Qualité de l'information dispensée par les visiteurs médicaux aux médecins généralistes, réflexions sur l'internet de la visite médicale PDF Download
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Book Description
Ce travail défini dans un premier temps l'évolution du marché du médicament, les laboratoires s'étant mués en de grands groupes financiers, ainsi que le cadre légal encadrant la commercialisation des médicaments. Il rappelle ensuite que, pour les laboratoires pharmaceutiques, la visite médicale représente le principal moyen de promotion de leurs produits auprès des médecins. Puis il expose la réalité du métier de visiteur médical et le conflit d'intérêt qu'il existe entre la nécessité de rentabilité de leur rôle commercial et leur devoir d'information scientifique et loyale auprès des prescripteurs. De nombreuses études ont déjà prouvé que la visite médicale a une influence sur les prescriptions. Or, une charte sur la qualité de la visite médicale a été mise en application en janvier 2005. Il nous est donc apparu intéressant de réaliser une enquête pour savoir si le cadre légal et les dispositions de cette charte sont respectés et si l'information délivrée par les visiteurs médicaux est fiable et loyale. Les résultats de notre enquête prouvent que la qualité de la visite médicale est loin d'être au rendez-vous. Partant de ces résultats et ayant montré qu'il existe beaucoup d'autres moyens de s'informer, nous proposons diverses attitudes pour tenter d'éviter la dégradation qualitative des soins résultant de l'interaction médecin/visiteur. La meilleure solution semble être la poursuite de l'amélioration de la formation des médecins généralistes.
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Ce travail défini dans un premier temps l'évolution du marché du médicament, les laboratoires s'étant mués en de grands groupes financiers, ainsi que le cadre légal encadrant la commercialisation des médicaments. Il rappelle ensuite que, pour les laboratoires pharmaceutiques, la visite médicale représente le principal moyen de promotion de leurs produits auprès des médecins. Puis il expose la réalité du métier de visiteur médical et le conflit d'intérêt qu'il existe entre la nécessité de rentabilité de leur rôle commercial et leur devoir d'information scientifique et loyale auprès des prescripteurs. De nombreuses études ont déjà prouvé que la visite médicale a une influence sur les prescriptions. Or, une charte sur la qualité de la visite médicale a été mise en application en janvier 2005. Il nous est donc apparu intéressant de réaliser une enquête pour savoir si le cadre légal et les dispositions de cette charte sont respectés et si l'information délivrée par les visiteurs médicaux est fiable et loyale. Les résultats de notre enquête prouvent que la qualité de la visite médicale est loin d'être au rendez-vous. Partant de ces résultats et ayant montré qu'il existe beaucoup d'autres moyens de s'informer, nous proposons diverses attitudes pour tenter d'éviter la dégradation qualitative des soins résultant de l'interaction médecin/visiteur. La meilleure solution semble être la poursuite de l'amélioration de la formation des médecins généralistes.
Author: Béatrice Thai Van Lung Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 212
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Introduction : La visite médicale naît de l'industrie pharmaceutique et en représente l'arme principale en direction des médecins. Elle assure l'information médicale et une fonction commerciale qui est de promouvoir l'image de l'entreprise. La visite médicale est encadrée par l'État par le biais d'une Charte et de plusieurs lois qui participent à cette régulation. L'objectif de l'étude était de recueillir le ressenti et les attentes des médecins généralistes envers la visite médicale. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 19 médecins généralistes exerçant en Nouvelle-Aquitaine. Résultats : Les médecins de notre étude considéraient la visite médicale comme une source d'information sur les nouveaux produits, les rappels sur les médicaments et la manipulation de certains dispositifs médicaux. Ils appréciaient la distribution d'échantillons et estimaient que la visite médicale constituait un moment de pause et d'échange entre les consultations. Ils ont souligné l'avantage de pouvoir rencontrer les confrères généralistes et d'autres spécialités grâce aux réunions organisées par les visiteurs médicaux. Les freins retrouvés étaient représentés par une perte de temps d'autant plus que les visites sont fréquentes et sources possibles d'influence sur les prescriptions. Un manque d'éthique était également soulevé. Notre étude a montré que les médecins s'entendaient sur la nécessité d'un encadrement mais une grande partie des médecins ne connaissaient pas l'existence de la Charte. Avant même d'en connaître les détails, certains médecins pensaient que les visiteurs médicaux n'en respectaient pas toutes les règles. Deux médecins la considéraient inutile. Les principales attentes concernaient la reprise en charge financière des formations par les visiteurs médicaux, une information de qualité, plus scientifique et objective ainsi qu'un meilleur professionnalisme des visiteurs médicaux. Conclusion : Les médecins généralistes ont beaucoup d'avis sur la visite médicale, des opinions positives et d'autres péjoratives. Finalement, le médecin est seul juge et maître de ses décisions quant à la relation qu'il souhaite entretenir avec la visite médicale.
