La prescription des médicaments d’automédication en Médecine Générale PDF Download
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Une part croissante, et désormais non négligeable, des médicaments utilisés dans les affections courantes ne relève plus d’une prise en charge par l’Assurance Maladie. Or beaucoup de ces produits étaient jusqu’à récemment – avant leur déremboursement – très largement prescrits par les médecins généralistes. Cette étude exploratoire partait de l’hypothèse que la prescription en médecine générale de ces médicaments, relevant désormais des produits d’automédication, est plus fréquente dans les zones socio économiquement favorisées. Elle a comporté un volet quantitatif et un volet qualitatif. La partie quantitative a consisté à analyser un échantillon des prescriptions de deux groupes de médecins généralistes, situés dans deux villes socio économiquement contrastées du Val de Marne. 2543 et 2804 prescriptions ont été recueillies auprès respectivement de 10 et 12 praticiens. 1540 prescriptions de médicaments d’automédication ont pu être identifiées. La partie qualitative a consisté en un Focus Group (entretien de groupe) réunissant quelques médecins ayant participé à l’étude, afin de commenter les résultats obtenus après analyse de leurs prescriptions. Cet entretien collectif a permis d’aborder les facteurs influençant la prescription, ceux-ci n’étant pas abordés dans l’étude quantitative. Cette étude a trouvé que la prescription des produits non remboursés était plus fréquente dans la ville la plus aisée, avec une différence statistiquement significative. Ces produits d’automédication appartenaient aux classes des médicaments à visée digestive, cardio-vasculaire, respiratoire et dermatologique. Ces médicaments étaient plus fréquemment prescrits chez les femmes et les enfants. Le niveau socio-économique du patient apparaît comme le principal facteur influençant la prescription de ces produits.
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Une part croissante, et désormais non négligeable, des médicaments utilisés dans les affections courantes ne relève plus d’une prise en charge par l’Assurance Maladie. Or beaucoup de ces produits étaient jusqu’à récemment – avant leur déremboursement – très largement prescrits par les médecins généralistes. Cette étude exploratoire partait de l’hypothèse que la prescription en médecine générale de ces médicaments, relevant désormais des produits d’automédication, est plus fréquente dans les zones socio économiquement favorisées. Elle a comporté un volet quantitatif et un volet qualitatif. La partie quantitative a consisté à analyser un échantillon des prescriptions de deux groupes de médecins généralistes, situés dans deux villes socio économiquement contrastées du Val de Marne. 2543 et 2804 prescriptions ont été recueillies auprès respectivement de 10 et 12 praticiens. 1540 prescriptions de médicaments d’automédication ont pu être identifiées. La partie qualitative a consisté en un Focus Group (entretien de groupe) réunissant quelques médecins ayant participé à l’étude, afin de commenter les résultats obtenus après analyse de leurs prescriptions. Cet entretien collectif a permis d’aborder les facteurs influençant la prescription, ceux-ci n’étant pas abordés dans l’étude quantitative. Cette étude a trouvé que la prescription des produits non remboursés était plus fréquente dans la ville la plus aisée, avec une différence statistiquement significative. Ces produits d’automédication appartenaient aux classes des médicaments à visée digestive, cardio-vasculaire, respiratoire et dermatologique. Ces médicaments étaient plus fréquemment prescrits chez les femmes et les enfants. Le niveau socio-économique du patient apparaît comme le principal facteur influençant la prescription de ces produits.
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Le but de cette étude est d'évaluer et de comprendre les attentes de prescription de médicaments des patients lorsqu'ils consultent leur médecin traitant. Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée auprès de 26 personnes, par recrutement de proche en proche. Malgré une vision ambivalente des médicaments et une stigmatisation de la surconsommation, il existe une réelle attente de prescription de médicaments. Cela reflète une demande de prise en charge active de la maladie, afin de soulager et de guérir. La prescription permet également de reconnaître la plainte, légitimer le statut de malade et le recours au médecin traitant. L'importance de la relation médecin-patient est malgré tout mise en avant et celle-ci pourrait apporter les mêmes bénéfices que la prescription. On peut envisager que le médecin développe et utilise ses compétences relationnelles, dans le cadre d'une relation médecin-patient de qualité afin de pallier aux fonctions symboliques de l'ordonnance.
Author: Denis VITAL DURAND Publisher: MALOINE ISBN: 2224102097 Category : Medical Languages : fr Pages : 800
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Les médicaments et les modalités de prescription évoluent rapidement. Beaucoup d’internes, de jeunes médecins et parfois de plus aguerris hésitent au moment de rédiger une ordonnance et les recommandations qui l’accompagnent. Pour leur offrir une aide pratique immédiate, une équipe de spécialistes a mis au point un ensemble d’ordonnances commentées correspondant à des situations cliniques fréquentes. Rédigées en DCI, de façon précise, avec les posologies, les contre-indications et les précautions d’emploi, elles constituent un aide-mémoire précieux pour tous ceux, médecins, pharmaciens, infirmières, étudiants, qui sont amenés à prescrire ou à surveiller un traitement.
