Prise en charge thérapeutique du diabète de type 2 et évaluation d'un programme d'éducation thérapeutique réalisé au service de Diabétologie du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière PDF Download
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Book Description
Le diabète de type 2 est une maladie chronique nécessitant une prise en charge personnalisée du patient. Lorsque les mesures hygiéno-diététiques adaptées ne suffisent pas à un contrôle glycémique optimal, un traitement médicamenteux est alors instauré. L'intérêt est de diminuer le risque de survenue des complications du diabète notamment les microangiopathiques ou macroangiopathiques. L'éducation thérapeutique est alors indispensable pour permettre au patient une meilleur compréhension et adhésion aux traitements médicamenteux mais aussi aux règles hygiéno diététiques. Elle est considérée comme thérapeutique à part entière et apparaît aujourd'hui essentielle dans la prise en charge des maladies chroniques. Cependant, son efficacité est discutée dans le cas du diabète de type 2. Au travers de cette thèse, la prise en charge du diabète de type 2 ainsi que l'importance de l'intégration de l'éducation thérapeutique sont abordées. Une synthèse de la littérature concernant l'impact des programmes d'éducation thérapeutique chez le diabétique de type 2 est effectuée. Après avoir présenté le programme d'éducation thérapeutique se déroulant à la Pitié Salpêtrière pour les diabétiques de type 2 déséquilibrés, une évaluation de celui-ci à partir d'informations collectées à l'hôpital est réalisée. Le bilan des résultats de cette évaluation et des données de la littérature suggère plusieurs leviers d'action pour optimiser ce programme : la durée et la fréquence d'intervention du programme ainsi que le renforcement du lien ville/hôpital avec notamment le développement de missions du pharmacien d'officine.
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Le diabète de type 2 est une maladie chronique nécessitant une prise en charge personnalisée du patient. Lorsque les mesures hygiéno-diététiques adaptées ne suffisent pas à un contrôle glycémique optimal, un traitement médicamenteux est alors instauré. L'intérêt est de diminuer le risque de survenue des complications du diabète notamment les microangiopathiques ou macroangiopathiques. L'éducation thérapeutique est alors indispensable pour permettre au patient une meilleur compréhension et adhésion aux traitements médicamenteux mais aussi aux règles hygiéno diététiques. Elle est considérée comme thérapeutique à part entière et apparaît aujourd'hui essentielle dans la prise en charge des maladies chroniques. Cependant, son efficacité est discutée dans le cas du diabète de type 2. Au travers de cette thèse, la prise en charge du diabète de type 2 ainsi que l'importance de l'intégration de l'éducation thérapeutique sont abordées. Une synthèse de la littérature concernant l'impact des programmes d'éducation thérapeutique chez le diabétique de type 2 est effectuée. Après avoir présenté le programme d'éducation thérapeutique se déroulant à la Pitié Salpêtrière pour les diabétiques de type 2 déséquilibrés, une évaluation de celui-ci à partir d'informations collectées à l'hôpital est réalisée. Le bilan des résultats de cette évaluation et des données de la littérature suggère plusieurs leviers d'action pour optimiser ce programme : la durée et la fréquence d'intervention du programme ainsi que le renforcement du lien ville/hôpital avec notamment le développement de missions du pharmacien d'officine.
