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Prévalence de la consommation de substances psycho-actives chez les étudiants en médecine de France métropolitaine en 2016-2017

Prévalence de la consommation de substances psycho-actives chez les étudiants en médecine de France métropolitaine en 2016-2017 PDF Author: Aliènor Bourbon
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Languages : fr
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Book Description
Objectifs : Évaluer la prévalence de la consommation de substances psychoactives (SPA) chez les étudiants en médecine. Elle est un marqueur de risque suicidaire et un symptôme du syndrome d'épuisement professionnel, mais est peu étudiée. Méthodes : Une étude observationnelle descriptive transversale était réalisée chez les étudiants en médecine de France métropolitaine inscrits à la faculté pour l'année universitaire 2016-2017. La consommation de tabac, alcool, cannabis et autres SPA, la qualité de vie et les conditions de vie personnelle et professionnelle étaient étudiées par un questionnaire en ligne anonyme. Résultats : 10 985 étudiants étaient inclus. Parmi les 8 258 consommateurs, 25,2% consommaient du tabac, 94,7% de l'alcool, dont 10,5% étaient à risque de dépendance, 19,9% du cannabis. 11,7% ont une alcoolisation ponctuelle importante par semaine. La première année commune des études de santé (PACES) et la deuxième année étaient des années de début ou d'augmentation des consommations. Les hommes, les étudiants de plus de 26 ans étaient les plus consommateurs. Les étudiants de PACES étaient les plus consommateurs de tabac, ceux de post-internat d'alcool. 59,6% des étudiants avaient expérimenté le protoxyde d'azote, 44,7% les poppers, 12,5% l'ecstasy pendant leurs études. Ces consommations se faisaient pour le plaisir, pour expérimenter, en groupe ; dans un contexte d'études difficiles, de stress avant les examens. La qualité de vie était inférieure à la population générale en terme de vitalité et de santé mentale.Conclusion : L'alcool était la substance la plus consommée par les étudiants, avec un risque de dépendance élevé. Les consommations et la qualité de vie varient avec les années d'étude, notamment en PACES, en deuxième année, et après l'examen classant national. Des campagnes de prévention ciblées pourraient être développées dans les facultés. Etudier ces consommations dans d'autres filières serait intéressant.

Prévalence de la consommation de substances psycho-actives chez les étudiants en médecine de France métropolitaine en 2016-2017

Prévalence de la consommation de substances psycho-actives chez les étudiants en médecine de France métropolitaine en 2016-2017 PDF Author: Aliènor Bourbon
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Objectifs : Évaluer la prévalence de la consommation de substances psychoactives (SPA) chez les étudiants en médecine. Elle est un marqueur de risque suicidaire et un symptôme du syndrome d'épuisement professionnel, mais est peu étudiée. Méthodes : Une étude observationnelle descriptive transversale était réalisée chez les étudiants en médecine de France métropolitaine inscrits à la faculté pour l'année universitaire 2016-2017. La consommation de tabac, alcool, cannabis et autres SPA, la qualité de vie et les conditions de vie personnelle et professionnelle étaient étudiées par un questionnaire en ligne anonyme. Résultats : 10 985 étudiants étaient inclus. Parmi les 8 258 consommateurs, 25,2% consommaient du tabac, 94,7% de l'alcool, dont 10,5% étaient à risque de dépendance, 19,9% du cannabis. 11,7% ont une alcoolisation ponctuelle importante par semaine. La première année commune des études de santé (PACES) et la deuxième année étaient des années de début ou d'augmentation des consommations. Les hommes, les étudiants de plus de 26 ans étaient les plus consommateurs. Les étudiants de PACES étaient les plus consommateurs de tabac, ceux de post-internat d'alcool. 59,6% des étudiants avaient expérimenté le protoxyde d'azote, 44,7% les poppers, 12,5% l'ecstasy pendant leurs études. Ces consommations se faisaient pour le plaisir, pour expérimenter, en groupe ; dans un contexte d'études difficiles, de stress avant les examens. La qualité de vie était inférieure à la population générale en terme de vitalité et de santé mentale.Conclusion : L'alcool était la substance la plus consommée par les étudiants, avec un risque de dépendance élevé. Les consommations et la qualité de vie varient avec les années d'étude, notamment en PACES, en deuxième année, et après l'examen classant national. Des campagnes de prévention ciblées pourraient être développées dans les facultés. Etudier ces consommations dans d'autres filières serait intéressant.

