Quelle est l'influence perçue du meuble bureau sur la communication et la relation médecin-patient ? PDF Download
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Book Description
Contexte : Des soins de qualité reposent sur une relation médecin-patient (RMP) de qualité, qui demande une bonne communication. La gestion de l'espace de consultation est un mode de communication. Objectif principal : Explorer les représentations des patients sur l'influence de la présence ou non, des dimensions, de la disposition du bureau, sur la relation et la communication avec leur médecin généraliste (MG). Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés de patients de MG d'Indre-et-Loire. Enregistrement des entretiens, retranscription intégrale et analyse thématique du contenu. Résultats : L'absence de bureau était perçue de façon catégorique par les patients, soit de manière très négative avec détérioration de la communication médecin-patient (CMP), soit au contraire, de manière positive avec une amélioration de la CMP et de la RMP. Les dimensions du bureau influençaient la CMP, de façon certaine en négatif si trop profond, trop haut ou trop imposant, ou bien, possiblement en mieux si plus petit, moins profond. Néanmoins, une distance minimale nécessaire était souhaitée entre médecin et patient. La disposition du bureau dans le cabinet n'influençait ni la communication ni la RMP. Les patients ont évoqué, de façon inattendue, des variations de formes, de styles et de matériaux du bureau qui influenceraient la CMP. Conclusion : La présence ou non du meuble de bureau et son type influençait, selon les patients, leur communication et leur relation avec leur médecin généraliste. Les patients semblaient préférer un bureau de taille moyenne, convivial et favorisant la communication dans la sphère sociale, voire personnelle du patient.
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Contexte : Des soins de qualité reposent sur une relation médecin-patient (RMP) de qualité, qui demande une bonne communication. La gestion de l'espace de consultation est un mode de communication. Objectif principal : Explorer les représentations des patients sur l'influence de la présence ou non, des dimensions, de la disposition du bureau, sur la relation et la communication avec leur médecin généraliste (MG). Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés de patients de MG d'Indre-et-Loire. Enregistrement des entretiens, retranscription intégrale et analyse thématique du contenu. Résultats : L'absence de bureau était perçue de façon catégorique par les patients, soit de manière très négative avec détérioration de la communication médecin-patient (CMP), soit au contraire, de manière positive avec une amélioration de la CMP et de la RMP. Les dimensions du bureau influençaient la CMP, de façon certaine en négatif si trop profond, trop haut ou trop imposant, ou bien, possiblement en mieux si plus petit, moins profond. Néanmoins, une distance minimale nécessaire était souhaitée entre médecin et patient. La disposition du bureau dans le cabinet n'influençait ni la communication ni la RMP. Les patients ont évoqué, de façon inattendue, des variations de formes, de styles et de matériaux du bureau qui influenceraient la CMP. Conclusion : La présence ou non du meuble de bureau et son type influençait, selon les patients, leur communication et leur relation avec leur médecin généraliste. Les patients semblaient préférer un bureau de taille moyenne, convivial et favorisant la communication dans la sphère sociale, voire personnelle du patient.
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Introduction : La téléconsultation (TC) est un mode d’exercice en pleine expansion en soin premiers. Elle est définie comme étant : « une consultation à distance entre un professionnel médical et son patient via l’utilisation des nouvelles technologies ». De rares études ont suggéré que la TC avait un impact sur la communication et la relation médecin malade mais aucune revue de la littérature n’avait exploré ce sujet depuis 2001. Cette revue de la littérature étudie l’impact de la TC sur la relation médecin malade et la communication. Méthodologie : Cette revue générale de la littérature intègre les publications issues des principales bases de données scientifiques et médicales. Ont été incluses uniquement les études s’intéressant à la TC pour réaliser une analyse descriptive et thématique des résultats Résultats : Au total, 18 études ont été sélectionnées sur 506 articles. Elles montraient pour la majorité une influence de la TC sur trois axes : les communications verbale et non verbale, altérées avec moins d’échanges mais aussi une difficulté à lire le langage corporel du patient, la construction de la relation médecin malade, aussi impactée du fait de la distance crée par la TC. Discussion : Cette revue de la littérature suggère que la TC influence la communication et la relation médecin malade. D’autres travaux sont à prévoir pour déterminer le type d’impact tant sur un plan qualitatif que quantitatif. Les résultats invitent les médecins généralistes à adapter leurs communications lors des TC.
