Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes PDF Download

Are you looking for read ebook online? Search for your book and save it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Download Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes PDF full book. Access full book title Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes by Estelle Chapellut. Download full books in PDF and EPUB format.

Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes

Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes PDF Author: Estelle Chapellut
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
L'endométriose est une pathologie fréquente et complexe qui souffre d'un retard au diagnostic. Cette pathologie est à l'origine de nombreux symptômes potentiellement invalidants qui retentissent sur la qualité de vie des patientes qui en souffrent. Les médecins généralistes sont en première ligne en tant qu'acteur de soins primaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les habitudes de prise en charge des médecins généralistes concernant l'endométriose. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les facteurs influençant les connaissances des bonnes pratiques concernant l'endométriose par les médecins généralistes et d'identifier les difficultés rencontrées par les médecins généralistes concernant la prise en charge de l'endométriose. Il s'agit d'une étude prospective observationnelle. Un questionnaire anonyme sous forme de QCM a été adressé aux médecins généralistes installés et en exercice dans la région AURA via la mailing list de l'URPS. Les questions portaient sur les caractéristiques personnelles des répondeurs (âge, sexe, enfant, durée d'exercice, formation en gynécologie, etc.) ainsi que des questions de connaissances et des cas cliniques. La dernière partie du questionnaire portait sur la perception que les médecins généralistes avaient de l'endométriose et de leur pratique. Le recueil des réponses s'est effectué de décembre 2020 à avril 2021. 158 réponses ont été recueillies. Le profil des médecins de l'échantillon était plutôt des femmes (à 72%, d'une moyenne d'âge de 42 ans. 17,1% avaient suivi une formation spécialisée en santé de la femme. 54% des médecins généralistes interrogés connaissant la prévalence de l'endométriose. La dysménorrhée était le symptôme le plus recherché à l'interrogatoire par les médecins généralistes répondeurs. En cas de dysménorrhées, les médecins généralistes prescrivaient des antalgiques à 97% et une contraception oestroprogestative à 52%. L'échographie était largement prescrite en cas de symptômes évocateurs : à 72% en cas de dysménorrhées, à 68% en cas de troubles digestifs et/ou urinaires cataméniaux, à 82% en cas de dyspareunies et à 87% en cas de douleurs pelviennes chroniques. Les facteurs améliorant significativement le score de connaissance était le sexe féminin (27,37 vs 25,56, p=0,01), l'âge inférieur à 35 ans (27,97 vs 26,50, p=0,01), la présence d'une proche atteinte d'endométriose (28,03 vs 26,57, p=0,02), le suivi d'une formation en gynécologie (28,7 versus 26,48 ; p

Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes

Perception et habitudes de prise en charge de l'endométriose chez les médecins généralistes de la région Auvergne Rhône-Alpes PDF Author: Estelle Chapellut
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
L'endométriose est une pathologie fréquente et complexe qui souffre d'un retard au diagnostic. Cette pathologie est à l'origine de nombreux symptômes potentiellement invalidants qui retentissent sur la qualité de vie des patientes qui en souffrent. Les médecins généralistes sont en première ligne en tant qu'acteur de soins primaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer les habitudes de prise en charge des médecins généralistes concernant l'endométriose. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer les facteurs influençant les connaissances des bonnes pratiques concernant l'endométriose par les médecins généralistes et d'identifier les difficultés rencontrées par les médecins généralistes concernant la prise en charge de l'endométriose. Il s'agit d'une étude prospective observationnelle. Un questionnaire anonyme sous forme de QCM a été adressé aux médecins généralistes installés et en exercice dans la région AURA via la mailing list de l'URPS. Les questions portaient sur les caractéristiques personnelles des répondeurs (âge, sexe, enfant, durée d'exercice, formation en gynécologie, etc.) ainsi que des questions de connaissances et des cas cliniques. La dernière partie du questionnaire portait sur la perception que les médecins généralistes avaient de l'endométriose et de leur pratique. Le recueil des réponses s'est effectué de décembre 2020 à avril 2021. 158 réponses ont été recueillies. Le profil des médecins de l'échantillon était plutôt des femmes (à 72%, d'une moyenne d'âge de 42 ans. 17,1% avaient suivi une formation spécialisée en santé de la femme. 54% des médecins généralistes interrogés connaissant la prévalence de l'endométriose. La dysménorrhée était le symptôme le plus recherché à l'interrogatoire par les médecins généralistes répondeurs. En cas de dysménorrhées, les médecins généralistes prescrivaient des antalgiques à 97% et une contraception oestroprogestative à 52%. L'échographie était largement prescrite en cas de symptômes évocateurs : à 72% en cas de dysménorrhées, à 68% en cas de troubles digestifs et/ou urinaires cataméniaux, à 82% en cas de dyspareunies et à 87% en cas de douleurs pelviennes chroniques. Les facteurs améliorant significativement le score de connaissance était le sexe féminin (27,37 vs 25,56, p=0,01), l'âge inférieur à 35 ans (27,97 vs 26,50, p=0,01), la présence d'une proche atteinte d'endométriose (28,03 vs 26,57, p=0,02), le suivi d'une formation en gynécologie (28,7 versus 26,48 ; p