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Contexte : On dénombrait en 2009, 2,9 millions de patients diabétiques de type 2 traités. La prise en charge des patients diabétiques de type 2 est un enjeu de santé publique majeur. En raison des coûts importants qu’elle engendre, 10% des dépenses de santé en 2009, mais également du fait du retentissement sur la population en terme de morbi-mortalité. Le contrôle du diabète repose en premier lieu sur l’éducation thérapeutique et le respect de règles hygiéno-diététiques. Sa prise en charge nécessite une collaboration entre les différents professionnels de santé afin de limiter les risques de complications à long terme. Méthodes : Le but de cette thèse est de connaître les attentes des médecins généralistes et hospitaliers en matière de prise en charge conjointe des patients diabétiques de type 2 et d’évaluer comment pourrait être améliorée cette collaboration. 107 médecins généralistes libéraux exerçant dans le 13ème arrondissement à Paris ont été inclus ainsi que 9 médecins hospitaliers exerçant dans le service de diabétologie du professeur Hartemann à l’hôpital de la Pitié Salpetrière. Résultats : le taux de participation était de 56% parmi les médecins généralistes et de 55% parmi les médecins hospitaliers. 42% des médecins généralistes interrogés déclaraient adresser leurs patients dans un service hospitalier de façon peu fréquente lors de la découverte du diabète et 63% adressaient leurs patients de façon très fréquente lors de l’introduction d’un traitement par insuline. Les principaux points négatifs notés par les médecins généralistes concernant leur collaboration avec les médecins hospitaliers sont le manque d’accessibilité des services hospitaliers ainsi que le manque de communication. La qualité de la prise en charge de même que l’existence d’hôpitaux de jour étaient cités comme des points positifs. Les médecins généralistes sont plutôt satisfaits de leur collaboration avec les services hospitaliers, moyenne de 6,5 sur 10, et de la prise en charge qu’ils proposent à leurs patients diabétiques : moyenne de 6,4 sur 10. Ils sont 68% à souhaiter un suivi alterné avec les médecins hospitaliers. Les éléments que les médecins généralistes aimeraient voir figurer dans une fiche de liaison portent principalement sur des modes de communication efficace avec les médecins hospitaliers, les résultats d’examens, ainsi que la conduite à tenir sur le plan thérapeutique. Les médecins hospitaliers interrogés souhaitaient avoir davantage d’informations sur les patients ainsi que sur les attentes des médecins généralistes leurs adressant des patients. 4 médecins sur 5 déclaraient avoir des difficultés à identifier ces attentes. Les médecins hospitaliers souhaitaient que soit amélioré le suivi ainsi que la transmission d’informations. Les médecins hospitaliers aimeraient voir figurer, en priorité, dans une fiche de liaison les attentes des médecins, les principaux résultats des examens complémentaires, ainsi que des informations sur le patient. Conclusion : la prise en charge des patients diabétiques repose sur une collaboration étroite entre médecin généraliste et médecin hospitalier qui pourrait être améliorée en favorisant la communication entre les différents intervenants. Une fiche de liaison a été réalisée en ce sens.
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Introduction : en France, les prescriptions thérapeutiques pour les patients diabétiques de type 2 ont évolué depuis plusieurs années avec la mise sur le marché de molécules telles que les iDPP4 ou les aGLP1, pour lesquelles des études de sécurité cardio-vasculaires ont été réalisées. La HAS avait émis des recommandations en 2013 et en 2017 la SFD a émis une prise de position. Objectifs : l’objectif de notre étude est d’analyser la prise en charge médicamenteuse en 2018 des patients diabétiques de type 2 hospitalisés afin d’évaluer le suivi de ces deux recommandations. Les objectifs secondaires sont de comparer les traitements d’entrée et de sortie et leur adéquation par rapport à une prise de position de la SFD et aux recommandations HAS et d’identifier des critères cliniques et/ou biologiques pouvant expliquer les choix réalisés par les prescripteurs. Méthode : il s’agit d’une étude prospective observationnelle qui a inclus tous les patients diabétiques de type 2 hospitalisés dans les services de diabétologie-endocrinologie des centres hospitaliers de Nice, Cannes et Antibes, quel que soit leur motif d'hospitalisation entre le 1er janvier 2018 et le 30 avril 2018. Pour chaque dossier, une analyse individuelle et anonyme par deux médecins des données cliniques, biologiques et thérapeutiques a été réalisée pour savoir si les prescriptions de sorties suivaient les recommandations HAS de 2013 et/ou la prise de position de la SFD de 2017. Puis un audit de pratique a été réalisé auprès des médecins de ces trois centres. Résultats : 223 patients ont été inclus : 126 pour le centre de Nice et 97 pour les centres Antibes/Cannes. 118 des patients étaient suivis initialement par un médecin généraliste contre 105 par des endocrinologues. 48,4% des patients avaient leur prise en charge thérapeutique de sortie en accord avec la HAS et la SFD. 10,3% n’étaient pas en accord avec la HAS mais rattrapés par la SFD. 3,2% des patients étaient en accord avec la HAS mais pas la SFD : ces patients étaient pour 86% d’entre eux en prévention cardio-vasculaire secondaire et ils n’avaient pas reçu d’aGLP1. 38,1% des patients n’étaient en accord ni avec la HAS ni avec la SFD. Ces patients étaient pour la majorité mis sous des associations non recommandées et non évaluées telles que metformine + SU ou glinide + aGLP1 ou iDPP4 + basale ou basal/bolus. Le retour d’expérience des endocrinologues hospitaliers face à cette escalade thérapeutique a été justifié devant des patients en surpoids, en prévention cardio-vasculaire secondaire, un meilleur équilibre glycémique sur le long terme de ces patients. Les médecins généralistes hospitalisaient plus d’hommes dans les centres périphériques, ayant une durée d’évolution de 5 à 10 ans, avec des complications macro-vasculaires. Les motifs principaux étaient le déséquilibre glycémique suite à une bithérapie majoritairement et la prise en charge des complications. Tandis que les endocrinologues adressaient plus de femmes sur Nice, ayant un diabète de plus de 10 ans, pour déséquilibre glycémique suite à une trithérapie. Conclusion : les prescriptions thérapeutiques des patients diabétiques de type 2 ne sont pas figées. Les recommandations émises sont difficilement applicables. L’expérience personnelle des médecins endocrinologues face aux patients les conduit à associer des traitements non encore évalués ensemble à ce jour.
