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Quels sont les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique du sujet âgé suspect de cancer?

Quels sont les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique du sujet âgé suspect de cancer? PDF Author: Deborah Jablonski
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Languages : fr
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Book Description
Introduction: L'augmentation de l'espérance de vie a pour conséquence un vieillissement de la population. Le cancer est devenu la pathologie du sujet âgé avec un tiers des cancers tous âges confondus touchant les plus de 75 ans. Cependant, on peut considérer que ces chiffres sont sous-estimés par le risque de sous diagnostic spécifique à la personne âgée, d'une part par le fait que celle-ci est écartée des dépistages de masse, d'autre part par la supposition que les médecins généralistes, en première ligne de la prise en charge, éprouvent des difficultés à effectuer ce diagnostic chez les patients âgés. Objectifs : Déterminer les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique de la personne âgée suspecte de cancer. Méthode:Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés ; 17 médecins généralistes des Alpes Maritimes et du Var ont été interrogés entre Juin et Août 2016. Résultats : Les médecins généralistes admettent, dans de rares cas, avoir déjà pris la décision de ne pas mener d'explorations complémentaires chez une personne âgée chez qui ils pouvaient suspecter un cancer sans l'intervention d'un autre médecin mais après discussion avec la famille et les autres intervenants para-médicaux. Selon une volonté éthique de bienfaisance ou de non malfaisance, cette décision était prise principalement par crainte d'être délétère pour le patient. La volonté du patient semble être le facteur principal qui influence le comportement du médecin. Dans les situations de doute, les médecins admettent être freinés par l'âge et cherche un accompagnement avec l'avis d'un spécialiste afin d'adapter la prise en charge diagnostique aux capacités du patient. Conclusion : Cette étude confirme que le diagnostic de cancer n'est pas toujours effectué chez les personnes âgées car certains facteurs influencent les médecins de premier recours dans leur prise en charge. Il serait donc intéressant de proposer une aide à ces médecins afin de limiter les inégalités et pertes de chances pour les patients.

Quels sont les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique du sujet âgé suspect de cancer?

Quels sont les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique du sujet âgé suspect de cancer? PDF Author: Deborah Jablonski
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction: L'augmentation de l'espérance de vie a pour conséquence un vieillissement de la population. Le cancer est devenu la pathologie du sujet âgé avec un tiers des cancers tous âges confondus touchant les plus de 75 ans. Cependant, on peut considérer que ces chiffres sont sous-estimés par le risque de sous diagnostic spécifique à la personne âgée, d'une part par le fait que celle-ci est écartée des dépistages de masse, d'autre part par la supposition que les médecins généralistes, en première ligne de la prise en charge, éprouvent des difficultés à effectuer ce diagnostic chez les patients âgés. Objectifs : Déterminer les éléments qui influencent les médecins généralistes dans leur prise en charge diagnostique de la personne âgée suspecte de cancer. Méthode:Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés ; 17 médecins généralistes des Alpes Maritimes et du Var ont été interrogés entre Juin et Août 2016. Résultats : Les médecins généralistes admettent, dans de rares cas, avoir déjà pris la décision de ne pas mener d'explorations complémentaires chez une personne âgée chez qui ils pouvaient suspecter un cancer sans l'intervention d'un autre médecin mais après discussion avec la famille et les autres intervenants para-médicaux. Selon une volonté éthique de bienfaisance ou de non malfaisance, cette décision était prise principalement par crainte d'être délétère pour le patient. La volonté du patient semble être le facteur principal qui influence le comportement du médecin. Dans les situations de doute, les médecins admettent être freinés par l'âge et cherche un accompagnement avec l'avis d'un spécialiste afin d'adapter la prise en charge diagnostique aux capacités du patient. Conclusion : Cette étude confirme que le diagnostic de cancer n'est pas toujours effectué chez les personnes âgées car certains facteurs influencent les médecins de premier recours dans leur prise en charge. Il serait donc intéressant de proposer une aide à ces médecins afin de limiter les inégalités et pertes de chances pour les patients.