Evaluation des connaissances des médecins généralistes dans la prise en charge, diagnostic et thérapeutique de l'endométriose en région Rhône-Alpes Auvergne

Evaluation des connaissances des médecins généralistes dans la prise en charge, diagnostic et thérapeutique de l'endométriose en région Rhône-Alpes Auvergne PDF Author: Jérémy Reat
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 180

Book Description
L'endométriose est une pathologie fréquente, responsable de douleurs pelviennes chroniques, de dyspareunie et d'infertilité. Cette maladie reste encore mal connue des professionnels de santé et peut se manifester par des signes cliniques peu spécifiques. Ceci entraîne un retard diagnostic souvent important qui participe à l'aggravation de la maladie. Le médecin traitant représente souvent le premier recours vers qui ses patientes se tournent, par leur rôle de médecin de famille. Dans cette étude, les femmes représentent plus de 2/3 des effectifs, et pratiquent de manière quotidienne la gynécologie médicale. (76% pratiquent plusieurs actes par semaines). La population de notre étude est plutôt jeune avec un âge moyen de 44 ans avec une ancienneté moyenne de 14 ans en cabinet libéral. Nous avons voulu ainsi évaluer les connaissances des médecins généralistes sur la prise en charge de l'endométriose dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Il s'agit d'une étude quantitative réalisé auprès des médecins généralistes installés dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Nous avons diffusé un questionnaire informatisé et anonymisé par l'intermédiaire de l'URPS de la région. Le recueil des données s'est déroulé du 01 septembre 2017 jusqu'au 31 décembre 2017. Nous avons ainsi recueilli 448 réponses. Les analyses statistiques ont été réalisées à l'aide du logiciel R Core TEAM (2016). Les variables qualitatives ont été comparées à l'aide du test Chi-2. Pour ce qui concerne les variables quantitatives, nous avons eu recours à un test de Student. Sur la recherche des 3 principaux signes évocateurs d'endométrioses, les médecins interrogés ont bien répondu. 96.7% ont recherché une dysménorrhée, dont 33.9% étaient des hommes (p=0.004). 85.05% ont recherché une dyspareunie dont 32% d'hommes (p

Évaluation des perceptions et des pratiques médicales des médecins généralistes installés en Corse vis-à-vis de l'endométriose