Author: Lucile Romano Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 202
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INTRODUCTION : Le diabète est une pathologie chronique affectant le patient dans son quotidien. De par le développement de compétences et l'acquisition de connaissances, l'ETP permet au patient de gérer au mieux sa maladie. Il s'agit d'un outil éducatif à disposition du patient et du médecin traitant afin d'optimiser la prise en charge. MATERIEL ET METHODES : Une étude comparative, dans le but d'évaluer l'impact de l'ETP sur l'équilibre glycémique de patients diabétiques de type 2 a été réalisée grâce à l'analyse rétrospective de données d'HbA1c recueillies sur 2 ans. Nous nous sommes intéressés à la population de diabétiques de type 2 ayant participé aux séances d'ETP (groupe 1) au sein du CH de Martigues, de Janvier 2010 à Janvier 2014, et nous les avons comparé à des diabétiques de type 2 n'ayant jamais participé à ces cessions (groupe 2). Nous avons également étudié l'influence de l'ETP sur les traitements antidiabétiques. RESULTATS : Cette étude a permis d'inclure 86 patients, répartis en deux groupes comparables sur l'effectif (n :43), sur l'âge (p = 0.478) et sur le sexe (p= 0,66) mais présentant une HbA1c initiale significativement différente (p= 0.010). Nous avons retrouvé une amélioration de plus de 1 % de l'HbA1c uniquement dans le groupe 1, et ce de façon durable sur au moins 2 ans. La différence n'est cependant statistiquement significative entre les 2 groupes qu'à 3 mois (p=0,031), avec un meilleur résultat obtenu dans le groupe 1. Nous avons pu constater une modification de la stratégie thérapeutique à 3 mois avec une nette augmentation de la part d'insulinothérapie dans le groupe 1. Il a également été mis en évidence, une plus grande rigueur quant à la réalisation du dosage de l'HbA1c trimestriel dans le groupe qui a bénéficié de l'ETP. CONCLUSION : Notre étude tend à démontrer que le bénéfice de l'ETP est bien réel sur l'équilibre glycémique des patients. Une étude prospective, multicentrique, et à plus grande échelle pourrait être cependant réalisée. En attendant, l'effort actuel peut porter sur une meilleure information et accessibilité du médecin traitant vers des formations à l'ETP, une promotion plus importante de l'éducation thérapeutique envers les patients et le développement du lien Hôpital-ville.