Etat des lieux des consommations de substances psychoactives des étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon

Etat des lieux des consommations de substances psychoactives des étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon PDF Author: Laure-Hélène Lefort (médecin).)
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Languages : fr
Pages : 94

Book Description
L'objectif principal de cette étude était de décrire les consommations de produits psycho-actifs chez les étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon. L'objectif secondaire était d'évaluer leur état de santé psychique.Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle, transversale et quantitative. Un questionnaire anonyme élaboré à partir de tests validés (Fagerstrom, AUDIT, CAST, DAST, K10, Rosenberg) a été envoyé par mail aux étudiants en médecine (internes et externes) de l'Université de Montpellier entre octobre et décembre 2016. Le taux de participation était de 35,88%. 94.5% des étudiants consommaient de l'alcool. 70% avaient augmenté ou débuté leur consommation d'alcool pendant leurs études. 61,3% étaient en état d'ébriété une fois ou plus par mois. 24,2% avaient un usage nocif d'alcool, et 22,2% avaient une alcoolo dépendance probable. Le risque de mésusage était plus élevé chez les externes par rapport aux internes. 12,9% fumaient du tabac quotidiennement et 18,3% occasionnellement. 53,3% des fumeurs avaient augmenté ou débuté leur consommation tabagique pendant leur études. 39,2% des étudiants consommaient du cannabis, 16,1% avaient augmenté ou débuté leur consommation pendant leur études. 2,8% avaient un usage nocif de cannabis et 5% un usage à risque de dépendance, avec des scores plus élevés chez les externes par rapport aux internes. 35,4% des étudiants avaient pris des médicaments à visée psycho-active au cours de leurs études. 47,6% d'entre eux avaient recours à l'auto-prescription. Les internes consommaient plus de médicaments (notamment psychotropes et corticoïdes) que les externes. 39,4% des étudiants consommaient des drogues. Parmi eux 35,4% en consommait une fois ou plus par mois. 29,7% avaient augmenté ou débuté leur consommation de drogues pendant leurs études. Les externes avaient une consommation plus fréquente que les internes. 3,2% avaient un usage à risque modéré de drogues ou médicaments et 0,5% un usage à risque élevé. 14,8% des étudiants étaient susceptibles d'avoir un trouble psychologique modéré et 19,1% un trouble sévère. Les externes avaient un score de détresse psychologique plus élevé que les internes. 43,4% des étudiants avaient une estime de soi faible à très faible. Les consommations de produits psycho-actifs étaient donc particulièrement importantes chez les étudiants en médecine du Languedoc-Roussillon, exposant une grande partie d'entre eux à un risque de dépendance. Il serait intéressant de renforcer la prévention dans cette population.

Evaluation de la consommation de substances psychoactives par les étudiants en médecine et pharmacie de France, en dehors du contexte festif

Evaluation de la consommation de substances psychoactives par les étudiants en médecine et pharmacie de France, en dehors du contexte festif PDF Author: Pierre-François Maffioletti
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Languages : fr
Pages : 82

Book Description
Les étudiants en médecine et en pharmacie utilisent plus fréquemment des substances psychoactives médicamenteuses et illicites que les autres étudiants (non médicaux), comme cela a été observé récemment dans différents pays. Cette consommation peut être à but récréatif, dopant ou thérapeutique. L'objectif principal de cette étude nationale était de décrire l'utilisation de substances psychoactives et les facteurs potentiellement associés à leur utilisation par les étudiants en médecine et pharmacie français, hors contexte festif.

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes

Consommations à risque de substances psychoactives chez les jeunes de 12 à 25 ans en Loire-Atlantique : enquête épidémiologique descriptive transversale menée auprès des patients des urgences du CHU de Nantes PDF Author: Marie Mesgouez
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Languages : fr
Pages : 95