Évaluation des perceptions et des pratiques médicales des médecins généralistes installés en Corse vis-à-vis de l'endométriose PDF Author: Marine Colonna
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : l'endométriose représente un challenge de santé publique et la médecine générale occupe et occupera une place de plus en plus importante dans le diagnostic et la prise en charge de l'endométriose. Il parait donc important de connaitre la perception et les pratiques médicales des médecins généralistes vis-à-vis de cette maladie, en vue de la création d'un réseau de soins centré sur cette maladie. Méthode : étude qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 11 médecins généralistes installés en libéral. Résultats et Discussion : l'endométriose était perçue comme une maladie complexe, chronique et invalidante. Les médecins admettaient un manque de connaissances dans leur ensemble, dû à une carence dans leur formation médicale et à un manque d'accessibilité à l'information. Les femmes pratiquaient plus la gynécologie et y étaient plus sensibles que les hommes. L' intervention des médecins généraliste était ponctuelle, basée sur le traitement de la douleur et le soutien psychologique. Leur place dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi de la maladie elle-même restaient à définir, les avis étaient divergents, selon l'intérêt et les pratiques médicales souhaitées. Le suivi était axé sur la prise en charge globale des patientes. Ils étaient demandeurs de formation, et d'une amélioration de la communication avec les spécialistes. Conclusion : les médecins sont conscients d'un changement nécessaire dans leur pratique quotidienne. Ils considèrent leur place dans l'orientation, l'accompagnement puis la coordination et la prise en charge globale des patientes. Il existe une différence d'approche et de pratique entre les médecins homme et femme. Le réseau de soins pourrait favoriser une pratique homogène vis-à-vis de l'endométriose par les médecins généralistes.

L’endométriose vue par les médecins généralistes, du diagnostic à la prise en charge

L’endométriose vue par les médecins généralistes, du diagnostic à la prise en charge PDF Author: Marianne Delsert
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 126

Book Description
Introduction : L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine. Sa prévalence est estimée entre 2 et 10% des femmes mais reste difficile à évaluer précisément. En France, les médecins généralistes participent au suivi gynécologique des patientes. Il est donc important qu’ils puissent évoquer un diagnostic d’endométriose et entreprendre les traitements de première intention précocement. Objectif : Déterminer les pratiques actuelles des médecins généralistes exerçant en France concernant le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Matériels et méthodes : 138 médecins généralistes installés en France ont participé à l’enquête sous forme de questionnaire anonyme qui portait sur le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Les questionnaires ont été recueillis soit par voie postale via une liste de médecins tirés au sort, soit via un questionnaire en ligne. Résultats : Une majorité de femmes généralistes a répondu à notre enquête. Les douleurs pelviennes et les dysménorrhées sont les signes fonctionnels d’endométriose les plus cités (61 et 60%). 40% citent les dyspareunies profondes et 31% l’infertilité. En cas de suspicion d’endométriose, seuls 50% des médecins souhaitaient réaliser un examen gynécologique et une imagerie. 39,7% demandaient une échographie et 42% orientaient les patientes vers un radiologue expérimenté dans le diagnostic d’endométriose. En cas de diagnostic fortuit chez une patiente asymptomatique, 62% des médecins adressaient leur patiente à un spécialiste. Chez une patiente symptomatique, ce taux passe à 68% sans test thérapeutique au préalable. Seuls 29% des médecins interrogés font un test thérapeutique. Les praticiens ayant plus d’expérience dans la pratique de la gynécologie et une formation plus importante dans ce domaine semblaient mieux armés pour la prise en charge de ces patientes. Conclusion : Les médecins généralistes de notre étude ne semblaient pas tous suffisamment armés pour que cela leur permette d’effectuer un diagnostic et une prise en charge de premier recours des patientes souffrant d’endométriose. Ce manque de sensibilisation participe probablement au retard diagnostique dans cette pathologie. La multiplication des formations médicales continues sur le sujet permettrait sans doute d’améliorer les pratiques des médecins généralistes.

