenteuses dans leur cabinet et leur prise en charge est aussi efficace qu'en établissement. Existe-t-il des freins à la réalisation des IVG médicamenteuses par les médecins généralistes en ville en BFC ? Méthode : Réalisation d'une étude transversal descriptive au cours de l'été 2022 par l'envoi électronique d'un auto-questionnaire aux médecins généralistes installées de BFC dont l'objectif principal est la recherche de freins à la réalisation des IVG médicamenteuses par les médecins généralistes de BFC. Résultats : Le taux de réponse a été de 4,78 %. Parmi les 109 médecins non pratiquants ayant répondu, la crainte des complications est le principal frein avec 49,5 % des réponses suivi du manque d'accès à l'échographie (45,9 %) et du manque de formation (39,4 %). La principale motivation tout médecins confondus (120) est le service médical rendu (SMR : 78 %). Conclusion : Nos résultats sont similaires aux études réalisées dans d'autres départements. Les motivations ne manquent pas. Et les deux principaux freins, à la pratique de l'IVG pour les médecins généralistes de BFC peuvent être diminué par un accès à de bonne formation. Et pour être complète celle-ci doit débuter dès l'internat.

L'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes de l'Agglomération Rouennaise

L'IVG médicamenteuse par les médecins généralistes de l'Agglomération Rouennaise PDF Author: Coralie Marguerite
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Languages : fr
Pages : 128

Book Description
Aujourd'hui, en France, 17 ans après la loi autorisant les médecins libéraux à pratiquer l'IVG médicamenteuse, on constate que l'IVG demeure majoritairement un acte hospitalier bien qu'elle soit désormais plus souvent réalisée par la méthode médicamenteuse que chirurgicale. Pourquoi cet échec de la diffusion de l'IVG médicamenteuse en ambulatoire ? Pour tenter de répondre à cette question, nous avons réalisé une étude qualitative sur la base d'entretiens semi dirigés réalisés auprès de médecins de l'agglomération Rouennaise formés à la technique de l'IVG médicamenteuse entre 2009 et 2012, mais ayant fait le choix de ne pas pratiquer cet acte au décours de leur formation. Nous avons donc interrogé 7 médecins généralistes qui avaient participé à l'une des formations à l'IVG médicamenteuse organisée par l'ARS de Haute Normandie entre 2009 et 2012. Il s'agissait d'une part d'identifier les freins à la pratique de l'IVG médicamenteuse chez ces médecins ayant choisi de se former à la technique, et d'autre part d'identifier des pistes d'amélioration possible pour la diffusion de l'IVG médicamenteuse en ville. Notre travail a montré beaucoup de similitudes avec les études antérieures réalisées sur le même thème. Ainsi les principaux freins des médecins généralistes de l'agglomération rouennaise formés à la pratique de l'IVG médicamenteuse sont essentiellement le manque de disponibilité en regard de leur mode d'exercice et de l'acte en lui-même qu'ils considèrent chronophage ; et un sentiment d'incompétence malgré la formation reçue. Dans une moindre mesure, la crainte de la survenue de complications peut elle aussi représenter un obstacle. La rémunération, quant à elle, n'apparait pas comme un critère déterminant dans le choix de la pratique ou non de l'IVG médicamenteuse. En ce qui concerne les éventuelles pistes d'optimisation, notre travail aura mis l'accent sur la nécessité du développement d'un réseau ville/hôpital avec la mise en place de stages pratiques, de référents médicaux pour les praticiens libéraux en ville. Il a également fait apparaitre l'idée d'un outil informatique destiné aux médecins, dédié à la prise charge de l'IVG médicamenteuse. Une autre solution pourrait également être la sensibilisation précoce des futurs médecins à cette possibilité.

Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée

Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée PDF Author: Zoé Zibaut
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Languages : fr
Pages : 39

Book Description
L'IVG est autorisé en France depuis 1975 avec la Loi Veil. Pour la réalisation d'une IVG il existe deux méthodes en France, une méthode médicamenteuse et une méthode chirurgicale. Celles-ci ont toutes deux une bonne tolérance, sécurité et acceptabilité de la part des patientes. En revanche, selon les études, 70% des femmes ont une préférence pour la méthode médicamenteuse quand celle-ci est possible selon leur terme. La région des Pays de la Loire présente quelques spécificités, c'est en effet une des régions où il y a le moins de demande d'IVG, mais c'est également une des régions où les IVG sont réalisés tardivement traduisant un recours aux soins difficile. C'est également une des régions où très peu de médecins généralistes réalisent cet acte en cabinet. Notre étude a alors consisté à identifier les freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation de l'IVG médicamenteuse en cabinet. Pour ce faire, nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés. Les médecins interrogés mettent en avant un acte chronophage et relevant d'une grande disponibilité, notamment pour la gestion des éventuels effets secondaires. Ils considèrent également que c'est un acte impliquant une grande responsabilité, pour lesquels ils manquent de ressources et de moyens, notamment avec un accès difficile à l'échographie. Les médecins se disent également pas assez formés pour réaliser cet acte ainsi que sur les médicaments utilisés. Enfin, ils décrivent une prise en charge devant être pluri-professionnelle, pour eux, le médecin généraliste a alors plus un rôle de prévention et d'accompagnement, l'acte d'IVG relevant plutôt du gynécologue.