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Afin de diminuer les dépenses de santé, les pouvoirs publics ont favorisé le développement des génériques associé au droit de substitution et ont incité les médecins à prescrire en DCI. L'objectif était d'étudier les déterminants du mode de prescription en médecine générale en analysant les opinions des médecins sur la prescription en DCI et sur les génériques. L'enquête a été réalisée en deux temps : un questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes de l'agglomération de Béziers, une étude quantitative descriptive a été réalisée puis nous avons fait une analyse qualitative thématique du verbatim de deux focus groups de 8 et 6 médecins. Un taux de réponse de 38% a été obtenu au questionnaire. 65% des médecins sont favorables à la DCI mais seulement 9.6% prescrivent toujours en DCI. Les difficultés de mémorisation et le manque de temps sont les inconvénients majeurs. Pourtant il est considéré que la prescription en DCI simplifie le rôle du prescripteur qui se libère de l'influence des laboratoires. L'impact de l'industrie pharmaceutique est reconnu dès la faculté par les focus groups. 44% des généralistes s'opposent au développement des génériques par manque de preuve sur leur innocuité. La substitution entraîne une diminution de la maîtrise de leur prescription. La solution proposée: prescrire le médicament en DCI, sa posologie, la durée du traitement, la forme galénique et noter l'existence d'allergies éventuelles à des excipients. L'apprentissage de la pharmacologie doit être revu afin que les professionnels se libèrent du lobbying de l'industrie pharmaceutique. Une meilleure coordination entre médecins généralistes et pharmaciens est également souhaitable
Author: Thibault Mars Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 126
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En France 78% des actes médicaux se concluent par une prescription médicamenteuse, et c’est le premier pays consommateur de médicaments en Europe. Mais, une partie de ces médicaments prescrits, ne sont pas délivrés aux patients dans les pharmacies. Le but de l’étude est de connaître les médicaments qui sont les plus non-délivrés dans les pharmacies et d’en connaitre les raisons. L’étude réalisée dans les pharmacies sur les ordonnances contenant au moins un médicament non-délivré, a permis de mettre en évidence que les traitements symptomatiques sont les médicaments les plus souvent refusés par les patients. Les médicaments sont refusés par les patients car ils en possèdent déjà suffisamment en stock. Un phénomène de stockage, dû au renouvellement systématique des traitements symptomatiques et des traitements chroniques, sans surveillance de la consommation médicamenteuse par le médecin généraliste. Ce comportement génère un stockage des médicaments chez les patients, qui sont des dépenses de santé inutiles et évitables pour la société. Cette étude montre aussi qu’après les traitements symptomatiques, beaucoup de traitements chroniques sont refusés dans les officines. Ce comportement est probablement lié à une inobservance de la part du patient, dont les pharmaciens sont les premiers spectateurs. Il est donc important d’avoir une bonne relation médecinpharmacien afin que les pharmaciens puissent prévenir facilement les médecins généralistes d’une suspicion de mauvaise observance thérapeutique, dans le but d’améliorer la prescription du médecin généraliste.
Author: Florent de Bruyne Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 84
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La prescription en dénomination commune internationale (DCI) est une obligation légale pour tout médecin en France. L'objectif de cette étude était d'analyser la fréquence et les déterminants de la prescription médicamenteuse en DCI (sans le nom commercial) en médecine générale. Étude transversale régionale multicentrique réalisée par 11 internes de médecine générale chez 23 maîtres de stage universitaires (MSU) entre novembre 2015 et janvier 2016. Deux évaluateurs ont analysé l'ensemble des prescriptions médicamenteuses des MSU, afin d'identifier les prescriptions en DCI ou en nom commercial. La base de données comportait 4957 médicaments prescrits au cours de 1647 consultations. Parmi eux, 1462 (29,5 %) ont été prescrits en DCI. Selon les analyses multivariées, les facteurs favorisant la prescription en DCI étaient : au niveau du médicament, sa primoprescription (OR=1,42), un objectif non spécifique de prescription (OR=1,55), son inscription au répertoire des médicaments génériques avec (OR=7,66) ou sans objectif d'efficience inclus dans la ROSP (OR=2,85) et la voie d'administration orale (OR de 0,44 pour la voie percutanée à 0,17 pour la voie pulmonaire ; au niveau du patient, le sexe masculin (OR=1,28), l'âge supérieur ou égal à 15 ans (OR=1,92) et l'absence d'affection de longue durée (OR=1,28); au niveau du médecin, la réception d'un délégué de l'Assurance maladie (OR=4,12), l'absence de réception des visiteurs médicaux (OR= 3,04) et le milieu d'exercice urbain (OR=2,78). L'ajout de la prescription en DCI dans les critères de la rémunération sur objectifs de santé publique, l'application des directives internationales imposant l'usage de la DCI lors de la promotion des médicaments, l'utilisation d'un logiciel d'aide à la prescription facilitant la substitution en DCI et l'application de la charte éthique et déontologique des universités imposant l'usage exclusif de la DCI sont susceptibles d'améliorer la prescription des médicaments en DCI.
