Prise en charge de l'infertilié masculine par le médecin généraliste PDF Download
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Author: Jimmy Dombray Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 176
Book Description
Introduction : L'infertilité touche entre 15 et 25% des couples. Une étiologie masculine isolée se retrouve dans 20% des cas. Son exploration nécessite une démarche diagnostique complète à débuter d'une manière précoce chez le patient parallèlement au bilan féminin. Objectif: Etudier l'attitude des médecins généralistes face à cette problématique en démontrant leur rôle central dans la prise en charge de cette pathologie. Méthode: Etude prospective par un questionnaire envoyé à 248 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais répartis en deux groupes enseignants et non enseignants. Résultats: 98 réponses ont été obtenues (39.6%). 82.6% étaient des hommes et 17.3% des femmes. 40 à 45% des praticiens étaient moyennent intéressés par la fertilité de leurs patients. Les médecins qui présentaient un intérêt important à la notion de fertilité étaient dans une moyenne d'âge de 47 ans avec 94.1% de femmes contre 44.4% d'hommes. 92.8% des médecins avaient déjà été confrontés à une demande pour hypofertilité et 77.3% initiaient d'emblée le bilan masculin. 34.7% examinaient leurs patients systématiquement sur le plan urogénital. Le spermogramme restait un examen prescrit "parfois" par les médecins. La durée de consultation était en moyenne de 20 minutes. 62.9% faisaient du suivi gynécologique (60% chez les hommes et 76.5% chez les femmes; p=0.2) avec une proportion plus élevée chez les médecins ruraux par rapport aux médecins semi-ruraux ou urbains (avec respectivement 82.6%, 74.2% et 51.9% des praticiens; p=0.02). Chez les médecins faisant du suivi gynécologique comparativement aux autres, le taux d'avis spécialisés demandés d'emblée était faible (p=0.03), une consultation dédiée ultérieure était prévue (p=0.01). Enfin, 57.3% des praticiens trouvaient leur formation insuffisante pour prendre en charge cette pathologie. Conclusion: Le médecin généraliste peut jouer un rôle central dans la prise en charge de l'infertilité masculine en particulier en réalisant l’examen clinique. Les praticiens ont des attitudes diverses face à cette pathologie mais réinvestissent progressivement le domaine. Pour les y aider, la formation doit être améliorée.
Author: Jimmy Dombray Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 176
Book Description
Introduction : L'infertilité touche entre 15 et 25% des couples. Une étiologie masculine isolée se retrouve dans 20% des cas. Son exploration nécessite une démarche diagnostique complète à débuter d'une manière précoce chez le patient parallèlement au bilan féminin. Objectif: Etudier l'attitude des médecins généralistes face à cette problématique en démontrant leur rôle central dans la prise en charge de cette pathologie. Méthode: Etude prospective par un questionnaire envoyé à 248 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais répartis en deux groupes enseignants et non enseignants. Résultats: 98 réponses ont été obtenues (39.6%). 82.6% étaient des hommes et 17.3% des femmes. 40 à 45% des praticiens étaient moyennent intéressés par la fertilité de leurs patients. Les médecins qui présentaient un intérêt important à la notion de fertilité étaient dans une moyenne d'âge de 47 ans avec 94.1% de femmes contre 44.4% d'hommes. 92.8% des médecins avaient déjà été confrontés à une demande pour hypofertilité et 77.3% initiaient d'emblée le bilan masculin. 34.7% examinaient leurs patients systématiquement sur le plan urogénital. Le spermogramme restait un examen prescrit "parfois" par les médecins. La durée de consultation était en moyenne de 20 minutes. 62.9% faisaient du suivi gynécologique (60% chez les hommes et 76.5% chez les femmes; p=0.2) avec une proportion plus élevée chez les médecins ruraux par rapport aux médecins semi-ruraux ou urbains (avec respectivement 82.6%, 74.2% et 51.9% des praticiens; p=0.02). Chez les médecins faisant du suivi gynécologique comparativement aux autres, le taux d'avis spécialisés demandés d'emblée était faible (p=0.03), une consultation dédiée ultérieure était prévue (p=0.01). Enfin, 57.3% des praticiens trouvaient leur formation insuffisante pour prendre en charge cette pathologie. Conclusion: Le médecin généraliste peut jouer un rôle central dans la prise en charge de l'infertilité masculine en particulier en réalisant l’examen clinique. Les praticiens ont des attitudes diverses face à cette pathologie mais réinvestissent progressivement le domaine. Pour les y aider, la formation doit être améliorée.
