Les troubles visuo-spatiaux dans la dyslexie développementale PDF Download
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Devant l'association possible de troubles visuo-spatiaux chez les enfants dyslexiques, je me suis demandée si une meilleure connaissance des outils d'évaluation et des référentiels de travail spécifiques aux professionnels concernés par le diagnostic de ces troubles (orthoptiste, '" psychomotricien, psychologue, posturologue) ne permettrait pas aux orthophonistes un meilleur repérage de ces troubles instrumentaux. J'ai effectué une revue des outils d'évaluation de ces troubles utilisés par les professionnels cités, complétée par une évaluation orthophonique orientée vers le repérage des difficultés visuo- spatiales. Même si certains de ces praticiens utilisent les mêmes outils d'évaluation (tests objectifs), les résultats sont analysés différemment suivant l'approche étiologique spécifique à chacun. L'étude d'un cas clinique d'enfant présentant des troubles visuo-spatiaux associés à une dyslexie est présentée en suivant. Un besoin important d'échanges avec les orthophonistes est ressenti par les psychomotriciens, les orthoptistes prenant en charge les troubles fonctionnels en lecture autour d'une terminologie partagée, de référentiels communs dans les mécanismes d'identification des troubles. Ces échanges pourraient aboutir à l'élaboration d'un outil d'évaluation commun des troubles visuo-spatiaux associés à la dyslexie entre les praticiens concernés. La finalité de cet outil serait de mieux organiser la prise en charge de ces enfants dyslexiques, notamment dans l'ordre prioritaire des interventions rééducatives à effectuer pour éviter une mise en œuvre trop lourde pour l'enfant et sa famille de prises en charge pluridisciplinaires.
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Devant l'association possible de troubles visuo-spatiaux chez les enfants dyslexiques, je me suis demandée si une meilleure connaissance des outils d'évaluation et des référentiels de travail spécifiques aux professionnels concernés par le diagnostic de ces troubles (orthoptiste, '" psychomotricien, psychologue, posturologue) ne permettrait pas aux orthophonistes un meilleur repérage de ces troubles instrumentaux. J'ai effectué une revue des outils d'évaluation de ces troubles utilisés par les professionnels cités, complétée par une évaluation orthophonique orientée vers le repérage des difficultés visuo- spatiales. Même si certains de ces praticiens utilisent les mêmes outils d'évaluation (tests objectifs), les résultats sont analysés différemment suivant l'approche étiologique spécifique à chacun. L'étude d'un cas clinique d'enfant présentant des troubles visuo-spatiaux associés à une dyslexie est présentée en suivant. Un besoin important d'échanges avec les orthophonistes est ressenti par les psychomotriciens, les orthoptistes prenant en charge les troubles fonctionnels en lecture autour d'une terminologie partagée, de référentiels communs dans les mécanismes d'identification des troubles. Ces échanges pourraient aboutir à l'élaboration d'un outil d'évaluation commun des troubles visuo-spatiaux associés à la dyslexie entre les praticiens concernés. La finalité de cet outil serait de mieux organiser la prise en charge de ces enfants dyslexiques, notamment dans l'ordre prioritaire des interventions rééducatives à effectuer pour éviter une mise en œuvre trop lourde pour l'enfant et sa famille de prises en charge pluridisciplinaires.