Facteurs déterminants dans la prise en charge du cancer du sujet âgé par le médecin généraliste

Facteurs déterminants dans la prise en charge du cancer du sujet âgé par le médecin généraliste PDF Author: Anaïs Farcet
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Languages : fr
Pages : 80

Book Description
Le vieillissement de la population, l’augmentation de l’incidence des cancers avec l’âge, le développement des moyens diagnostiques, laissent entrevoir le problème que représentera le cancer du sujet âgé dans les années à venir, et la nécessité du développement de sa prise en charge. L’oncogériatrie est une spécialité multidisciplinaire débutante. S’appuyant sur une évaluation gériatrique standardisée, elle tente de proposer une prise en charge diagnostique et thérapeutique adaptée à l’état de santé et aux réserves fonctionnelles des patients âgés développant un cancer.Le médecin généraliste a un rôle à jouer dans cette prise en charge pluridisciplinaire. La connaissance approfondie qu’il a de ses patients âgés, sa place dans leur parcours de soins, son rôle dans le diagnostic des cancers et sa présence au cours du suivi, font de lui un acteur essentiel. Afin que son rôle se développe et évolue, les facteurs déterminant son comportement face au cancer du sujet âgé doivent être identifiés. Ainsi dans notre étude, à travers le cas particulier de la prise en charge du lymphome malin non hodgkinien à grandes cellules B (LMNH) chez les patients de 80 ans et plus par les médecins généralistes d’Île de France, il a été mis en évidence que l’âge chronologique des patients est toujours un obstacle à sa prise en charge. Il a également été montré que le travail en réseau est un moteur à une prise en charge active, alors que l’exercice en cabinet de groupe semble constituer un frein. Enfin, pour que cette prise en charge oncogériatrique soit de plus en plus fluide, les rapports entretenus entre l’hôpital et la médecine de ville, les moyens de communication aujourd’hui encore trop archaïques, l’éducation des patients, la diffusion de l’information et le développement de formations médicales continues à ce sujet, doivent progresser. Alors peut-être que le sujet âgé pourra prétendre à une prise en charge optimale.

Diagnostic de cancer chez le sujet âgé

Diagnostic de cancer chez le sujet âgé PDF Author: Florian Abila
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Category :
Languages : fr
Pages : 140

Book Description
Le cancer est avant tout une maladie liée à l'âge. Or, chez les personnes âgées un cancer sur deux est diagnostiqué à un stade avancé. Il en résulte des souffrances et des conséquences en terme d'autonomie et de qualité de vie. L'objectif de cette étude était d'identifier des signes non spécifiques de cancer chez le sujet âgé, afin d'en améliorer le diagnostic au cabinet du médecin généraliste. Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, descriptive à partir des patients hospitalisés en court séjour gériatrique du pavillon K (Hôpital Édouard Herriot, Lyon) entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015, avec un diagnostic PMSI de Cancer. 35 patients ont été inclus. Le médecin traitant a eu l'intuition qu'un problème de santé grave évoluait chez 68,6% d'entre eux. 62,9% présentaient un taux de C-Réactive Protéine (CRP) supérieur à 10mg/l ; 45,7% un premier épisode de chute ou une recrudescence de leur nombre dans les six derniers mois ; 40,0% un amaigrissement involontaire et enfin 20,0% présentaient une accélération du déclin cognitif. L'analyse du nombre de signes par patient a montré : deux signes pour 31,4% de l'échantillon ; trois signes pour 31,4% ; un signe pour 20,0% ; quatre signes pour 11,4% ; aucun signe pour 2,9% et les cinq signes pour 2,9%. Lorsque les patients présentaient une association de deux signes, la prévalence de l'intuition péjorative du médecin traitant et du taux élevé de CRP était de 63,6% chacun. Lorsqu'ils présentaient trois signes elle était respectivement de 100,0% et 81,8%. La connaissance et le repérage de signes non spécifiques de cancer chez la personne âgée, pourraient améliorer leur prise en soins, par la mise en place d'une démarche diagnostique précoce au cabinet du médecin traitant.