Diagnostic et prise en charge de l'endométriose par les médecins généralistes de la région PACA

Diagnostic et prise en charge de l'endométriose par les médecins généralistes de la région PACA PDF Author: Marion Mouton
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Objectif : état des lieux des pratiques et connaissances des médecins généralistes de la région PACA concernant le diagnostic et la prise en charge de l'endométriose. Méthode : une étude transversale descriptive a été réalisée auprès des médecins généralistes de la région PACA du 14 Novembre 2021 au 14 Février 2022. Un questionnaire a été mis au point par concertation et validation de deux services universitaires de référence pour l'endométriose de l'APHM (Hôpital Nord et Hôpital de la Conception) et a été envoyé aux médecins généralistes exerçant dans la région PACA. Il a été diffusé via les mails professionnels, les réseaux de soins et le conseil de l'ordre de la région PACA. Le questionnaire était divisé en trois parties : la première permettait simplement de recueillir des données démographiques et épidémiologiques, la seconde permettait d'évaluer les connaissances sur cette maladie, et la dernière permettait d'évaluer les pratiques individuelles. Le critère de jugement principal était le pourcentage de praticiens ayant >75% de bonnes réponses. Résultats : 133 médecins généralistes ont répondu au questionnaire (133/407, 32,1%). 60,2% réalisaient plus d'une consultation gynécologique par semaine. 61,7% obtenaient un taux de bonnes réponses > 75%. Les médecins généralistes obtenant de meilleurs taux de bonnes réponses avaient davantage pris connaissance des dernières recommandations de la HAS (p=0,027) et effectuaient des consultations gynécologiques plus régulièrement au cabinet (p=0,025). Les dysménorrhées intenses, les douleurs pelviennes chroniques et les dyspareunies profondes étaient considérées comme évocatrices respectivement par 98,1%, 95,5% et 95,5% des répondants. En revanche, les troubles uro-digestifs n'étaient pas souvent évoqués. En cas de suspicion d'endométriose à l'interrogatoire, 54,9% des médecins généralistes réalisaient un examen clinique gynécologique. 76,7% prescrivaient une imagerie et 32,3% introduisaient un traitement hormonal au décours de la consultation. L'orientation des patientes vers les spécialistes s'effectuait par le médecin généraliste dès la suspicion clinique pour 36,8%. Conclusion : les résultats de notre étude suggèrent que les connaissances et les pratiques des médecins généralistes réalisant des consultations de gynécologie dans la région PACA seraient perfectibles. Dans le cadre de l'annonce d'une réorganisation régionale en filières des soins liés à l'endométriose, d'autres études similaires devraient être régulièrement menées, afin de pouvoir apprécier l'évolution des pratiques des médecins généralistes.

Prise en charge des douleurs liées à l'endométriose par le Médecin Généraliste

Prise en charge des douleurs liées à l'endométriose par le Médecin Généraliste PDF Author: Sarah Ohayon
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : la douleur est un symptôme cardinal de l'endométriose. Le défi de sa prise en charge a tendance à s'imposer de plus en plus fréquemment en médecine générale. Le but de notre étude était de définir la place des AINS dans la stratégie thérapeutique des MG, face à la prise en charge des trois principales douleurs liées à l'endométriose, à savoir, les dysménorrhées, les dyspareunies et les douleurs pelviennes chroniques. Méthodologie : étude descriptive, observationnelle, transversale, élaborée à partir d'un auto-questionnaire en ligne. Diffusion du questionnaire aux MG d'Alsace et d'IDF, via des groupes Facebook ou par mail à des médecins contactés téléphoniquement. Recrutement du 28 février au 25 mai 2021. Résultats : concernant le rôle des AINS dans la prise en charge des douleurs liées à l'endométriose, la quasi-totalité des MG (92.8%) estimait qu'ils étaient pertinents dans le traitement des dysménorrhées. La majorité (55.8%) était également de cet avis lorsqu'il s'agissait de prendre en charge les douleurs pelviennes chroniques. Inversement, près des deux tiers (62%) considéraient qu'ils n'étaient pas appropriés en contexte de dyspareunies. D'une façon générale la plupart des MG de notre échantillon disait se méfier des AINS (69%). En pratique, il s'avérait que ces- derniers avaient une place de choix dans leur stratégie thérapeutique antalgique. Ils représentaient en effet, le premier, troisième et quatrième traitement le plus fréquemment prescrit en cas de dysménorrhées, dyspareunies, et douleurs pelviennes chroniques, respectivement. Dans les trois situations douloureuses, ils étaient principalement employés en première intention. Le recours aux thérapies non- médicamenteuses, comme la kinésithérapie, la psycho/sexothérapie, et les thérapies complémentaires était moins répandu. Concernant l'utilisation des AINS dans le cadre spécifique des dysménorrhées, 86% des MG avaient une prescription préférentielle, et la molécule qu'ils privilégiaient dans ce contexte était le flurbiprofène (73%). Conclusion : les AINS ont une place de choix dans l'arsenal thérapeutique des généralistes face aux trois principaux symptômes douloureux de l'endométriose. Or, leur utilisation dans le cadre des dyspareunies et des douleurs pelviennes chroniques, n'est pas aussi pertinente que celle d'autres traitements plus adéquats, et moins sollicités par les MG de notre échantillon. La valorisation de formations sur la physiopathologie de la douleur dans la maladie, l'élaboration de fiches pratiques thérapeutiques destinées à guider le MG en consultation, ainsi qu'une amélioration des échanges entre les différents acteurs de soins, pourraient représenter des solutions permettant d'optimiser la prise en charge antalgique des patientes.

