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Les transitions sociétales ont conduit à l'avènement des Maisons de santé pluriprofessionnelles . Ce nouveau mode d'exercice où l'équipe de soins primaires est rassemblée autour du projet de santé et est coordonnée autour du patient est une réponse adaptée aux problématiques que sont les patients chroniques et les polypathologiques Cette équipe de soin organisée en SISA est rémunérée par les NRM pour ses actions entreprises notamment de prévention En plus de repenser le parcours patient, les MSP sont un facteur d'accessibilité aux soins, de productivité, d'économie et d'amélioration de la qualité des soins. Pour les professionnelles c'est une organisation du travail qui optimise le temps de travail, diversifie leur activité et leur rémunération, notamment avec la création de la recherche en soin primaire. Au sein de ces MSP le pharmacien est le spécialiste du médicament et il peut pleinement y exercer son art grâce au partage d'information du dossier médical. Son rôle dans la prévention, l'ETP, le maintien à domicile y est renforcé et de nouveaux rôles l'attendent comme responsable de la qualité et gestionnaire de la donnée des patients afin de les exploiter pour la recherche en soin primaire.
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Le travail coopératif au sein du système de santé français est devenu une réalité qui prend une ampleur croissante. D'une part pour répondre au besoin difficilement satisfait de l'accès aux soins en milieu rural et d'autre part car il permet une plus grande efficacité dans le parcours de soin des patients tout en offrant aux praticiens des conditions de travail plus modernes. Le plan « ma santé 2022 » annoncé par le président de la république, Emmanuel Macron et la ministre de la santé et de la solidarité Agnès Buzin, encadre cette évolution en incitant à la mise en place de communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS). Il existe cependant déjà un autre système de coordination de soins avec les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) qui regroupent au sein d'une société interprofessionnelle de soins ambulatoires (SISA) plusieurs types de professionnels de santé. Ce nouveau fonctionnement s'apparente à celui des hôpitaux, la gestion administrative est simplifiée et chaque professionnel de santé peut se concentrer sur son rôle. Cela permet aussi aux jeunes professionnels de santé de s'installer plus facilement dans des milieux sous dotés. Cette thèse a pour objectif d'étudier plus en détails le rôle du pharmacien au sein de la MSP afin d'essayer de vérifier que ce mode d'exercice est le mieux adapté à la mise en œuvre des axes de développement des officines tout en améliorant la prise en charge du patient. Pour traiter ce sujet nous avons tout d'abord fait une recherche bibliographique afin de définir les différents termes et comprendre comment le système de santé s'est progressivement tourné vers un système de coordination. Nous avons ensuite mené trois entretiens semis-directifs avec des pharmaciens qui ont déjà choisis ce mode de travail en intégrant une MSP.
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Pour améliorer la prise en charge d'un patient, les professionnels de santé doivent s'unir et travailler ensemble. Pour ce faire, depuis quelques années se sont développé de nouvelles structures qui facilitent le travail en pluridisciplinarité telles que les maisons de santé pluriprofessionnelles, les sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires, les pôles de santé, les centres de santé, les communautés professionnelles territoriales de santé. Les professionnels de santé, avec ce nouveau mode d'exercice, doivent sortir de leur exercice individuel pour se rapprocher d'un exercice coordonné. Leur formation initiale est importante pour faciliter cette pluridisciplinarité. - Le pharmacien joue un rôle important au sein de ces équipes pluriprofessionnelles. Il est, comme les autres professionnels de santé, complémentaire des autres. Le pharmacien est le spécialiste du médicament. Il peut apporter ses connaissances pharmacocinétiques, pharmacodynamiques et ses nombreuses autres connaissances au profit du patient. - Un reflet du rôle et de la place du pharmacien exerçant au sein ou à proximité de maisons de santé pluriprofessionnelles a été étudié. L'objet de ce travail a été de réaliser un retour d'expérience des pharmaciens francs-comtois exerçant au sein de ces structures. Sur les 427 officines franc-comtoises sollicitées, seules 21 ont répondu parmi lesquelles 6 pharmaciens exerçant au sein d'une SISA ou avec une MSP. Trois d'entre eux ont accepté de partager leur expérience lors d'un entretien semi-directif. Les entretiens ont été analysés et ont permis d'identifier certaines forces et faiblesses à exercer dans ce cadre-là.
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A l'heure où le gouvernement souhaite multiplier par deux le nombre de maisons de santé pour lutter contre les déserts médicaux, il est intéressant de se demander quelles missions le pharmacien d'officine mène au sein de ces structures. L'objectif de l'enquête menée est de déterminer le rôle et l'implication du pharmacien d'officine au sein des maisons de santé de la région Bourgogne-Franche-Comté. Un premier questionnaire, destiné aux maisons de santé, a permis de mettre en évidence qu'un tiers des maisons de santé a, dans son équipe pluridisciplinaire, un pharmacien qui a signé le projet de santé. Dans le cas contraire, plus de la moitié des maisons de santé estiment que la présence d'un pharmacien serait un plus dans la prise en charge des patients. Un second questionnaire, destiné aux pharmaciens, a permis de comprendre leurs motivations à intégrer une maison de santé, les actions qu'ils y mènent ainsi que les bénéfices et les inconvénients qu'ils tirent de cet exercice coordonné. Le retour d'expérience de Mme Guyot, pharmacien titulaire au sein de la maison de santé de Vézelay, complète ce travail en montrant concrètement les bénéfices obtenus dans la prise en charge de la patientèle.