Book Description
Introduction : la prise en charge des consommations de substances psychoactives est un enjeu majeur des soins primaires en santé et pose actuellement un réel problème chez les jeunes (ivresses à répétition, Alcoolisations Ponctuelles Importantes). Or, ces consommations présentent des complications non négligeables très peu perçues pas les jeunes consommateurs. Des études se sont portées sur le sujet, mettant en avant les niveaux d’expérimentation et d’usage plus importants en Pays de la Loire et en Loire-Atlantique qu’au niveau national. Ce travail de recherche a donc pour but d'améliorer les connaissances sur les jeunes Mariligériens de 12 à 25 ans consommateurs à risque de substances psychoactives et d'évaluer les pratiques de consommation actuelle afin d’adapter le dépistage et la prise en charge. Méthodes : l’étude EnCoR (Enquête sur les consommations à risque) chez les jeunes de 12 à 25 ans admis aux urgences du CHU de Nantes a été mise en place au cours du dernier trimestre 2016. C’est une étude épidémiologique, descriptive, transversale, monocentrique. Un auto-questionnaire de 40 questions a été remis aux patients éligibles. Parallèlement à la distribution de ce questionnaire, des sessions de formation au RPIB (Repérage Précoce et Intervention Brève) ont été proposées aux équipes des urgences. L’objectif principal est d’évaluer la proportion de jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances. Et les objectifs secondaires sont de décrire les consommations et les caractéristiques des jeunes de 12 à 25 ans afin d’identifier des profils de consommateurs. La consommation à risque a été évaluée selon les scores aux tests ADOSPA et AUDIT-C. Résultats : 1019 questionnaires ont été récupérés entre le 3 octobre 2016 et le 9 décembre 2016, soit un taux de réponse de 21%. La prévalence des jeunes de 12 à 25 ans, consommateurs à risque de substances psychoactives, parmi ceux qui ont été admis aux urgences pour un motif non directement en lien avec une consommation de ces substances est de 0,46 avec IC 95%[0,43-0,50]. Celle des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance est de 0,37 avec IC 95%[0,33-0,40]. Sur l'ensemble de la population enquêtée, 53% des patients sont des consommateurs à risque et 43,16% sont des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les jeunes présentant une consommation à risque sont 14,53% à consommer de l’alcool plus de trois fois par semaine, 15,76% à consommer du cannabis, 45,32% à être des fumeurs de tabac quotidiens. 27,23% des consommateurs à risque et 22,16% de l'ensemble de la population enquêtée ont déjà été interrogés par un soignant sur leur consommation. Il n’y a pas de profil sociodémographique particulier chez les jeunes admis pour un motif en lien, mais ces derniers présentent plutôt des consommations de drogues dures et des consommations régulières d’alcool. Discussion : Près d’un jeune de 12 à 25 ans sur deux, admis pour un motif non en lien avec ses consommations, est un consommateur à risque selon les tests proposés dans notre étude, et 80 % de ces consommateurs à risque sont considérés comme des consommateurs à risque élevé d’usage nocif ou d'alcoolodépendance. Les consommateurs à risque sont plutôt des garçons, étudiants ou salariés, consommant occasionnellement tabac et cannabis et régulièrement de l'alcool de façon concomitante. Leurs consommations d’alcool, de cannabis ou de drogues illicites sont supérieures aux consommations nationales. Cela confirme donc la nécessité du repérage précoce et d’une prise en charge adaptée. Il est possible de mettre en évidence certains biais dans cette étude: un biais de sélection (avec un taux de réponse de 21%, des auto-questionnaires remplis sur la base du volontariat), un biais d’information (biais de prévarication, biais de mémorisation, structure du questionnaire). Le dépistage est peu réalisé par les médecins généralistes pour plusieurs raisons: frein lié aux conditions d’exercice, résultante des représentations personnelles des médecins, problème de légitimité et de formation, problème de visibilité des différents acteurs de soins, ... Parallèlement à cela, il existe un grand nombre de moyens de prise en charge (le RPIB, différents programmes de préventions uni ou multimodaux, les réseaux et acteurs locaux) ainsi que de nombreux moyens de formation et d’information. Il est donc crucial de développer les différents moyens de prévention de ces consommations à risque et d’informer et de former les professionnels à leur prise en charge.