Author: Thomas Szajngarten Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 104
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Contexte : la majorité des médecins généralistes reçoit les délégués médicaux alors qu'il a été prouvé que cela entraînait des prescriptions de moindre qualité. Si la Charte de la Visite Médicale tente d'encadrer la visite médicale, aucune étude n'avait encore cherché à savoir si les médecins généralistes étaient formés à recevoir les visiteurs médicaux. Objectif : déterminer si les médecins généralistes de Midi-Pyrénées avaient un niveau minimal de connaissance leur permettant de critiquer pertinemment l'information donnée par les visiteurs médicaux. Méthode : notre étude consistait en un questionnaire envoyé par courriel aux médecins généralistes de Midi-Pyrénées. Le critère principal, la connaissance minimale requise, a été construit à partir de points essentiels de la Charte de la Visite Médicale : ASMR, SMR, effets indésirables et contre-indications. Résultats : parmi les 65,3% de médecins généralistes recevant la visite médicale, 60,6% possédaient la connaissance minimale requise pour critiquer l'information donnée lors de la visite médicale. Parmi ces derniers, 80% se sentaient formés pour ce faire. Par contre, la moitié des médecins n'ayant pas cette connaissance minimale requise pensaient l'avoir. Conclusion : dans notre étude, la majorité des médecins généralistes semble formée à critiquer pertinemment le discours du visiteur médical. Mais sachant que les renseignements donnés par les visiteurs sont souvent tronqués, une recherche d'information complémentaire doit être effectuée par le médecin. La visite académique, le développement des groupes de pairs et les cercles de qualité médecins-pharmaciens Suisses sont des pistes à approfondir.
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Contexte : Les visites de délégués médicaux au cabinet du médecin généraliste sont utilisées depuis plusieurs années dans le but de diffuser l’information médicale. Dominées par l’industrie pharmaceutique, dont le but commercial est décrié, ces visites se diversifient et l’on voit apparaître des visites à but non-commercial dont l’objectif reste de faire évoluer les pratiques médicales. Méthode : Réalisation d’une enquête postale avec questionnaire semi-ouvert auprès de médecins généralistes de la Région Nord-Pas-de-Calais. Parmi eux, 150 avaient accepté de recevoir une visite à but non commercial, dans le cadre d’une étude de recherche clinique. Ils ont été comparés à 150 médecins qui avaient refusé cette visite. Résultats : 58,4% des médecins ont répondu à l’enquête. L’analyse montre que les principales sources d’information utilisées par les médecins sont la presse médicale spécialisée (64,7% la classent dans les trois premières sources d’informations utilisées), les réunions d’EPU et de FMC (56,7%) et les revues spécialisées (52,7%). Si les visites au cabinet ne prennent pas la tête de ce classement, elles sont un moyen d’information que les médecins généralistes utilisent largement (en moyenne 126,5/médecin généraliste/an). 74,6% des médecins généralistes considèrent qu’elles sont un moyen acceptable de recevoir des informations médicales mais en dénoncent le côté trop commercial. Les médecins disent majoritairement se tenir informés des études en cours (71,4%). Les médecins qui ont reçu un élève délégué médical déclarent plus souvent porter un grand intérêt à ce type de visite, par comparaison à leurs confrères qui n’en ont pas reçu (78,0% vs 54,8%, p