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Introduction : Dans un cabinet médical, le patient pénètre successivement dans deux pièces distinctes : la salle d'attente et le bureau médical. La salle d'attente constitue le premier contact entre le patient et son médecin. Quant au bureau médical, il est un endroit d'intimité pour le patient. Il peut s'y confier en toute quiétude. Pour le médecin, c'est à la fois un lieu de travail et de vie, car il y passe souvent la majorité de ses journées. Le but de ce travail est de trouver un lien entre la personnalité du médecin et son bureau médical à travers son organisation, sa structure et sa patientèle. Matériel et méthode : les investigatrices ont réalisé deux études qualitatives, iconographiques et audio graphiques complémentaires dont elles présenteront les résultats séparément. Ces études ont été réalisées sur un échantillon de 25 médecins généralistes d'Ile-de-France sur 50 contactés de novembre 2012 à octobre 2013. Les investigatrices se sont déplacées dans les lieux d'exercice, les ont photographié et ont menés des entretiens semi-dirigés. Les photographies ont été anonymisées puis décrites par chacune des investigatrices. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits, anonymisés puis codés par analyse qualitative jusqu'à saturation des données. Un architecte, “expert”, a été consulté pour éclairer les études qui ont été complétées ensuite par une démarche ethnographique des investigatrices. Résultats : Notre recherche a montré que le cabinet médical était à la fois un lieu de soin, d'échange et de vie pour le médecin. Son organisation se modifiait au cours du temps et des événements médicaux, législatifs ou personnels. Nous avions perçu des harmonies et discordances conscientes ou inconscientes sur le fonctionnement de leur cabinet entre le discours des médecins, les photographies et ce qui a été analysé par les investigatrices. Les caractéristiques générales de ces lieux ont semblé être liées à l'exercice des soins dans un lieu donné et aux spécificités de chaque médecin. Conclusion : Le cadre de travail des médecins est marqué par de constantes interactions avec la patientèle. Elles peuvent se répercuter directement sur la relation médecin-patient. On observe une mutation progressive d'une relation verticale vers une relation horizontale où le médecin se met au même niveau que le patient. Cela permet de tendre vers une relation plus intimiste et moins anxiogène. La salle d'attente devient un lieu de transit où l'attente devient paisible et non craintive. Dans le bureau, le médecin instrumentalise son mobilier au service de la distance thérapeutique pour accueillir et donner différents types de messages : écoute, conseil, éducation thérapeutique, prescriptions. C'est aussi un espace privé dans lequel il s'épanouit et s'adapte aux contraintes et opportunités liées au contexte socioculturel dans lequel il exerce les soins. Au-delà du contexte socioculturel, c'est le médecin qui conditionne la relation avec ses patients par l'intermédiaire des outils qu'il se donne pour exercer et qui représentent une part de son identité professionnelle. L'organisation spatiale et le mobilier cristallisent la complexité de la relation de soin. Le fait d'en expliciter les modalités et enjeux peut aider à rendre le travail plus épanouissant pour le médecin et les consultations plus performantes pour les patients.