Opinion des généralistes de Corse du Sud sur les facteurs impliqués dans la prise en charge du sujet âgé atteint de cancer en soins primaires

Opinion des généralistes de Corse du Sud sur les facteurs impliqués dans la prise en charge du sujet âgé atteint de cancer en soins primaires PDF Author: Nassima Akerma Rusterucci
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction :En France, 60% des cancers surviennent chez les personnes âgées de plus de 65 ans et représentent la première cause de mortalité : c'est un problème de santé publique. Dans cette population hétérogène, le dépistage des fragilités gériatriques permet d'évaluer le rapport bénéfice-risque de la prise en charge. Le développement des innovations en cancérologie entraîne une augmentation des traitements ambulatoires, majorant encore l'importance du rôle du généraliste. Objectif: Le but de l'étude était d'identifier les facteurs freinateurs et facilitants dans la prise en charge du cancer du sujet âgé. L'objectif secondaire était de proposer des moyens d'amélioration de cette prise en charge en soins primaires. Méthode: Nous avons mené une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés auprès de seize médecins généralistes de Corse du Sud entre juin et aout 2015. Résultats : Notre étude a permis de percevoir la volonté d'implication des médecins généralistes dans le cancer du sujet âgé. Cette prise en charge est centrée sur le patient. A l'âge civil est préférée une évaluation de l'âge physiologique, qui est cependant subjective. Le dépistage reste une priorité malgré les recommandations d'arrêt des dépistages organisés dans cette population. La solitude, la fatalité, la dépendance à une tierce personne, les rapports étroits avec les généralistes sont des spécificités liées à l'âge énoncées par les généralistes, qui pensent que la personne âgée privilégie dans sa demande la qualité de vie. L'engagement et l'anticipation des généralistes ainsi que l'entourage familial sont des éléments favorisant cette prise en charge. Le frein principal évoqué par les médecins traitants est la communication avec une difficulté de transmission d'information entre spécialistes et généralistes. Ils voient leur absence en réunion de concertation pluridisciplinaire comme un écueil supplémentaire dans la prise en charge, et proposent différents moyens d'amélioration. Conclusion: Par sa proximité, le médecin généraliste a une vision globale du patient. Ce travail a montré une demande de renforcement de son rôle par des formations en onco-gériatrie et une amélioration de la diffusion d'information entre médecin traitant et spécialiste.

Modalités de découverte des cancers dans un échantillon de patients suivis en médecine générale

Modalités de découverte des cancers dans un échantillon de patients suivis en médecine générale PDF Author: Monia Bouariche
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Languages : fr
Pages : 68

Book Description
Introduction : Aujourd'hui, trois millions de personnes vivent avec ou après un cancer. Le Plan Cancer propose une prise en charge globale de la personne en tenant compte de l'ensemble de ses besoins afin de préserver la continuité et la qualité de vie des patients pendant et après la maladie. Le rôle des médecins généralistes semble donc fondamental dans la prise en charge des cancers. Dans cette perspective, nous avons cherché à identifier l'espace investi par les médecins généralistes dans le diagnostic des cancers. Notre question de recherche est donc : quelles sont les modalités de découverte des cancers dans un échantillon de patients suivis en médecine générale ? L'objectif principal de l'étude est d'analyser les modalités de découverte des cancers. Matériels et méthode : Nous avons mené une enquête épidémiologique observationnelle rétrospective. Les données ont été recueillies par auto-questionnaires anonymes envoyés à tous les médecins généralistes répertoriés dans la base de données d'une association nationale de FMC : FMC Action. Le questionnaire a été envoyé par mail aux 34 584 médecins figurant sur cette liste entre novembre 2016 et mars 2017. Nous avons étudié différentes variables : mode d'exercice des médecins, âge et sexe des patients. Nous souhaitions ensuite déterminer les modalités de découvertes des diagnostics de cancers : rôle du patient, diagnostic initié par le MG, par un tiers; part du dépistage de masse. Puis nous voulions savoir comment étaient confirmées ces suspicions diagnostiques. Résultats : D'après cette étude il apparait que : 80% des diagnostics sont initiés en soins primaires en collaboration avec le patient ; pour 65% des cas le médecin généraliste a permis la confirmation du diagnostic de cancer ; dans 65% des cas le MG est capable d'évoquer le diagnostic de cancer après avoir réalisé l'interrogatoire et l'examen clinique du patient ; dans 25% des cas le diagnostic a pu être suspecté sur la base des résultats d'un examen d'imagerie et dans 6% des cas d'après les résultats d'un bilan biologique. Dans notre étude : 2% des diagnostics de cancers ont été initiés par un confrère aux urgences, 11% des diagnostics par un confrère d'une autre spécialité en ambulatoire, 4% des diagnostics de cancers ont été initiés par un autre spécialiste en consultation par accès direct du patient, dans 67% des cas le médecin généraliste a initié la démarche de confirmation du diagnostic, dans 69% des cas le médecin a prescrit un examen d'imagerie, dans 8% des cas un examen biologique, dans 22% un examen cytologique permettant d'augmenter la forte probabilité d'un cancer. Conclusion : Il apparait donc bien que le médecin généraliste joue un rôle central dans la prise en charge initiale des cancers. Le tandem médecin généraliste-patient est extrêmement performant dans la réalisation des diagnostics de cancers. Cette étude démontre que l'approche d'une médecine centrée sur le patient est indispensable en cancérologie.

