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La prévention de l'exposition des jeunes enfants aux écrans est devenu un enjeu de santé publique. La multitude d'écrans et leur présence omniprésente rend difficile la protection des tout petits. J'ai souhaité interroger des parents au sujet de leur vécu et de leurs attentes en matière de prévention. De nombreux parents possèdent une sensibilité personnelle et des prérequis visant à protéger leur bébé et ils portent un regard critique et lucide sur leurs habitudes de consommation d'écrans et les potentiels dangers qui en découlent. Néanmoins plusieurs exposent consciemment ou volontairement leur enfant. Ils attendent davantage de prévention, de la part des professionnels de santé et notamment médecins, du secteur péri natal et des acteurs de petite enfance. Les principaux questionnements sont les conséquences réelles sur le développement de l'enfant, la proposition d'alternatives et des outils pour appliquer les conseils de prévention. Le médecin généraliste ou pédiatre qui effectue les consultations de suivi de l'enfant semble donc avoir une place de choix dans le déploiement des campagnes de prévention à l'échelle nationale.
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Introduction : les écrans sont omniprésents en 2021. Les enfants sont touchés par ce phénomène sociétal. Les conséquences des écrans sont décrites dans la littérature. Les recommandations actuelles préconisent une absence d’exposition avant 3 ans. Les parents sont-ils informés de ces conséquences et de ces recommandations ? L’objectif de cette thèse est de connaître les représentations et les attentes des parents d’enfants de moins de 3 ans en terme de prévention face aux écrans. Matériel et Méthodes : étude qualitative par entretien semi-dirigés avec des parents d’enfants de moins de 3 ans. Dix entretiens ont été réalisés et ont subis une analyse thématique inspirée de la théorisation ancrée. Résultats : les parents rapportent des conséquences négatives des écrans qu’ils connaissent ou ont observées. Ils personnalisent l’encadrement des écrans en fonction des enfants, du modèle familial et de leurs possibilités. Ils font souvent le compromis entre risques et réalité, en justifiant leur utilisation des écrans comme une aide à la parentalité. Ils souhaitent être mieux informés et changer de comportement. Les moyens d’information attendus sont variés : interlocuteur privilégié, supports écrits, audio ou numériques. Discussion : les représentations et stratégies déjà misent en place par les parents sont retrouvées dans les recommandations. Le rôle du médecin est primordial. Le sujet devrait être abordé systématiquement lors des consultations de suivi, dès le plus jeune âge. Le carnet de santé pourrait contenir plus d’informations. Une campagne de prévention pourrait être faite par santé publique France, avec des affiches en salle d’attente ou des panneaux publicitaires, des messages d’alerte télévisés ou une meilleure signalétique des programmes pour enfants.
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Peu d'études récentes portent sur le temps passé devant les écrans par les enfants de moins de 3 ans en France. L'objectif principal de la présente étude est de déterminer le temps d'écran des enfants âgés de 12 à 36 mois. L'objectif secondaire est d'en trouver des explications : facteurs sociodémographiques, messages de prévention, temps d'écran des parents, croyances et attitudes de ces derniers face aux écrans. Méthodes Étude observationnelle transversale, descriptive et analytique, auprès de parents d'enfants âgés de 12 à 36 mois, en été 2020, sur 3 sites hospitaliers en Ile-de-France. Des analyses, univariée puis multivariée, ont été réalisées. Résultats Le temps d'écran médian des enfants était de 1 heure par jour. Un tiers des enfants choisissaient seuls le contenu. La majorité était exposée au contenu du site YouTube, peu éducatif et peu commenté par les parents. Seuls 64,9 % des parents avaient reçu une information sur l'exposition aux écrans. L'analyse multivariée montre que le temps d'écran est principalement lié à l'âge de l'enfant, au statut professionnel des mères, au temps d'écran des parents, à la télévision en arrière-plan et à l'utilisation des écrans pour calmer les enfants. La lecture de livres apparait comme un facteur déterminant de moindre exposition aux écrans. Discussion Les professionnels de santé devraient mieux sensibiliser les parents à l'exposition des jeunes enfants aux écrans. Ils devraient les informer des risques de laisser la télévision en arrière-plan et promouvoir la lecture de livres. La très forte corrélation entre l'exposition des enfants aux écrans « pour être calmés » et leur long temps d'écran pose de nombreuses questions.