Impact d'une formation des professionnels de santé à l'IVG médicamenteuse en ambulatoire, sur les freins à cette pratique en Occitanie

Impact d'une formation des professionnels de santé à l'IVG médicamenteuse en ambulatoire, sur les freins à cette pratique en Occitanie PDF Author: lorraine
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse (IVGM) est pratiquée en ville depuis 2001 par les médecins et depuis 2016 par les sages-femmes (SF). Les principaux freins à la pratique de l'IVGM chez les médecins généralistes français sont économiques, logistiques, cliniques, liés aux représentations sociales et idéologiques. Objectif : évaluer l'impact d'une formation des professionnels de santé à l'IVG médicamenteuse en ambulatoire, sur les freins à cette pratique en Occitanie. Méthodes : étude quantitative, épidémiologique et observationnelle. Elle est basée sur un questionnaire anonymisé. Elle ciblait les SF et les médecins généralistes exerçant en Occitanie et participant à la formation du REIVOC ayant lieu les 04/05 février 2022 à Montpellier et les 13/14 mai 2022 à Toulouse, soit 44 participants. Résultats : 44 questionnaires ont été analysés avant la formation, 20 après la formation. Avant la formation, la peur des complications médicales et le manque de connaissances étaient des craintes importantes. L'activité trop chronophage, l'accès difficile à l'échographie, les difficultés administratives, les difficultés liées au conventionnement et la peur des complications médicales sont des craintes encore présentes après la formation. 4 SF se sont conventionnées deux mois après la formation et 13 praticiennes ont la capacité de le faire dans les mois à venir. Conclusion : notre étude a permis de mettre en évidence une diminution des freins en Occitanie après une formation à l'IVGM. Certaines craintes persistent malgré la formation. Dans le but de diminuer ces craintes, il faut favoriser la formation des futurs professionnels de santé à l'IVGM dès leurs études et encourager la formation continue.

Comment les médecins généralistes réalisant des IVG médicamenteuses en médecine générale au sein de la région Centre Val de Loire et Poitou-Charentes dépassent-ils les freins relatés inhérents à cette pratique? Ces freins sont-ils finalement fondés ?

Comment les médecins généralistes réalisant des IVG médicamenteuses en médecine générale au sein de la région Centre Val de Loire et Poitou-Charentes dépassent-ils les freins relatés inhérents à cette pratique? Ces freins sont-ils finalement fondés ? PDF Author: Marine Bransol
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Category :
Languages : fr
Pages : 280

Book Description
L'IVG médicamenteuse en médecine générale est une pratique marginalisée. Les réticences décrites sont nombreuses. En région Centre Val de Loire, seulement trois médecins généralistes les réalisent. La loi de modernisation du système de santé de 2016 souhaite renforcer l'offre d'IVG de proximité. Le plan régional Centre Val de Loire d'accès à l'IVG insiste sur la sensibilisation de l'IVG médicamenteuse en médecine de ville. L'objectif de l'étude est de savoir comment les médecins généralistes pratiquant les IVG en cabinet dépassent les freins relatés. Ces freins sont-ils avérés ? Matériel et méthode : Etude qualitative d'entretiens semi dirigés auprès de neuf médecins généralistes de la région Centre Val de Loire et Poitou-Charentes pratiquant des IVG médicamenteuses en cabinet en 2018. Résultats : Les complications médicales sont rares ; bien connues elles permettent aux médecins de les anticiper. Ils ont mis en place leurs propres outils organisationnels, logistiques pour que la pratique s'intègre dans leur emploi du temps, sans le surcharger. La constitution d'un réseau en amont permet un accès rapide aux examens complémentaires. Ils décident de dévoiler ou non la réalisation de cette pratique à leur patientèle. La rémunération n'est pas leur priorité. L'intérêt pour la gynécologie, les raisons idéologiques et la richesse de la relation humaine sont leurs principales sources de motivations. Conclusion : Les médecins généralistes ont dépassé les réticences et croyances répandues. Cette pratique s'intègre dans une activité de médecine générale, comme une continuité de soins en matière de gynécologie. Une amélioration des soins en formation primaire et une meilleure communication entre professionnels de santé permettraient un renforcement de l'offre de soins des IVG.

Les freins à la réalisation de l'IVG médicamenteuse par les médecins habilités dans le Calvados

Les freins à la réalisation de l'IVG médicamenteuse par les médecins habilités dans le Calvados PDF Author: Katarzyna Lipinski
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 380

Book Description
L’IVG médicamenteuse est réalisable en cabinet de ville par les gynécologues et les médecins généralistes depuis juillet 2004, grâce à la signature d’une convention entre le médecin et un hôpital de référence. Cependant en Basse-Normandie, cette technique est sous représentée par rapport aux autres régions de France. Nous avons, à travers des entretiens, interrogé les médecins ayant participé à la formation qui aurait pu leur permettre de pratiquer l’IVG en ville et ceux qui pratiquent l’IVG dans le Calvados, pour mettre en évidence les obstacles à cette pratique dans chacun des ces deux groupes et de les confronter. Nous avons retrouvé des obstacles sur quatre niveaux : le premier concerne la formation universitaire insuffisante et mal orientée des médecins sur la question de l’IVG. Le second concerne les difficultés organisationnelles dans la pratique de l’IVG qui sont souvent surestimées par les médecins ne pratiquant pas l’IVG. Les médecins pratiquant l’IVG ont trouvé des solutions à ces difficultés, et la mise en place d’un réseau ville-hôpital pour l’IVG en faciliterait la diffusion. Le troisième concerne la façon d’aborder l’entretien pré-IVG. Enfin, il persiste des représentations négatives de l’IVG dans la société, qui gênent toujours le médecin qui souhaiterait pouvoir exercer cette activité. Il est donc essentiel d’améliorer la diffusion des connaissances réelles sur l’IVG médicamenteuse en ville afin de la démarginaliser. Il est important de présenter cette activité comme une solution supplémentaire pour la patiente et non comme une façon de désengorger l’hôpital, d’aider le centre d’orthogénie de Caen à préparer de nouvelles formations dans le cadre d’un réseau.