Author: Thibaud Le Corre Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 51
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Objectif : Afin de réaliser un état des lieux de la collaboration entre médecin généraliste et pharmacien d'officine en Loire Atlantique et Vendée en 2020, nous avons réalisé une étude multi-méthodes associant une étude observationnelle descriptive transversale et une étude qualitative, décrivant les collaborations au travers des protocoles pluriprofessionnels réalisés en maison de santé (MSP). Méthode : Nous avons recensé les MSP en Loire Atlantique et Vendée en 2020, puis le nombre de MSP comprenant au moins un pharmacien d'officine. Nous avons analysé les protocoles issu de ces collaborations, puis réalisé un entretien avec chaque pharmacien afin de catégoriser leur rôle au sein des protocoles pluriprofessionnels. Résultats : Sur les 40 MSP en Loire Atlantique et Vendée en 2020, 22 (55%) comprenaient un pharmacien d'officine, 8 (22%) possédaient un protocole comprenant un médecin et un pharmacien. Dix protocoles ont été analysés. Trois axes se démarquaient concernant le pharmacien : a) identification d'une population cible en fonction des critères d'inclusion des protocoles, b) éducation thérapeutique, c) « nouvelles » missions du pharmacien. Les freins rapportés par les pharmaciens à leur implication dans les protocoles pluriprofessionnels sont leurs lourdeurs administratives et le manque de valorisation financière de ces collaborations. Des bénéfices semblent ressortir de cette collaboration: amélioration de la communication entre professionnels, uniformisation des informations données au patient, amélioration des conditions de travail. Conclusion : La collaboration entre médecin et pharmacien semble se mettre en place, illustrée par l'augmentation du nombre de pharmacien intégré dans les MSP, mais celle-ci est actuellement peu effective dans la prise en charge pluridisciplinaire du patient par le biais de protocoles pluriprofessionnels.
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Depuis la promulgation de la loi HPST en 2009, le métier de pharmacien d'officine s'est enrichi de nouvelles missions. L'activité principale de dispensation de produits de santé est désormais complétée par des actions de prévention, de dépistage, de suivi et d'éducation thérapeutique des patients. L'élargissement du champ de compétences du pharmacien donne donc de nouvelles perspectives à l'exercice officinal. L'objectif de cette thèse est d'évaluer la mise en place de quatre services pharmaceutiques dans une officine intégrée à une maison de santé pluriprofessionnelle : la vaccination antigrippale, le bilan partagé de médication, l'éducation thérapeutique du patient et le test rapide d'orientation diagnostique de l'angine. Cette étude monographique a été réalisée au sein de la pharmacie Fraisse située à Chatte (Isère), de décembre 2019 à mai 2020. Les données ont été recueillies à partir d'observations, d'entretiens et de différents types de documents. Des critères qualitatifs et quantitatifs ont été analysés. Au sein de la pharmacie Fraisse, ces nouvelles activités sont progressivement intégrées à l'exercice quotidien. Cette monographie donne donc des pistes concrètes pour mettre en place des services pharmaceutiques à l'officine. Elle permet d'identifier les forces et les perspectives d'amélioration pour le développement de ces pratiques.
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Contexte : les difficultés d'accès aux soins sont en majorité le fait de territoires où une offre de soins est présente mais insuffisante pour répondre à la demande. En France, seule 8 % de la population réside dans une commune sous-dense en médecins généralistes. Dans certains pays comme la Suède ou la Finlande, la délégation de tâches vers d'autres professionnels a permis de libérer du temps aux médecins. Plusieurs études ont montré un bénéfice de l'intervention du pharmacien dans la prise en charge des patients. L'objectif de ce travail était d'analyser les perceptions qu'ont les patients de la place du pharmacien d'officine dans leur recours aux soins primaires. Méthode : une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés a été menée auprès de patients recrutés en cabinet de médecine générale et en pharmacie d'officine. Le recrutement a été fait directement par la chercheuse ou par les pharmaciens et médecins des lieux de recrutement jusqu'à suffisance des données en recherchant un échantillonnage hétérogène selon l'âge, le sexe, le lieu d'habitation, la profession et la prise ou non d'un traitement au long cours. Les entretiens ont été retranscrits et analysés par regroupement thématique des données. Un double codage a été réalisé. Résultats : la proximité géographique du pharmacien en fait un interlocuteur privilégié et un acteur de premier plan en soins primaires. Les patients sont souvent fidèles au même pharmacien et entretiennent avec lui une relation de confiance. Ils considèrent le pharmacien comme un professionnel de santé à part entière qu'ils peuvent solliciter en premier recours. Ils sont favorables à l'élargissement des missions du pharmacien ce qui permettrait de libérer du temps aux médecins et favoriserait la coopération interprofessionnelle. Conclusion : le pharmacien est un acteur essentiel des soins de premier recours. La coopération interprofessionnelle est considérée par les patients comme indispensable à des soins de qualité. Le développement d'Équipes de Soins Primaires ou de Communautés Professionnelles Territoriales de Santé permet de décloisonner les soins et aide les professionnels à se coordonner autour d'un objectif commun : la santé des patients.