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L’éducation thérapeutique est un élément central dans la prise en charge du patient diabétique de type 2 pour transformer l’information en modification des comportements. Après avoir pris connaissance de la maladie diabétique et de son traitement, les objectifs et les modalités de l’éducation du patient sont expliqués. Puis la mise en place d’un « outil éducatif pour la prise en charge thérapeutique du patient diabétique de type 2 », depuis sa conception jusqu’à son évaluation est présentée. Quinze patients du Centre Hospitalier Germon et Gauthier de Béthune ont participé à cette évaluation. De même, des fiches synthétiques traitant des médicaments oraux du diabète ont été élaborées puis évaluées par dix-huit professionnels de santé de l’hôpital. Ces deux enquêtes ont permis de soulever les bonnes et les mauvaises pratiques de la surveillance de son diabète par le patient, et d’apprécier la pertinence des outils éducatifs proposés afin de les améliorer pour une plus large utilisation
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L’utilité de l’éducation thérapeutique pour l’amélioration biomédicale et économique de la prise en charge des patients souffrants de maladies chroniques, et en particulier dans le diabète de type 2, n’est plus à démontrer. Mais qu’en pensent les patients ? Les patients ne sont pas souvent considérés en tant qu’acteurs de ces programmes d’éducation thérapeutique et leur point de vue est souvent négligé dans l’évaluation de ces programmes.Nous nous sommes proposés d’évaluer l’impact d’un programme d’éducation thérapeutique de proximité (le programme Suivi des patients Diabétiques en Difficulté) du point de vue de patients diabétiques de type 2. Nous avons donc mené, à l’aide d’un questionnaire, une étude d’évaluation de l’impact d’une action en santé. Le questionnaire a été élaboré à l’aide d’une revue de la littérature, puis soumis à l’avis de professionnels de santé et d’un représentant de patients pour en améliorer la clarté et la pertinence. Trente-quatre patients ayant participé au programme SUDD ont été interrogés par téléphone. La majorité des patients sont satisfaits du déroulement du programme et affirment qu’il a eu un impact positif dans leur vie quotidienne. Cette prise en charge a induit chez les patients une prise de conscience de leur état de santé, et de l’intérêt de s’investir dans la gestion de leur maladie. Ils affirment avoir changé certains comportements et mieux connaître les moyens à mettre en œuvre pour gérer et vivre avec leur maladie. Il semble que cette expérience ait permis de lutter contre l’isolement social, et amené les patients à élaborer des projets de vie : envisager différemment leur avenir avec la maladie, leur avenir professionnel, restaurer les liens familiaux, et laisser une place aux loisirs et aux voyages. A partir des souhaits des patients, notre étude dégage quelques perspectives pour l’élaboration et l’amélioration d’un programme en contexte de soins primaires: développer les interventions de proximité, augmenter les rencontres en groupes de patients, développer la prise en charge personnalisée axée en priorité sur la prise de conscience de l’enjeu et de l’intérêt de développer son autonomie. Il nous semble donc primordial dans l’avenir, de réserver une place de choix à l’avis et au témoignage des patients dans la construction de l’évaluation des programmes d’éducation thérapeutique.
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Introduction : L'insulinothérapie fonctionnelle (IF), développée en Allemagne à la fin des années 1970, est le traitement de choix du diabète insulinodépendant. Elle mime la sécrétion physiologique pancréatique via l'adaptation des doses d'insuline aux quantités glucidiques consommées et la correction instantanée des hyperglycémies par des injections d'insuline analogue rapide. Elle s'inscrit dans une démarche d'éducation thérapeutique visant à rendre les diabétiques autonomes dans la gestion de leur traitement et à améliorer leur qualité de vie. Objectifs : Nous avons évalué rétrospectivement l'efficacité, la sûreté et la satisfaction de 133 adultes diabétiques bénéficiant d'un programme d'éducation à l'IF au sein du service de diabétologie du CHU de Poitiers entre 2007 et 2012. Matériel et Méthodes : La cohorte monocentrique comprenait 147 adultes diabétiques ; 1 sujet a été exclu car formé dans un autre centre, 13 sujets ne disposaient pas de valeur d'HbA1c à 12 mois. Le critère de jugement principal était l'évaluation de l'équilibre glycémique 12 mois après la formation ; les critères de jugement secondaires étaient l'équilibre glycémique intermédiaire entre 3 et 6 mois, l'évolution pondérale, la survenue d'hypoglycémies sévères au cours de l'année suivant la formation et l'évaluation de la satisfaction vis-à-vis de la gestion du diabète à l'aide d'un questionnaire postal. Résultats : Parmi les 133 adultes diabétiques, dont 127 diabétiques de type 1, formés entre 2007 et septembre 2012 dans le service de diabétologie, 71 étaient des hommes. L'âge moyen était de 43 ans, le diabète évoluait depuis 19 ans. La valeur moyenne d'hémoglobine glyquée initiale était de 7.78%. Cette valeur diminuait à 7.53% à 12 mois (-0.25% à 12 mois, p
