Author: Rajae El Khalifi Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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En France, environ un couple sur six est concerné par l'infertilité. Ce chiffre pourrait augmenter dans les années à venir du fait du désir tardif de grossesse. L'objectif de cette étude est d'explorer la place du médecin généraliste dans la prise en charge de l'infertilité du couple. Etude qualitative par entretiens semi dirigés, menée auprès de 16 médecins généralistes de la région Rhône Alpes. les médecins généralistes occupent une place importante dans la prise en charge initiale de l'infertilité du couple. Ils ont un rôle d'information, de conseils, de prise en charge avec initiation des premiers bilans, un rôle d'orientation ainsi qu'un rôle de soutien psychologique. Néanmoins, ils ne se sentent pas suffisamment intégrés dans la prise en charge du couple infertile en parallèle des centres de procréation médicalement assistée. Une meilleure coordination des soins Hôpital-ville pourrait remédier à ce problème.
Author: Anne Besnard Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 272
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Un couple sur sept souffre d'infertilité. La littérature accorde une place importante aux soins primaires dans leur prise en charge mais peu d'études ont évalué la place et les rôles que s'accordent les médecins généralistes face à cette problématique. Objectif de l'étude : enquête pour comprendre les attitudes des médecins généralistes recevant un couple en difficulté. Méthode : Enquête qualitative auprès de 12 médecins généralistes libéraux des Pays de Loire, réalisée par entretiens semi-directifs, basée sur un guide d'entretien préalablement établi. Résultats : les médecins interrogés sont unanimes sur la place importante qu'occupe la médecine générale dans la prise en charge des couples infertiles. Toutefois, cette approche reste difficile de par son dépistage, sa prise en charge initiale et son suivi, face à une médecine technique qu'est la médecine de la reproduction. Conclusion : Les médecins généralistes ont leur place tout le long de la prise en charge des couples infertiles. Néanmoins, une meilleure communication avec les spécialistes et la diffusion d'un référentiel standardisant la prise en charge initiale et semblent nécessaires pour optimiser la prise en charge de l'infertilité en soins primaires.
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Introduction : la forte prévalence de l'infertilité du couple implique que le médecin généraliste (MG) sera amené à rencontrer des couples infertiles à un moment ou un autre de son exercice. L'objectif de cette étude est de décrire la place et les rôles du MG dans la prise en charge de l'infertilité du couple. Méthodes : étude quantitative descriptive transversale réalisée par questionnaire auprès d'un échantillon de MG de l'Hérault installés en libéral, ayant comme activité principale la médecine générale. Résultats : 93.8% des MG ont dans leur patient des couples infertiles. Dans 40.8% des cas, le MG a été sollicité dans le cadre d'une infertilité en tant que premier interlocuteur du couple et 80% des MG interrogés pensent être l'interlocuteur privilégié pour aborder ce sujet. 85.7% des MG pensent avoir un rôle à jouer à toutes les étapes de la prise en charge de l'infertilité. Le rôle essentiel du MG qui ressort de notre étude est celui d'accompagnement et de soutien au long cours du couple infertile. Néanmoins les MG jugent leurs connaissances insuffisantes dans le domaine de l'infertilité dévoilant ainsi une insuffisance dans leur formation sur ce thème particulier. Discussion : le MG a déjà bien sa place dans la prise en charge de l'infertilité du couple et sa sollicitation dans ce domaine par les patients pourrait bien augmenter dans les années à venir. Une amélioration de la formation des MG permettrait de faciliter leur implication dans la prise en charge des couples infertiles contribuant à l'amélioration globale de la prise en charge de ces patients
Author: Jimmy Dombray Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 176
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Introduction : L'infertilité touche entre 15 et 25% des couples. Une étiologie masculine isolée se retrouve dans 20% des cas. Son exploration nécessite une démarche diagnostique complète à débuter d'une manière précoce chez le patient parallèlement au bilan féminin. Objectif: Etudier l'attitude des médecins généralistes face à cette problématique en démontrant leur rôle central dans la prise en charge de cette pathologie. Méthode: Etude prospective par un questionnaire envoyé à 248 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais répartis en deux groupes enseignants et non enseignants. Résultats: 98 réponses ont été obtenues (39.6%). 82.6% étaient des hommes et 17.3% des femmes. 40 à 45% des praticiens étaient moyennent intéressés par la fertilité de leurs patients. Les médecins qui présentaient un intérêt important à la notion de fertilité étaient dans une moyenne d'âge de 47 ans avec 94.1% de femmes contre 44.4% d'hommes. 92.8% des médecins avaient déjà été confrontés à une demande pour hypofertilité et 77.3% initiaient d'emblée le bilan masculin. 34.7% examinaient leurs patients systématiquement sur le plan urogénital. Le spermogramme restait un examen prescrit "parfois" par les médecins. La durée de consultation était en moyenne de 20 minutes. 62.9% faisaient du suivi gynécologique (60% chez les hommes et 76.5% chez les femmes; p=0.2) avec une proportion plus élevée chez les médecins ruraux par rapport aux médecins semi-ruraux ou urbains (avec respectivement 82.6%, 74.2% et 51.9% des praticiens; p=0.02). Chez les médecins faisant du suivi gynécologique comparativement aux autres, le taux d'avis spécialisés demandés d'emblée était faible (p=0.03), une consultation dédiée ultérieure était prévue (p=0.01). Enfin, 57.3% des praticiens trouvaient leur formation insuffisante pour prendre en charge cette pathologie. Conclusion: Le médecin généraliste peut jouer un rôle central dans la prise en charge de l'infertilité masculine en particulier en réalisant l’examen clinique. Les praticiens ont des attitudes diverses face à cette pathologie mais réinvestissent progressivement le domaine. Pour les y aider, la formation doit être améliorée.
