Prévalence du SARS-CoV-2 et facteurs de risque de la Covid-19 chez les enfants drépanocytaires PDF Download

Author: David Alloul
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
La drépanocytose est une maladie génétique caractérisée par une susceptibilité accrue aux infections et pouvant se compliquer de crises vaso-occlusives et de syndrome thoracique. Les données sur la prévalence et les facteurs de risque d’infection du SARS-COV-2 chez les enfants drépanocytaires sont rares. Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique entre mars et décembre 2020 dans un département français à haute circulation virale, afin de déterminer la prévalence et la séroprévalence du SARS-CoV-2 au cours des premières vagues épidémiques. 119 enfants drépanocytaires ont été inclus. Une analyse comparative des cas infectés (n=26) et des non-infectés (n=93) a été réalisée afin de déterminer des facteurs de risque d’infection. La prévalence des cas de SARS-CoV-2 était de 22%, 95% IC [14.8-30.4] : 6 enfants diagnostiqués par PCR nasale (5%) et 20 par sérologie (17%). Une majorité des enfants était peu symptomatique. Huit enfants (7%) ont été hospitalisés pour Covid-19, aucun transfert en réanimation. Les crises vaso-occlusives sont survenues dans 3 cas (11%), aucun cas de syndrome thoracique n’a été déclaré. Les facteurs environnementaux comme un cas contact intra familial (OR 19.9, 95% IC [5.4-73.3] et un nombre élevé de personnes au domicile (OR 6.5, 95% IC [1.9-22.8]) étaient significativement associés avec les cas de SARSCoV- 2 (p

Author: Margaux Lelong
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : en
Pages : 0

View

Book Description
Contexte : Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), maladie de Crohn (MC) ou rectocolite hémorragique (RCH), traités par immunosuppresseur et/ou biothérapie pourraient avoir une modification de leur réponse immunitaire vis-à-vis de l'infection à SARS-CoV-2. L'objectif de l'étude MICI-SARS-CoV-2 était d'évaluer, pendant la première vague pandémique en France, l'incidence de COVID-19 dans une population de patients atteints de MICI traités par infliximab ou vedolizumab intraveineux (IV), et d'identifier les facteurs cliniques, socio-démographiques et biologiques associés au risque d'infection. Méthodes : Tous les patients atteints de RCH ou MC traités par infliximab ou vedolizumab IV entre mars et juin 2020 dans 14 centres français ont été inclus et suivis pendant 6 mois. A chacune de leur hospitalisation de jour, les patients reportaient la survenue ou non de symptômes évocateurs d'une infection COVID, et la réalisation éventuelle de tests diagnostiques. Leur sérum a été prélevé à chaque visite pour dosage des taux résiduels de biothérapie et des sérologies en fin de suivi. Résultats : Au total, 936 patients ont été inclus, dont 689 sous infliximab (73,6 %) et 245 sous vedolizumab (26,2 %), 20 % d'entre eux en combothérapie. Parmi eux, 351 patients (38,2 %) ont gardé une activité professionnelle pendant le suivi, et 80,8 % se rendaient en voiture personnelle à l'hôpital de jour pour leur perfusion. Sur les 6 mois de suivi, 389 patients (41,6 %) ont eu des symptômes évocateurs d'une infection COVID, 333 ont été testés (35,5 %), dont 18 se sont révélés positifs (tests antigéniques ou PCR). En fin de suivi, 29 patients (3,1 %) avaient une sérologie positive. Au total, 37 patients ont fait une infection à SARS-CoV-2 documentée par sérologie et/ou test nasopharyngé, soit une prévalence de 4,0 %, globalement similaire à la prévalence de l'infection à SARS-CoV-2 dans la population générale à la même période (4,5 %). Une sous-étude cas-témoin appariée 1:1 n'a pas montré de différence significative entre patients COVID+ et COVID- pour les caractéristiques cliniques, contrairement aux facteurs socio-démographiques, les patients infectés se déplaçant plus volontiers en transport collectif et résidant dans des appartements en zone urbaine. Les taux résiduels des biothérapies ne semblent pas influer sur le risque d'infection. Conclusion : Les biothérapies IV associées ou non à la prise d'un immunosuppresseur n'augmentent pas le risque d'infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de MICI, et leurs taux résiduels n'ont pas d'influence. En revanche, l'utilisation d'un transport collectif et le type de logement (appartement en zone urbaine) semblent plus importants, démontrant que le respect des mesures barrières chez ces patients reste primordial pour prévenir la transmission du virus.

