Identifier les motivations et les caractéristiques des patients venant consulter dans les services d'accueil médicaux initiaux du Val-de-Marne PDF Download

Author: Marc Siam Quazi
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 230

View

Book Description

Author: David Belmas
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Introduction : les passages aux urgences sont en constante augmentation en France. Parmi eux on estime à 43% ce qui pourraient être pris en charge en ville. A Rodez, de nouvelles organisations des soins primaires sont en cours de réflexion, afin de réorienter les soins non programmés vers la médecine de ville. Objectif : dans ce contexte, nous avons tenté d'établir des déterminants à la venue aux urgences des patients y consultant pour des soins relevant de la médecine générale. Méthode : nous avons mené une étude observationnelle descriptive quantitative par questionnaire. Les patients dits "réorientables" après application d'un protocole, par l'infirmière d'accueil et d'orientation aux urgences de Rodez, répondaient à un questionnaire. Résultats : 202 patients ont été inclus et analysés. Il s'agit d'une population proche de Rodez (60% moins de 20 minutes), consultant pour des motifs médicaux 54% et des motifs traumatologiques 46% du temps. 93% ont un médecin traitant déclaré. 38% du temps un contact médical préalable a été réalisé. 47% n'ont effectué aucune démarche préalable auprès d'un professionnel de santé. 70% des patients acceptaient un rendez-vous rapide de médecine de ville comme alternative aux passages aux urgences. Conclusion : les soins non programmés pris en charge par les urgences de Rodez touche plutôt une population active, résident à proximité des urgences, pour des soins non graves, présents depuis une durée variable. Cette population a majoritairement un médecin traitant, elle a la moitié du temps entrepris des démarches avant de se présenter aux urgences. Dans les raisons à sa venue aux urgences, le besoin d'un conseil médical est prépondérant en lien le plus souvent avec un échec du recours à la médecine de ville. Le plateau technique et médical du centre hospitalier motive également cette venue. Les patients restent fortement favorables à une alternative tournée vers la médecine de ville.

Author: Alexandre Gaillac
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Introduction : actuellement, nous observons une diminution du nombre de médecins généralistes ainsi qu'une augmentation du nombre de patients par médecin généraliste. En parallèle de cette situation, nous retrouvons une constante augmentation du nombre de passages aux urgences. Nous avons souhaité observer si les patients consultants aux urgences avaient préalablement eu recours à leur médecin généraliste et/ou médecin traitant, et analyser les raisons de leurs venues. Matériel et méthode : notre travail est une étude prospective observationnelle réalisée sur le Centre Hospitalier Inter Communal de Castres-Mazamet, basée sur un questionnaire adressé aux patients consultants aux urgences. Cette étude s'est déroulée sur 2 semaines distinctes, entre fin 2019 et début 2020. Résultats : 244 questionnaires ont été analysés. Il est mis en évidence que plus de la moitié (53.9%) des patients se présentant aux urgences n'a pas eu recours au médecin de ville. Parmi les patients ayant eu recours au médecin, 2/3 ont eu un rendez-vous proposé, dont 80% dans les 48-72h, malgré cela le rendez-vous est refusé dans 50% des cas. Il semblerait que la douleur, qui est le motif principal de consultation aux urgences (51.8%), et le "ressenti" de l'urgence aient amené les patients à consulter malgré tout aux urgences, mais cette explication ne semble pas seule et suffisante. Les données de distances domicile-soins retrouvent des distances deux fois plus importante pour rejoindre le service d'urgence contrairement au médecin généraliste. Notre étude nous a par ailleurs montré que les numéros d'urgences sont, pour près d'un quart, non ou mal connus. La méconnaissance des numéros d'urgences pourrait expliquer la faible utilisation de ceux-ci par la population. Nous observons malgré tout une proportion qui semble croissante (58.8%) de patients réalisant des démarches médicales avant de se rendre aux urgences. Conclusion : notre étude confirme que la majorité des patients se présentent spontanément dans un service d'accueil des urgences sans avoir préalablement recours au médecin traitant, ce qui confirme cet intérêt important de recentrer l'activité des SAU sur les vraies urgences médicales du quotidien. L'évolution de la démographie médicale ne permet pas à elle seule d'expliquer nos résultats et l'augmentation de la fréquentation des services d'urgences. L'éducation des patients doit également être centrale.