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Introduction : Les accidents liés au MEDIATOR® posent le problème de l’information du médecin en général et plus particulièrement du médecin généraliste sur les médicaments. Objectif : Notre enquête a consisté à évaluer les principales sources d’information thérapeutique utilisées par les médecins généralistes, le crédit qu’ils leurs accordent et leurs besoins ressentis. Méthode : Il s’agit d’une enquête par voie postale auprès de 600 médecins généralistes de Picardie entre le mois de juillet et le mois d’août 2011. Résultats : Le taux de réponse de notre enquête a été de 25,6%. Les principales sources d’information utilisées par les médecins interrogés sont les revues médicales (98%) notamment la revue « Prescrire », suivies par les recommandations AFSSAPS (96,7%), les FMC (86,2%) qui bénéficient de la meilleure crédibilité et les banques de données médicamenteuses (84,3%). Les DAM (81%) et les visiteurs médicaux (79,7%) s’ils sont utilisés n’ont qu’une crédibilité médiocre auprès des médecins généralistes. Les critères de qualités suivants sont reconnus par une majorité des médecins interrogés : données de pharmacovigilance (92,8%), Service Médical Rendu (84,2%) et Amélioration du Service Médical Rendu (80,3%). Bien que les médecins de l’étude considèrent leur information comme étant bonne en qualité et en quantité, la plupart sont demandeurs d’une amélioration de leur information thérapeutique (72%) et choisissent parmi les différentes propositions, la création d’un site internet de pharmacovigilance adapté aux médecins généralistes et l’organisation d’une visite médicale indépendante des laboratoires pharmaceutiques. Conclusion : Le nouveau projet de loi proposé par le ministre de la santé en réponse à l’affaire Médiator®, permettra-t-elle de répondre aux difficultés liées à l’information thérapeutique ?
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La visite médicale reste en 2015 une source d’information appréciée des médecins malgré son influence. Que pensent les patients de la relation entre les médecins généralistes et les visiteurs médicaux ? Une enquête qualitative auprès de vingt patients a été réalisée de juin 2014 à février 2015 dans le Rhône. Les patients estiment que le visiteur médical influence les prescriptions du médecin à travers un discours convaincant basé sur des techniques de marketing, par les relations d’amitié entretenues avec les médecins et les cadeaux. Les informations fournies par la visite médicale sont perçues comme biaisées mais le médicament, lui est de qualité. Pour les patients, les médecins ont les connaissances nécessaires pour évaluer la véracité du discours du visiteur médical et donc pour choisir le meilleur traitement. Les patients ont une image positive de la réception des visiteurs médicaux qui serait un gage de formation des médecins. Pour eux, il faut recevoir les visiteurs médicaux mais sous certains conditions : en l’absence de patients et avec un tiers pour ne pas être influencé.Les patients ne savent pas si leur médecin généraliste reçoit ou pas les visiteurs médicaux. Ils ne souhaitent pas le savoir car ils lui font confiance
Author: Amal Moussadak Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 100
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Introduction : La visite médicale est le mode privilégié de promotion des médicaments. Objectifs de ce travail : décrire la relation visiteur médical (VM)/médecin généraliste (MG), dégager un profil des MG recevant des VM, montrer les stratégies d'influence au sein de cette relation. Matériel et Méthodes : Recourt à des entretiens semi directifs de 6 VM et à des questionnaires pour 48 MG dans le secteur de l'UGA de Creil. Résultats : 35 médecins recevaient les VM et la visite médicale était citée comme deuxième source d'information. L'information des VM était utile pour 32 médecins dont 12 la jugeait crédible. Les MG recevant les VM avaient tendance à réaliser plus de formations, dont la part liée à l'industrie pharmaceutique était significativement plus grande (p=0.007). Les MG recevant les VM et jugeant utile leur information avaient tendance à déclarer prescrire moins de génériques. Stratégies d'influence : susciter la réciprocité, créer un lien amical et répondre aux besoins d'information du médecin. Conclusion : Les VM occupent une place importante dans l'information des MG. L'impact sur les prescriptions n'a pas été démontré même si la plupart des VM pensaient avoir une influence. Sensibiliser le corps médical aux techniques marketing des laboratoires permettraient de rééquilibrer cette relation.