Author: Philippe Saby Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 252
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Les prescriptions hors AMM en Médecine Générale sont évaluées à 20%. Elles sont définies par l’utilisation d’un médicament en dehors de l’indication, de la durée, ou de la posologie prévues. Cette fréquence pose des questions tant scientifiques, que réglementaires et éthiques. Nous nous sommes attachés à recueillir les opinions des prescripteurs et à en dégager les contraintes et les ressorts. 13 médecins généralistes exerçant en libéral ont été interrogés dans le cadre d’un travail qualitatif. La perception de l’AMM comme un dispositif sécurisant est largement partagée, mais il lui est reproché son aspect restrictif. Est pointé le rôle des laboratoires pharmaceutiques et celui des autorités sanitaires, vis-à-vis desquels un sentiment grandissant de défiance se dégage. La prescription hors AMM est parfois scientifiquement défendable et les médecins interrogés en ont conscience. Ils la qualifient parfois de détournement mais une jurisprudence et la loi du 29 décembre 2012 en précisent les conditions. Les justifications avancées par les médecins vont des habitudes aux influences nombreuses et précoces, en passant par l’espoir de bien faire, l’anticipation sur les études, la croyance en la pharmacologie. Certaines confusions ou méconnaissances sous-tendent cette pratique. L’incertitude, les conditions d’exercice, l’influence des patients et des demandes nouvelles y participent aussi. Certains libellés d’AMM manquent de clarté et les praticiens les adaptent au quotidien. Le doute croissant sur la qualité des études scientifiques et sur l’information délivrée par les firmes pharmaceutiques, alimenté par les scandales sanitaires récents, pose, pour certains des médecins interrogés, la question de la fiabilité de l’AMM.
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La prescription en DCI est une manière de rédiger les ordonnances sans aucun nom commercial ni de laboratoire. Ce type de prescription a toujours existé mais n'a jamais été codifié jusuq'aux récents accords de juin 2002. Nous allons donc nous intéresser aux avantages et inconvénients que peuvent générer la DCI sur les ordonnances connaissant la difficile acceptation des médicaments ǵénériques. Pour ce faire, 2 études ont été réalisées conjointement chez les médecins et les pharmaciens du même secteur géographique en essayant d'être le plus représentatif possible des habitudes de la région. Il en ressort que la DCI est désormais connue de tous mais partiellement utilisée. L'argument principal est le manque de formation et d'information à ce type de pratique de la part des médecins. Les pharmaciens sont tous très favorables à la diffusion de la DCI, les arguments principaux étant une des plus grande souplesse dans la délivrance du médicaments et une alternative au droit de substitution des médicaments princeps par les médicaments génériques. On note aussi l'influence non-négligeable des représentants de laboratoires : plus ils sont présents, moins la DCI est sur les ordonnances. Autre point qu'il sera intéressant de développer est l'informatique médicale comme aide à la prescription et au passage à la DCI. Mais trop peu de praticiens sont aguerris à cette pratique malgré la forte diffusion de l'informatique dans les cabinets.Depuis 2002 le gouvernement s'est fortement intéressé à la prescription en DCI afin de renforcer l'impact économique des médicaments génériques. Mais malgré les incitations, les praticiens regrettent le peu de communication et l'implication des organisations de santé. Au delà du simple intérêt économique, la DCI s'intègre le plus souvent dans un courant de pensée et une philosophie de pratique médicale orientée sur la qualité des soins et le patients.En conclusion, la DCI, remise au goût du jour par le gouvernement et les accords de juin 2002, se voit promettre malgré son ancienneté, un bel avenir.
Author: Cécile Amory
Author: Cécile Amory
Author: Marieke Salacroup
Author: CORRINNE.. JOFFRES DENIS-QUANQUIN
Author: Denis VITAL DURAND
Author: Anne-Gaëlle Barthélémy
Author: Thibault Mars
Author: Florent de Bruyne
Author: Philippe Saby
Author: GUILLEMETTE.. LE BRAS
Author: Julien Bronstein