Author: Coralie Bureau Yniesta Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 590
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Contexte : Dès son invention, le cinéma et plus récemment la télévision, véhiculent des portraits emblématiques des successeurs d'Hippocrate. La figure du médecin sert donc de fil conducteur aux fictions médicales. Objectif: Analyser les influences des représentations cinématographiques et télévisuelles du médecin à l'écran sur la relation médecin-malade. Matériel et Méthode: Étude qualitative portant sur des patients de Haute-Vienne interrogés lors de focus group animés suivant un guide d'entretien prédéfini. Le recueil des données a été effectué jusqu'à saturation. Le codage descriptif ouvert, l'analyse axiale et matricielle ont été réalisés sur le logiciel Nvivo. Résultats: 14 patients ont participé à 3 focus group et 1 à un entretien semi-dirigé. 330 codes axiaux sont ressortis regroupés en 9 thèmes : le moment de la consultation, la maladie à l'écran, zoom sur la profession, le médecin compétent, le Prophète, la Vilaine Personne et la Belle Personne, le médecin malade et la Relation Médecin-Malade. L'analyse matricielle a porté sur les caractéristiques démographiques des patients, les modalités d'exercice de leur médecin et leur intérêt pour les fictions. Discussion: Les influences sur la relation médecin-malade sont multiples et ambivalentes. Les fictions familiarisent le patient avec le corps médical mais contribuent à démystifier l'image du médecin. Le médecin généraliste occupe une place privilégiée de spécialiste de la Relation Médecin-Malade, savant mélange entre distance, dévouement et empathie. Les fictions semblent renforcer la qualité de cette relation thérapeutique unissant le patient à son médecin de famille. Conclusion: Les fictions modifient considérablement le regard des patients-spectateurs sur leur médecin. Cependant, qu'en est-il de l'influence de ces fictions sur le médecin-spectateur ?
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La décoration du bureau d'un soignant peut influencer la perception de ses compétences, et donc la relation soignant-soigné, mais il existe peu de données concernant le bureau du médecin généraliste. L'objectif principal de notre étude était d'explorer les représentations que les patients formulaient des compétences d'un généraliste à partir de l'agencement et de la décoration de son bureau. Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de patients majeurs, recrutés en cabinet de médecine générale, au cours d'entretiens semi-dirigés avec support photographique. 10 entretiens ont été réalisés dans la Drôme, du 15 mai au 2 décembre 2019, chez 5 femmes et 5 hommes d'une moyenne d'âge de 50 ans. Pour les interrogés, la décoration et l'agencement du bureau reflétaient certaines compétences du médecin, mais de façon secondaire à son attitude. Le rangement du bureau reflétait sa conscience professionnelle et de son respect de l'hygiène. De plus, l'organisation du bureau était mise en parallèle avec sa vigilance lors de l'examen physique et sa rigueur de raisonnement. Les livres et modèles anatomiques rappelaient le statut d'expert du médecin. Les patients aimaient percevoir une touche personnelle dans la décoration, témoin de l'investissement du médecin dans son activité. Le degré de personnalisation indiquait pour eux la distance souhaitée par le médecin dans la relation. La disponibilité du praticien, en particulier aux problématiques psychosociales, était déduite de l'ambiance générale du bureau et de son encombrement. Son ouverture à la discussion était suggérée par la modernité du lieu, les supports pédagogiques et les efforts perçus pour détendre le patient. L'environnement du bureau influence donc les représentations des compétences du médecin généraliste, et ainsi la confiance que le patient lui accorde. Il serait intéressant de préciser les aménagements à recommander pour une meilleure relation médecin-patient.