Author: Kelly Munro
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Le rapport de 2019 de la Cour des Comptes montre que 20% des patients allant aux urgences pourraient aller consulter ailleurs. Ce travail, sous forme de protocole d'étude, propose d'évaluer les méthodes pour identifier les motivations des patients consultant en urgence dans le cadre des soins non programmés. Il s'agit d'abord de qualifier puis de quantifier ces motivations. Une première étape consistera en une étude qualitative observationnelle descriptive transversale sous forme d' entretiens semi-directifs . Elle sera suivie d'une étude quantitative observationnelle descriptive transversale basée sur les résultats de l' étude précédente organisés en questionnaire (format QCM). La population étudiée, identique pour les 2 études, inclura les patients classés CC MU 1 ou 2, avec retour à domicile, à l'issue de leur consultation de soins non programmés . Ce travail a permis la rédaction d'un guide d'entretien pour l'étude qualitative et d'un questionnaire prévisionnel pour l'étude quantitative. La principale limite d e notre travail est la faisabilité. Mais sa réalisation, à l'échelle locale, en faisant intervenir l'ARS pour identifier les zones en difficulté, permet de s'affranchir de la majorité des difficultés tout en le rendant légitime. Ce travail propose un outil « clé en main » en vue de répondre à des éventuelles demandes de secteurs sous tension. Grâce à cette étude, il est possible de caractériser réellement les motivations et les attentes des patients vis à vis du système de soins non programmés. De là, une orientation plus ciblée des patients vers des services de soins plus adaptés pourra être envisagée. Cela permettra donc d'optimiser la gestion des SNP et de replacer au centre de cette prise en charge la médecine générale dont c'est une des missions phares.

Author: Claire Viel
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 164

View

Book Description
Introduction : en France, la densité en médecins généralistes décline depuis plusieurs années avec une tendance à la baisse prévue jusqu'en 2025. En Vendée, l’Accessibilité Potentielle Localisée est inférieure à la moyenne nationale avec 3,4 consultations par an par habitant. L'agglomération de Fontenay-le-Comte voit son accès aux soins particulièrement limité avec 1 médecin pour 1 888 habitants en 2018. Un dispositif de consultation de médecine générale présenté au public comme « Consultation SASPAS » a été créé en mai 2017 au sein du service des urgences du centre hospitalier pour renforcer l'offre de soins locale. Il constitue un lieu de consultations sur rendez-vous assurées par un interne en fin de DES de médecine générale dans le cadre d'un Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée. Matériel et méthodes : un an après sa mise en place nous avons souhaité évaluer la satisfaction des patients quant à ce dispositif et observer l'évolution de son activité. Nous avons mené une étude descriptive, transversale, monocentrique à l'aide d'un auto-questionnaire anonyme complété par écrit par les patients à l'occasion d'une consultation. Nous avons réalisé une analyse descriptive des critères de satisfaction de l'échantillon puis deux analyses en sous-groupe comparant les données de satisfaction. La première comparait les patients ayant un médecin traitant à ceux qui n'en avaient pas. La seconde comparait les patients consultant pour un motif urgent d'une part et ceux reçus pour une consultation de suivi d'autre part à tous les autres motifs confondus. Nous avons utilisé le test du Khi2 d'homogénéité ou le test exact de Fisher lorsque les effectifs étaient trop petits. Pour les variables quantitatives le test T de Student était appliqué. Les réponses à trois questions ouvertes étaient étudiées par analyse thématique. L'activité de consultation a fait l'objet d'une analyse descriptive. Résultats : 150 questionnaires ont été recueillis sur la période du 17.09 au 2.11.2019 sur 298 consultations réalisées (taux de réponse=50,3%). L'échantillon était représentatif de la population pour le sexe et l'origine géographique. Plus de 80% des patients étaient très satisfaits de l'accueil, de la durée de consultation, de la prise en charge médicale et du suivi et jugeaient les délais de rendez-vous acceptables. La note globale moyenne attribuée était de 8,9/10 (écart type=1,88). L'attente en salle d'attente et la facilité de prise de rendez-vous étaient moins satisfaisants avec 79,6 et 66% de patients très satisfaits. La satisfaction était comparable pour les patients avec et sans médecin traitant. Les consultations urgentes et les consultations de suivi rassemblaient la même proportion de patients très satisfaits comparées à tous les autres motifs confondus. Les patients appréciaient particulièrement la rapidité des rendez-vous, la disponibilité et l'écoute. Le dispositif apparaissait comme un élément de réassurance face au manque de médecins généralistes. 73,1% des patients de l'échantillon n'avait pas de médecin traitant, c'était le premier motif de recours au dispositif. 49,3% des consultations concernaient un suivi de santé et 36,5% un problème urgent. Les demandes administratives et la traumatologie étaient moins fréquentes. L'activité de consultation, essentiellement sur rendez-vous, a doublé en un an avec 989 consultations réalisées entre mai et novembre 2018 pour une population plus âgée (âge moyen 40,8 ans versus 35 ans en 2017). Conclusion : la consultation SASPAS rejoint les attentes des patients. Elle permet la prise en charge de pathologies aiguës mais également le suivi des maladies chroniques et renforce l'offre de soins locale. Cette évaluation de la satisfaction des patients a permis de pointer des pistes d'amélioration. La prise de rendez-vous en ligne et un écran d'information en salle d'attente devraient bientôt voir le jour. L'association au projet d'un second interne de médecine générale en fin de cursus serait justifiée par la croissance de l'activité et l'apport pédagogique incontestable du dispositif. Le retentissement sur les consultations inappropriées aux urgences pourrait être évalué pour souligner le renfort certain apporté par le dispositif au réseau de soins primaires de l'agglomération de Fontenay-le-Comte.