Dépistage des consommations de substances psychoactives chez les étudiants de l'Université Caen Normandie sur une période de trois mois et demi

Dépistage des consommations de substances psychoactives chez les étudiants de l'Université Caen Normandie sur une période de trois mois et demi PDF Author: Elise Legendre
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Languages : fr
Pages : 34

Book Description
Les consommations de substances psychoactives des étudiants représentent un problème de santé publique, avec des répercussions cognitives et psycho-sociales. Un lien fort existe entre initiation précoce et consommations problématiques à l’âge adulte, il apparaît essentiel d’améliorer le repérage précoce des usages à risque. Méthode : Ce travail consiste en l’interrogation de 5493 étudiants, d’âge moyen 21,1ans (écart-type +/-4,4), dont 62,2% de femmes, sur les modalités de leurs consommations d’alcool, cannabis et autres drogues, et leur sentiment sur les répercussions de ces consommations sur leurs résultats scolaires.Résultats : 45,2% consomment de l’alcool 2 à 4 fois par mois tout niveau d’étude confondu, dont 51,5% d’API (alcoolisations ponctuelles importantes) occasionnelles et 12,9% d’API régulières (prédominance masculine). 32.2% ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois et 3,4% consomment environ 10 fois par mois d’autres drogues, notamment ecstasy et MDMA (17,4%). 93,3% ne ressentent aucun retentissement sur leurs résultats scolaires. La prévalence des API et la consommation de cannabis diminuent avec l’augmentation du niveau d’étude. Les API (occasionnelles ou régulières) sont souvent associées à des consommations problématiques de cannabis ou d’autres drogues. Discussion : Cette enquête a permis de faire une photographie des consommations de substances psychoactives chez les étudiants de l’université de Caen Normandie, 10,9% présentent un usage à risque, 6,1% identifient cet usage comme ayant une répercussion sur le déroulement de la scolarité. Cela correspond à 336 étudiants (majoritairement en licence) sur lesquels les actions de prévention peuvent être efficaces. Conclusion : la prévalence élevée des alcoolisations ponctuelles importantes dans notre échantillon et ses relations avec la consommation de cannabis et autres drogues accentuent l’importance d’un repérage précoce et répété de ces consommations chez les étudiants pour en limiter les dommages ultérieurs.

Evaluation de la consommation de substances psycho-actives par les étudiants des facultés de pharmacies françaises - étude SCEP

Evaluation de la consommation de substances psycho-actives par les étudiants des facultés de pharmacies françaises - étude SCEP PDF Author: Maxime Darfeuille
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Languages : fr
Pages : 164

Book Description
De nos jours, la consommation de produits psychoactifs est avérée dans toutes les catégories socio professionnelles. En France, certains produits se sont banalisés. Les étudiants, de par leurs situations précaires et la difficulté de leurs études, peuvent être tentés par ces consommations. Evaluation de la consommation de substances psychoactives ou psychotropes par les étudiants des facultés de pharmacie. Etude épidémiologique observationnelle transversale réalisée du 2 mars au 20 mai 2016 soit 60 jours au niveau national. Tous les étudiants de la PACES à la 6ème année de toutes filières confondues, sont concernés par cette enquête. L'étude s'est faite via un questionnaire en ligne sur la plateforme RedCap. En parallèle de la consommation de substances psychoactives, l'étude va permettre d'évaluer la fréquence de ces consommations, du motif de cette consommation, de la prévalence de l'anxiété, de la dépression, du stress, de la fatigue, de la consommation d'alcool et de tabac, tout cela via différents questionnaires tels que HADS et des EVA. 2575 questionnaires exploitables ont été retenus. 18,7% des étudiants fument du tabac contre 1,8% pour la E-cigarette. 84% boivent de l'acool occasionnellement et 6,6% de façon excessive (> seuil OMS). 21,5% déclarent consommer des substances stupéfiantes et 9,4% des médicaments psychotropes. 3,3% consomment à la fois des médicaments psychotropes et des substances stupéfiantes. Le niveau moyen de stress était de 53.80±23.92 et le niveau moyen de fatigue de 62.04±20.20. 49,7% des étudiants ont un état d'anxiété suggestif ou indicatif. Pour la dépression, 10,6% des étudiants en souffrent de façon suggestive et indicative. Nos résultats ont montré que les étudiants en pharmacie étaient le reflet de la population française parleur consommation d'alcool, de tabac et de produits psychoactifs. Ils confirment la place de la France dans sa surconsommation par rapport aux autres pays européens. Cette étude permet de mesurer l'impact de la consommation de produits psychoactifs sur le parcours universitaire.