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L’objectif de notre recherche est de mettre à jour les caractéristiques de l’orientation de l’attention spatiale chez les enfants dyslexiques présentant ou non des troubles phonologiques, à partir d’épreuves d’orientation avec indiçage endogène en modalités visuelle (Expérience 1) et auditive (Expérience 2). Un ralentissement général des temps de réponse pour l’orientation est observé chez les dyslexiques mais seulement en vision. Par ailleurs, les données montrent un déficit d’inhibition visuo-spatiale à droite en périphérie chez les enfants présentant une dyslexie de surface pure ou relative. Dans ce groupe d’enfants, un déficit d’inhibition seulement à droite est aussi présent en audition, bien que son incidence soit indépendante du déficit équivalent en vision. Un même enfant ne présente donc pas forcément les deux déficits. Chez les enfants avec une dyslexie phonologique pure ou relative, il n’y a pas de déficit d’inhibition spatiale en vision, mais ce déficit existe en audition et de façon bilatérale. Les résultats montrent aussi que les difficultés d’engagement et de désengagement de l’attention chez les enfants dyslexiques sont associées différemment aux difficultés d’adressage et d’assemblage. Une difficulté d’engagement à proximité à gauche en vision est liée aux difficultés d’adressage ; une difficulté de désengagement pour réorienter l’attention à proximité à gauche est liée aux difficultés d’assemblage. Par ailleurs, selon sa latéralisation, la difficulté de désengagement en audition est différemment liée à l’altération de l’une ou l’autre procédure de lecture. Enfin, les enfants dyslexiques ont la particularité de ne pas réaliser une inhibition spatiale à gauche proportionnelle à l’intensité de leur engagement à droite en audition. Dans l’ensemble, les difficultés d’assemblage et d’adressage sont liées au déficit de plusieurs mécanismes du processus d’orientation spatiale
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[Résumé en français] De nombreuses recherches ont été menées afin de comprendre l'origine de la dyslexie. La théorie la plus répandue est la théorie phonologique qui soutient l'existence d'un déficit phonologique toujours présent dans le trouble. D'autres auteurs ont travaillé sur les aspects visuo-attentionnels : Valdois et al. (2003) a voulu montrer que les déficits visuo-attentionnels jouent un rôle important dans la dyslexie et qu'ils existent indépendamment des déficits phonologiques. Elle a montré qu'il existait un pourcentage important d'enfants dyslexiques ayant des déficits visuo-attentionnels en l'absence de déficit phonologique. La tâche centrale qu'elle a utilisée dans son étude - une tâche dans laquelle les sujets doivent identifier une chaîne de lettres non prononçable - a été présentée comme étant une tâche purement visuo-attentionnelle. Or, cette tâche fait intervenir de nombreux processus phonologiques comme la mémoire verbale, les processus d'articulation et la dénomination de lettres. Le but de notre étude est de tester à nouveau l'existence d'un déficit visuo-attentionnel mais cette fois-ci avec une tâche purement visuo-attentionelle (tâche de Posner utilisant un matériel strictement non linguistique) et une tâche de recherche de lettres similaire à celle de Valdois mais qui n'implique ni la mémoire verbale ni la dénomination de lettres. Compte tenu de nos résultats et des analyses que nous en avons fait, nous pouvons dire qu'il existe un trouble visuo-attentionnel dans la dyslexie développementale mais la nature de ce déficit semble différente de celle proposée par les auteurs précedents. En effet, nous avons relevé un bénéfice attentionnel lorsque l'attention est focalisée c'est-à-dire que l'indice visuel est donné avant le stimulus et qu'il est valide. Ce bénéfice est comparable chez les témoins et chez les dyslexiques bien que ces derniers souffrent plus de l'effet de masquage latéral. En outre, nous avons observé un bénéfice attentionnel grâce à l'indice lorsque celui-ci était valide suggérant que les dyslexiques de notre étude ne souffrent pas d'un déficit dans leur capacité à orienter l'attention.