Author: Clara Gomes Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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L'infertilité est devenue en 2023 un véritable enjeu de santé publique et les consultations à ce sujet sont en constante augmentation. Par ailleurs, les nouvelles lois de Bioéthique de 2021, en ouvrant la PMA à l'ensemble des femmes, ont accentué les demandes de prises en charge, rallongeant ainsi les parcours d'AMP. L'objectif de ce travail de thèse est de faire un état des lieux sur les consultations d'infertilité vues en cabinet de médecine générale en Champagne Ardennes. Notre étude observationnelle et descriptive a permis de montrer à travers un questionnaire détaillé distribué aux médecins généralistes, que l'infertilité était un sujet de consultation peu fréquent, et ce , malgré sa forte prévalence. La majorité des médecins interrogés se sentaient d'ailleurs peu formés et peu informés sur le bilan étiologique et la prise en charge de cette pathologie. D'autres mettaient en avant le manque de temps et le manque de communication avec les centres dédiés à la fertilité. Or le médecin généraliste joue un rôle indispensable dans l'orientation et la prise en charge grâce à sa connaissance globale des patients. Il a un rôle primordial pour initier les bilans, pour décider de l'orientation ou non vers les centres spécialisés et pour mettre en place tous les facteurs favorisant l'obtention de la grossesse naturelle. Puis en cours de parcours d'AMP, il a un rôle d'accompagnant et de soutien. L'objectif sera donc pour les années à venir, que le médecin généraliste retrouve une place centrale dans cette prise en charge.
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Introduction : L'infertilité concerne en France un couple sur six. La place du médecin généraliste dans la prise en charge initiale du couple infertile est reconnue par les médecins eux même mais également par les patients. Elle s'inscrit en amont, puis en complémentarité de la prise en charge spécialisée. Objectifs : Comprendre les représentations des médecins généralistes concernant l'infertilité, ainsi que les freins et obstacles qu'ils ont pu rencontrer dans ce type de consultation, à la lumière de leur vécu et de leurs attentes. Proposer en objectif secondaire une solution simple et adaptée pour améliorer leur positionnement dans ces consultations. Méthode : Etude descriptive qualitative à partir d'un focus group de 6 praticiens et de huit entretiens individuels semi-dirigés, réalisés auprès de médecins généralistes exerçant en PACA, entre janvier 2017 et janvier 2018. Etaient exclus les médecins non thésés et retraités. Résultats : Les médecins généralistes ont une pratique hétérogène de la gynécologie, modulée par leur attrait et leur formation pour la discipline. Ils se sentent néanmoins légitimes dans la prise en charge initiale des couples infertiles, et tous ont déjà été confronté à cette problématique. Cependant, ils relèvent un manque de pratique consécutif aux faibles sollicitations des patients. Ils mettent en avant un manque d'information qui rend la prise en charge complexe et non consensuelle. Ils revendiquent également une meilleure communication entre les différents intervenants, élément incontournable pour leur permettre de ne plus se sentir écartés de la prise en charge de l'infertilité. La grande majorité des médecins inclus sont intéressés pour participer à une formation médicale continue traitant de l'infertilité, ou bien à une journée d'information dans les centres spécialisés. La rédaction d'un guide line pour la prise en charge du couple infertile et le bilan initial semblerait aider les médecins dans leur pratique. Nous avons donc réalisé un document qui essayait de répondre aux attentes et exigences des médecins généralistes. Conclusion : L'étude semble montrer que les médecins généralistes ont une place importante dans la prise en charge initiale et dans la coordination des soins concernant la prise en charge du couple infertile. Une amélioration de la communication avec les centres spécialisés est souhaitable pour une meilleure information et un meilleur investissement des médecins généralistes dans une approche globale centrée patient.