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Contexte : Les écrans sont omniprésents dans nos foyers et les enfants sont confrontés à leur exposition depuis leur plus jeune âge. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive auprès de familles d'enfants âgés de 0 à 3 ans gardés en crèche ou chez des assistantes maternelles à Limoges. Objectifs : L'objectif principal était d'analyser les habitudes d'exposition des enfants par le biais de questionnaires remis aux familles. Les objectifs secondaires analysaient les connaissances des familles et des responsables de gardes d'enfants (crèches, ASMAT) des effets des écrans et les modes de prévention proposés. Résultats : Au total, 206 réponses de familles ont été obtenues soient une participation de 60,4%. L'exposition des enfants interrogés était plus faible que dans littérature avec 45% des enfants qui regardaient les écrans moins de 30 min par jour. Le média le plus regardé était la télévision. Les effets des écrans sur le sommeil, l'attention et le développement psychomoteur étaient connus des familles, des personnels de crèches et ASMAT. La prévention était principalement faite dans les crèches. L'ensemble des personnes interrogées souhaitaient des informations complémentaires sur la prévention de cette exposition. Conclusion : La formation en amont des personnels gardant les enfants pourrait permettre de relayer ce message de prévention auprès des familles.
Author: Nicolas Foieri Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 172
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Introduction : les enfants, même les plus jeunes, sont de plus en plus exposés aux différents écrans (télévision, smartphones, tablettes numériques). De nombreux travaux mettent en évidence les risques liés à une surexposition. Les parents jouent un rôle central dans cette exposition. Pourtant, leurs représentations vis-à-vis des écrans ne sont pas bien connues. Méthode : une étude qualitative a été réalisée dans l'agglomération Dijonnaise, par l'intermédiaire d'entretiens semi-directifs effectués auprès de parents recrutés en cabinets de médecine générale et en consultation de PMI (Protection Maternelle Infantile). Résultats : quinze entretiens auprès de dix-huit parents ont permis d'atteindre une saturation des données. Les parents constataient et déploraient l'omniprésence des écrans et la surexposition des enfants. Ils étaient conscients des effets néfastes que cela pouvait engendrer mais redoutaient essentiellement des complications ophtalmologiques. L'intérêt éducatif des écrans était mentionné mais pour les enfants d'âge scolaire. Ils reconnaissaient l'importance de leur rôle dans l'accès aux écrans et insistaient sur la nécessité de cadrer et d'accompagner les enfants. La place des professionnels de la santé restait controversée. Enfin, ils étaient en demande d'information. Discussion : les données de la littérature concernant les effets de l'exposition aux écrans diffèrent de celles apportées par les parents. Elles s'orientent davantage sur les troubles du langage, du sommeil ou de la concentration. En revanche, le rôle des parents dans le bon usage des écrans est bien reconnu par les sociétés savantes, ainsi que celui des professionnels de la santé en matière de prévention.
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Contexte : les écrans sont omniprésents dans le quotidien des enfants d'âge préscolaire alors qu'il existe une association défavorable entre leur exposition aux écrans et leur santé. Objectif : comprendre le vécu des parents quant à l'usage des écrans par leurs enfants de moins de six ans. Matériel et méthodes : une étude qualitative par entretiens collectifs et individuels semi-dirigés, en Occitanie, entre novembre 2019 et juin 2020. Résultats : dix-sept parents ont participé à deux entretiens collectifs et deux entretiens individuels. Ils étaient préoccupés par la place des écrans et affirmaient leur volonté de contrôler l'exposition de leurs enfants. Ils exprimaient un sentiment de solitude modulé par l'environnement de leurs enfants. Les parents étaient demandeurs de groupes d'échange et d'actions de prévention. Discussion : la compréhension du vécu des parents pourrait aider les professionnels de l'enfance à prévenir l'exposition des enfants aux écrans.