Author: Michèle Mazeau Publisher: Elsevier Health Sciences ISBN: 2294786645 Category : Medical Languages : fr Pages : 322
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L’ouvrage La vision est à la fois l’un de nos meilleurs outils pour explorer notre environnement et un ressort capital des apprentissages. Souvent masqués, ne se révélant alors que par des troubles des apprentissages, les dysfonctionnements neurovisuels sont complexes et pluriels, pouvant concerner l’attention visuelle ou visuo-spatiale, les stratégies d’exploration visuelle, l’organisation visuo-spatiale du geste ou encore l’interprétation des images rétiniennes (gnosies). Cet ouvrage aborde ainsi en trois temps les liens entre neurovision et troubles des apprentissages chez l’enfant : • l’analyse du message visuel à partir du chiasma optique, la description des voies empruntées et des connexions cérébrales ; • les méthodes d’exploration des fonctions visuelles et neurovisuelles ainsi que l’interprétation des bilans spécifiques ; • l’impact de ces troubles dans les apprentissages scolaires (dyslexies/dysorthographies, dyspraxies, dyscalculies), les caractéristiques de leurs manifestations cliniques, ainsi que les principales stratégies d’aide pour un accompagnement efficace des jeunes concernés. Le public L’objectif est ici de proposer aux psychologues-neuropsychologues, médecins (pédiatres et médecins traitants, médecins scolaires, médecins des PCO, des CRTLA, de la MDPH), rééducateurs (orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens et orthoptistes), les données qui leur permettront de comprendre et prendre en charge les troubles neurovisuels dans le cadre plus large des troubles neurodéveloppementaux. Les auteurs Michèle Mazeau est médecin de rééducation, neuropsychologie de l’enfant (TND : dys et troubles des apprentissages, https://dr-michele-mazeau.wixsite.com/dr-michele-mazeau). Hélène Dalens est ophtalmologiste des hôpitaux, centre de rééducation pour déficients visuels et Sessad Victor-Duruy, Clermont-Ferrand.
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[Résumé en français] Nous nous proposons de mettre en évidence l'hétérogénéité des troubles dans la dyslexie développementale à partir d'une population d'étude constituée de 15 dyslexiques, âgés de 8 ans à 12 ans 10 mois, appariés en âge réel (13 témoins) et en âge de lecture (13 témoins). Pour cela, nous avons utilisé un protocole comportant des épreuves visuelles et auditives de bas, moyen et haut niveau. Nous souhaitons également corréler les résultats obtenus à la lecture et établir la contribution unique de chaque déficit. Nous retrouvons des déficits à la fois dans le domaine visuel, en traitement de lettres et en lecture de mots irréguliers, et dans le domaine auditif, en perception auditive, en conscience phonologique et en lecture de pseudo-mots. Alors que la conscience phonologique et la perception auditive semblent corrélées à la lecture dans les trois conditions étudiées (lecture de mots, lecture de mots irréguliers et lecture de pseudo-mots), le traitement des lettres n'apparaît corrélé qu'à la lecture de mots et à celle des pseudo-mots. Enfin, nos analyses révèlent que seules les performances en perception auditive et surtout en conscience phonologique prédisent les capacités en lecture.
Author: Tiffany Kopp Publisher: ISBN: Category : Languages : fr Pages : 0
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Dans le contexte de trouble complexe qu'est la dyslexie, des lunettes au scintillement rapide ont été proposées, dans le but d'améliorer la perception visuelle des lettres et de ce fait, la lecture. Pourtant, face à l'étendue des compétences requises dans l'apprentissage de la lecture et la diversité inter-individuelle dans ce trouble (e.g. comorbidités, profils cognitifs), il semble que l'outil ne pourrait convenir à tous les profils ni résoudre sous tous leurs aspects les déficits en lecture. Il serait peut-être un moyen de compenser la perception d'images miroir, comme rapporté par ses auteurs (Le Floch & Ropars, 2017), lesquelles seraient persistantes tardivement chez des dyslexiques. Ces dernières seraient à mettre en lien avec un défaut de connectivité entre les voies de traitement visuel dorsale et ventrale qui est rapporté dans la littérature chez les dyslexiques aux troubles visuo-attentionnels et qui entraverait la spécialisation de l'aire de la forme visuelle des mots dans la perception des symboles orientés culturellement, comme les lettres. Toutefois, les lunettes sont proposées sous peu de preuves. Aussi, il s'agissait de savoir sur quel(s) aspect(s) de la lecture elles auraient un effet, selon les profils. Une étude de cas multiples a été menée sur 5 sujets devant lire 4 textes équivalents et 12 listes de mots créées et appariées en fréquence, longueur et consistance, en ordre randomisé. L'outil a été présenté en traitement alterné pour contrôler son effet : un traitement OFF, ou lunettes éteintes pour placebo, un traitement ON, ou lunettes allumées, réglées. La précision et la vitesse étaient mesurées. Dans les conditions de l'étude menée, les résultats ne vont pas dans le sens d'une amélioration pour ces sujets qui ne présentent peut-être pas les bons profils. D'autres hypothèses sur leur fonctionnement sont formulées dans une démarche d'EBP pour répondre au besoin de preuves des orthophonistes.