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Introduction : la relation médecin-patient au centre de l'activité médicale a évolué au fil des siècles et ce d'autant plus avec l'apparition des médias et d'Internet. L'accès à l'information médicale s'est donc élargi. Les médias de leur côté ont régulièrement relayé des polémiques concernant des sujets de santé publique. L'objectif de ce travail était donc de comprendre le ressenti des patients face à ces polémiques, et d'analyser l'influence que peuvent avoir les médias sur la relation médecin-patient. Méthode : étude qualitative par théorisation ancrée analysant le ressenti de treize patients du Nord-Pas-de-Calais, à partir d'entretiens semi-dirigés. Résultats : les patients utilisent différentes sources d'informations pour leur santé (leur entourage, la télévision, Internet, la presse), mais c'est essentiellement auprès de leur médecin qu'ils s'informent. Alors que les patients sont interpellés par les controverses médiatiques actuelles (les vaccins, le Levothyrox®), ils sont encore à ce jour marqués par les scandales sanitaires plus anciens (Mediator®, Distilbène®). Le principal ressenti face à ces polémiques est l'inquiétude. Et ce principalement lié au fait que les médias transmettent des informations sans apporter de réelles explications. L'intérêt des médias est de créer un buzz médiatique, tout en amplifiant le caractère dramatique de la situation. Ceci instaure un climat d'incertitude et de peur dans le monde médical. Le patient se rapproche alors de son médecin afin d'être écouté, et obtenir des éclaircissements appropriés, tout en cherchant à être rassuré. Un renforcement de la confiance accordée aux médecins est ainsi observé de la part des patients. En contrepartie, ils expriment une certaine méfiance vis-à-vis des médicaments. Le fait d'être sans cesse sollicités par ces polémiques médiatiques, les patients n'ont plus autant confiance dans la médication. Conclusion : malgré l'inquiétude grandissante face à ces controverses et par conséquence la méfiance des patients envers les médicaments, les médias ont finalement une influence positive sur la relation médecin-patient. Ils ont un rôle de médiateur, en faisant le lien entre les patients informés et le médecin, les tendant ainsi à les ouvrir au dialogue. Les patients réagissent, deviennent acteurs de leur santé et adhèrent de ce fait plus facilement aux protocoles de soins.
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Contexte : L'alliance thérapeutique est primordiale dans la relation médecin-patient et est recherchée par le médecin généraliste en vue de valider ses objectifs de santé. L'observance thérapeutique du patient est essentielle pour parvenir à ses résultats. Les praticiens manquent de formation universitaire selon eux pour améliorer leur communication avec le patient, les perspectives étaient d'améliorer, de renforcer l'apprentissage de la communication verbale et non verbale. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été réalisée pour résumer les outils de communication et d'influence disponibles. Résultats : La majorité des techniques n'ont pas été étudiées en médecine générale, mais en psychologie sociale. Pourtant, il existe de nombreuses techniques de communication d'influence et moyens d'analyse de communication. Théorie de l'engagement, programmation neurolinguistique, pied dans la porte, porte au nez, mirroring, etc. Conclusion : De nombreuses techniques semblent efficaces sans être chronophages et pourraient être utilisées au cours de la consultation. Néanmoins, le manque d'études réalisées dans le domaine de la médecine générale nécessiterait d'autres explorations.
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Contexte : Un faible niveau de littératie en santé impacte négativement la santé des populations et donc les coûts de santé. Le concept de littératie est peu connu et utilisé en France où l"on parle plus volontiers d"illettrisme. De fait, l"impact de la littératie en santé (ou même de l"illettrisme) sur la relation médecin-malade est méconnu en France, alors que 21,6% de la population française aurait un niveau de littératie très faible selon l"OCDE. Objectif : Premièrement identifier les conséquences d"un faible niveau de littératie sur la communication médecin-malade et secondairement faire la synthèse des diverses méthodes proposées pour améliorer la relation médecin-malade. Méthode : Revue de la littérature dans Medline retrouvant 28 études publiées, pour la grande majorité nord-américaines. Résultats : Les patients à faible niveau de littératie sont mal identifiés par les professionnels de santé. La communication avec ce groupe de patients semble être caractérisée par un style plus directif, avec des patients plus passifs, comprenant moins bien les explications données, et des médecins utilisant un langage trop complexe. Les stratégies de communication pouvant renforcer la compréhension des patients sont peu utilisées. Pourtant, une simple question demandant au patient de répéter l"information médicale avec ses propres mots semble être efficace pour favoriser le dialogue et s"assurer de sa compréhension. Conclusion : Compte-tenu de l"impact de la littératie sur la santé, il semble important de développer en France l"étude de ce concept et de ses conséquences, pour améliorer la compréhension et l"observance des patients.
Author: Rachel Nau
Author: Rachel Nau
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