Perception des patientes atteintes d'endométriose concernant leur parcours de soin et place du médecin généraliste en 2020

Perception des patientes atteintes d'endométriose concernant leur parcours de soin et place du médecin généraliste en 2020 PDF Author: Julie Pirrone
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 272

Book Description
Introduction : l'endométriose une maladie chronique handicapante, ayant un fort impact sur la qualité de vie, dont la prévalence est estimée autour de 10% des femmes de 15 à 49 ans soit environ 1.5 million de femmes en France. Malgré sa fréquence, elle est encore souvent méconnue des professionnels de santé, ainsi diagnostiquée avec un retard important estimé en moyenne à plus de 10 ans, et mal prise en charge. Objectif : explorer les perceptions et attentes des patientes atteintes d'endométriose concernant leur parcours de soin et la place du médecin généraliste au sein de celui-ci. Méthode : étude qualitative par 11 entretiens individuels semi dirigés de juin à aout 2020 menés auprès de patientes au diagnostic d'endométriose confirmé radiologiquement ou histologiquement. Recrutement par convenance via des consultations de médecine générale, ou effet boule de neige en visant la saturation théorique des données. Réalisation d'un échantillonnage raisonné à variation maximale. Analyse des données selon une approche phénoménologique interprétative. Codage manuel des données. Triangulation par deux chercheuses de plus d'un tiers des données (5/11). Résultats et discussion : le parcours de soin est jugé chaotique par les patientes. L'errance diagnostique est fréquemment vécue dans une solitude extrême pleine de culpabilité par ces dernières, face à une banalisation globale des douleurs par le corps médical mais de l'entourage également. L'origine psychologique des douleurs est encore fréquemment évoquée. Les associations jouent un rôle clé dans cette étape, accompagnant les patientes dans leur propre quête d'un diagnostic. Le diagnostic est vécu comme un soulagement, permettant une reconnaissance de la réalité de leur souffrance. La maladie affecte de façon significative la qualité de vie des patientes en retentissant sur tous les aspects de leur vie, qu'elle soit intime, sociale, et professionnelle. Le handicap « invisible » occasionné par cette maladie encore jugée comme « tabou » est mal évalué et parfois non reconnu par les professionnels de santé et la société. La douleur chronique et les conséquences psychologiques et émotionnelles sont trop peu considérées et prises en charge. Des freins importants aux traitements, notamment hormonaux, ressortaient, les patientes exprimant un désir et un bénéfice à explorer des médecines dites « plus naturelles ». Les patientes sont demandeuses de plus d'écoute et empathie de la part des professionnels de santé, et souhaitent devenir actrices de leur santé. Le médecin généraliste a un rôle souvent effacé dans le parcours de ces femmes, malgré une prise en charge et alliance thérapeutique extrêmement valorisée par les patientes pour qui il a joué un rôle. Conclusion : l'amélioration des connaissances médicales, en terme notamment de dépistage précoce devant des signes d'appel et de prise en charge des douleurs pelviennes chroniques, la reconnaissance du handicap et la prise en charge de l'impact psychologique semblent nécessaires afin d'améliorer le parcours de soin des patientes. Celui-ci mérite d'être mieux tracé et les filières de soins clairement établies et accessibles, en lien avec les associations et en y intégrant le médecin généraliste, afin d'améliorer la coordination des soins. L'éducation thérapeutique des patientes pourrait également être une solution pour mieux vivre avec leur maladie.