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La plupart des études penchent actuellement vers une conception pluraliste de la dyslexie développementale, posant l'hypothèse de troubles cognitifs multiples à l'origine de cette pathologie. Parmi ces diverses théories, certains auteurs considèrent qu'un trouble du traitement visuo-attentionnel pourrait entraver l'apprentissage de la lecture. Valdois & coll., notamment, défendent cette hypothèse en insistant sur la dimension visuo-attentionnelle. En effet, le traitement visuo-attentionnel, impliqué dans le processus de lecture, nécessite une perception visuelle adéquate, des stratégies oculaires adaptées, une attention et une mémoire de travail efficientes. Un précédent mémoire a conclu, d'une part, en l'absence de liens significatifs entre le traitement visuo-attentionnel et les capacités de lecture, chez des enfants de niveau scolaire CE2 et CM2 et d'autre part, en l'existence d'un lien particulier entre un trouble de l'empan visuo-attentionnel et le profil dyslexique. Au regard des conclusions de cette étude, nous avons orienté notre recherche sur l'évaluation et l'analyse du traitement visuo-attentionnel chez des enfants dyslexiques. Afin d'obtenir une analyse objective de ce traitement, nous avons créé un protocole d'évaluation, constitué de différentes épreuves visuo-attentionnelles. Ce protocole propose un étalonnage relativement large; il a été soumis à des élèves normo-Iecteurs de niveaux scolaires CM1, CM2, 6è, 5è, leurs résultats permettant l'observation de liens éventuels entre le niveau scolaire et les différentes épreuves. Enfin, nous avons comparé, aux normes obtenues, les résultats d'enfants dyslexiques, appariés en niveau scolaire, afin de déterminer ou non la présence de difficultés visuo-attentionnelles chez ces enfants. Nous espérons apporter un outil complémentaire d'évaluation du traitement visuo-attentionnel, sachant qu'il en existe peu pour cette tranche d'âge. Ainsi, devant la pluralité des difficultés liées à la dyslexie développementale, il est fondamental qu'une analyse fine de ces difficultés soit réalisée afin d'assurer une prise en charge adaptée des patients dyslexiques.
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L’objectif de notre étude consite à savoir s’il existe un lien entre un déficit de l’empan visuo-attentionnel et le type d’erreurs commises par l’enfant dyslexique en lecture. Notre population se compose de 9 filles et de 10 garçons, tous diagnostiqués dyslexiques. Nous leur avons proposé les épreuves visuo-attentionnelles, c’est-à-dire le report global et partiel, ainsi que la lecture à haute voix du texte « Quelle rencontre ! ». L’analyse des résultats permet d’affirmer qu’un grand nombre d’enfants présentant un trouble visuo-attentionnel et que les erreurs sont majoritairement de type visuel, mais le lien entre les deux n’est pas clairement établi.