Author: Nicolas Fatus
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Introduction : La fréquentation des services d'urgence ne cesse de croitre depuis de nombreuses années, et une proportion importante de patients consulte pour un motif de médecine générale. L'objectif principal de cette étude était de déterminer les justifications qui amènent ces patients à consulter pour un motif de médecine générale dans le service d'urgences plutôt que leur médecin traitant. Méthodes : Etude prospective, observationnelle, transversale, monocentrique, menée au sein du service des urgences du centre hospitalier Robert MORLEVAT de Semur-en-Auxois, réalisée sur une durée de 18 jours sur trois semaines, aux horaires habituels d'ouverture des cabinets de médecine générale, et incluant une population pédiatrique et adulte. Un questionnaire était remis par l'IAO au patient ou aux parents de l'enfant consultant pour un motif de médecine générale aux heures d'ouverture des cabinets de médecine générale. Résultats : Dans notre étude, l'âge médian était de 33 ans et la tranche d'âge la plus représentée était la population pédiatrique (29,8 %), suivie des 18-35 ans (24,2 %). Il y avait 27,9 % de passages non urgents en journée et seulement 50,3 % de ces patients avaient essayé de joindre leur médecin traitant. Les principaux motifs de consultation étaient la traumatologie (28,0 %), l'infectiologie (21,7 %) et les symptômes rhumatologiques (19,3 %). Les principales raisons invoquées étaient l'indisponibilité du médecin traitant ou un rendez-vous trop tardif (39,7 %) et la disponibilité des examens complémentaires et des spécialistes sur place (31,1 %). 86,3 % auraient accepté d'être réorientés vers un médecin généraliste attaché au service d'urgences. Conclusion : Seulement un patient sur deux a essayé de consulter son médecin traitant avant de consulter aux urgences pour un motif non urgent. Les patients n'ayant pas tenté de joindre leur médecin traitant pensaient avoir quelque chose de grave ou une nécessité d'examens complémentaires. Un travail sur l'éducation du patient doit être réalisé par le médecin traitant et le service d'accueil des urgences.