État des lieux des connaissances et des pratiques des médecins généralistes picards sur le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose pelvienne profonde

État des lieux des connaissances et des pratiques des médecins généralistes picards sur le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose pelvienne profonde PDF Author: Chloé Roullier
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 58

Book Description
Évaluer les connaissances et pratiques des médecins généralistes picards sur l'endométriose depuis l'actualisation de la recommandation de l'HAS en 2017. Étude épidémiologique descriptive à l'aide d'un sondage anonyme permettant de recruter 102 médecins généralistes picards, avec une répartition d'installation homogène sur le territoire. Seulement 25% des médecins généralistes jugeaient leurs connaissances de l'endométriose suffisantes pour leur pratique quotidienne. Le taux augmentait à 58,9% chez ceux possédant un DU ou DIU de gynécologie et à 31,4% chez ceux assistant à des FMC de gynécologie. Seuls 19,6% des médecins généralistes connaissaient l'existence de l'actualisation de la recommandation HAS. Les médecins généralistes effectuaient plusieurs consultations de gynécologie par mois pour 41,2% d'entre eux. Parmi les 5 principaux signes évocateurs et localisateurs d'endométriose, les dyspareunies, les dysménorrhées et l'infertilité faisaient souvent évoquer le diagnostic respectivement pour 55,9%, 37,3% et 43,1% des médecins ; à l'inverse les SFU et les douleurs à la défécation parfois seulement pour 29,4% et 30,4% des médecins. Tout de même 52% des médecins adressaient leurs patientes d'emblée au spécialiste dès la suspicion clinique. Il y avait 58,9% des médecins qui savaient que le traitement de référence des dysménorrhées douloureuses était l'obtention d'une aménorrhée par contraceptifs. Le DIU au levonorgestrel 52 mg était plus prescrit par les médecins qui possédaient un DU de gynécologie. Les médecins généralistes ne semblent que moyennement sensibilisés à la prise en charge de l'endométriose, ce qui contribue probablement à son retard diagnostique. Les médecins possédant un DU de gynécologie ou assistant à des FMC sur la gynécologie semblent mieux maîtriser le sujet. Il semble donc important de poursuivre ces FMC dédiées.

Comprendre l'influence des médias dans la pratique clinique des médecins généralistes

Comprendre l'influence des médias dans la pratique clinique des médecins généralistes PDF Author: Justine Cuenin
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 0