Author: Juliette Viart
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Contexte : Le SARS-CoV-2 a été à l'origine d'une pandémie mondiale début 2020. Bien que peu touchés, les enfants ont été suspectés d'être vecteurs de la maladie, en étant pauci ou asymptomatiques. L'objectif principal de cette étude était d'étudier la prévalence du SARS-CoV-2 et des autres virus respiratoires dans la population pédiatrique. Matériels et Méthodes : Il s'agissait d'une étude de cohorte prospective, multicentrique, se déroulant au sein des urgences pédiatriques de 8 CHU de France d'Avril à Juillet 2020. Chaque enfant inclus, quel que soit son motif d'admission, bénéficiait d'un prélèvement nasopharyngé pour analyse de la PCR SARS-CoV-2 et d'une PCR Multiplex pour les autres virus respiratoires. Les prévalences du SARS-CoV-2 et des autres virus respiratoires, que l'enfant ait ou non des symptômes évocateurs, étaient déterminées ainsi que les facteurs de risque associés à un test positif. Résultats : Sur les 924 enfants inclus (médiane d'âge 4 ans [1-9], 55% de garçons), 908 PCR SARS-CoV-2 (98,3%) ont été réalisées. Seules 3 étaient positives (0.3% ; 95% CI : 0.01-0.1). Ces 3 enfants n'avaient aucun symptôme évocateur de Covid. 836 (90%) PCR Multiplex ont pu être effectuées : 129 étaient positives (15.4% ; 95% CI : 13.1-18.0). Le virus principalement retrouvé était le rhinovirus. Les virus respiratoires étaient significativement plus retrouvés chez les jeunes enfants, et chez ceux présentant des symptômes respiratoires avec fièvre. Conclusion : L'étude retrouvait un taux faible de détection du SARS-CoV-2 chez l'enfant. A l'inverse, et malgré des mesures de distanciation importantes et les gestes barrières sur la période d'étude, la détection par PCR Multiplex des autres virus respiratoires restait importante.

Author: Morgane Biry
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
Objectifs : La région Grand Est a été l'une des plus touchées en France par la première vague de la pandémie COVID-19. L'objectif principal de cette étude rétrospective et monocentrique était de déterminer la prévalence de l'infection à SARS-CoV-2 parmi les enfants dépistés au laboratoire de Virologie des HUS par classe d'âge périscolaire (N1 :18 mois - 5 ans) et scolaire (N2 : 6 - 10 ans et N3 : 11 - 16 ans), à la fois en période pré-pandémique puis tout au long de la première vague pandémique. Il s'agissait également de caractériser le spectre de la maladie chez les patients COVID en population pédiatrique, d'un point de vue clinique mais aussi virologique et sérologique. Enfin, ce travail s'est intéressé aux modalités de transmission intra-familiale de l'infection. Patients et méthodes : En période prépandémique, les sérums d'enfants prélevés entre le 30/12/2019 et le 31/03/2020 pour sérologies virales, ont été testés à lai'de des trousses : Biosynex COVID-19 BSS (IgM et IgG anti-RBD protéine Spike (S)), Abbott Architect (IgG anti-nucléocapside), Euroimmun (IgA et IgG anti-S1 protéine S). Les sérums positifs d'enfants avec une histoire clinique compatible ont été testés par séroneutralisation à l'aide de pseudoparticules du virus (souche sauvage). Du 01/03/20 au 11/05/20, le dépistage par RT-PCR SARS-CoV-2 était réalisé à l'aide de la technique IP2 et IP4 de l'Institut Pasteur (gène RdRp). Des sérologies ont été réalisées à l'aide des trousses : Abbott Architect (IgG anti-S Quant II), Euroimmun (IgA et IgG anti-S1). Du 12/05 au 31/10/20, le dépistage par RT-PCR SARS-CoV-2 était réalisé à l'aide de la technique IP2 et IP4 ou d'un kit commercialisé par BGI (ORF1ab). Résultats: En période prépandémique : 75 enfants, répartis de façon équivalente entre les trois classes d'âge et selon le sexe, ont été testés. Le délai médian entre le prélèvement et la date d'apparition des symptômes était de 6 jours. Onze patients (14,7 %) ont présenté un test sérologique positif en IgA et/ou IgG anti-S. Deux enfants prélevés entre le 08/01 et le 16/01, présentaient des symptômes évocateurs, des index d'IgA très élevés (>20 S/Co), et des anticorps neutralisants contre le virus sauvage (2,0 et 2,9 log IC50). Du 01/03 au 11/05/20 : 519 enfants ont été testés en RT-PCR, dont 26 (5 %) étaient positifs. Les patients de 11 à