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Introduction : La question de l'infertilité est complexe par la multitude des paramètres l'influençant. Le médecin généraliste adoptant une pratique transversale y trouve sa place. Matériel et Méthodes : Cette étude a sollicité les médecins généralistes des Hautes-Pyrénées entre septembre et décembre 2017. 204 praticiens ont été interrogés. Résultats : Parmi les 93 réponses, nous avons constaté que 68% des médecins y ont été confrontés et que 29% prescrivent un bilan. La pratique de la gynécologie est corrélée au sexe féminin du praticien (p=0.001) et à la fréquence de la consultation d'infertilité (p=0.008). Discussion : La féminisation de la profession laisse à penser que la pratique de la gynécologie sera plus fréquente en médecine générale. Afin d'optimiser la prise en charge du couple, il est important que le généraliste puisse amorcer les investigations.
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Un couple sur sept souffre d'infertilité. La littérature accorde une place importante aux MG dans leur prise en charge mais peu d'études ont évalué leur rôle. Objectif: Évaluer la pratique des MG dans la prise en charge des couples infertiles. Méthodes: Enquête déclarative par questionnaire envoyé par courriel aux 1750 MG libéraux de Midi-Pyrénées du listing e-mail de l'URPS. Résultats: 174 réponses dont 138 complètes. 93% ont déjà eu une consultation pour infertilité et 69% considèrent qu'il s'agit d'une problématique de médecine générale. Dans leur démarche diagnostique, 91% interrogent les deux partenaires. 83% examinent la femme, 70% l'homme, 2/3 systématiquement les 2. 57% prescrivent un bilan. Echographie pelvienne (88%), courbe de température (85%), FCU (68%), FSH, LH (68%) et sérologie Chlamydia (63%) sont les examens les plus prescrits chez la femme. Chez l'homme, 90% prescrivent un spermogramme. Gynécologues et médecins d'AMP sont les principaux correspondants, bien que la communication ne soit pas satisfaisante (66%). Conseils, informations et accompagnement sont assurés par la majorité des MG. 17% ont déjà prescrit un traitement pour infertilité. Seulement 8% affirment connaitre les effets indésirables des traitements et 77% considèrent leurs connaissances sur l'infertilité comme insuffisantes. Faible fréquence en pratique quotidienne, formation insuffisante et hyperspécialisation sont les principales difficultés citées. Conclusion: La diffusion d'un référentiel pour la prise en charge initiale, une meilleure formation et une meilleure communication avec les spécialistes semblent nécessaires pour optimiser la prise en charge de l'infertilité en soins primaires.
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Introduction : un couple est considéré comme infertile après 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception, n'ayant abouti à une grossesse, chez les couples en âge de procréer. 14% des couples français consultent pour un désir d'enfant. Le médecin généraliste est un acteur important de leur prise en charge, via sa pratique de la médecine dans sa globalité. Matériel et méthodes : l’objectif principal de cette étude observationnelle, descriptive, transversale et quantitative, était de déterminer la prise en charge réalisée par les médecins généralistes du sud des Hauts de France lors d’une consultation pour infertilité. 264 questionnaires ont été envoyés par email. Résultats : 110 réponses ont été reçues. 66,4% des médecins réalisaient un examen clinique lors des consultations, et 24,7% réalisaient un examen gynécologique. 79,1% prescrivaient des examens complémentaires. 3,6% des médecins considéraient avoir assez de formation sur le sujet de l’infertilité, et 43,6% en souhaitaient davantage. Discussion : les médecins généralistes suivaient en majorité les recommandations quant à l’interrogatoire à réaliser, ainsi que pour l’examen clinique. Cependant, l’examen gynécologique chez la femme était peu réalisé. Les examens complémentaires à prescrire étaient bien demandés, hormis l’hystérosalpingographie. La plupart des médecins avaient le ressenti de ne pas avoir assez de formation, et les formations en ligne ont été sollicitées pour y remédier. Conclusion : les médecins généralistes du sud des Hauts de France initient correctement les prises en charge en réalisant un bilan de « débrouillage » avant la suite de la prise en charge par les spécialistes.
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Le nombre de couples confrontés aux difficultés de procréation est en augmentation. La démographie médicale défavorable complique l'accès aux soins spécialisés. Les médecins généralistes devraient donc être amenés à conduire plus de consultations pour infertilité. L'interrogation des banques de données bibliographiques, publiées de 2000 à 2001, nous a permis d'établir comment le médecin généraliste pourrait effectuer la prise en charge initiale d'une infertilité. Nous proposons un bilan minimum du couple, de la femme et de l'homme, tenant compte des recommandations d'experts. L'intérêt de notre travail est de discuter leur applicabilité en médecine générale et d'aborder la specificité du praticien, en tant que spécialiste des soins primaires. Son rôle associe attitude diagnostique mais aussi orientation, coordination, information, prévention et soutien psychologique.
Author: Rajae El Khalifi
Author: Anne Besnard
Author: Nathalie Frantz-Chauliaguet
Author: Jimmy Dombray
Author: Clara Gomes
Author: Mathilde Delon
Author: Laure Moreau
Author: Vanessa Saurel
Author: Agathe Herbomel
Author: Diane Hernu Daziron