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Objectif : Un programme d'éducation thérapeutique innovant, expérimental a été mis en place dans les maisons de santé de Franche-Comté regroupées au sein de la FEMASAC. Deux infirmières d'éducation réalisent des séances d'éducation thérapeutique à l'attention de patients diabétiques de type II. Notre travail porte sur l'évaluation de l'impact des séances sur l'équilibre diabétique des patients suivis en éducation et leur vécu, et sur l'acceptabilité des médecins à partager leurs compétences avec les infirmières. Méthode : De manière rétrospective en analysant les données des dossiers médicaux, nous avons étudié l'évolution des paramètres biocliniques avant et après éducation d'une population de 60 patients diabétiques de type II inclus par leurs médecins traitants en éducation thérapeutique. D'autre part, nous avons travaillé sur l'impact des séances d'éducation thérapeutique sur le comportement des patients et leur satisfaction grâce à un auto questionnaire. Par une analyse qualitative d'entretiens semi-directifs, nous avons voulu connaître le point de vue des médecins qui ont partagé leurs compétences avec ces infirmières. Résultats : Nous observons une amélioration de l'équilibre diabétique dans notre population avec une amélioration de l'HbAlc de -0,3 % (p = 0,001 %) entre avant et après éducation, ainsi qu'une perte de poids de - 4 kg (p = 0,001 %). Le taux de satisfaction des patients suivis en éducation est de 85 %, des changements en comportements ont permis une meilleure observance pour 85 % d'entre eux. Depuis leur suivi en éducation, 81 % des patients estiment mieux vivre. Les médecins ont compris la nécessité d'une prise en charge éducative de leurs patients diabétiques. Ils délèguent facilement cette tâche aux infirmières, mais regrettent de ne pouvoir s'investir plus dans ce programme éducationnel, il en résulte un décalage entre leurs objectifs et ceux des infirmières. Conclusion : Nos résultats sont encourageants sur l'équilibre diabétique. La grande satisfaction des patients et l'adhésion des médecins au programme d'éducation montrent que l'éducation thérapeutique déléguée à des infirmières est tout à fait réalisable en médecine générale. Il faut cependant améliorer la communication au sein de l'équipe éducative par des temps de coordination et créer un dossier d'éducation pour chaque patient afin qu'il s'implique personnellement.
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Le réseau REVESDIAB a mis en place un carnet de suivi des patients diabétiques depuis 2001. Le but de cette étude est de comprendre l’intérêt de son utilisation selon le point de vue du patient. Cet usage est confronté aux principes de l’éducation thérapeutique pour évaluer sa fonction éducative. 13 interviews téléphoniques ont été réalisées à l’aide d’un questionnaire semi dirigé dans le cadre d’une approche qualitative. L’analyse a été faite en référence aux principes de l’éducation thérapeutique et des compétences à acquérir par les patients ; ces acquisitions ont pour but de développer leur autonomie à gérer leur santé et leur maladie.Les résultats montrent que le carnet n’est pas utilisé comme le recommande le réseau REVESDIAB. Peu de patients le trouvent utiles à leur prise en charge, ils le considèrent plutôt comme un outil au service du réseau. Son utilisation est avant tout pratique, elle permet le rappel des différents rendez-vous et examens. Sa portée éducative est limitée et ne concerne que les patients déjà autonomes. De plus, peu de médecins généralistes utilisent le carnet comme un support éducatif. En conclusion le carnet doit s’intégrer dans un projet éducatif mis en place par le professionnel de santé référent et doit obéir aux lois de la pédagogie. Cela nécessite une formation initiale et continue de qualité des médecins, des moyens pour que les soignants puissent mettre en œuvre de telles compétences mais également l’implication des patients dans le programme éducatif.
Author: Laurent Accot
Author: Laurent Accot
Author: Nicolas Teisseire
Author: Marie-Sophie Zentar
Author: Justine Rajkovic
Author: Lucile Romano
Author: Lucie Lhombart
Author: Hélène Coppet
Author: Nathalie Fauvergue
Author: Emmanuelle Gavignet
Author: Roxane Guinheu