Author: Sarah Basin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

View

Book Description
NTRODUCTION : Les infections respiratoires virales, dont l'infection à SARS-CoV-2, peuvent déclencher des symptômes chez les patients souffrant de maladies respiratoires chroniques, entraînant des exacerbations et des hospitalisations. Malgré le tropisme préférentiellement respiratoire du SARS-CoV-2, les maladies respiratoires chroniques ne semblent pas être des facteurs de risque de forme critique de la COVID-19. Cette étude a pour but d'évaluer la prévalence des formes critiques de la COVID-19 chez les patients hospitalisés porteurs d'une maladie respiratoire chronique. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Cette étude rétrospective française bicentrique a inclus tous les patients hospitalisés du 15 mars au 30 juin 2020 pour motif respiratoire lié à la COVID-19, hors unités de soins intensifs et réanimation. RÉSULTATS : 617 patients ont été inclus dont 125 présentant une maladie respiratoire chronique, principalement une bronchopneumopathie chronique obstructive (45%) et un asthme (30%). Le pourcentage de patients ayant obtenu un score de 6 ou plus sur l'échelle de progression clinique de l'OMS pendant leur hospitalisation était plus faible chez les patients atteints d'une maladie respiratoire chronique que dans la population générale (21,6 % contre 31,3 %, p=0,03). Parmi les patients porteurs d'une maladie respiratoire chronique, une température supérieure à 38°C à l'admission (OR 16,88 (IC 95 % 4,01-71,00)), une lymphopénie (OR 5,08 (1,25-20,72)), un traitement par PPC (OR 4,46 (1,04-19,17)) et un âge élevé (OR 1,09 (1,02-1,16)) étaient associés à un risque accru d'atteindre un score de 6 ou plus. CONCLUSION : Les patients porteurs d'une maladie respiratoire chronique hospitalisés pour forme grave de la COVID-19 ont un risque plus faible de développer une forme critique de la maladie, en particulier les patients souffrant d'une bronchopneumopathie chronique obstructive et d'un asthme. Des études prospectives pourraient permettre de confirmer nos résultats et de mieux organiser le suivi de ces patients en période de pandémie.