Annonce du diagnostic de cancer chez le sujet âgé dans les services hospitaliers non spécialisés en oncologie

Annonce du diagnostic de cancer chez le sujet âgé dans les services hospitaliers non spécialisés en oncologie PDF Author: Marion Nierga
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Languages : fr
Pages : 242

Book Description
Les deux Plans Cancer ont établi des recommandations en France concernant l'annonce du diagnostic de cancer. Cependant les services non spécialisés en oncologie paraissent peu familiers du dispositif d'annonce, même si des cancers y sont régulièrement découverts et en particulier chez le sujet âgé. A partir de questionnaires destinés aux médecins et aux infirmières, nous avons analysé le déroulement et la traçabilité de l'annonce de cancer pour 34 patients âgés de plus de 75 ans dans 7 services, gériatriques ou non, pendant 19 semaines. Puis nous avons complété par un entretien post-annonce avec le patient. L'enquête préalable révèle que la quasi-totalité des services interrogés ne dispose pas d'un protocole concernant l'annonce de cancer alors que 81% des médecins interrogés déclarent trouver un intérêt à l'étude de cette question. Lors de l'étude prospective, la majorité des patients était autonome sans trouble cognitif, et vivant à domicile. En moyenne l'annonce diagnostique a concerné un patient par mois et par service. Dans 83% des cas le diagnostic a été annoncé au patient, dont 65% concernaient des découvertes de cancer. Les annonces se sont déroulées en majorité le matin lors de la visite, pendant quinze minutes dans la chambre du patient, et en présence du voisin de chambre dans un cas sur quatre.Le mot cancer a été cité dans 70% des cas. Une annonce sur cinq a été faite en premier à la famille. L'existence de troubles cognitifs a paru modifier le comportement du médecin, facilitant l'annonce lorsqu'elle est faite ou au contraire incitant à ne pas annoncer. Au final, 88% des patients se sont déclarés satisfaits de l'information qui leur a été donnée, mais exprimant la possibilité d'une amélioration dans un cas sur quatre. La traçabilité a été majorée par la sensibilisation sur ce sujet puisque la moitié des courriers de sortie comprenaient une information sur l'annonce contre un tiers avant l'étude. Notre étude met en avant les conditions de l'annonce du cancer chez le sujet âgé qui pourraient être améliorées par un cadre mieux défini s'inspirant des directives du dispositif d'annonce, associé à un document assurant une meilleure traçabilité. De même les infirmiers interrogés souhaiteraient une formation relative à l'annonce leur permettant de mieux prendre en charge les patients dans les suites de l'entretien médical. De plus le vocabulaire à employer reste incertain, la bibliographie décrit qu'il faut s'adapter au patient ce qui peut être une difficulté majorée par l'âge et les troubles cognitifs. Il convient également de s'interroger sur le cas particulier des patients porteurs de troubles cognitifs sévères, l'enjeu étant de respecter la qualité de vie du patient sans négliger son droit à l'information. De plus si l'entourage a une place importante dans la prise en charge du sujet âgé, celui-ci doit pouvoir donner son consentement avant la transmission des informations à sa famille. Cette étude nous a donc permis de soulever des problèmatiques diverses sur lesquelles il sera intéressant de travailler en vue d'améliorer nos pratiques et de s'approcher au mieux des conditions de l'annonce recommandées par les plans cancer.