Consommation de substances psychoactives chez les jeunes en milieux festifs à partir des données de l'enquête Octopus 2017-2018

Consommation de substances psychoactives chez les jeunes en milieux festifs à partir des données de l'enquête Octopus 2017-2018 PDF Author: Pauline Laigo
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Category :
Languages : fr
Pages : 216

Book Description
L'usage de substances psychoactives par l'homme date de plusierus milliers d'années. A travers les âges on assite à une évolution des substances consommées, d'origine naturelle dans un premier temps, puis synthétique à partir du 19ième siècle. Associées à différents rites ou mouvements musicaux, les mouvements de contre-culture hippies des années 60, puis techno des années 90. Elles demeurent aujourd'hui banalisées dans les différents milieux festifs. Le panel de substances actuel est tel que les usagers ont un choix important de drogues. L'enquête Octopus 2017-2018 a permis de rencontrer ces usagers invisibles pour les autorités de santé ceux ci ne rencontrant que très peu le milieu médical, au détour de 13 festivals ayant eu lieu en Pays de Loire. L'analyse des données recueillies sur le terrain, au plus proche des sujets, a mis en évidence que ces sujets insérés socialement, ayant une situation professionnelle stable et un niveau d'étude élevé se trouvent être pour la majorité des poly-consommateurs de substances psychoactives puisqu'en moyenne un sujet consommerait jusqu'à 3,32 substances au cours d'une année. A ces consommations, majoritairement festives, largement influencées par le type de musique, s'ajoutent de fortes consommations d'alcool et de tabac, ainsi qu'une méconnaissance des risques et des mesures de prévention et de réduction des risques. Le pharmacien est concerné par cette problématique : en effet le pharmacien industriel sera contraint dans le développement de nouveaux médicaments du fait du statut stupéfiant de familles entières de substances, tandis que le pharmacien d'officine aura un rôle de santé publique lors de la délivrance de médicaments et/ou en prodigant des conseils de réduction des risques aux usagers.

Etude sur les motivations de la consommation de substances psychoactives et sur les représentations de leur utilisation dans le cadre des études, chez les étudiants en médecine

Etude sur les motivations de la consommation de substances psychoactives et sur les représentations de leur utilisation dans le cadre des études, chez les étudiants en médecine PDF Author: Elsa Baumgarten
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 322

Book Description
La consommation de psychoactifs est un problème de santé publique touchant les jeunes. Il est indispensable de connaitre ce qu'ils consomment, ainsi que leurs motivations, afin de répondre de manière adaptée à leurs besoins. Une des problématiques des étudiants, bien décrite aux USA, est la consommation afin d'améliorer les performances scolaires ou supporter la pression des études. Cela reste encore trop peu évalué en France. Le but de cette étude est d'explorer les motivations des consommations de psychoactifs par les étudiants. Les objectifs secondaires sont d'explorer les représentations des étudiants sur l'usage de substances psychostimulantes, hypnotiques et/ou anxiolytiques dans le cadre universitaire. Le recueil de données a été fait par auto-questionnaire à questions ouvertes. Nous avons choisi la méthode d'analyse thématique, puis nous avons quantifié les résultats obtenus par thèmes. Des étudiants en médecine de la 4e à la 6e année, de l'université de Créteil, Paris Descartes et Versailles y ont répondu. La majorité consomment l'alcool à visée récréative et la caféine pour maintenir leur éveil. Le stress est une motivation importante dans l'usage d'alcool, caféine, cannabis, antidépresseurs et benzodiazépines. Le verbatim « décompresser » est récurrent. De même, ils recherchent l'amélioration de leurs performances cognitives par l'usage de caféine, méthylphénidate et hormones thyroïdiennes. Les représentations sont majoritairement très négatives, avec la notion de contre productivisme à l'usage des psychoactifs. Une autre dimension très présente dans leur discours est la concurrence, souvent qualifiée de déloyale; ainsi que la mise en cause du système scolaire.

Les consommations de substances psychoactives chez les médecins généralistes libéraux français