Author: Rémi Amidou
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 156

View

Book Description
Introduction : En France le nombre de consultations aux urgences a doublé en 20 ans ! La démographie médicale baisse. La population vieillit et augmente de manière continue. Le lundi est le jour où le flux est le plus important aux urgences du CHV. Nous voulons analyser le profil des patients qui consultent ce jour là, afin de réorganiser au mieux le service. Objectif : L'objectif de l'étude est de déterminer le profil des patients qui consultent aux urgences de Valenciennes le lundi. Situation sociodémographique, économique, professionnelle, niveau d'étude et de protection sociale, lieu de résidence, mode de venue et d'adressage aux urgences. Puis, déterminer les variables d'intérêt en lien avec la durée des symptômes avant consultation aux urgences le lundi. Méthode : L'étude était épidémiologique, descriptive, mono centrique, transversale séquentielle. Tous les patients, âgés de plus 18 ans, consultant le lundi, de 8h30 à 8h30 le lendemain du 3 septembre au 19 novembre 2018 recevaient un questionnaire. Les secteurs gynécologique et pédiatrique étaient exclus. 774 questionnaires ont pu être analysés soit un taux de réponse de 34,75 %. Une analyse uni puis bi variée et une régression logistique a été réalisée avec le logiciel R version 3.5.1. Les déclarations CPP et CNIL n'étaient pas nécessaires. Résultats : Le profil des patients consultant le lundi aux urgences du CHV est : Des patients jeunes, sans activité professionnelle (au chômage ou retraité), peu diplômés et disposant d'une sécurité sociale. 74,6 % ont une mutuelle. Ils habitent dans le bassin Valenciennois puis Sambre-avesnois et enfin le Cambrésis. 38% d'entre eux disposent d'un service d'urgence plus proche de leur domicile que celui de Valenciennes. La majorité des patients consultent seuls, sans avis médical préalable. Le médecin traitant a été appelé dans 28% des cas .Il est disponible dans 23,6 %. Les patients semblent attendre la fin du week-end pour consulter. L'inquiétude, la gravité et la douleur sont des motifs fréquemment invoqués. Les patients jeunes, avec un niveau scolaire élevé, disposant d'une mutuelle et présentant une douleur sont ceux qui consultent le plus rapidement les urgences le lundi. Conclusion : Les patients les plus jeunes et les plus instruits doivent se tourner en premier lieu vers leur médecin traitant avant de consulter aux urgences. La création de nouvelles filières, la réorganisation structurelle est nécessaire pour faire face à une demande de soins toujours croissante.

Author: Nicolas Fatus
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 57

View

Book Description
Introduction : La fréquentation des services d'urgence ne cesse de croitre depuis de nombreuses années, et une proportion importante de patients consulte pour un motif de médecine générale. L'objectif principal de cette étude était de déterminer les justifications qui amènent ces patients à consulter pour un motif de médecine générale dans le service d'urgences plutôt que leur médecin traitant. Méthodes : Etude prospective, observationnelle, transversale, monocentrique, menée au sein du service des urgences du centre hospitalier Robert MORLEVAT de Semur-en-Auxois, réalisée sur une durée de 18 jours sur trois semaines, aux horaires habituels d'ouverture des cabinets de médecine générale, et incluant une population pédiatrique et adulte. Un questionnaire était remis par l'IAO au patient ou aux parents de l'enfant consultant pour un motif de médecine générale aux heures d'ouverture des cabinets de médecine générale. Résultats : Dans notre étude, l'âge médian était de 33 ans et la tranche d'âge la plus représentée était la population pédiatrique (29,8 %), suivie des 18-35 ans (24,2 %). Il y avait 27,9 % de passages non urgents en journée et seulement 50,3 % de ces patients avaient essayé de joindre leur médecin traitant. Les principaux motifs de consultation étaient la traumatologie (28,0 %), l'infectiologie (21,7 %) et les symptômes rhumatologiques (19,3 %). Les principales raisons invoquées étaient l'indisponibilité du médecin traitant ou un rendez-vous trop tardif (39,7 %) et la disponibilité des examens complémentaires et des spécialistes sur place (31,1 %). 86,3 % auraient accepté d'être réorientés vers un médecin généraliste attaché au service d'urgences. Conclusion : Seulement un patient sur deux a essayé de consulter son médecin traitant avant de consulter aux urgences pour un motif non urgent. Les patients n'ayant pas tenté de joindre leur médecin traitant pensaient avoir quelque chose de grave ou une nécessité d'examens complémentaires. Un travail sur l'éducation du patient doit être réalisé par le médecin traitant et le service d'accueil des urgences.