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Introduction : la forte prévalence de l'infertilité du couple implique que le médecin généraliste (MG) sera amené à rencontrer des couples infertiles à un moment ou un autre de son exercice. L'objectif de cette étude est de décrire la place et les rôles du MG dans la prise en charge de l'infertilité du couple. Méthodes : étude quantitative descriptive transversale réalisée par questionnaire auprès d'un échantillon de MG de l'Hérault installés en libéral, ayant comme activité principale la médecine générale. Résultats : 93.8% des MG ont dans leur patient des couples infertiles. Dans 40.8% des cas, le MG a été sollicité dans le cadre d'une infertilité en tant que premier interlocuteur du couple et 80% des MG interrogés pensent être l'interlocuteur privilégié pour aborder ce sujet. 85.7% des MG pensent avoir un rôle à jouer à toutes les étapes de la prise en charge de l'infertilité. Le rôle essentiel du MG qui ressort de notre étude est celui d'accompagnement et de soutien au long cours du couple infertile. Néanmoins les MG jugent leurs connaissances insuffisantes dans le domaine de l'infertilité dévoilant ainsi une insuffisance dans leur formation sur ce thème particulier. Discussion : le MG a déjà bien sa place dans la prise en charge de l'infertilité du couple et sa sollicitation dans ce domaine par les patients pourrait bien augmenter dans les années à venir. Une amélioration de la formation des MG permettrait de faciliter leur implication dans la prise en charge des couples infertiles contribuant à l'amélioration globale de la prise en charge de ces patients
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Introduction : un couple est considéré comme infertile après 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception, n'ayant abouti à une grossesse, chez les couples en âge de procréer. 14% des couples français consultent pour un désir d'enfant. Le médecin généraliste est un acteur important de leur prise en charge, via sa pratique de la médecine dans sa globalité. Matériel et méthodes : l’objectif principal de cette étude observationnelle, descriptive, transversale et quantitative, était de déterminer la prise en charge réalisée par les médecins généralistes du sud des Hauts de France lors d’une consultation pour infertilité. 264 questionnaires ont été envoyés par email. Résultats : 110 réponses ont été reçues. 66,4% des médecins réalisaient un examen clinique lors des consultations, et 24,7% réalisaient un examen gynécologique. 79,1% prescrivaient des examens complémentaires. 3,6% des médecins considéraient avoir assez de formation sur le sujet de l’infertilité, et 43,6% en souhaitaient davantage. Discussion : les médecins généralistes suivaient en majorité les recommandations quant à l’interrogatoire à réaliser, ainsi que pour l’examen clinique. Cependant, l’examen gynécologique chez la femme était peu réalisé. Les examens complémentaires à prescrire étaient bien demandés, hormis l’hystérosalpingographie. La plupart des médecins avaient le ressenti de ne pas avoir assez de formation, et les formations en ligne ont été sollicitées pour y remédier. Conclusion : les médecins généralistes du sud des Hauts de France initient correctement les prises en charge en réalisant un bilan de « débrouillage » avant la suite de la prise en charge par les spécialistes.
Author: Salomé BERLIOUX Publisher: Editions de l'Aube ISBN: 2815961741 Category : Social Science Languages : fr Pages : 184
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À ce jour, la question de l’infertilité tient une place très paradoxale dans le débat public. Peu de sujets ont autant d’implications à la fois individuelles et collectives dans la société française. L’infertilité touche en effet à l’intimité des femmes et des hommes qui la subissent. Elle pose aussi des défis inédits à l’ensemble du système de santé, tant en matière de prévention que de prise en charge curative. Elle vient bousculer le rythme des entreprises. Elle a des conséquences en matière d’égalité entre les sexes. Elle met en jeu les grands équilibres démographiques et par conséquent les grands équilibres sociaux, économiques et géostratégiques. Il est temps de la penser. Salomé Berlioux est entrepreneure sociale et essayiste, fondatrice - directrice générale de Chemins d'avenirs.Samir Hamamah est professeur en médecine, président de la Fédération française d’étude de la reproduction.