Cancers et personnes âgées

Cancers et personnes âgées PDF Author: Emilie Marien
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Languages : fr
Pages : 164

Book Description
CONTEXTE : Deux tiers des cancers surviennent chez les personnes de plus de 65 ans, part de la population en forte progression où le cancer y représente avec les maladies cardiovasculaires les deux premières causes de décès. La prise en charge de ces personnes âgées atteintes de cancer est devenue un enjeu majeur de santé publique au centre duquel se place le médecin généraliste. OBJECTIF : Déterminer les facteurs (liés au patient, au cancer, à l'organisation, aux médecins) qui influencent les médecins généralistes dans leur décision d'adresser à une équipe de cancérologues ces personnes âgées et la proportion de ces patients qui est systématiquement adressée. METHODE : Etude transversale auprès des médecins généralistes périgourdins à l'aide d'un questionnaire adressé par voie postale et de deux relances entre décembre 2007 et janvier 2008. RESULTATS : Les médecins généralistes ont une attitude interventionniste quelque soit le stade du cancer. Plus de la moitié des médecibns déclarent etre influencés par les habitudes de collaboration avec une équipe de cancérologues et la gravité des symptômes liés au cancer. Le suivi de formations en gériatrie ou cancérologie influe également sur cette décision. CONCLUSION : Pour améliorer la prise en charge des personnes âgées atteintes de cancer, plusieurs niveaux d'interventions pourraient être proposés : auprès des médecins généralistes (enquêtes ciblées complémentaires à l'étude, intervention de proximité, facilitation de la communication entre médecins généralistes et cancérologues, formation à l'oncogériatrie), des cancérologues (étude des facteurs influençant la décision thérapeutique), et de la population (sensibilisation aux symptômes alarme, information sur les moyens thérapeutiques).

Vision de l'oncogériatrie par les médecins généralistes de Picardie

Vision de l'oncogériatrie par les médecins généralistes de Picardie PDF Author: Sylvain Fresel
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Category :
Languages : fr
Pages : 70

Book Description
Introduction : Les cancers du sujet âgé constituent une problématique de santé publique d'importance majeure, en lien avec le vieillissement de la population. Depuis son apparition dans les années 1990, l'oncogériatrie s'est considérablement développée, permettant d'adapter la prise en charge oncologique aux fragilités spécifiques du vieillissement individuel. Par ailleurs, le médecin généraliste a un rôle central dans la prise en charge du patient âgé atteint de cancer. L'objectif principal était de connaître le point de vue du médecin généraliste sur la discipline d'oncogériatrie. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude qualitative réalisée à partir d'entretiens individuels semi-directifs avec des médecins généralistes picards. Résultats : Les médecins interrogés considéraient l'oncogériatrie comme : une aide à la décision thérapeutique et à l'information du patient ; une sur-spécialité sans impact direct sur leur prise en charge ; un regard intrusif et inadapté au patient. La présence du médecin généraliste à toutes les étapes du parcours de soins de leur patient était rappelée, ainsi que l'importance de l'implication du patient et de sa famille dans la décision thérapeutique. La communication avec les spécialistes hospitaliers était parfois considérée comme insuffisante. Discussion : La fragilité des patients âgés peut mettre en difficulté le médecin généraliste dans la décision d'examens diagnostiques et de thérapeutiques souvent agressives, en particulier pour des patients altérés : cette question du « jusqu'où va-t-on ? » trouve des éléments de réponses dans l'oncogériatrie. La moitié des praticiens interrogés ignoraient l'existence de cette discipline ; ces médecins adressaient leur patient au spécialiste et attendaient de lui une prise en charge globale, ce qui est l'une des préoccupation au cœur du concept d'oncogériatrie. La communication ville-hôpital reste un point perfectible, et ce malgré les différents supports utilisés : papier, numérique, téléphone. Conclusion : Le repérage des fragilités chez la personne âgée malade constitue un élément important de la prise en charge du cancer. La communication entre oncologue, gériatre et médecin généraliste pourrait améliorer la prise en charge globale du patient et faciliter son parcours de soins. Cette communication pourrait-elle être développée par la sensibilisation et la formation des médecins à l'oncogériatrie ?

Quel est le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale ?