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Ces dernières années, le métier de pharmacien d'officine n'a cessé d'évoluer avec la mise en place de nouvelles missions, et le développement d'une nouvelle organisation globale du système de santé. L'objectif de se recentrer sur la sécurité du patient qui est au cœur du système de soins, en luttant contre la désertification médicale pour garantir l'accès aux soins à toute la population. Le développement de cette politique de santé doit se réaliser par une collaboration accrue entre chaque professionnels intervenant dans le parcours de soins. C'est pourquoi le regard que peuvent avoir les professionnels de santé concernés est essentiel pour comprendre les freins et leviers à la réussite de ces nouvelles missions mises en place en officine. Afin d'évaluer la perception des professionnels de santé vis-à-vis de l'évolution de ces missions, une enquête a été réalisée en 2019 auprès de 106 pharmaciens d'officine et de 102 médecins généralistes. Cette thèse fait en première partie un état des lieux des activités déployées récemment en officine. La deuxième partie est composée des résultats de l'enquête, et de la discussion de ces données face à l'actualité du métier de pharmacien d'officine.
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L'exercice des professionnels de santé évolue avec le temps. Ces professions libérales tendent à se regrouper dans des structures où l'exercice coordonné attire, intéresse et devient la norme. Les nouvelles structures de santé pluriprofessionnelles (MSP, ESP et CPTS) incarnent cette évolution. Ces entités, plus ou moins faciles à créer et à gérer, se multiplient rapidement sur tout le territoire français et proposent de nombreux avantages. Que ce soit économiquement ou pour leurs possibilités d'amélioration de l'offre de soin et de la prise en charge des patients, le pharmacien a intérêt à exercer dans de telles structures. Le pharmacien, expert de certains domaines et habitués à jongler entre tous les acteurs de santé, dispose d'une place de choix dans ces structures où il peut être tantôt coordinateur, tantôt force de proposition, mais toujours acteur de premier ordre. Il convient cependant de suivre l'évolution de ces structures. Il faut surveiller leur taille qui peut les rendre contre-productives si trop grandes, mais aussi rester vigilant sur les évolutions des missions proposées. Des missions spécifiques aux pharmaciens ont été créées dans ces structures (pharmacien correspondant, dispensations sous protocoles), mais sont pour l'instant infructueuses (contraignantes, difficiles à mettre en oeuvre, procédurières, chronophages, peu efficaces...). La santé de demain se fera avec ces structures et le pharmacien doit en faire partie, doit y insuffler son expertise et doit en surveiller l'évolution.
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Le système de santé français se transforme pour faire face aux nouveaux défis liés à la transition épidémiologique. Cela se traduit par une réorganisation du premier recours et la volonté de créer un parcours de soins efficace et efficient. La coordination et les pratiques de travail pluridisciplinaire sont des moyens utilisés pour réaliser cet objectif. Les MSP sont des lieux d'interaction privilégiés entre les médecins et les pharmaciens. C'est pourquoi, dans ce travail nous interrogeons la relation de ce binôme en fonction de son mode d'exercice. Pour cela un questionnaire auto-administré a été diffusé à destination des médecins et des pharmaciens français. L'échantillon se compose de 406 répondants dont 144 médecins (35,5%) et 262 pharmaciens (64,5%). Parmi eux, 44 (10,8%) exercent en MSP dont 14 pharmaciens (5,3%) et 30 médecins (20,8%). Trois axes stratégiques se distinguent concernant la communication et les relations professionnelles. Premièrement la communication, favorisée par la proximité géographique qu'offrent les MSP, elle est un levier essentiel pour les professionnels ne souhaitant plus exercer de manière isolée. Ensuite la confiance, cette notion évolutive est directement liée à la communication et la connaissance réciproque de l'autre professionnel et de ces pratiques. Enfin la coopération, elle permet à l'équipe interdisciplinaire de mener à bien ces projets de santé dont la finalité est d'améliorer l'état de santé des patients du territoire. Finalement, les MSP favorisent les travaux collaboratifs et font évoluer les pratiques professionnelles traditionnelles afin de créer un parcours de soins coordonné, prenant en compte le patient dans sa globalité.
Author: Amélie Dehouck
Author: Fanny Glotin
Author: Camille Bonvalot
Author: Marine Bakry
Author: Thibaud Le Corre
Author: Betty Duret
Author: Juliette Poirier
Author: Pierre-Antoine Messin
Author: Roch Raccosta
Author: Estelle Clet