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Introduction : l'infertilité est un enjeu de santé publique, et le recours à la procréation médicalement assistée (PMA) augmente. Le nombre de gynécologues médicaux diminue en France alors que la loi de bioéthique de 2021 élargit l'accès à la PMA. Le médecin généraliste de premier recours a donc un rôle à jouer dans la prise en charge de l'infertilité. Objectif : déterminer le(s) rôle(s) du médecin généraliste dans le parcours de soins en PMA et à quelle étape il peut intervenir. Méthode : étude quantitative observationnelle par questionnaire papier anonyme auprès des couples hétérosexuels, couples de femmes et femmes célibataires consultant au centre de fertilité de la clinique d'Occitanie à Muret. Résultats : 78 réponses ont été obtenues, soit un taux de réponse de 30,7%. 65,4% des participants pensaient que le médecin généraliste devait être impliqué dans la prise en charge de l'infertilité. Plusieurs rôles ont été proposés avant, pendant et après la prise en charge en centre spécialisé. Le rôle principal a été l'orientation vers le spécialiste. Discussion et conclusion : le médecin généraliste a un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge des facteurs de risque d'infertilité avec un rôle d'éducation en santé, dans le cadre du suivi pré-conceptionnel des hommes et des femmes. Le soutien psychologique doit être proposé à tous les couples infertiles. L'amélioration de la formation initiale et l'approfondissement de la formation continue sur le sujet sont nécessaires à une prise en charge optimale en accord avec les dernières recommandations.
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Introduction : La question de l'infertilité est complexe par la multitude des paramètres l'influençant. Le médecin généraliste adoptant une pratique transversale y trouve sa place. Matériel et Méthodes : Cette étude a sollicité les médecins généralistes des Hautes-Pyrénées entre septembre et décembre 2017. 204 praticiens ont été interrogés. Résultats : Parmi les 93 réponses, nous avons constaté que 68% des médecins y ont été confrontés et que 29% prescrivent un bilan. La pratique de la gynécologie est corrélée au sexe féminin du praticien (p=0.001) et à la fréquence de la consultation d'infertilité (p=0.008). Discussion : La féminisation de la profession laisse à penser que la pratique de la gynécologie sera plus fréquente en médecine générale. Afin d'optimiser la prise en charge du couple, il est important que le généraliste puisse amorcer les investigations.
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Le nombre de couples confrontés aux difficultés de procréation est en augmentation. La démographie médicale défavorable complique l'accès aux soins spécialisés. Les médecins généralistes devraient donc être amenés à conduire plus de consultations pour infertilité. L'interrogation des banques de données bibliographiques, publiées de 2000 à 2001, nous a permis d'établir comment le médecin généraliste pourrait effectuer la prise en charge initiale d'une infertilité. Nous proposons un bilan minimum du couple, de la femme et de l'homme, tenant compte des recommandations d'experts. L'intérêt de notre travail est de discuter leur applicabilité en médecine générale et d'aborder la specificité du praticien, en tant que spécialiste des soins primaires. Son rôle associe attitude diagnostique mais aussi orientation, coordination, information, prévention et soutien psychologique.