Quel est le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale ? PDF Author: Dalila Amazouz
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 122

Book Description
Contexte : le dernier plan cancer a mis l'accent sur le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge des patients et sur les inégalités sociales de santé, grandissantes, face au cancer en France. L'objectif de cette étude est de questionner le point de vue des patients atteints de cancer, en situation de difficultés socio-économiques et en cours de traitement, sur la place du médecin généraliste dans leur prise en charge globale. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi directifs de type compréhensifs. Dix-sept patients suivis dans deux hôpitaux de jour franciliens, en situation de difficultés socioéconomiques, atteints de cancer et en cours de chimiothérapie ont été interrogés. Une analyse inductive générale a été réalisée et une triangulation a permis de valider la catégorisation proposée. Résultats : outre les problématiques d'accès aux soins primaires relevées dans cette étude, les patients interrogés, en situation de difficultés socioéconomiques et atteints de cancer, consultent souvent tardivement suite à des symptômes. Ils ne se sentent également pas assez entendus par leur médecin généraliste, qui, comme les patients eux-mêmes, ont tendance à attribuer leurs troubles de santé, en particulier lorsqu'ils sont aspécifiques, à leurs conditions de vie difficiles. Ces deux principaux résultats semblent les facteurs essentiels contribuant aux retards diagnostiques. Les patients interrogés sollicitent peu leur médecin généraliste, considéré comme moins compétent que l'oncologue durant la phase active du traitement contre le cancer. Conclusion : trois pistes semblent se dégager pour renforcer la prise en charge des patients atteints de cancer en situation de difficultés socio-économiques. D'abord améliorer l'accès aux soins primaires reste un enjeu fondamental. Ensuite, lutter contre l'idée qu'un trouble aspécifique est nécessairement dû au contexte psychosocial sans en éliminer l'organicité permettrait de lutter efficacement contre le retard diagnostic. Enfin, une meilleure formation des médecins généralistes sur le plan médical et social dans la prise en charge du cancer pourrait participer à maintenir la confiance du patient dans les soins primaires.

Le vécu et les attentes des médecins généralistes de Midi-Pyrénées face aux personnes âgées de plus de 75 ans atteintes de cancer

Le vécu et les attentes des médecins généralistes de Midi-Pyrénées face aux personnes âgées de plus de 75 ans atteintes de cancer PDF Author: Sophie Dardenne
Publisher:
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Category :
Languages : fr
Pages : 164

Book Description
Introduction : pour offrir aux personnes âgées atteintes de cancer une prise en charge globale de qualité, le concept d'oncogériatrie se développe par les différents Plans Cancer et la naissance des Unités Pilotes de Coordination en OncoGériatrie. Le test de dépistage G8 (outil Oncodage) permet d'identifier les patients âgés fragiles atteints de cancer pouvant bénéficier d'une évaluation gériatrique standardisée permettant l'adaptation de la prise en charge thérapeutique. L'objectif de notre étude qualitative est de déterminer le vécu et les attentes des médecins généralistes de Midi-Pyrénées face aux personnes âgées atteintes de cancer dans leur pratique quotidienne, dans leurs relations avec les médecins spécialistes et avec le réseau oncogériatrique à travers le test G8. Méthodologie : il s'agit d'une étude qualitative par focus groupes semi - dirigés. Nous avons interrogé des médecins généralistes exerçant en Midi-Pyrénées par le biais d'un guide d'entretien préalablement établi. Les discussions ont été enregistrées puis retranscrites de façon intégrale. Le verbatim a ensuite été codé dans un tableau pour dégager des thèmes et hypothèses. Résultats : au total, 3 focus groupes ont été réalisés dans 3 départements, regroupant 26 médecins généralistes, durant 1h34 en moyenne. Les différents thèmes abordés sont la spécificité de la personne âgée, le dépistage, le diagnostic et son annonce, le test d'évaluation G8, la décision thérapeutique avec la RCP, la relation avec les spécialistes, le réseau d'oncogériatrie, le suivi à domicile, les soins palliatifs, la fin de vie et les formations. Conclusion : le médecin généraliste a parfois le sentiment d'être isolé devant cette prise en charge lourde et chronophage. Une amélioration de la communication entre médecin généraliste et oncologue semble nécessaire. Il nous semble également justifié de prendre en compte l'avis du médecin généraliste en amont de la décision thérapeutique. C'est pourquoi il serait intéressant de rajouter une ligne dans la fiche de présentation des patients à la RCP avec l'avis de celui ci. Replacer le médecin généraliste au centre de la prise en charge du patient âgé atteint de cancer par le biais du test G8 et du réseau d'oncogériatrie semble être une des solutions envisageables.