Author: Vanessa Tarer
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 130

View

Book Description
La drépanocytose, par sa fréquence et sa morbité,constitue un problème majeur de santé publique en Guadeloupe.Cette pathologie se caractérise par l'extrême variabilité de son expression clinique. L'étude prospective, entre 1980 et 1999, de 239 enfants SS suivis au centre Caribéen de la Drépanocytose a permis de retracer l'histoire naturelle de la pathologie dans notre archipel, de décrire le profil des complications aiguëet d'en identifier certains facteurs de risque.Les prévalences des crises douloureuses (CVO),des syndromes thoraciques aigus(STA) et des séquestrations spléniques aiguës,étaient respectivement de 65%,59% et 25%. Les ostéomyélites, les septicémies et les méningites affectaient 16%,14% ET 3% des patients.Le rôle bénéfique de l'HbF sur le tableau clinique a été confirmé et étendu à deux nouvelles complications:les septicémies et les épisodes d'exacerbation de l'anémie.Une prise en charge tardive de la maladie est associée à une augmentation du risque de survenue d'un premier épisode de CVO et de STA? ce qui constitue un nuvel argument en faveur de la prise en charge précoce des patients drépanocytaires.Deux autres facteurs de risque de STA ont été trouvés: l'asthme et l'homozygotie pour l'allèle mutant du variant T8002C du gène de l'endothéline-1.Le polymorphisme ec NOS T-786C semble, lui, être protecteur contre la survenue des STA. Des études comme la notre ouvrent la voie aux approches génétiques globales récemment développées afin d'identifier les gènes modulateurs de la pathologie. Elles sont aussi indispensables pour départager la part environnementale de la part génétique dans le polymorphisme d'expression de la drépanocytose.

Author:
Publisher:
ISBN: 9781433820632
Category : Psychoanalysis
Languages : en
Pages :

View

Book Description
"In Relational Psychodynamic Psychotherapy Supervision, guest expert supervisor, Dr. Joan E. Sarnat, demonstrates and discusses this approach to supervision. The goal of relational psychodynamic supervision is to create a more experiential, participatory, and relationship-focused form of supervision, one that not only provides usable psychotherapeutic knowledge and skills, but also facilitates the emotional and relational development that is essential to becoming an effective psychodynamic psychotherapist. In this video, Sarnat and her supervisee engage in a supervisory session, and host Dr. Hanna Levenson interviews them about their work together, exploring the constructs of this model and the nature of the supervisory relationship. In the session, Dr. Sarnat's supervisee conveys that she is frustrated by how her patient is discounting her during the termination phase of therapy. By becoming aware of and working with her own feelings of frustration within the session, Dr. Sarnat demonstrates the art of using a reenactment to help the supervisee deepen her awareness and thereby facilitate the therapy."--

Author: Pan American Pan American Health Organization
Publisher: Pan American Health Organization
ISBN: 9789275220009
Category :
Languages : en
Pages : 128

View

Book Description
Countries that have made the most progress toward universal coverage have public expenditures in health equivalent to at least 6% of their gross domestic product (GDP), which is the percentage established in PAHO's universal health strategy as the benchmark for the countries. However, while higher expenditure is a prerequisite, it is not enough to combat inequities and advance toward universal health. In addition to greater resources, the quality of the expenditure must be improved, reducing health system inefficiencies. Moreover, public expenditure in health should be sustainably increased in a fiscally responsible manner. The concept of fiscal space for health refers to the ability of governments to provide additional budgetary resources for the health system without affecting the financial position of the public sector or supplanting other socially necessary expenditures. Any analysis of fiscal space, therefore, will attempt to identify the prospects for increasing health expenditure in the short and medium term to address a series of clearly established health needs. These efforts are under way at a critical time in the Region of the Americas, particularly in the countries of Latin America and the Caribbean, which are engaged in a singular health system reform process. For the first time in history, these countries have formalized their intention of increasing public expenditure in health, putting themselves firmly on the path to real and effective access to health care through the universal health strategy. Without achieving basic well-being at this level, it will be impossible to improve social cohesion and social development in the countries of the Region. This publication brings together and summarizes PAHO's studies on fiscal space for universal health in the Americas and draws on the contributions of the regional forum held in Washington, D.C. on 7-8 December 2015. With this publication, whose target audience is the technical personnel responsible for policy development, decision-makers, and authorities, PAHO hopes to contribute to the analysis and discussion of health financing policies on the path toward universal health.