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Contexte : La demande des couples pour des problèmes de fertilité augmente. Face à cette situation, l'évaluation initiale peut être assurée par le médecin généraliste. Or certaines études montrent qu'il ne sent pas à l'aise et oriente facilement vers le gynécologue. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de 17 médecins généralistes installés à Lille et sa métropole pour évaluer leur prise en charge et leur ressenti lors la première consultation. Résultats : L'infertilité n'est pas un motif fréquent de consultation en médecine générale. La demande est rapide et est souvent effectuée par les femmes qui consultent seules. Lors de la première consultation, les médecins réalisent un entretien. Ils examinent peu les partenaires. Ils temporisent la demande de ces couples souvent impatients et anxieux et les rassurent. Ils les sensibilisent sur les facteurs de risque d'infertilité, insistent sur la fréquence des rapports sexuels et la fenêtre de fertilité et délivrent les conseils péri-conceptionnels. Un premier bilan est demandé, souvent après un an d'infertilité ou plus rapidement en fonction du contexte clinique. L'orientation vers le gynécologue fait partie du parcours de soins. Cette prise en charge n'est pas uniforme et est variable pour un même médecin. Près de la moitié des médecins se dit à l'aise face à cette demande bien qu'un certain nombre de difficultés soient évoquées, notamment dans la prévention des facteurs de risque d'infertilité. Certains regrettent un manque de formation. D'autres ne se sentent pas concernés par le sujet car selon eux, l'infertilité n'est pas une problématique de soins primaires. Conclusion : La première consultation est primordiale dans la prise en charge des couples infertiles. Le médecin généraliste peut être un interlocuteur privilégié grâce à son statut. Dans l'ensemble, son attitude est adaptée aux recommandations même s'il ne se sent pas toujours à l'aise face à une telle situation. La création et l'utilisation de guidelines adaptés à la pratique de la médecine générale pourraient l'aider à améliorer et à harmoniser sa prise en charge.
Author: Stéphane Droupy Publisher: First ISBN: 241206573X Category : Health & Fitness Languages : fr Pages : 203
Book Description
Peut-on agir sur notre santé reproductive ? Un couple sur sept consulte en raison de difficultés à mettre en route un bébé. Une fois sur deux, l'infertilité provient de l'homme. Depuis une trentaine d'années, les études scientifiques révèlent une baisse inquiétante de la quantité et de la qualité des spermatozoïdes. Lorsque le désir de paternité est contrarié, il est nécessaire de prendre conscience de l'impact de notre mode de vie et de notre environnement sur notre santé reproductive afin d'adopter des comportements qui permettent de l'améliorer. Quand l'infertilité est provoquée par une maladie, en faire le diagnostic est indispensable pour évaluer vos chances de concevoir, et pour en estimer les conséquences sur votre santé et celle du futur bébé. Grâce à cet ouvrage, vous pourrez découvrir ce qui peut fragiliser votre fertilité et l'optimiser. Vous disposerez aussi de toutes les informations pour comprendre le parcours du couple infertile et les nombreuses possibilités d'accompagnement et de traitements : médicaments, chirurgie, assistance médicale à la procréation, mais aussi coaching nutritionnel, compléments alimentaires, modifications du mode de vie, etc.
Author: Rajae El Khalifi Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
Book Description
En France, environ un couple sur six est concerné par l'infertilité. Ce chiffre pourrait augmenter dans les années à venir du fait du désir tardif de grossesse. L'objectif de cette étude est d'explorer la place du médecin généraliste dans la prise en charge de l'infertilité du couple. Etude qualitative par entretiens semi dirigés, menée auprès de 16 médecins généralistes de la région Rhône Alpes. les médecins généralistes occupent une place importante dans la prise en charge initiale de l'infertilité du couple. Ils ont un rôle d'information, de conseils, de prise en charge avec initiation des premiers bilans, un rôle d'orientation ainsi qu'un rôle de soutien psychologique. Néanmoins, ils ne se sentent pas suffisamment intégrés dans la prise en charge du couple infertile en parallèle des centres de procréation médicalement assistée. Une meilleure coordination des soins Hôpital-ville pourrait remédier à ce problème.
Author: Jimmy Dombray
Author: Jimmy Dombray
Author: Nathalie Frantz-Chauliaguet
Author: Agathe Herbomel
Author: Salomé BERLIOUX
Author: Céline Nhan-Do Minh
Author: Laure Moreau
Author: Diane Hernu Daziron
Author: Coralie Charvet-Chantry
Author: Stéphane Droupy
Author: Rajae El Khalifi