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Lors de la délivrance de l'information, le médecin doit dans un premier temps évaluer la capacité du patient à comprendre le langage médical et dans un second temps s'adapter au niveau de compréhension de celui-ci. L'information médicale délivrée en consultation étant perçue différemment d'un patient à l'autre et ne pouvant être standardisée, l'objectif principal de notre étude était d'explorer la délivrance de l'information médicale par le médecin généraliste au patient lors de l'adressage aux urgences, selon le point de vue du patient. Méthode : Une recherche qualitative a été réalisée pour répondre à l'objectif de ce travail. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés de manière individuelle d'Avril 2023 à Septembre 2023. Ont été inclus des patients ayant consulté un médecin généraliste à son cabinet, médecin traitant ou non, dans le 75, et qui ont été adressés aux urgences au décours de la consultation. Les patients ont été recrutés directement par l'intermédiaire de médecins généralistes informés de l'étude exerçant dans le 75. Résultats : La relation médecin-patient était au centre de l'information délivrée par le médecin généraliste. D'un côté le patient avec la littératie en santé et sa capacité à tolérer I 'incertitude, et de l'autre côté, le médecin avec ses compétences scientifiques et son savoir-être, ont communiqué de façon verbale et non verbale avec comme base de cette relation : la confiance. Le patient s'en remettait au médecin et à ses connaissances médicales, il acceptait les limites du savoir médical et l'incertitude exprimée par le médecin. Aucun patient n'a fait part d'une insatisfaction concernant le contenu de l'information mais certains en ont évoqué la forme, c'est-à-dire, la façon de délivrer l'information. Conclusion : Liant le médecin à son patient, la confiance et la communication verbale, mais aussi non verbale, sont des facteurs essentiels dans la délivrance de l'information médicale. Le patient ne place pas les compétences scientifiques du médecin au premier plan des moteurs du développement de sa confiance, il privilégie la savoir-être du médecin. D'autre part, la formulation d'une incertitude par le médecin ne semble pas atténuer la confiance du patient dans l'information délivrée. Dans la même perspective, il accepte les limites du savoir scientifique du médecin, considérant celles-ci comme naturelles et indissociables de l'exercice de la médecine. Les compétences humaines et sociales du médecin sont donc essentielles dans la délivrance de l'information au patient dans le contexte particulier de l'adressage aux urgences.
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Introduction : 71% des Français consultent Internet pour s'informer en matière de santé. 62% des Français affirment qu'ils consulteraient le blog ou le site Internet de leur médecin si ce dernier venait à en ouvrir un. Nous chercherons donc à comprendre, analyser et décrire la place du site internet du médecin généraliste à travers l'expérience et le point de vue du médecin dans le cadre de sa relation avec son patient. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par des entretiens enregistrés, auprès de 10 médecins généralistes ayant leur propre site internet destiné à leurs patients. Résultats : Les médecins interrogés n'ont pas semblé avoir de difficultés à gérer leur site. Sur le plan de l'organisation pratique, le site internet et les échanges par courriel sont des moyens de communication supplémentaires évitant le recours au téléphone, qui dérange la consultation. Dans leur pratique médicale, les médecins entendus n'ont d'ailleurs rencontré aucune difficulté ou retour négatif de leurs patients, ni d'informations mal interprétées. La typologie de patients recoupe celle des internautes santé. La fréquentation est estimée à une centaine de visiteurs par mois en moyenne. Quelques médecins utilisent leur site pour y présenter des informations médicales complémentaires à la consultation ou recommandent leur site pour ce type d'information. Discussion : Nous avons rencontré de nombreuses réticences à un changement de la relation de soins. Pour tous les médecins interrogés, cette relation est avant tout humaine et empreinte de confiance réciproque. Leur site ne doit pas devenir une interface supplémentaire. Pour la plupart des médecins interrogés, Internet reste une source d'angoisse et d'écueils pour les patients: ils recommandent une attitude prudente et vigilante. Notre hypothèse de travail n'a donc, dans ces conditions, pas pu être vérifiée : le site internet pour les médecins interrogés n'interviendrait pas dans la relation médecin-patient. Quelques médecins peuvent noter une amélioration de la qualité de l'information délivrée aux patients, ceux-ci, mieux informés, participant alors aux décisions de soins et aux thérapeutiques.
Author: Stéphane Gandillet
Author: Stéphane Gandillet
Author: Béatrice Thai Van Lung
Author: Thomas Szajngarten
Author: Süreyya Demets
Author: Aurore Sengier
Author: ISABELLE.. TEQUI DESTREMAU
Author: Aurélia Giraud
Author: Amal Moussadak
Author: Dahbia Adjaoud
Author: Géraldine Delarue