Author: Marion Dupuis
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 192

View

Book Description
Introduction : Afin de limiter le nombre de passages aux urgences de patients relevant d'une consultation de médecine générale, un protocole de réorientation a été mis en place. Sur les horaires de permanence de soins, le patient est invité, après une évaluation par l'infirmière organisatrice de l'accueil des urgences, à composer le 116 117. Ce protocole est sujet à controverse notamment concernant la satisfaction de ces patients. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la satisfaction globale des patients réorientés. Méthode : Une enquête de satisfaction téléphonique observationnelle, prospective, monocentrique sur l'hôpital de La Roche-sur-Yon a été réalisée sur 105 jours avec un appel des patients 3 à 5 jours après la réorientation. La satisfaction globale des patients était évaluée, ainsi que leur satisfaction dans les différents aspects des soins. Le ressenti des patients vis-à-vis de la justification de cette réorientation mais également la compréhension de cette dernière étaient étudiés. L'effet néfaste qu'avait pu avoir cette réorientation sur leur santé, tout comme leur parcours de soins futur en cas de problématique relevant de la médecine générale étaient aussi recherchés. Résultats : 127 patients ont été inclus dans l'étude qui s'est déroulée du 18 juin au 30 septembre 2019. 93 patients ont répondu au questionnaire de satisfaction. Parmi eux, 90 % ont appelé le 116 117 et ont été régulés : 33 % ont bénéficié d'un conseil médical et 67 % ont été orientés vers un médecin de garde. 77 % des patients se sont estimés globalement satisfaits de leur prise en charge. Les patients ayant reçu un conseil médical étaient 59 % à être globalement satisfaits contre 91 % chez les patients vus par un médecin généraliste. 81 % des patients ont déclaré avoir compris la réorientation et 76 % l'ont estimée justifiée. Concernant le processus de régulation, 60 % des patients ont estimé la durée d'attente téléphonique comme bonne ou excellente. 13% des patients ont estimés que leur réorientation avait eu un effet néfaste sur leur santé, parmi eux 5 % ont déclaré avoir eu une aggravation de leur pathologie mais aucun n'a nécessité d'hospitalisation. Dans le futur, 47 % rappelleront le 116 117 en cas de problématique relevant de la médecine générale. Conclusion : Les patients se sont estimés globalement satisfaits de leur prise en charge et ce d'autant plus lorsqu'ils ont pu être vus en consultation par un médecin de garde. La réorientation semble comprise, acceptée par les patients et plutôt sécurisée. Le protocole pourra être poursuivi. L'accent devra être mis sur l'information des professionnels de santé vis-à-vis de ce protocole, mais également sur l'information et l'éducation des patients au sujet du 116 117 et de l'organisation de la permanence des soins ambulatoires.

Author: Sheady Saryoul
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages :

View

Book Description
Introduction :Le nombre de passage aux urgences est en constante augmentation. Cela provoque l'engorgement de ces services. Or la demande de soins d'un certain nombre de patients pourrait être réglée lors d'une consultation en cabinet de médecine générale.Le but de ce travail est d'analyser l'influence de la précarité sur le choix de la structure de soins, ainsi que d'éventuelles différences entre les patients des urgences et ceux de médecine générale.Sujets et Méthode :Une étude d'observation transversale et prospective a été réalisée à Beaune, au Service d'Accueil des Urgences ainsi que dans un cabinet de médecine générale du 01/08/2016 au 26/08/2016. Les questionnaires recueillaient des informations sur le patient et les raisons du choix de la structure de soins. Ils permettaient aussi de calculer le score EPICES évaluant la précarité.Résultats:90 patients ont été inclus, répartis en deux groupes d'effectif identique : patients des urgences et patients de médecine générale. La précarité moyenne était significativement inférieure dans le groupe médecine générale. Le groupe urgences comprenait plus de patients jeunes, de sexe masculin. La prévalence de la traumatologie était significativement supérieure dans le groupe urgences.Conclusion :Sexe masculin, âge jeune, motif de consultation lié à la traumatologie et niveau de précarité élevé sont des facteurs favorisants le choix des urgences plutôt que le médecin traitant pour une consultation de soins primaires. L'information des patients sur les inconvénients collectifs des consultations non justifiées aux urgences pourrait permettre une responsabilisation et une diminution des recours aux urgences.