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Introduction : L'exposition aux écrans des enfants de moins de 3 ans est associée à des conséquences négatives sur leur santé et leur développement, bien étayées par la littérature. Devant ce constat, le département de Loire-Atlantique a mis en place le livret de prévention « Face aux écrans ». L'objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux de l'exposition aux écrans des enfants âgés de 12 à 14 mois, consultant en PMI de Loire-Atlantique. L'objectif secondaire est d'évaluer l'impact d'un message de prévention délivré de manière systématique et précoce grâce au livret « Face aux écrans ». Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique, descriptive et interventionnelle, menée de décembre 2020 à juin 2021 dans 22 centres de PMI de Loire-Atlantique. A partir du 1er mars 2021, un message de prévention associé à la distribution du livret « Face aux écrans » devait être systématiquement délivré par les professionnels de PMI aux parents d'enfants de 9 à 11 mois inclus. Un auto-questionnaire était distribué à tous les parents d'enfants âgés de 12 à 14 mois. Il évaluait la situation socio-démographique des familles, l'exposition aux écrans des enfants, les connaissances des parents, et les modifications d'habitude à la suite du livret le cas échéant. Résultats : 129 questionnaires ont été analysés. L'âge moyen de début d'exposition est de 6 mois. 50% des enfants sont exposés régulièrement aux écrans (E), en moyenne 234 minutes par semaine soit 33 minutes par jour. 12% n'ont jamais été exposés à un écran. En analyse multivariée, la probabilité pour l'enfant d'être exposé régulièrement aux écrans est augmentée par : l'origine étrangère et l'âge jeune de la mère (p
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Introduction - L'usage des écrans par les enfants est un véritable problème de santé publique du fait des conséquences à court, moyen et long termes qu'une exposition, même minime, génère sur leur sommeil, leur comportement ainsi que leurs capacités attentionnelles et cognitives. L'objectif de cette étude était de cerner les pratiques de médecins généralistes en termes de prévention de l'exposition aux écrans des enfants de moins de trois ans. Méthode - Ce travail consistait en une étude épidémiologique observationnelle descriptive par le biais de questionnaires d'audit envoyés à des médecins généralistes de l'ex-région limousin tirés au sort, interrogeant leurs pratiques de prévention de l'usage des écrans lors de consultations d'enfant de moins de 3 ans. Résultats - 12 médecins ont répondu aux questionnaires de l'étude avec un total de questionnaires d'audit renseignés pour 86 consultations d'enfants de moins de 3 ans. 75% des médecins ayant répondu ont abordé le sujet des écrans au cours de leurs consultation d'enfants de moins de 3 ans. Le sujet a été abordé dans 27,9% de l'ensemble des consultations. Les 2 principaux facteurs significatifs influençant les pratiques sont des facteurs non modifiables à savoir l'âge des médecins et le fait qu'ils soient parents ou non d'au moins un adolescent. Conclusion - Les médecins généralistes interrogés abordent la question des écrans au cours de leurs consultations d'enfants de moins de trois ans. Il serait intéressant d'améliorer les pratiques en renforçant la formation des médecins et la diffusion de recommandations, qui devraient être plus consensuelles notamment de la part de l'OMS.
Author: Solène Simon Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 110
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La 4e de couverture indique : Objectif : évaluer les connaissances des parents sur l'exposition aux écrans chez les enfants de moins de 3 ans, afin de mettre en évidence les besoins actuels des parents en matière de prévention. Méthode : étude descriptive, quantitative, réalisée auprès de futurs primiparents et parents d'enfants de moins de trois ans, français, à partir de 1448 questionnaires diffusés en septembre 2020. Résultats : il existe un manque de connaissance des parents sur les conséquences d'une surexposition aux écrans chez les enfants de moins de trois ans et ses recommandations en vigueur. Cela s'explique par un défaut de prévention des professionnels de santé, mais aussi par des difficultés de mise en pratique des conseils et recommandations auprès des enfants. Conclusion : il est important pour nous professionnels, de s'assurer de l'exhaustivité des informations données aux parents, afin d'éviter un mésusage des écrans chez les enfants. Les sages-femmes, acteurs privilégiés de la grossesse, ont un rôle majeur à jouer dans cette prévention.
Author: Marion Le Menn Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 100
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Introduction : A l'ère du numérique, l'exposition aux écrans chez le jeune enfant est un enjeu de santé publique. Les conséquences de la surexposition aux écrans ont été démontrées. Les pratiques dans les foyers et l'information des parents sont essentielles à évaluer. Méthode : Une enquête épidémiologique descriptive a été réalisée par auto-questionnaires distribués aux parents d'enfants de moins de 3 ans dans les salles d'attente de 9 cabinets médicaux de la Manche. Résultats : Les écrans étaient présents dans chaque foyer. Chaque parent y passait plus de 3 heures par jour, hors contexte professionnel. Les enfants de moins de 3 ans y étaient également exposés activement mais aussi passivement. Moins de la moitié des parents avaient mis en place des règles malgré la connaissance des recommandations françaises. Plus de 80% d'entre eux étaient informés sur le sujet et la plupart pouvaient citer 3 conséquences d'une utilisation excessive. Cependant seuls 16,8% avaient été avertis par un professionnel de santé. 54% souhaitaient l'être davantage, majoritairement (83,5%) par un médecin. Conclusion : Les enfants étaient exposés aux écrans. Les parents possédaient des connaissances mais incomplètes sur les risques d'une surexposition aux écrans et les recommandations de bon usage chez l'enfant. La sensibilisation des parents sur leur propre consommation, la prise de conscience de l'exposition passive aux écrans, l'importance de l'instauration de règles parentales dont l'absence d'exposition aux écrans le matin sont des axes sur lesquels il semble important d'insister. Le médecin a un rôle majeur à jouer dans l'éducation et l'accompagnement des parents face aux écrans.
Author: Eglantine Coutras
Author: Valériane Sallée
Author: Ludmila Issaeva
Author: Agnès Roux-Guibert
Author: Nicolas Foieri
Author: Juline Perbet
Author: Fanny Girard (médecin).)
Author: Aurélie Lagarde
Author: Solène Simon
Author: Marion Le Menn