Les consommations de substances psychoactives chez les médecins généralistes libéraux français PDF Author: Claire Ceszynski
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte Le médecin généraliste (MG) est a priori conscient des risques encourus lors d'une consommation ponctuelle, régulière ou abusive d'une substance psychoactive (SPA). Notre objectif est de déterminer la prévalence en 2014 des consommations de tabac, d'alcool et de cannabis chez les MG libéraux en France métropolitaine et de comparer nos résultats à ceux de la population générale. Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique, descriptive, observationnelle, comparative, transversale. Un questionnaire a été réalisé du 20 janvier au 6 avril 2014 auprès de 400 MG libéraux français randomisés. Le questionnaire était effectué en priorité par téléphone mais pouvait être envoyé par courrier ou par courriel. Résultats : Parmi les 215 MG interrogés, 66% sont des hommes. L'âge moyen est de 53 ans. 53% des MG n'ont jamais fumé, 30% sont sevrés. En comparaison à la population générale, 16,7% des MG sont fumeurs versus 32,2% (p= 1,23 x 10-6) et 8,4% des MG fument quotidiennement versus 28,3% (p = 8,77 x 10-11). Pour l'alcool, 13% consomment quotidiennement tandis que 5% sont abstinents. 12% des MG déclarent une alcoolisation ponctuelle importante mensuelle et 3% de manière hebdomadaire. Il n'existe pas de différence significative entre les MG interrogés et la population générale dans l'usage quotidien d'alcool (p = 0,78), ni dans l'alcoolisation ponctuelle importante mensuelle ou hebdomadaire. Selon l'AUDIT-C, 3% des MG sont à risque chronique ou d'alcoolo dépendance versus 8.2% dans la population générale (p = 0,008). Concernant le cannabis, 74,4% des MG n'ont jamais consommé de cannabis versus 66,3% dans la population générale (p = 0,015). Une différence significative existe également entre les MG et la population générale pour l'expérimentation du cannabis (23,3% versus 27,5%, p = 0,015), l'usage actuel (0,5% versus 4,1%, p = 0,015) et l'usage récent (1,9% versus 2,1%, p = 0,015). Conclusion : L'alcool est la SPA la plus consommée dans la population générale comme pour les MG interrogés. Dépister, prévenir et prendre en charge l'usage à risque des SPA chez les MG est indispensable puisque les problématiques qui en découlent sont nombreuses. L'Ordre National des Médecins a d'ores et déjà débuté un travail de réflexion sur ce sujet.

Etat des lieux de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de première année de l'Université Catholique de Lille durant l'année universitaire 2013-2014

Etat des lieux de la consommation de substances psychoactives chez les étudiants de première année de l'Université Catholique de Lille durant l'année universitaire 2013-2014 PDF Author: Romain Matuszak
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Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Contexte : En France, les niveaux de consommation de substances psychoactives, en particulier l'alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les jeunes. Par ailleurs, une modification des usages est constatée, comme l'alcoolisation ponctuelle importante (API) qui tend à se développer dans cette population. Cette étude permet d'effectuer une description des comportements de santé des étudiants en première année, vis à vis de l'usage de ces substances dans ce public en transition. Matériel/Méthode : Il s'agit d'une enquête observationnelle, descriptive. L'inscription en première année à l'Université Catholique de Lille pendant l'année 2013-2014 était le seul critère d'inclusion. La première partie de l'analyse statistique est descriptive univariée permettant de définir les caractéristiques principales des étudiants. La seconde partie comportait trois analyses multivariées recherchant les déterminants de l'usage actuel du tabac d'une part, les facteurs favorisant l'usage intensif de tabac d'autre part, et enfin les facteurs influençant les comportements d'API. Résultats : La population finale comprenait 3939 étudiants dont 55% de filles. Plus de la moitié sont nées en 1995. 35% des étudiants se déclarent fumeurs. Parmi eux 22% fument quotidiennement plus de 10 cigarettes. Après analyse multivariée, la consommation régulière d'alcool ou de cannabis sont des facteurs de risque de tabagisme et d'usage intensif. Le sexe féminin est significativement associé au statut tabagique, alors qu'il devient protecteur lorsque l'usage s'intensifie. 78% des étudiants consomment de l'alcool 4 fois par mois ou moins, mais 63% déclarent au moins une ivresse au cours des 6 derniers mois. L'API concerne 48% des étudiants, le genre masculin, la consommation régulière d'alcool, de cannabis ou le tabagisme intensif sont des facteurs de risque. L'expérimentation de cannabis concerne 48% des étudiants, 14% fument au moins une fois par mois. L'usage d'autres drogues illicites concerne une minorité. Conclusion : Notre enquête renvoie une image de la population étudiante assez nuancée, avec des tendances parfois préoccupantes : importance des phénomènes d'alcoolisation excessive, parfois plutôt rassurantes, comme la faible prévalence d'expérimentation de drogues illicites. Une meilleure connaissance des comportements de santé des étudiants permettra de mieux identifier les risques et de cibler les actions de prévention.