Author: Audrey Vialatte Publisher: ISBN: Category : Languages : en Pages : 0
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La dyslexie est majoritairement considérée comme un trouble phonologique. Or la lecture est également une activité de traitement visuel du support écrit. L'objectif de cette thèse est de caractériser les déficits visuo-attentionnels qui peuvent affecter l'apprentissage de la lecture, en étudiant 1) des enfants dyslexiques mais aussi 2) une patiente présentant une lésion bilatérale du lobule pariétal supérieur (LPS) car cette structure cérébrale a été montrée sous-activée dans la dyslexie développementale. 1) Pour étudier les déficits visuo-attentionnels des dyslexiques, nous nous sommes éloignés du contexte de la lecture avec des tâches de perception visuelle. Nous savons que les enfants dyslexiques sont plus lents en recherche visuelle lorsqu'il faut trouver un symbole (item fait de combinaisons de lignes à l'instar des lettres) que pour trouver une ligne simple. En utilisant une fenêtre mobile de visibilité bougeant avec les yeux (Étude 2), nous avons montré que le traitement visuel des symboles est similaire lorsqu'ils réalisent la tâche avec une fenêtre réduite, alors que chez les enfants normo lecteurs et dyslexiques qui ne sont pas ralentis dans la recherche de symboles la réduction de la visibilité augmente leurs temps de réponses. Cette lenteur de traitement correspond donc à l'utilisation d'un champ visuo-attentionnel réduit face aux symboles. Dans le contexte de la lecture, ceci empêcherait de traiter les mots dans leur ensemble et entrainerait une lenteur et des erreurs pour les longs graphèmes. Nous avons observé que les enfants dyslexiques lents au repérage de symboles ne sont pas systématiquement déficitaires dans d'autres tâches visuo-attentionnelles ou visuo-spatiales relevant de la voie dorsale. Ce groupe présente autant d'enfants avec un empan visuo-attentionnel de lettres réduit que celui des dyslexiques rapides au repérage des symboles. Sa prévalence de présenter un score inférieur à l'interquartile de la population normale au test d'évaluation de la Perception Visuo-Spatiale Élémentaire (PVSE) est de 40%. Bien que ce pourcentage soit plus faible que ce qui a été retrouvé dans une autre étude (Étude 1) avec un échantillon plus large d'enfants avec trouble spécifique des apprentissages (59%), il reste plus élevé que dans le groupe de dyslexiques rapides au repérage des symboles (24%). Par contre, le biais local d'attention souvent décrit dans la dyslexie n'a pas été retrouvé clairement à l'échelle du groupe. Différents profils semblent donc être observés même au sein des dyslexies neuro-visuelles et il semble important de les prendre en considération pour une remédiation plus spécifique. 2) Une patiente présentant une lésion bilatérale du LPS s'étant traduite en phase aigüe par une totale simultagnosie présente quant à elle l'ensemble de ces déficits (empan visuo-attentionnel, repérage des symboles, perception globale et perception visuo-spatiale élémentaire). Le LPS a été impliqué dans la dyslexie de par son rôle dans le traitement simultané de multiples éléments. Nous avons donc étudié le traitement visuel simultané des symboles chez cette patiente lors de tâches de recherche visuelle (Étude 3) et d'identification d'un élément au sein d'un triplet dans différentes conditions d'interférence et d'encombrement spatial (Étude 4). Les résultats ont montré un déficit de localisation des objets. Les symboles résultant de la combinaison de plusieurs lignes introduisent un déficit supplémentaire de localisation intra-objet qui ralentit voire empêche leur identification. De plus si les symboles sont tous différents (comme dans la lecture), l'incertitude visuo-spatiale est telle que seul un traitement symbole par symbole est possible. Les déficits visuo-attentionnels caractérisés lors de cette thèse permettent d'envisager un dépistage et une remédiation précoce car ce sont des processus qui peuvent être testés avant l'apprentissage de la lecture.
Author: Christèle Chanay
Author: Christèle Chanay
Author: Camille Gattegno
Author: Anaïs Thiky
Author: Michèle Mazeau
Author: Audrey Pelegrin
Author: Tiffany Kopp
Author: Michèle Mazeau
Author: Laure Grellier
Author: Jessica Venturi
Author: Audrey Vialatte