Book Description
Introduction : l'endométriose est une pathologie chronique et fréquente. Les médias s'intéressent désormais à l'endométriose, le nombre d'articles de presse augmente et permet aujourd'hui d'atteindre le grand public comme la communauté médicale. Depuis quelques années, les médias ont un rôle essentiel à jouer, à peu près équivalent à celui des associations de patientes, en faisant connaître la maladie et en exerçant une pression sur les pouvoirs publics et le corps médical. Cette étude recherchait à comprendre si les médias avaient une influence dans la pratique des médecins généralistes, et notamment pour cette maladie récemment mise en avant. Il était donc important de connaitre le retentissement de cette médiatisation dans la pratique des médecins généralistes et si cela influençait les médecins généralistes dans la prise en charge de l'endométriose. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude qualitative, par analyse d'entretiens semi-directifs, réalisés auprès de médecins généralistes sélectionnés au sein de la population générale (Var (83), Alpes-Maritimes (06) et Corse (2b)). Résultats : nous avons pu réaliser les entretiens avec 18 médecins généralistes. Parmi les médecins interrogés, la plupart n'avaient aucune confiance aux médias traditionnels pour le traitement des questions de santé. Les médias, de manière générale, n'avaient pas d'influence dans la pratique de la plupart des généralistes. Si certains étaient influencés, cela était en général un frein pour la relation médecin/patient. Concernant l'endométriose dans les médias, la plupart des médecins critiquaient largement le fait que les célébrités en parlent, beaucoup ont parlé d'effet mode. La ministre de la santé a proposé récemment une loi pour améliorer la prise en charge de l'endométriose en cabinet de médecine générale : cette loi était méconnue de la plupart des médecins interrogés, très probablement dû au fait que la loi était trop récente. Ceux qui pratiquaient beaucoup de gynécologie avaient vu un nombre de patientes augmenté parce qu'elles avaient entendu parler de l'endométriose dans les médias. Mais la majorité n'avaient pas assez de recul et ne faisaient pas de gynécologie en cabinet, ils étaient donc peu affectés par des consultations à répétitions. Conclusion : notre étude nous a permis d'observer qu'une grande majorité des médecins interrogés, avaient peu confiance en les médias sur les questions de santé, la plupart n'étaient pas influencés par ce que les médias véhiculaient. Ces derniers estimaient que les médias n'avaient pas leur place dans les sujets de santé, que cela pouvait porter atteinte à la confiance qui existe entre un médecin généraliste et son patient. Les médias étaient en revanche utiles pour la formation des MG. Concernant la récente médiatisation de l'endométriose, la majorité des médecins en entendaient de plus en plus parler sans pour autant que cela change leur prise en charge. En effet, les médecins ne recherchaient pas plus de signes liés à l'endométriose depuis que les médias s'y intéressaient. Ceux qui pratiquaient beaucoup de gynécologie en cabinet voyaient des patientes qui posaient davantage de questions concernant cette pathologie.

Difficultés des médecins généralistes dans la prise en charge de l’endométriose

Difficultés des médecins généralistes dans la prise en charge de l’endométriose PDF Author: Avigaïl Haik
Publisher:
ISBN:
Category :
Languages : fr
Pages : 134

Book Description
Introduction : l’endométriose est une maladie chronique et handicapante dont la prévalence est estimée à 10 % des femmes en âge de procréer. Le médecin généraliste occupe une place importante dans le parcours de soins des patientes. Cependant, la prise en charge de cette maladie est encore difficile pour eux. L’objectif principal de cette étude est de déterminer, parmi les difficultés évoquées dans la littérature, celles que les médecins généralistes du Val d’Oise rencontrent. L’objectif secondaire est de proposer des solutions pour améliorer la situation. Méthode : il s’agit d’une étude quantitative, descriptive, réalisée auprès des médecins généralistes du Val d’Oise de mars à juin 2019. Résultats et discussion : 30 % des médecins généralistes ont répondu au questionnaire. Un manque de connaissances sur l’endométriose a été évoqué par les médecins à tous les stades de la prise en charge. Il est plus faible chez les médecins qui ont fait un stage de gynécologie au cours de l’internat ou qui ont reçu une formation en gynécologie, chez les médecins de sexe féminin et ceux installés depuis plus de 10 ans. Le parcours de soins des patientes pose aussi problème du fait de difficultés de coordination entre les professionnels de santé, d’orientation et de suivi des patientes. Des difficultés techniques ont aussi été évoquées. Plusieurs solutions ont été proposées pour palier à ces difficultés tels que l’amélioration de la formation des médecins, l’ETP, l’utilisation du DMP et la création de centre expert. Conclusion : Cette étude montre que l’endométriose reste complexe pour les médecins généralistes et des actions pourraient être menées pour améliorer la situation.